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Citations de Jay Haley (234)


Favoriser une réaction en s’y opposant
Il faut rattacher à cette technique la manière dont Erickson s’arrange pour décider un mari, jusque-là hostile à coopérer, à se soumettre "spontanément" à un traitement en même temps que sa femme. Si le mari refuse d’assister aux séances, Erickson voit l’épouse seule. Au cours de chaque entretien, il mentionne un fait avec lequel il sait que le mari sera en désaccord, et il dit : "Je suppose que votre mari sera d’accord avec cela », ou bien : « Je ne suis pas sûr que votre mari comprenne cela." Tenu au courant par sa femme de l’incompréhension que manifeste le médecin à son encontre, le mari va faire usage de son libre arbitre et demandera avec insistance à sa femme de lui prendre un rendez-vous pour mettre les choses au point avec Erickson – et ce faisant, le voilà mûr pour la thérapie !

C’est un trait distinctif du travail qu’effectue Erickson en hypnose que de chercher à obtenir une réaction minime ; ensuite, il s’en sert comme base de travail et amplifie cette réaction jusqu’à ce que l’objectif visé soit atteint.

Eviter l’introspection
Autant Erickson est porté à entreprendre un travail destiné à modifier une relation, autant il est peu enclin à concentrer son énergie pour aider les gens à comprendre pourquoi ou comment les rapports qu’ils entretiennent ne sont pas satisfaisants. Ce qui apparaît fondamental dans son approche thérapeutique, c’est l’absence d’interprétation de ce que l’on suppose être les causes du comportement. Son style de thérapie ne repose pas sur l’investigation des processus de l’inconscient, il ne consiste pas à aider les gens à comprendre leurs difficultés de relations interpersonnelles, il n’y a pas d’interprétations de transfert, pas d’examen des motivations des gens, pas même de reconditionnement. Sa théorie du changement est plus complexe ; elle repose sur l’impact interpersonnel du thérapeute sans que le patient en prenne conscience, elle inclut l’attribution de consignes qui amènent un changement de comportement, et elle insiste sur la communication métaphorique.

Deux exemples de cas pratiques extraits du livre :
" Le problème en question était celui d’une fille de 14 ans qui imaginait qu’elle avait des pieds beaucoup trop grands. En l’espace de 3 mois elle s’était mise à mener une existence de plus en plus retirée, et elle refusait d’aller à l’école…. Elle ne voulait pas qu’on aborde le sujet de ses pieds. Sa mère et moi, nous convînmes que je me rendrais à leur domicile sous un prétexte quelconque. Nous dirions à la jeune fille que je venais examiner sa mère pour voir si elle avait attrapé la grippe…
Pendant que je finissais d’examiner sa mère, je fis en sorte que la jeune fille se trouve placée juste derrière moi. J’étais assis sur le lit et je parlais à la mère, puis je me levai lentement et avec précaution. En reculant maladroitement, je posai mon talon en plein sur les orteils de la jeune fille. Celle-ci, bien sûr, poussa un hurlement de douleur. Je me retournai et lui dis d’un ton absolument furieux : " Si seulement vos pieds étaient assez grands pour qu’on les voie, je n’aurais pas marché dessus ! " La jeune fille me regarda d’un air perplexe pendant que je rédigeais l’ordonnance et que je téléphonais à la pharmacie. Ce jour-là, elle demanda à sa mère si elle pouvait aller au cinéma, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des mois. Elle retourna en classe…"

