Janine Teisson

Lorsqu’il était enfant, la mère Hans lui a fait promettre de rester tél qu’il est et de ne pas céder à a folie nazie. Sa sœur, Helga, participe avec ferveur aux activités des Jeunesses hitlériennes. Il est mobilisé 4 ans plus tard. Il rencontre Marguerite qui travaille dans un atelier de couture. Elise, la sœur de Marguerite, lui confie un juif communiste à cacher dans une petite chambre. Hans, blessé, se retrouve affecté à la surveillance de camps d’extermination. Il ne donne plus de nouvelles depuis 1944.

De par la diversité de style, le récit est vivant. Dans la première partie, "Le passé, le récit chronologique se fait sous la forme d'un journal avec différents narrateurs. La partie suivante, "Le présent" regroupe des témoignages ainsi que plusieurs correspondances et extraits de journaux que retrouve la fille et la petite fille de Marguerite et Hans. Ce roman est également l'occasion de prendre un peu de recul sur ce qui se passe pendant la guerre.
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J'ai adoré la polyphonie du roman qui donne un rythme soutenu à l'histoire.

Le livre répond à une question que je me suis toujours posée quand je suis dans le jacuzzi du spa, quelqu'un profite-t-il du lieu le soir quand c'est tout calme à la lueur de bougies ? Je ne m'imaginais pas de telles réponses (rire)

Blague à part super polar, aux couleurs occitanes. Bravo à l'auteur.

c’est histoire de 2 enfants qui sont dans la cite des cappucines et leur père est à l'hôpital. Elles ont un tableau qui est volé mais finalement elles arrivent à le retrouver avec des amis. Ils décident de le faire estimer et se rendent compte qu'il coute vraiment cher. Un homme dit a la police qu'il a été volé, la gendarmerie vient réquisitionner le tableau. les 2 filles vont chez leur tante et retrouve une lettre qui raconte l'histoire de ce tableau. en fait un jour un homme est allé chez un peintre pour qui fasse 2 tableau un pour sa maitresse qui a un as de cœur et l’autre pour sa femme qui a un as de pic. finalement Elles récupèrent le tableau et l'homme qui avait dénoncer les filles de vole est allé en prison.



j'ai trouvé ce livre plutôt bien, j'ai bien aimé l’enquête.

Le vieux Paulou s’acharne : il vendra sa maison coûte que coûte ! Et il a la solution : vendre le bien à une famille de sourds qui supportera sans difficulté le bruit désagréable de l’autoroute voisine. Le vieil homme découvre les acheteurs : un couple et leur petit garçon. Comme la plupart des gens, il ne connaît rien du handicap qui les touche et, faisant fi des préjugés qui animent certains habitants de son village, il apprend à faire connaissance avec eux. Il s’indigne - pourquoi ne lui a-t-on pas appris le langage des signes à l’école ? - et s’émerveille devant ce langage mystérieux et aérien. Plus d’un siècle auparavant, Jean évoque, à travers des lettres envoyées à sa famille, la difficulté qu’il y a à être sourd. Il n’est alors pas question d’un handicap mais d’une déviance qu’il faut corriger. Faire parler les sourds, la belle affaire !

Ces deux histoires mises en parallèle contribuent à la réussite de ce roman. Il faut aussi évoquer la plume délicate qui donne vie à ce récit teinté d’humour et dépourvu de pathos. Une plume qui séduira chaque lecteur, petit ou grand, par sa simplicité et son efficacité. Et il n’est pas impossible qu’en refermant le livre, vous ayez envie vous aussi de savoir faire voler quelques mots du bout de vos doigts...


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J'ai beaucoup aimé. La façon dont Paulou va s'occuper des nouveaux habitants est très émouvante. De plus je trouve que la façon dont on voyait les sourds avant est très stupide.

Très beau roman à deux voix sur la surdité, la différence et l'amitié. Sensible et bien écrit.

réédition en format poche du roman de Janine Teisson
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Merci à Babelio et aux éditions du Chèvre-feuille étoilée pour cet envoi.

