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Critiques de James Jones (12)
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La ligne rouge

Récit de l'engagement de la compagnie C comme Charlie dans la bataille de Guadalcanal, J'ai d'abord découvert l'adaptation cinématographique par Terence Malik, c'est elle qui m'a donné envie de lire le livre et je n'ai pas été déçu, l’œuvre de Malik est bien filmée mais le bouquin est beaucoup plus riche

Terrifiant et combien humain.

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La ligne rouge

La ligne rouge, comme retour à cold mountain, comme Steinbeck, Jim Harrison, Fenimore Cooperet tant d'autres, est une parfaite illustration de ce panthéisme chers aux grands auteurs américains, et qu'on trouve aussi chez Ford, Cimino et Malick. Malick, justement, était le juste nom pour adapter la ligne rouge. Bien qu'exportée dans une île d'Asie et en pleine guerre du pacifique, le panthéisme américain éclate ici dans toute sa beauté, son sens de l'espace, son respect infini et quasi amérindien pour la nature. Découpée en une poignée de parties où l'action est désarticulée à l'extrême, le récit n'oublie pas d'épouser profondément l'âme des fantassins de tous grades amenés à conquérir cette île. A ce panthéisme, à cette psychologie aiguë se mêle 'horreur des combats pour se conjuguer en ce qu' il faut bien qualifier d'épopée. Un bonheur.
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La ligne rouge

Le roman dont est issu le chef-d'oeuvre de Terrence Malick. Traditionnellement, on dit que le livre d'origine est plus riche que l'oeuvre filmée. Dans ce cas précis, je pense exactement le contraire. Pour moi, il ne fait aucun doute que le cinéaste a su tirer une épopée poétique et sombre d'un roman infiniment plus trivial, satirique, terre à terre, et pour tout dire anecdotique. Je ne dis pas que c'est un mauvais livre, pour les passionnés du dernier conflit mondial, c'est une mine, et pour tout lecteur il montre les mille facettes glauques de cette guerre démente. Comme tant d'autres livres de guerre. Mais sans véritable souffle, et toujours en scrutant ce qu'il y a de plus mesquin chez l'humain. Par exemple, là où Malick montre chez le capitaine Staros à la fois faiblesse psychologique et altruisme sincère, Jones le dépeint comme un lâche qui refuse d'engager davantage ses hommes parce qu'il pense un peu à leur vie... et surtout à la sienne, bouffé par la trouille comme c'est pas permis. Au niveau des sensations, c'est pareil: autant j'étais avec les soldats rampant dans les hautes herbes ondulant sous le vent , ressentant leur terreur, leur soif, leur quête désespérée d'un absolu auquel s'accrocher, le tout grâce à la caméra aérienne et lyrique de Malick (et la musique inspirée de Zimmer), autant chez Jones je suis resté extérieur, jamais impliqué, parce que la narration est délibérément froide et distante.

Alors je sais... Comparer un roman au film qui s'en est inspiré est une mauvaise idée, ce sont deux arts différents, avec en prime deux artistes engagés dans deux tonalités opposées... Oui, oui. N'empêche: le roman réaliste et caustique de Jones m'apparaît comme une carrière de pierres, certes nombreuses et rugueuses, mais qu'il restait à extraire de la caillasse pour en examiner le coeur. Et ça, c'est Malick qui a su le faire.
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La ligne rouge

Considéré comme un grand classique de littérature aux É-U, "La Ligne Rouge" est le deuxième volume d'une trilogie que James Jones à écrit sur le role des américaines dans la guerre du Pacifique. Ce roman autobiographique décrit les expériences de l'auteur dans la bataille de Guadalcanal (7 août 1942 – 9 février 1943) à laquelle il a participé comme caporal d'infanterie. C'est un excellent roman pour tous ceux qui désirent mieux comprendre la culture et la société américaine.