" Une jeune femme vint me voir car elle s’inquiétait beaucoup au sujet de ses parents. Elle avait un père et une mère qui faisaient preuve d’une sollicitude et d’une possessivité vraiment exagérée. Ce qui tracassait le plus ma patiente, c’était que ses parents, en guise de cadeau pour l’obtention de son diplôme de fin d’études secondaires, lui avaient offert entre autres choses la construction d’un certain nombre de pièces qu’il firent ajouter à leur maison afin que, lorsqu’elle se marierait, elle pût habiter là. Ma patiente disait qu’elle ne savait que faire à propos de ces pièces ajoutées à la maison : en effet, ils attendaient d’elle qu’elle s’installât à leurs côtés, et elle ne le souhaitait pas. Dire qu’ils avaient investi tout cet argent, et qu’ils montraient tant de gentillesse ! La jeune fille avait le sentiment d’être piégée par ses parents ; elle ne parviendrait jamais à devenir indépendante même si elle se mariait.
Je vis les parents ensemble, et nous eûmes une série de conversations agréables. Je les félicitai de la sollicitude qu’ils manifestaient envers leur fille et du souci qu’ils avaient de son bien-être. Ils avaient prévu l’avenir de leur fille, c’est pourquoi j’évoquai le moment où elle tomberait amoureuse, ses fiançailles, son mariage, sa grossesse, et la naissance de l’enfant. J’insistai sur le fait qu’ils étaient disposés, bien davantage que d’autres parents, à accepter les conséquences de ces futurs événements. La plupart des parents, lorsque leur fille est élevée, estiment que leur tâche est achevée, mais eux, ils pouvaient envisager de poursuivre leurs efforts. Comme leur fille habiterait vraiment à côté d’eux, dans cette partie ajoutée de leur maison, ils pourraient lui rendre d’innombrables services lorsqu’elle aurait un enfant. Ils seraient disponibles à n’importe quel moment pour garder le bébé, contrairement à beaucoup de parents qui n’appréciaient pas cette contrainte. Le bébé pleurerait peut-être pendant la nuit, mais bien entendu, ils avaient fait insonoriser les murs des pièces supplémentaires ? Il se révéla qu’ils n’en avaient rien fait. Aussi les félicitai-je d’être prêts à affronter à nouveau les problèmes qu’ils avaient déjà eus lorsqu’ils étaient jeunes au temps où leur fille était elle-même un bébé. Puis nous avons parlé du moment où leur petit-fils ou leur petite-fille commencerait à marcher ; évidemment, comme l’enfant habiterait vraiment sur place, il ne cesserait d’entrer chez eux et d’en sortir. Nous nous rappelâmes ce que c’était que d’avoir un petit enfant qui commence juste à marcher et qui va partout : il faut mettre hors de sa portée tous les objets qu’il pourrait casser ; en fait, cela force à tout réarranger dans la maison. Tous les grands parents ne seraient pas disposés comme eux l’étaient à sacrifier leur façon de vivre.
Les parents commencèrent à éprouver quelques doutes et à se demander s’ils souhaiteraient vraiment que leur fille s’installe aussi près d’eux….
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A première vue, il pourrait sembler bizarre que l'un des points clé d'un processus thérapeutique consiste à suggérer le refoulement d'un "insight" (d'une soudaine et meilleure compréhension de soi). Cependant j'avais eu recours à ce procédé pour trois raisons. D'abord, cela impliquait qu'une grande partie de cette prise de conscience affective pouvait soir rester inconsciente, soit le redevenir sans que pour autant la valeur thérapeutique du procédé en question en soit amoindrie. Ensuite, cela constituait un moyen de protéger la patiente, qui aurait risqué d'être perturbée si elle avait eu le sentiment que quelqu'un d'autre qu'elle était au courant de choses personnelles qu'elle connaissait maintenant mais souhaitait garder pour elle ; c'est pourquoi il était important de lui suggérer que sa compréhension dépassait de beaucoup la mienne. Et enfin, la patiente, en considérant tout cela comme une simple construction d'hypothèses et de probabilités élaborée par moi, avait la possibilité de s'approprier peu à peu cette découverte, de façon lente et progressive, tout en mettant la valeur à l'épreuve.
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Le docteur Erickson était un psychothérapeute de renommée internationale, mais aussi, pour ceux qui l'ont connu, un guide, un enseignant, un ami, un artiste et un conteur, et depuis sa mort une légende.
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Avec ce genre de directives, vous indiquez au patient une catégorie générale de choses à faire, mettons par exemple la catégorie "prendre de l'exercice" Ensuite, au sein de cet ensemble, vous spécifiez un élément (par exemple faire de la marche à pied dans la chaleur du désert) qui soit quelque chose qu'il n'avait pas grande envie de choisir. Ce que vous cherchez, c'est qu'il aille, lui, "spontanément", choisir un autre élément du même ensemble. En général, les patients ne sont pas des gens qui font des choses qui soient bonnes pour eux, où ils puissent trouver des satisfactions ainsi qu'une chance de réussir. Ils luttent contre ce genre de choses, et vous devez donc inciter les patients à les faire.
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En 1958, au cours d'une conversation, il s'élevait contre cette idée du maintien de l'enfant au sein de sa famille afin qu'il puisse trouver peu à peu comment s'y prendre autrement avec ses parents". Voici ce qu'il disait : "Est-il possible qu'un jeune qui vit dans une famille comme celle-là puisse trouver peu ) peu comment s'y prendre autrement avec ses parents ? Pendant toute la durée de son existence, il a appris à ne pas réussir à avoir une relation satisfaisante avec eux. Il a appris une telle profusion de moyens, tant de petites astuces pour provoquer une mauvaise entente avec ses parents ! Je fais généralement en sorte d'éloigner l'enfant pendant que je m'occupe des parents."
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... Erickson s'efforce parfois de protéger ses patients en ne leur faisant affronter les difficultés que lorsqu'ils sont prêts à le faire. Il s'arrangera, aux cours des entretiens, pour que la personne n'ait pas à faire face à une idée qu'elle est incapable de supporter. Cependant, il a aussi suffisamment de souplesse pour mettre un patient devant son problème et le forcer à prendre une décision s'il estime que c'est l'approche qui convient le mieux à cette personne-là.