Lorsque je découvris l'enveloppe, je fus cependant surprise d'y découvrir un livret minuscule où le texte occupait 24 pages.

Alors quel bilan ? Et bien mitigé... A plusieurs reprises, il m'a semblé que c'était trop rapide, trop superficiel parce qu'en 24 pages on passe d'un internement à une promesse de sortie. Maintenant il s'agit d'un monologue, d'une forme de sketch. De plus le format court est correctement associé à une écriture incisive. Les mots manquent, l'écriture est concise, certains passages sont excellents :

"Ma mère est passée. Elle a dit : "sois raisonnable".

"Etre raisonnable : agir selon la raison"

Le triomphe de la Raison.

Voltaire, avec sa tête de rat sous son bonnet m'a fait croire que si les humains obéissaient à la Raison, le monde, bien huilé, fabriquerait le bonheur de tous.

J'ai cru à sa recette."
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Ce livre est très bien car il y a beaucoup d'émotions grâce à Paulou qui essaye de s'attacher aux sourds depuis qu'il a vendu sa maison à un couple de sourds, il apprend à "signer" et défends coûte que coûte les sourds qui sont souvent ignorés par les entendants et qui se font insultés. Mais aussi car juste à côté de l'histoire de Paulou on peut voir les lettres de Jean Peyre, un sourd de 1867, qui essaye d'apprendre à écrire et à "parler". Une fois qu'il a appris à parler, il veut aussi défendre ses convictions contre l'Etat qui veut "rendre oral" les signes des sourds, qui est pourtant l'unique moyen de communiquer pour eux. Bravo à Janine Teisson pour ce magnifique livre.

Après Au Cinéma Lux, Janine TEISSON aborde de nouveau la thématique du handicap pour cette fois-ci produire à la fois un roman poignant et optimiste. Poignant comme (...)
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Janine Teisson nous propose un joli parcours initiatique qui rendra les lecteurs aussi léger que le rêve.
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Un court recueil de poèmes sur le thème de la lune. C'est pour enfants, mais cela reste, pour moi, de la "vraie" poésie naïve sans être niaise, qui explore son thème sous tous les aspects, que ce soit des tableaux esthétiques, des personnifications de la lune, des symboles, des explorations du langage...



Les dessins sont bien faits, c'est charmant, ce n'est pas exceptionnel mais cela mérite largement le bref temps consacré à la lecture !

Sa fille a quinze ans. Et pèse 31 kilo. Quand sa fille va décider de cesser de manger, toute la famille va alors commencer à vivre un véritable cauchemar. Le frère qu'on délaisse, le père impuissant, et la mère. La mère qui se questionne. Qu'a-t-elle fait de mal ? Où s'est-elle trompée ?

Ce livre, plus qu'une véritable biographie, est une tranche de vie, un témoignage de ce qu'elle a vécu. Sans chercher à s'excuser, elle présente les faits, expose ses idées et ses erreurs.



Très émouvant, ce livre se lit très facilement, malgré le sujet délicat qui y est abordé. Sans pathos, avec une écriture fragmentée, on voit cette femme passé du désarroi à l'introspection. Chercher à comprendre.

A découvrir
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A vrai dire ce livre m'a grandement déçu. D'abord par la qualité physique du livre, qui n'était pas au rendez-vous. D'accord c'est une petite maison d'édition, mais les multiples erreurs d'impression (des points en milieu de phrase, des apostrophes n'importe où et des mots coupés comme en fin de ligne alors que ce n'est pas le cas) m'ont perturbé dans ma lecture, surtout que ça revient très souvent. L'écriture n'est vraiment pas terrible (j'ai trouvé "pallier à" par exemple) et l'histoire ne m'a pas convaincue.



L'auteur a repris le système des Mille et une nuits, en inversant le sexe des protagonistes : la sultane a l'habitude de prendre un amant différent chaque soir et de le faire tuer au petit matin. Mais Azad est plus malin que les autres : au lieu de se laisser aller à son désir, il propose à la sultane de lui raconter une histoire de son invention, il est ainsi sauvé jusqu'à la nuit prochaine. La petite grande différence avec Les Milles et une nuits, c'est qu'ici Azad raconte exclusivement des contes érotiques.

