Jason Shiga

Dans cette aventure immersive, c’est vous, lecteurs, qui partez à la poursuite du léviathan.

Avec cette BD, nous restons dans le domaine des livres à choix (LDVELH), mais avec un récit narratif un peu plus simple que celui de " Vanille ou Chocolat ? ". Contrairement à son prédécesseur, ce premier tome vous propose une intrigue avec une histoire de fond plus simple. Ici, il y a moins de fins alternatives, mais les chemins pour y parvenir sont interminables. Cependant, la morale en vaut le détour, croyez moi.



Décalée et ludique, sa lecture est également très drôle à plusieurs ( à 2, voir 3 personnes, si vous avez les épaules fines).



Fidèle à lui-même, l’auteur s’amuse ici encore à promener le lecteur de case en case. L’arborescence est extrêmement bien travaillée et utilise des mécaniques différentes de celles de " Vanille ou Chocolat ? ". Moins passif (si je puis me permettre l’expression) que ce dernier, il vous faudra utiliser vos méninges pour arriver au bout de votre quête.



Alors, guerrier.ère, êtes-vous prêt à vous lancer dans cette quête ? Puissiez vous bénéficier du don de divination pour vous révéler le chemin à suivre.

Petite plongée dans l'univers des livres à choix avec 𝑽𝒂𝒏𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒐𝒖 𝑪𝒉𝒐𝒄𝒐𝒍𝒂𝒕 ?, une bande dessinée qui offre une expérience de lecture interactive où chaque décision du lecteur influence le cours de l'histoire (bref, c'est un LDVELH).



Dès la première page, vous êtes confronté à un choix apparemment banal : préférez vous la vanille ou le chocolat pour votre glace ? Pourtant, cette simple réponse vous entraîne dans une aventure extraordinaire, oscillant entre l'intolérance au lactose et les machinations d'un savant fou. C'est une expérience tout simplement incroyable (je parle des machinations, hein! ).



Ce qui rend cette bande dessinée remarquable, c'est l'arborescence complexe des choix mise en place par l'auteur Shiga. Chaque décision ouvre de nouvelles possibilités, révélant des rebondissements inattendus et des tournures surprenantes. Cette bande dessinée est non seulement agréable à feuilleter, mais elle suscite également l'envie irrésistible de découvrir toutes les possibilités offertes par ses multiples chemins narratifs.



Pour ma part, 𝑽𝒂𝒏𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒐𝒖 𝑪𝒉𝒐𝒄𝒐𝒍𝒂𝒕 ? est une véritable pépite.

Attention, laissez faire les professionnels ! Un vol a été commis. Et seule l’unité spéciale de la police des bibliothèques, dirigée par l’agent spécial Bay, peut retrouver l'exemplaire inestimable qui a été dérobé.



Vous l’aurez compris, Bookhunter est un polar bibliophile dans lequel nous suivons la police des bibliothèques, une unité de spécialistes prêts à tout pour le bien-être des livres, et attention au retard. Cette bande dessinée est un petit bijou d’absurdité, drôle et décalée, comme une parodie des meilleures séries policières : un jargon très spécifique, un rythme très soutenu et des cascades impressionnantes. Bienvenue dans les Experts des bibliothèques.



Shiga met en scène des personnages très reconnaissables, rondouillards, dans des teintes de marron, accentuant ainsi l’impression rétro de l’histoire qui se déroule dans les années 1970, c’est-à-dire avant la numérisation des bases de données, autrement dit, la préhistoire des bibliothèques.



Avec cette bande dessinée, on découvre en douceur l’univers décalé et absurde de l’auteur. L’influence des comics et de la culture littéraire américaine est très présente et ici entièrement concentrée sur le personnage de Bay, un agent spécial “plus américain, tu meurs”, qui fonctionne très bien dans cet univers un peu fantasque. Il s’agit d’une de ses œuvres les plus connues, après Meanwhile. C’est une lecture rapide, pleine d’action, qui vaut vraiment le détour, que vous soyez fan de livres ou de BD.

C'est sur l'auteur a de l'imagination et l'histoire est déjantée. Un peu trop pour moi.

Vu son discours de fin de livre, il ne peut écrire que ce genre de livre mais on s'amuse à les lire. Lui aussi s'amuse à dessiner et inventer.

750 pages oui, mais ça se lit vite. Beaucoup de cellules sont vierges de texte et leurs dispositions ("aléatoire") mais souvent beaucoup de place sur la page.

Un autre coup de génie de Jason Shiga...