Comme la grande majorité des romans de guerre chez les américains, on décrit les événements du point de vue des simples soldats et des sous-officiers. Les officiers ne font que des rares apparences. Une raison pour cette tendance est qu'il y a beaucoup plus de simples soldats et sous-officiers américaine qui veulent devenir écrivains. La deuxième raison est que les maisons d'éditions américaines sont conscientes du fait que le public américain s'intéresse plus aux expériences des simples soldats qu'aux celles des officiers. En fait, les officiers appartient à une caste assez détesté aux È-U.

Avant de lire "La ligne rouge", je recommande aux membres de GR de lire le premier volume de la trilogie de Jones ( "Tant qu’il y aura des hommes " ou "From Here to Eternity)" où Jones explique comment et pourquoi les américains n'aiment pas les officiers de leurs forces armées et de façon générale crée le contexte pour que l'on va trouver dans "La ligne rouge".
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La ligne rouge

Le film de Malick a suscité l'envie de lire cette épopée tragique , violente , d'hommes qui sont allez au péril de leur vie défendre la liberté sur des iles inhospitaliéres qui ce sont révélées des piéges mortels pour nombre d'entre eux. L'auteur a vécu cela , il apporte donc une vision réaliste à ce sujet , ce qui évite le manichéisme , trop souvent présent dans les films de propagande de l'époque. Cette expérience du terrain , du comportement des hommes dans le cadre fou d'un conflit ou il faut tuer pour ne pas étre tuer , confére une légitimité à cette oeuvre d'une puissance rare. Puissance car humanité , des deux cotés l'on mesure la folie des généraux qui pour leur propre gloire on sacrifiés tant d'hommes innocents. Le mérite des livres sur les guerres c'est de démontrer l'absurdité meurtriére de ces conflits inhumains dont l'humanité est hélas tellement friande....
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Le joli mois de mai

Ce livre n'était pas répertorié dans la base de Babelio, ouvrage oublié d'un auteur surtout connu pour « Tant qu'il y aura des hommes ». Il aurait peut-être mieux valu ne pas le déterrer.

L'histoire se passe à Paris en mai 68, les événements sont vus par les yeux d'un groupe d'américains installés en France. Je pense que, d'un point de vue historique, le livre est fidèle à ce qu'il s'est passé. Malheureusement, même s'ils servent de trame à l'histoire, les évènements de mai 68 sont relatés, pour la plupart, de l'extérieur ce qui ne permet pas de rentrer complètement dedans. On reste spectateur et c'est voulu puisque la vraie histoire est celle d'une famille qui va voir son unité éclatée au fur et à mesure de ce mois de mai. En somme, cela reste des histoires d'adultères sur fond historique. Cela a vieilli, les descriptions sexuelles sont nombreuses mais n'apportent pas grand chose et sont elles même passées.

Bref, je vais très vite oublier ce livre qui trouvera sans doute des adeptes parmi ceux qui ont vécu cette période.
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Le Soldat reconnu

James Jones, auteur de "Tant qu'il y aura des hommes " et de"Mourir ou crever"(the thin red line) qui a inspiré le film " La ligne rouge" de Terence Mallick, nous parle de sa seconde guerre mondiale. Au travers ses yeux de soldat d'abord car il était engagé dans l'armée bien avant l'attaque sur Pearl Harbor: qui étaient ces soldats américains qui ont combattu en Europe, en Afrique du Nord et dans le Pacifique; comment vivaient-ils ces moments de peur, d'angoisse, de doute mais aussi de camaraderie et d'enthousiasme? En parallèle, il retrace et commente les grandes phases de la seconde guerre mondiale en donnant aussi sa vision de l'ennemi et du front intérieur: les civils.

On constate que nombre de ses expériences vécues ont été transposées dans ses livres, au travers de nombreux personnages. Mais l'on peut cependant identifier le soldat James Jones, combattant de Guadalcanal qui, bien que blessé, ne peut se résoudre à quitter sa compagnie alors qu'il peut retrouver la sécurité provisoire loin du front; il ressemble à un de ces soldats apparaissant dans le film de Terence Mallick.

il nous parle aussi de la vie "d'après": comment ont-ils vécu le retour ces soldats perturbés et/ou blessés?