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Erickson considère qu'un problème grave tel que l'alcoolisme n'implique jamais un seul individu mais plusieurs - il travaille en général dans des cas semblables avec la famille. Comme d'autres thérapeutes, il s'est rendu compte que le conjoint d'un alcoolique réagit parfois de façon négative lorsque ce dernier cesse de boire, ce qui pousse souvent le patient à continuer. Erickson prévoit cette réaction afin de modifier cet état de chose.
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"On peut faire naître un conflit en provoquant un comportement incompréhensible. Demandez à un enfant de cirer vos chaussures, et, lorsqu'il a terminé, faites exprès d'y renverser de l'eau. Puis dites d'un air idiot : "Ca fait des taches, hein ?" cette incompréhension est un sentiment désagréable qui provoque une réaction. Ou bien demandez que l'on vous recouse un bouton, et quand cela aura été fait sans grand enthousiasme, arrachez-le en disant : "Il était vraiment très bien cousu, n'est-ce pas ?" Si vous défaites quelque chose sans raison valable, cela a un effet vraiment négatif."

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Je fais certaines choses lorsque j'ai un entretien avec un groupe familial, un couple marié ou une mère et son fils. Les gens viennent pour qu'on les aide, mais aussi pour trouver une justification à leur façon d'agir et pour sauver la face. Je fais attention à cela, et j'ai tendance à m'exprimer d'une manière qui leur fait croire que je suis de leur côté. Puis j'opère une digression acceptable pour eux ; mais pendant ce temps-là, ils restent dans l'expectative. Ils ne peuvent faire autrement que d'admettre que ma digression est justifiée et parfaitement correcte, mais ils ne s'attendaient pas à ne pas savoir à quoi s'en tenir, et ils ont envie de connaître la solution que j'étais sur le point de leur révéler. Puisqu'ils attendent cette solution, il y a davantage de chances pour qu'ils acceptent ce que je dis. Ils attendent avec une très grande impatience que je me prononce de façon décisive. Si la consigne était énoncée immédiatement, ils pourraient engager une controverse à son sujet. Mais si vous faites une longue digression, ils espèrent que vous allez en revenir au propos initial, et votre décision reçoit un accueil favorable.

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Je l'avertis : "Mettons-nous tout de suite d'accord sur un point. J'aime mieux rester assis à ma place et perdre mon temps à ne rien faire en ta compagnie que de rester assis à te regarder piquer ta crise en te roulant par terre. Alors ? Tu fais ta colère, nous restons assis à ne rien faire, ou bien nous nous mettons sérieusement au travail ?"
"Il y a encore une autre solution" rétorqua-t-il en souriant. "Nous pouvons perdre notre temps, nous pouvons commence à travailler vraiment, et je peux aussi piquer ma colère."
C'était un petit garçon très malin et très astucieux.
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... les relations sexuelles et la grossesse représentent pour une femme un bouleversement physique et physiologique considérable. C'est la totalité de son être physique qui se trouve impliquée dans ces processus.
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Il y a tant de thérapeutes, dont la formation est trop étroitement médicale, qui oublient les droits du patient. Et ils essayent de soulager une jeune fille qui a des règles douloureuses par une suppression complète des douleurs. [...] Elle repousse votre offre de soulagement parce que vous n'avez pas pris en considération le cours naturel des événements. Dans son inconscient, elle s'en rend parfaitement compte et vous perdez toute crédibilité à ses yeux parce que vous vous contentez en fait de supposer qu'elle n'a a effectivement jamais aucune interruption. Mais c'est pourtant ce qui se produira. Elle peut tomber malade. Peut-être qu'elle est déjà tombée malade et que ses règles se sont interrompues. Et son inconscient, en vous demandant de l'aide, veut que vous la considériez comme quelqu'n qui va se trouver personnellement dans telle ou telle situation.
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Erickson. - Oui. Il ne faut jamais oublier que notre propre familiarité avec nous-mêmes, avec notre moi physique, est telle que, consciemment, nous ne faisons jamais attention à tout cela. Comment peut-on savoir si une femme a des faux seins ?
J.T. [Jeune Thérapeute]. - Je me le demande... Peut-être à cause de leur volume excessif par rapport au reste du corps ?
Erickson. - Je vais vous montrer. Je demande ç une femme de s'asseoir en se tenant bien droite, puis de supposer qu'elle a un moustique sur l'épaule droite, puis de supposer qu'elle a un moustique sur l'épaule droite ; et je lui demande de l'écraser. Regardez d'abord comment je fais. (Il fait un grand geste du bras sans toucher sa poitrine.) Evidemment, j'exagère pour bien vous montrer comment elle fait - vous voyez, elle règle son geste d'après la grosseur réelle de sa poitrine.
J.T - Oh ! Je vois. Si elle a des faux seins, elle frotte son bras contre sa poitrine.
Erickson. - Oui, si elle a des seins vraiment petits, presque pas de poitrine, elle aura tendance à se frapper l'épaule comme je le ferais. Si elle a une forte poitrine, elle fera un geste plus large.
J.T. - C'est un test assez simple.