Dans ce huit clos, le personnage principal se retrouve coincé dans une cabine téléphonique, ensevelie. Il va devoir faire preuve d'intelligence et de créativité pour s'en sortir.



Le scénario de Jason Shiga est efficace, assez mathématique au départ puis ça s'accélère sur la fin, avec des bouleversements et une fin émouvante.



On retrouve son trait caractéristique, simple mais expressif.



A lire.

La surprise n'est plus vraiment au rendez-vous sur le potentiel d'être ressuscité. Le gars est plutôt macabre car au final il s'en fout de ces victimes. Il a pris une résolution, pour vivre heureux, il faut vivre caché. Avec sa fille, il revendique une vie tranquille qu'il aura pendant 80 ans. Mais qu'y aura t'il aprés? Mettra t'il son plan à exécution? Le tome 3 est là pour répondre à ces questions. Néanmoins, avons-nous vraiment envie d'avoir la réponse? L'enthousiasme n'était pas vraiment là. Jason Shiga arrivera t'il à renouveler sa série? Son imagination donnera t'elle une rebondissement haut de gamme?
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Demon, Jason Shiga, Cambourakis (traduit par Julie Étienne et Madeleine Nasalik)

Jimmy Yee est un quarantenaire désespéré. Plusieurs tentatives de suicide sont des échecs, à chaque fois, sans rien comprendre, il se réveille dans son lit, sans stigmate.

Ce très gros roman graphique de 750 pages (Cambourakis édite l’intégrale des 4 volumes) pèse près de 2kg. 2 kg de pure loufoquerie, d’imagination débridée, de dépassements de limites. Lorsque l’on pense que l’auteur est allé très -trop ?- loin, il pousse encore.

C’est absurde, décalé, divertissant, trash, et comme le dit Jason Shiga dans l’avant-propos : « En travaillant à ce projet, j’ai réalisé un vieux rêve : celui de franchir les limites de la décence et du bon goût à toutes les pages. » De ce point de vue, c’est réussi. Des autres également, parce que je n’ai pas pu prendre un autre livre avant d’avoir fini celui-ci -sauf pour aller dans une salle d’attente, mais uniquement parce qu’il est trop lourd !

Je me suis régalé de bout en bout, l’histoire est folle, follissime même, qui part dans tous les sens, parfois on se demande même pourquoi, mais tout s’explique à la fin, un peu comme un fin limier qui nous redonnerait tous les indices semés et les lierait pour que l’on comprenne l’énigme. Le dessin me plaît beaucoup, parfois très simple, d’autre fois plus détaillé.

Un excellent roman graphique qu’il sera sage de laisser entre des mains adultes.
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Jason Shiga s'est fait une place dans le monde du 9e art. On a pris du plaisir à le lire dans ses différents comics dont le lecteur est le héros. Là, il est dans un autre registre mais le style reste le même. Des formes rondes qui va à l'essentiel. Pas besoin de trop de détails. Le récit repose sur les personnages, leurs discours intérieurs et les interactions aussi bien en famille que des quidams.



La mise en page est très dynamique. Ici aussi on a le droit aussi à une immersion pour être au plus proche des lecteurs. Et selon le moment dans le temps, les cases changent de teintes . Ainsi on se laisse porter tranquillement dans cette histoire assez simple. Ne cherchez pas des scènes d'actions époustouflantes et palpitantes. Le truc le plus incroyable est un voyage en bus à travers les Etats-Unis avec la rencontre d'anciens détenus. On nous montre sa peur, ses doutes et du grand d'incertitude qui touche chaque être humain. Impossible de ne pas se reconnaître dans certains aspects. On ne se presse pas. Nous sommes loin des rythmes d'autres ouvrages que l'on trouve en grande majorité. La fin surprend et nous laisse avec un champ des possibles assez grands. Que va t'il se passer après? A vous de choisir ce que vous voulez.
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Cet album de Jason Shiga, publié après la série Demon en français lui est antérieur dans la version originale. C’est un récit plus intimiste, plus personnel. On retrouve son dessin schématique, et bien sûr cette autodérision qui lui est propre.

Jimmy est un geek vivant à Oakland. Quand Sara, sa meilleure amie, part s’installer à New-york, il se rend compte de la nature de ses sentiments pour elle. Dans un élan romantique, il part la rejoindre. L’humour est toujours dans le même ton que dans ses autres œuvres, pince-sans-rire, jouant des références à la pop culture, mais par contre, il va dans un sens plus inhibé, dans la retenue pour un résultat touchant, avec un personnage un peu pathétique et maladroit avec des petites manies. Il y a sans doute une part autobiographique dans ce récit, et aussi une vision de la société américaine plus détaillée, moins caricaturale que dans ces autres œuvres.

