AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de James Sallis (169)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Sarah Jane

Sarah Jane a été militaire, cuisinière, elle a quitté sa famille pour vivre sa vie ; elle a vécu cent vies avant d'arriver à Farr où elle commence à travailler pour le shérif. Lorsque celui-ci disparait, Sarah Jane assure l'interim tout en enquêtant sur la disparition de son mentor.



Adepte de la fuite et dotée d'un bel instinct de survie, Sarah Jane traine derrière elle un passé souvent douloureux, des rencontres qui ont laissé leur empreinte. C'est un personnage d'une belle épaisseur qui ne laisse pas indifférent et j'ai beaucoup aimé la suivre.



James Sallis excelle également à croquer des scènes de vie, ou des anonymes au travers des personnes que Sarah Jane croise, et avec qui elle va partager un bout de chemin.
Commenter  J’apprécie          20
Sarah Jane

Je suis passée à côté de ce livre au vu des critiques que je lis ici et ailleurs. Je l'ai laissé glissé doucement de mes mains après avoir essayé de m'accrocher....

Je le regrette et le laisse au chaud dans ma PAL.

Peut-être que je le reprendrai un jour... ou pas.
Commenter  J’apprécie          20
Sarah Jane

Un roman au rythme très soutenu essentiellement porté par une héroïne au destin improbable au vu de son enfance avec une mère qui disparaît régulièrement. Sarah est une fugueuse, douée en cuisine, aux vies multiples qui passera par l’armée et qui sera finalement agent de police.

Son histoire familiale douloureuse ne l’empêchera pas de trouver sa place dans l’institution. Après la disparition du chérif, c’est à elle d’enquêter.

Plus que l’histoire, ce qui m’a convaincue dans ce roman noir et qui le rend entrainant, c’est cette héroïne bien relevée, aux répliques singlantes.

Une jeune femme fonceuse et futée qui mène une enquête sous tension à laquelle il faut s’accrocher.

Une héroïne à découvrir.

Commenter  J’apprécie          20
Sarah Jane

C’est d’abord cette couverture lumineuse qui a attiré mon regard. Déjà mis en confiance par l’éditeur Rivages, je me penche sur le cas Sarah Jane de James Sallis. Heureuse surprise, je vois qu’il est l’auteur du roman Drive, devenu célèbre par son adaptation cinéma de Nicolas Winding Refn.



La préface de Jean-Bernard Pouy montre toute son admiration pour l’auteur américain atypique. Et en effet, le style est loin d’être classique et lisse pour le genre polar. Ce que souligne l’auteur français. Certes, il y a disparition et Sarah Jane ne peut s’empêcher de chercher. Le résumé est conforme à ce qu’on attend d’un polar et pourtant James Sallis ne s’attarde pas sur cela. C’est une forme de portrait, un portrait en creux, de loin en loin, un portrait que le lecteur est obligé de combler car James Sallis distille des moments, des bribes de vie, des rencontres, des faits sans noyer de détails ou d’explications.



Sarah Jane me semble le portrait amoureux d’un auteur pour son personnage principal, un personnage normal et extraordinaire, avec des failles, des défauts, des faiblesses et des peurs.



De la broderie littéraire tissée par James Sallis où on retrouve une ambiance à la Drive du cinéma. J’ai beaucoup aimé l’épure de l’intrigue et cette immersion distante et respectueuse dans la vie de Sarah Jane.
Lien : http://livrepoche.fr/sarah-j..
Commenter  J’apprécie          20
Willnot

Des corps sont découverts dans une ancienne carrière de Willnot, dans l'Arizona. Le shérif Hobbes fait part de ses inquiétudes au médecin de la clinique locale, Lamar. Bobby Lowdes, un soldat qui avait disparu, réapparaît dans la ville. Est-il lié aux cadavres ? Theodora, une agente du FBI, arrive puis repart sans rien dévoiler.

James Sallis est un auteur incontournable. J'ai lu les aventures à A la Nouvelle Orléans, de son privé noir, Lew Griffin. Et j'ai adoré. J'ai aussi aimé les enquêtesTurner est un ancien policier de Memphis devenu détective, mais ne me demander pas pourquoi ici je ne pas accroché à ce titre.

En effet, j'ai abandonné la lecture de Willnot après plus de 100 pages.

Je n'y arrive pas... trop de personnages et pas moyen d'entrer dans l'histoire....