Je n'ai pas lu Les Mille et une nuits alors je ne vais pas comparer. Mais bon les contes d'Azad m'ont paru bien fades, je m'attendais à autre chose. Je me suis ennuyée pendant toute ma lecture, seuls un ou deux contes ont légèrement retenu mon attention. Il faut avouer que l'auteur a fait un gros travail de recherche de synonymes pour ce qui est des actes sexuels et des parties du corps. Mais bon, un bon livre ne se fait pas uniquement sur son vocabulaire ![...]
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Merci Babelio pour ce livre!

Toujours autour de l'Afrique comme celui de la précédente sélection, mais la ressemblance s'arrête là!

Le rythme ici est assez endiablé, tout se passe très vite, Pat qui déboule chez Hortense avec son crâne rasé, les voyous qui lui courent après, le chirurgien véreux, les chats, la grand-mère, l'Afrique... un peu trop vite à mon goût, ce livre aurait mérité d'être plus long, ou alors moins de détails auraient aussi pu être profitables...

Un roman improbable, où chaque ficelle est plus grosse que la précédente... un sympathique conte des temps modernes!

Construit en retour en arrière, Taourama et le lagon bleu raconte l’itinéraire d’un enfant à double culture, mi-européen mi-polynésien. Heureux dans sa vie, parfaitement intégré, le cadeau va permettre [...]
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Livre assez répétitif, mais poétique. Il contient de magnifiques moments d'amour permettant d'agrémenter cette histoire un peu monotone.

En relisant le livre nous pouvons voir quelques détailles qui nous ont échapper pendant la première lecture. Ces derniers nous donnent des indices sur la fin de l'histoire ce qui nous fait réfléchir au cours de la romance.

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, je dois avouer que j'ai eu du mal à avancer dans la lecture de ce titre. Pourtant, j'ai apprécié d'autres romans de l'autrice Janine Teisson, mais cette fois-ci, l'originalité de la narration m'a gênée, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage ni à rentrer dans l'histoire...



Il faut dire que le roman, autobiographique, met en scène l'histoire d'une femme, qui depuis sa naissance, s'est sentie en marge de la société, et qui semble par certains aspects, extérieure à elle-même. Tout au long de la lecture, j'ai eu le sentiment que l'autrice nous raconte son histoire comme une simple spectatrice, comme si elle n'avait pas été l'actrice principale de sa propre vie, avec une narration à la 3e personne, ce qui est assez déroutant pour une autobiographie. Cela donne un récit concis, assez descriptif, et une impression de recul et de détachement par rapport au personnage. C'était sans doute l'effet recherché, mais pour ma part j'ai trouvé que c'était assez frustrant.



Pourtant, j'ai apprécié la réflexion portée par ce roman sur la place et l'évolution des femmes dans la société. Mais globalement, je suis restée sur ma faim et extérieure à l'histoire moi aussi.

C’est sur les conseils de mon petit-fils Antony que j’ai découvert ce joli petit roman.

Initié à la langue des signes pendant ses deux dernières années de primaire, il a hélas trop de travail avec son entrée en sixième et ses activités pour poursuivre.

Le récit se passe en Camargue, et les noms des lieux me sont très familiers.

C’est un très joli roman où la surdité et ses problèmes d’intégration sont abordés avec délicatesse.

Le coté historique est également parfaitement traité, avec les erreurs, pour ne pas dire les horreurs, commises par les instituts.

Un roman jeunesse bouleversant à donner à lire aussi aux adultes !
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Un très beau roman sur l'histoire et le monde des sourds, ainsi que les préjugés qu'ils vivent au quotidien. Deux récits entremêlés, qui prônent la compréhension de l'autre, la tolérance, l'ouverture d'esprit, des éléments essentiels pour vivre-ensemble.