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Citations de Jean Cocteau (1037)


L'informe est insupportable au poète.
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Certaines langues sont poétiques et inaptes à la poésie. La langue française est une langue de poésie, parce qu'elle est précise et ne chante pas. C'est le piano sans pédale dont parle Gide. Ce n'est que par la combinaison de duretés, de pointes, de sécheresses, qu'on arrive à ce rythme qui n'a plus rien à faire avec les termes qu'on emploie, ni avec les choses qu'on exprime.
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Le poème est un joyau pensant.
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Le silence est la base du poème. Un poème c'est la manière dont le silence est contrarié, offensé, dupé, tourmenté, frappé, blessé, vaincu.
Il arrive que le silence soit distrait. Trop tard ! Le poème est là.
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Un homme vraiment profond s'enfonce,il ne monte pas. Longtemps après sa mort on découvre sa colonne enfouie d'un seul bloc,peu à peu par morceaux. tandis que ces grandes intelligences médiocres faites de coups d’œil dt d'ironie montant sans encombre jusqu'à la petite corniche du pouvoir.
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Comme elle louait une superbe statue de Henri IV, Jacques lui demanda si cette statue était équestre. Elle hésita pour répondre : comme ci , comme ça, définissant du coup le centaure. ( P 94)
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[texte coupé dans la brochure]
JOCASTE - Si vous savez combien les hommes qu'on appelle homme à femmes nous déplaisent. Ils sont distants, rapides, ils méprisent les femmes, elles leur servent de distraction. Notre seul désir serait un amour presque maternel, -un amour qui berce, qui se repose- un amour interminable, un amour sans vanité masculine et sans hâte.
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Les mauvaises mœurs sont la seule chose que les gens prêtent sans réfléchir ( P8)
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Arthur à Guenievre : La bonté rend stupide et donne des armes à ceux qui devraient demander merci. LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE (P 152)
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La surface d'une oeuvre nouvelle heurte , intrigue ,agace trop le spectateur pour qu'il entre. il est détourné de l’âme par le visage,par l'expression inédite qui le distrait comme une grimace de clown à la porte. LES MARIES DE LA TOUR EIFFEL ( P 44)
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Je regarde les murs. Voici une importante catégorie des décors de la rue : les affiches. Là encore, il y a lutte pour attirer l’œil, compétition, parade.
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Oui, la rue est un théâtre et elle le devient chaque jour davantage. Elle a ses éclairages, ses places assises, ses places debout, ses spectateurs et ses acteurs, ses comédies et ses drames, ses étoiles, ses figurants, ses coulisses, ses musiques et ses décors.
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Un jour, Cécile Sorel venait de jouer Sopho et Sarah Bernhart qui assistait à la représentation et qui sortait, voyant une foule à la sortie des artistes, demanda ce que ces gens attendaient. On lui répondit que c’était Cécile Sorel. Pourquoi l’attendent-ils ? s’écrie-t-elle. Pour la tuer ?
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Ce que le lecteur veut, c’est se lire. En lisant ce qu’il approuve, il pense qu’il pourrait l’avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place, de dire ce qu’il n’a pas su dire, et que selon lui il dirait mieux. (...)
Nous sommes tous malades, et ne savons lire que les livres qui traitent de notre maladie. (...)
Dans Dostoïevski, que se dit-il? “C’est ma fièvre et ma violence, que mon entourage ne soupçonne pas.”
Et le lecteur croit lire. La glace sans tain lui simule un miroir fidèle. Il reconnaît la scène qui se joue derrière. Comme elle ressemble à ce qu’il pense! Comme elle en reflète l’image! Comme ils collaborent lui et elle. Comme ils réfléchissent bien. (p85)
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Cette fausse morgue vient de mon désir de vaincre la gêne que j’éprouve à me montrer tel que je suis, et sa promptitude à fondre, de la crainte qu’on puisse la prendre pour une morgue véritable.
Il en résulte un passage trop rapide de la réserve à l’épanchement, de l’assurance aux maladresses. (p36)
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Les enfants qui veulent rester le soir avec les grandes personnes et perdent pied dans des sommeils naïfs. Le menton qui leur touche la poitrine les réveille, les ramène ahuris à la surface. (p132)
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Il tua un peu le temps qui le tuait beaucoup. (p122)
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Au réveil, c’est en nous l’animal, la plante qui pensent. Pensée primitive sans le moindre fard. Nous voyons un univers terrible, parce que nous voyons juste. Peu après l’intelligence nous encombre d’artifices. Elle apporte les petits jouets que l’homme invente pour cacher le vide. C’est alors que nous croyons voir juste. Nous mettons notre malaise sur le compte des miasmes du cerveau qui passe du rêve à la réalité. (p118)
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De même qu’une dame regarde un magazine sur la couverture duquel on voit cette dame regarder ce magazine et ainsi de suite jusque à un certain point ou l’image s’arrête, faute de place, mais continue... (p97)
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La mode meurt jeune. C’est ce qui fait sa légèreté si grave. (p62)
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