J'en suis la première meurtrie car c'est certains comme les autres romans de Sallis, celui-ci a tout pour être un excellent roman noir. Le mieux c'est que vous vous fassiez vous-même votre propre avis.

Donc pas de note pour moi sur ce dernier roman de Sallis
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
Drive

Bon, parler de Drive aujourd'hui, c'est parler du film. Mais pourtant, à l'origine, il y a bien un roman, assez court, mais plaisant !







Il s'appelle Le Chauffeur. Et il parle peu. Le jour, il est cascadeur pour le cinéma. La nuit, il est chauffeur pour différents braqueurs et autres truands. Et lors d'un braquage banal, il est doublé. Ce qu'il n'appréciera pas. Démarre alors une histoire de vengeance...







Avec seulement 175 pages au compteur, le roman ne cherche pas à faire autrement que d'aller droit au but. En peu de mots, il parvient à créer une ambiance noire, celle des grands films, et des grands romans, du genre. On va suivre ce Chauffeur, en apprendre un peu plus sur sa jeunesse, et sur quelques événements qui ont fait de lui ce qu'il est. Pour autant, comportant 34 chapitres, le roman enchaine les événements en ne réservant que peu de pause. Il est direct, tel ces films qui recherchent avant tout l'efficacité, en usant des lieux communs du genre. Ce qui pourrait en faire un livre "comme les autres". Mais non, de son rapport avec le cinéma (car finalement, c'est presque dans un film que va se retrouver le Chauffeur) à son ambiance, il parvient à se distinguer suffisamment. Simple, direct, efficace, voilà un roman qui ne marquera pas l'histoire, mais qui garde une petite place dans la tête du lecteur une fois finie. Et qui donne envie de revoir le film au passage !
Commenter  J’apprécie          20
Le tueur se meurt

Un polar poétique et métaphysique? oui ca existe et c'est celui ci. Ce polar crépusculaire à trois voix fait s'entremêler le destin de ces personnages avec une ambiance oppressante, une sorte de détachement par rapport à la réalité qui nous emmène jusqu'à la fin dans un drôle d'état.
Commenter  J’apprécie          20
Willnot

Au total, Willnot est à la fois trivial et sophistiqué, terre à terre et perché, mélancolique et gai, fataliste et plein de vie(s). Un drôle d’hybride déposé tranquillement sur notre seuil, par un affranchi qui n’a plus rien à perdre.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
Commenter  J’apprécie          20
Le frelon noir

Un vrai styliste
Commenter  J’apprécie          20
Le tueur se meurt

C’est un roman à la fois tendre et crépusculaire que signe James SALLIS avec « Le tueur se meurt ».



Loin des histoires à rebondissements, des fusillades , des règlements de compte et des enquêtes à chausse trappe, James Sallis nous offre un roman différent, original et poignant.



Celui de trois âmes , hantées chacune à sa manière par le départ, l’absence et la mort. Trois âmes en errance, posées sur le cour de la vie, et qui dérivent, poussées par le souffle léger d’une destinée qu’ils n’essayent même pas de contrarier.



Chrétien est un tueur à gage à bout de souffle, en fin de parcours , dont le peu de vie qui lui reste est rongée par la maladie.



Au moment où il s’apprête à accomplir un énième contrat, il a la désagréable surprise de voir sa cible atteinte par un tir qu’il n’a pas provoqué. Si celle ci ne meurt pas, il n’en reste pas moins qu’ il a été doublé. Mais par Qui? C’est ce qu’il va chercher à savoir. Mais quand on est en fin de vie, rien n’est facile pour un homme fatigué.



Sayle est flic. C’est à lui que revient la charge d’enquêter sur cette tentative d’homicide avortée. Une enquête qui semble lui échapper comme le sable qui file entre les doigts, et dont l’esprit est tourmenté par la disparition prochaine de sa femme et les tendances suicidaires de son coéquipier. Il traîne ainsi son existence comme un fardeau de plus en plus lourd.



Jimmy quant à lui est un jeune garçon débrouillard . Il n’a d’ailleurs pas trop le choix puisque que sa mère a quitté le foyer familiale, et que son père s’est volatilisé à son tour quelques temps plus tard. il est donc livré à lui même et vit seul, sous le regard bienveillant de sa voisine, qui feint de ne pas avoir deviné la situation du gamin. Pour survivre ce dernier achète et vends des objets sur des sites marchands en lignes. Et dans le noir de sa chambre et la réclusion de sa solitude, il fait des rêves étranges où il souffre et étouffe.