Et il nous parle aussi de sa vie d'après, ce qui nous permet entre autres de découvrir quelques anecdotes liées au film " Le jour le plus long" auquel il participa en tant que scénariste.
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Mourir ou crever

PAS TERRIBLE : chapitres trop longs, trop de personnages, je n'ai pas réussi à imaginer les mouvements de troupes et les batailles qui se sont déroulées
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Mourir ou crever

J'ai adoré ! Pour ceux qui aiment les recits de guerre c'est un must have !Le rythme est soutenu,les aventures s'enchaînent et on est amené avec ce régiment à suivre toutes leurs aventures et a vivre la vie de ces GI comme si on y etait.Un vrai bpn recit de guerre avec tout cd qui fait le sel de ce genre de livre: l'action,les dialogues ciselés bref un bon roman a decouvrir !
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Mourir ou crever

Histoire de "C- Comme Charlie", compagnie américaine, lors de la bataille de Guadalcanal. L'auteur nous montre des hommes à la guerre, des hommes aux prises avec le climat de la brousse, avec les Japonais - ennemis fanatiques -, avec la fatigue, la mort et surtout avec la peur, des hommes obligés de combattre pour survivre. Les mobiles de courage varient d'un soldat à l'autre; l'amour ou la générosité, la couardise ou la religion, l'esprit de lucre ou la sympathie, la gloriole ou l'espoir d'avancement, la vengeance ou la forfanterie, la lâcheté ou la peur révèlent à l'un ou à l'autre ses valeurs primitives.

A noter que James Jones connaît bien cette campagne - il a combattu et a été blessé au cours de cet engagement - mais il signale que les lieux décrits et les personnages sont inventés et que les combats sont refaits à sa façon.
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Tant qu'il y aura des hommes

En 1941, sur la base de Scofield à Hawaï, quelques soldats vivent l’ordinaire d’une existence militaire rythmée par les corvées, les exercices et les virées en ville dans les bars et les bordels les jours de permission. Originaire d’une petite ville minière du Kentucky, Robert Lee Prewitt naquit presque avec une guitare entre les mains. Mais il s’en désintéressa vite au profit de la boxe où il obtint de beaux succès avant d’en être complètement dégoûté, puis du clairon, sa nouvelle passion qui le mena jusqu’à la gloire, interpréter une sonnerie aux morts au cimetière d’Arlington. Son grand-père étant décédé de mort violente, son père en prison et sa mère morte de la tuberculose, il n’a eu d’autre opportunité en dehors d’une descente dans la mine que de s’engager dans l’armée américaine à l’age de 17 ans et trois jours. Il y a bien réussi comme clairon. Puis au moment de rempiler, il opte pour Hawaï. Suite à une altercation, il finit par se faire muter dans une section où il doit repartir à zéro. Il se retrouve face à Milton Warden lequel tentera en vain de lui éviter toutes les corvées et humiliations qu’il se voit infliger pour l’obliger à enfiler à nouveau les gants de boxe…

« Tant qu’il y aura des hommes » est un récit militaire d’un réalisme saisissant. Ce pavé de plus de 600 pages en petits caractères se lit encore agréablement, car le style de l’auteur est très vivant. Il repose en grande partie sur des dialogues tout à fait percutants et qui sentent le vécu. La vie de cette brochette de pauvres gars qui n’ont pour dérivatifs que l’alcool, le jeu et les prostituées et pour horizon qu’une attaque japonaise imminente est parfaitement rendue dans toute sa dimension dramatique et misérable. Le lecteur s’attache au destin des deux héros principaux, Prewitt dans son interminable descente aux enfers (la description des châtiments de la colonie pénitentiaire est à déconseiller aux âmes sensibles) et Warden, le meneur d’hommes en dépit d’un grade peu élevé, dans ses amours illicites avec Karen, l’épouse infidèle du terrible commandant « Dynamite Holmes ». L’intrigue un peu lente à démarrer au début, prend vite de l’ampleur, monte en puissance et s’achève en véritable drame digne de l’antique. Attention, chef-d’œuvre indémodable !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Tant qu'il y aura des hommes tome 1

J'ai lu ce livre il y a très longtemps et il m'a laissé un très bon souvenir, il mériterait que le relise
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