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Ce qui apparaît fondamental dans son approche thérapeutique, c'est l'absence d'interprétation de ce que l'on suppose être les causes du comportement. Bien qu'Erickson ne l'affirme pas avec autant de force, il y a dans son travail l'idée implicite qu'un thérapeute qui essaye d'aider les gens à comprendre "pourquoi" ils se comportent comme ils le font empêche un réel changement thérapeutique.

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L'hypnothérapeute ne veut pas simplement obtenir une réaction volontaire : en effet, il ne veut pas que le sujet fasse ce qu'on lui demande à la façon d'un automate. Il veut qu'il suive les consignes, mais aussi qu'il participe en réagissant de manière autonome.
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Lorsque ce vieux monsieur demanda si je pouvais l'aider à surmonter la peur qu'il avait des ascenseurs, je lui répondis que je pourrais probablement lui flanquer la frousse d'une façon différente.

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Lorsqu'une situation familiale s'est détériorée, un membre de la famille se trouve souvent relégué dans un hôpital psychiatrique. Parfois, il s'agit d'une hospitalisation temporaire souvent, il y a un premier séjour, assez bref, puis un autre plus long, et ce processus se répète jusqu'à ce que le statut de malade mental chronique soit acquis par cette personne et devienne un fait avéré.
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Le père et la mère ont tous deux de l'affection pour un enfant, mais l'enfant a aussi une fonction dans leur relation de couple. Par conséquent, si l'enfant se libère pour mener une existence indépendante, la relation des parents est forcément modifiée. en général, les parents exposent le problème de l'enfant comme s'il n'avait rien à voir avec eux ou avec leur couple. Tout va bien, si ce n'est que le jeune garçon se comporte de façon bizarre. "Nous serions tellement heureux si Sam n'était pas malade." souvent, ils parlent de l'enfant comme de la seule pomme de discorde de leur couple et du seul sujet de déception qu'ils aient dans l'existence. En faisant front commun à propos de cette question, les parents trouvent là une bonne excuse à toutes leurs difficultés. Erickson déplace souvent le problème pour le placer sur le terrain du couple. Un des moyens de réaliser cela consiste à modifier la pseudo-alliance des parents.
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Mesmer et Freud considéraient tous deux qu'ils savaient ce qu'il convient de faire avec un patient pris individuellement, mais ils ignoraient comment s'y prendre avec l'entourage familial, même si Freud admettait que le traitement pouvait échouer lorsque les rapports avec la famille étaient mauvais. Chacun de son côté, ayant entrepris le traitement d'une jeune fille, s'aperçut que lorsqu'il obtenait une amélioration de l'état de la patiente, les parents prenaient en grippe le thérapeute et lui enlevaient la patiente. Pour tenter d'expliquer ce comportement déconcertant, chacun des deux thérapeutes chercha une explication en fonction de ce qui l'intéressait.

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... point de vue d'Erickson à propos de l'influence de la compréhension sur le changement.. Il n'éprouve pas beaucoup d'enthousiasme pour la "prise de conscience". [...] "Aider un patient à se comprendre, à prendre davantage conscience de lui-même, n'a rien à voir avec le fait de changer. Un grand nombre de psychiatres amènent les gens à avoir davantage conscience d'eux-mêmes, mais ils ne parviennent jamais, ces patients, à prendre conscience de ce qu'ils sont capables de faire. Cela ne sert à rien de savoir pourquoi quelqu'un agit comme il le fait. Voyez les gens heureux et bien insérés dans leur environnement : ils ne se sont jamais souciés d'analyser leur enfance, ou leurs relations parentales. Ils ne l'ont pas fait, et ils ne le feront pas."
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