Trois personnages, trois errances que nous dépeint Sallis avec beaucoup de tendresse et de poésie. Des destins qui vont se croiser, sans jamais se rencontrer. Trois histoires personnelles qui ne se rejoindront pas.



Des parcours décrits avec une certaine nonchalance dans l’écriture qui donne au texte une douceur , que seule l’idée de la mort, omni présente viendra rendre parfois légèrement aigre douce.



James Sallis aime à entourer ses personnages de mystère. Et il en sera ainsi jusqu’au bout du roman.



Ici, l’enquête passe au second plan et le lecteur n’aura pas les réponses à toutes ses questions. Le voile d’ombre ne se soulève qu’en partie, et celui ci suit ces vies qui filent , traverse leurs pensées, leurs émotions sans jamais pouvoir établir de frontière claires entre la réalité et l’esprit vagabond ou malade de certains de ces personnages, voire sans plus trop savoir qui s’exprime, qui ressent, qui rêve. Le lecteur flotte en compagnie de Chrétien, Sayle et Jimmy.



A l’occasion d’une interview , l’auteur a expliqué qu’il était parti dans l’écriture de ce court roman avec une idée très précise de ce qu’il devait être, suivant un plan et une mécanique réfléchie. Comme il avait toujours eu l’habitude de le faire avec ses précédents romans.



Mais au bout de quelques pages d’écriture, il a ressenti le besoin de se lâcher et de partir là où ses personnages avaient envie de le conduire, sur un territoire qu’il n’avait pas l’habitude de fréquenter.



C’est ainsi que James Sallis veut écrire aujourd’hui. Et le résultat est plutôt réussi !



Avec » Le tueur se meurt » cela donne un roman sensoriel , un livre d’atmosphère, fait de questionnements, de solitude, et de résignation.



C’est sans doute un des romans les plus originaux et des plus désarçonnant de James Sallis, mais "le tueur se meurt » est assurément aussi un beau roman.
Commenter  J’apprécie          20
Le tueur se meurt

Le Tueur se meurt suit plusieurs personnages, dont un tueur en fin de course. Le titre ne ment pas, il y a une vague intrigue mais ce qui intéresse James Sallis est d'être au plus près de ce personnage, on entre dans la tête de ce tueur, on se perd avec lui, grâce à une écriture très juste, très sombre.

Une écriture impressionniste et vaporeuse nous fait ressentir son vécu et dévoile un beau portrait et un grand roman noir.
Lien : http://dunoirdanslesveines.f..
Commenter  J’apprécie          20
Le frelon noir

Comme d'habitude avec James Sallis, c'est du très bon. Une belle galerie de personnages. Un ton noir. Une intrigue un peu plus présente que dans les autres romans que j'ai pu lire de lui. Et un style...
Commenter  J’apprécie          20
Driven

James Sallis, l'auteur du livre "Drive" dont le film avec Ryan Gosling est tiré, a écrit un deuxième volet.

Son roman, intitulé Driven, poursuit l'histoire du jeune homme solitaire avec un bond de sept ans en avant. Sur le point de se marier, le héros s'est retiré du milieu mafieux. Mais lorsque deux voyous assassinent sa fiancée, les vieux démons se réveillent pour faire éclater toute sa colère.

James Sallis poursuit ici sa vision de l’Amérique : Des individus hors du système, plus peut-être parce qu’ils en sont finalement exclus d’office dès leur naissance.

Malgré une violence sous-jacente, l'écriture reste agréable et on se prend rapidement de sympathie pour ce chauffeur-vengeur. Même s'il tente de devenir une personne normale et de se donner une nouvelle chance, le meurtre de sa fiancée déclenche chez lui un nouvel excès de violence...