Empire State dévoile un Jason Shiga moins exubérant, assez proche de son compatriote Chris Ware où la parenté artistique semble plus évidente. C’est une lecture assez déconcertante, touchante et fine, une autre Jason Shiga à découvrir.

Quand on voit le nom de Jason Shiga, on s'enthousiasme de la lecture. On se souvient de "Bookhunter", "Vanille ou Chocolat?" ou "Demon". Par conséquent, "L'au-delà" devrait être aussi un vrai bon moment de lecture. Toutefois, ce vent d'audace et de nouveauté ne se fait pas sentir. En effet, le livre dont on est le héros n'est plus une nouveauté. Dans "Vanille ou Chocolat?" c'était vraiment surprenant. Cela faisait tellement longtemps qu'un dessinateur n'avait pas osé cela et surtout à destination d'un public adulte. Puis, il a publié "Le Léviathan" sur le même principe. Dorénavant, on connait le système. On part d'un récit de base et par la suite c'est au lecteur de construire son aventure par rapport à ces choix qui l'emmène à certaines pages. C'est plaisant d'avoir le pouvoir. Mais la trame ici est moins palpitante et mystérieuse. On meurt dès le début qu'importe ce que nous choisissons. Nous arrivons dans l'au-delà. Quelques livres permettent de vivre des choses originales. Néanmoins la diversité n'est pas au rendez-vous. Le héros veut épouser une fille et va tout faire pour y arriver. L'émotion est absente. Seule la fin permet de voir un potentiel dans des rebondissements. L'idée s'effleure uniquement. Même si on passe un moment sympathique, on s'ennuie un peu. En tout cas, cela incite à relire les autres ouvrages de Jason Shiga car on sait le potentiel de l'artiste.
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Je connaissais déjà un peu le travail déjanté et le dessin très caractéristique de Jason Shiga et j'étais très curieuse de découvrir cette étrange BD.

C'est vraiment quelque chose que je n'avais jamais vu avant. Une sorte d'aventure dont vous êtes le héros.

Après une première question : Vanille ou Chocolat (autant vous dire que l'un des deux choix vous mènera à l'une des aventures les plus courtes de l'histoire de la BD) nous sommes embarqués dans une (des) aventure(s) incroyable(s) truffée(s) de voyages dans le temps, de paradoxes, de meurtres et d'inventions incroyables.

Attention toutefois à ne pas perdre le fil! il faut suivre du doigt la trame que nous avons choisie, passer d'un onglet à l'autre. C'est tout simplement incroyable. Et quand l'histoire se termine (mal généralement) il suffit de reprendre le récit depuis le début et de poser d'autres choix.

Une aventure littéraire inédite et marquante!

Huis clos, mais alors vraiment très clos, on ne peut pas faire plus clos, un personnage seul dans une cabine téléphonique, cette cabine est bloquée par des murs en béton, il a perdu la mémoire et doit se débrouiller pour s’en échapper avec un stylo bille, du fil dentaire, un téléphone à pièces, trois pièces de monnaie, un dictionnaire russo-simbianais, un annuaire simbianais et bien sûr une quantité limitée d’air. On suit ses réflexions en voix off. C’est une bande dessinée de ses débuts, mais toute la particularité de l’œuvre de Jason Shiga est déjà là, cette froideur millimétrée, le trait minimaliste (bien qu’un peu plus brut ici), cette logique implacable dans une situation absurde et l’ambiance de thriller scientifique. il y a un peu de Mission impossible, des séries Les Experts, et aussi le film Le Cube, du thriller tellement technique que ça en devient drôle, il joue sur cette technicité avec une ironie fine, beaucoup de second degré. Fleep est un petit avant goût de ce qu’il produira ensuite, génialement paranoïaque.

Coup de coeur BD ! ♥

Je me suis régalée avec ce labyrinthe de bulles ! On tourne les pages, on avance, on recule, on a des impressions de "déjà vu", mais finalement était-ce vraiment la même chose ? C'est topissime !

J'ai bien cru que l'auteur nous faisait tourner en bourrique aussi, mais pas du tout ! Il y a une véritable énigme à résoudre pour terminer cette BD dont on est le héros. D'habitude, je n'adhère pas trop au concept "dont on est le héros" mais là, avec les cases, les tubes et le scénario, j'ai a-do-ré !!! Il y a des idées de génie (la bulle blanche, la bibliothèque, ...). Redécouvrir certaines pages permet de beaucoup rire et de s'attarder à des détails que l'on n'avait pas captés au premier coup d'œil !