Commenter  J’apprécie          20
Drive

J'avais vraiment beaucoup aimé le film, je m'étais donc dis que le livre devait être également excellent, voire meilleur que le film. Hélas, il n'en est rien, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, l'impression que cela manque d'un fil conducteur, de suspense, de choses qui nous donnent envie de tourner les pages pour savoir ce qu'il va se passer. Quelques fois, pendant les dialogues, on ne sait même plus qui parle, alors on retourne en arrière essayant de trouver un indice pour savoir qui dit telle phrase, et ensuite on compte les alinéas jusqu'à revenir à notre point initial : ça, c'est vraiment pénible. Reste quelques passages sympas et quelques phrases "poétiques" qui parfois font mouche. Au final, un roman, pas nécessairement mauvais, mais loin d'être bon à mon sens.
Commenter  J’apprécie          20
Le tueur se meurt

Phoenix, Arizona. Chrétien, un tueur à gages vieux et malade cherche la personne qui a tué la personne qu'il devait abattre. Jimmy, âgé d'une dizaine d'années, vit seul chez lui depuis que ses parents sont partis sans crier gare. Pour vivre, il achète et vend des objets qu'ils trouve sur internet. Sayles, aux prises avec la maladie de sa femme, et son coéquipier Graves enquêtent sur le meurtre...

Sallis, après Drive adapté au cinéma par Winding Refn, a le don de glisser dans la peau de ses personnages et de nous donner à voir leurs pensées les plus intimes et leur façon de raisonner.

On navigue dans Le Tueur se meurt comme dans un rêve, charmé par l'ambiance élégiaque du roman.
Commenter  J’apprécie          20
Drive

Sans vous mentir, si ce livre m'a attiré l'oeil dans un premier temps c'est belle et bien grâce au film! De toutes manières , si je l'ai lu c'est aussi parce qu'un ami a eu la gentillesse de me le donner après avoir acheté le coffret collector du film. Bref passons ce racontage de vie et passons...au livre.

Je me suis installée dans mon canapé, la B.O du film en fond sonore. (oui il faut créer une ambiance voyez-vous) J'ai affiché un poster de Ryan Gosling pour baver un peu et tadam...Lançons-nous. Bon dans un premier temps, il est très rapide à lire (pas loin de 200 pages je crois). Le style est assez fluide, l'ambiance est bien noire. Pour ma part j'ai peu accroché aux personnages et la fin m'a laissé...sur ma faim. Trop de flash-back, une histoire un peu décousue mais la relation entre le personnage et sa pseudo copine sont beaucoup plus poussées que dans le film.Sans spoiler, la fin est totalement différente de ce dernier, ce qui peut être un prétexte pour le lire.
Commenter  J’apprécie          20
Sarah Jane

Roman noir se passant dans l'Amérique profonde, le livre se lit comme "du petit lait". Les 3/4 du bouquin s'intéresse à la trajectoire complexe de l'héroïne qui donne son titre à l'œuvre. Par des mini chapitres éclatés, on discerne un personnage complexe, pas vraiment attachant mais qui s'inscrit dans un récit authentique. Ultra exposé suite au succès de l’adaptation ciné de « Drive », Sallis creuse son sillon avec une singularité rare. Ici, point de gros suspense, ni d'effet de manche. Juste une enquête qui suit son chemin dans le temps. Comme la vie quoi.

Lecture pas vraiment essentielle mais qui se démarque tout de même du tout-venant.



Ber

Commenter  J’apprécie          10
Sarah Jane

>>> UN IMMENSE COUP DE COEUR

Les émotions sont brutes, vraies, renversantes.



C’est l’histoire de Sarah Jane Pullman aka « Mignonne », notre héroïne qui a eu plusieurs vies dans une.

Peut-être lisons-nous son journal intime, peut-être a-t-elle choisi les passages que nous lisons. Peu à peu, entre passé, présent, nous retraçons son histoire, ses histoires, ses métiers, l’armée, la cuisine puis shérif dans la petite ville de Farr, ses amants. On découvre des personnages plutôt tristes et taiseux passant par la vie comme on traverse un pont, perdu ou pas, désabusés pour la plupart.

Il y a plusieurs histoires dans ce seul récit mais on peut résumer l’histoire centrale qui est la disparition soudaine de Cal, le shérif de cette ville. Elle va alors devoir prendre sa place le temps d’enquêter et tenter de retrouver sa trace.

James Sallis

James Sallis est connu notamment pour avoir écrit Drive (2005) qui fut adapté en film et largement primé. En 2012, la suite Driven a été publiée.



J’ai trouvé très juste ce que la maison d’édition Rivages a noté dans la présentation de l’auteur qui « poursuit depuis une œuvre singulière et envoûtante, peuplée de personnages magnifiquement humains, penchés au bord de leur propre gouffre et s’efforçant de ne pas y tomber. »



C’est concis, net, travaillé. Pas besoin d’écrire un roman aux pages interminables lorsqu’on a le style de James Sallis. Il va droit au but, le couperet tombe, les émotions sont brutes, vraies, renversantes.

Un régal.

Il écrit page 110 « les gens vont se poser des questions. Des histoires vont circuler – toutes sortes d’histoires, qui circulent peut-être déjà. On s’accommode mal des vides, alors on se sent obligé de les combler. C’est plus fort que nous. »



L’ellipse a une place centrale dans le roman. L’auteur s’amuse ainsi à passer sous silence de nombreux passages de la vie de Sarah Jane. Le lecteur découvre donc des vides qu’il utilise comme il veut, pour imaginer, broder, ignorer. Au fil de la lecture, les paragraphes sont assez courts et intenses et cela donne vraiment la sensation de découvrir la vie du personnage, comme on la vit nous, en un an tout peu changer, on avance parfois à reculons et on s’attache à cette Sarah Jane. Entre mélancolie, drame et humour acerbe, nous suivons avec délectation les tribulations de notre personnage au franc parler, qui a bien compris que la vie ne lui ferait pas de cadeau.
Lien : https://labibliothequedechar..
Commenter  J’apprécie          11
Le tueur se meurt

Un récit policier tout en chaleur «dans une brume électrique...» dirait James Lee Burke du climat désertique et chaud de Phoenix mais avant tout un récit de trois destins morcelés, presque trois fatalités. Des couches d’air chaud qui créent une véritable fata morgana dans laquelle sont englués les personnages qui évoluent dans les méandres de leurs petits univers de solitude

Un roman difficile car beaucoup d’introspections de la part des personnages qui viennent s’ajouter aux rêves, aux cauchemars et aux souvenirs. Tout est très emmêlé, un écheveau de pensées qui collent aux personnages. A tout cela s’ajoute une chronologie bouleversée par les souvenirs.

Difficile de savoir qui dit qui cogite et qui rêve. Il faut faire un effort pour le deviner et ne pas perdre le fil de la narration.

Une histoire qui se bâtit sur des petits échanges entre personnages, presque un dialogue de monologues, et sur des réminiscences. Très peu d’action ou alors en arrière-fond mais qui ne concerne pas vraiment les personnages..

C’est très statique et lent. On a l’impression que les personnages inventent le récit au fur et à mesure de leur petits déplacements et on a l’impression qu’ils font du surplace.

Ceux-ci semblent aller dans le même sens vers le même lieu il n’en est rien bien qu’ils arrivent à se croiser.

L’ intérêt de la narration, la tentative d’homicide, n’a pas à proprement parler d’importance car l’enquête suit l’évolution des personnages sur le terrain et sur internet. Une partie concrète et très pauvre, le train-train quotidien et une partie virtuelle très mystérieuse avec une poupée recherchée

Un récit tout en méandres étouffant et lourd

Trois histoires, trois destins et plus un peu difficiles a distinguer dans la torpeur irrespirable d’ une ville en pleine désertification.

Belle histoire et un beau style très personnel
Commenter  J’apprécie          10
Willnot

Le point de départ de ce roman est la découverte de plusieurs corps près de la ville de Willnot.

À partir de là, on pourrait s'attendre à une enquête policière mais ce n'est pas là que nous emmène James Sallis.



De cette découverte et de la réapparition mystérieuse d'un ancien Marine en ville, il tire un récit centré sur Lamar, le médecin de Willnot et sur la ville elle-même.



De James Sallis, j'ai retrouvé les ellipses. Inutile d'être trop curieux, on ne saura pas tout, certains détails resteront dans l'ombre. Mais cette histoire, c'est une histoire de personnes avant tout, de liens entre elles, de connexions et c'est cet aspect qui m'a plu avant tout.

Le rythme et la temporalité floue participent à ce sentiment de huis-clos, comme si en dehors de Willnot, rien n'existait vraiment.

Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James Sallis (664)Voir plus

Quiz Voir plus

Des Fleurs pour Algernon

1) Qui est Algernon ?

une souris
le personnage principal
le chirurgien

10 questions
748 lecteurs ont répondu
Thème : Des fleurs pour Algernon de Daniel KeyesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}