Le graphisme est assez simple et très peu coloré mais avec beaucoup de nuances qui ont leur importance dans l'histoire.

Le scénario est très sobre et peut largement convenir aux ados mais les enfants trop petits risquent peut-être de se lasser parfois à revenir sur les mêmes pages.



Faites comme moi, ne lisez pas la 4e et plongez-vous dans Léviathan ! Humour et aventure garantis !

Quête accomplie!

Une pure merveille! Soit on aime, soit on déteste.

Pour notre part, on l’a ADORÉ! (et oui, « on » car je vous conseille de le faire avec un(e) ami(e), c’est moins prise de tête). Fous rires garantis!

On plonge dans le livre pour accomplir cette quête. Le livre met en transe tellement on veut trouver cette baguette! On passe d’une bulle à l’autre pour repasser d’une bulle à l’autre. Un livre labyrinthesque. Pour passer une soirée, je vous le recommande.

Avec Léviathan, il inaugure une nouvelle trilogie qui mêle bande dessinée à choix multiples, heroic fantasy et bibliophilie. Des centaines de possibilités, des dizaines de morts bêtes, quatre identités possibles et seulement deux destins heureux pour vous à l’issue de cette enquête.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..

Le récit se déroule à Oakland, en 1973, dans un univers parallèle semblable au notre, à ceci près que les livres y sont considérés comme les biens les plus précieux. La police des bibliothèques veille, gare à celui qui rendra ses documents empruntés en retard ! Suite à une mission de routine, l'agent Bay est confronté à un véritable défi. Un exemplaire d'une Bible rare, éditée en 1838, a été dérobé et remplacé par une habile contrefaçon. La fine équipe n'a pas plus de trois jours pour retrouver le faussaire et ne reculera devant aucun moyen - système d'écoute, armes lourdes et hélicoptère - pour restituer l'ouvrage volé. Conçue à partir d'un fait divers réel, cette bande-dessinée tire son comique de la rencontre improbable, traitée au premier degré, entre l'univers feutré des bibliothèques, dont tous les aspects sont détaillés avec minutie, et la narration musclée d'un polar scientifique. Le tout servi par un dessin synthétique et nerveux en bichromie sépia, parodiant à plaisir les codes des thrillers. On peut toutefois regretter le fait que l'humour cible un public particulier. Il faut avoir travaillé en bibliothèque ou en librairie, comme ce fut le cas de l'auteur pendant ses études, pour apprécier le sel de certaines références et situations qui font le quotidien de la profession. Cet album demeure cependant un divertissement sympathique, de grande qualité, que je conseille dès le collège à tous les publics férus de récits d'enquêtes et désireux d'en savoir plus sur le fonctionnement d'une bibliothèque.
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J'ai aimé la couverture et ses coloris doux, j'ai aimé le traitement des couleurs dans le livre, j'ai apprécié les personnages, surtout que la fille resssemble physiquement à mon amie Polonca, j'ai trouvé les réparties tellement bonnes et caractéristiques et geeks. Une bonne BD

L'auteur est défini comme crazy + genius par Scott Mc Cloud lui-même. Il faut dire que ce comics est très ingénieux avec la possibilité d'avoir 3856 histoires possibles. Oui, c'est une bd jeu avec même des pages secrètes selon certains codes. Il faut savoir que l'auteur était également un mathématicien.



Si le procédé était inventif, la mise en pratique s'est faite plus laborieuse. On perd vite le fil avec ce parcours fléché et cela ne veut plus rien dire au bout d'un moment par manque de cohérence. Il faut choisir entre la vanille ou le chocolat à défaut de fraise.

Il n'y a qu'un fou comme Jason Shiga pour produire un tel album !

On y navigue selon des fils multiples et on est bien en peine parfois de sortir de cette histoire ou de trouver d'autres issues que celles qu'on a déjà empruntées !



J'étais déjà fan du travail de ce grand comique, pas d'exception à la règle, Vanille ou chocolat, évidemment il faut choisir .... (chut!)

Second volume qui tient largement ses promesses ! Lu dans la foulée et il m'a tenue en haleine, presque autant que le premier.

Jimmy, donc, se retrouve avec un choix à faire après avoir fait THE découverte : il n'est pas le seul démon. Rivalisant d'ingéniosité, il cumule les décès pour arriver à son but. Mais où cela va-t-il le mener ? Affaire à suivre, et j'ai très envie de le découvrir.