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Citations de Jean Dardi (116)


Mini de cuir au ras des fesses. Chemisier noir qui ne laissait rien ignorer de son opulente poitrine. Talons démesurés. Bronzée comme un croissant chaud. Julie et sa désinvolture coutumière.
Tous les regards étaient fixés sur elle. Un ange passa, émoustillé, et s’enfuit, effrayé par tant de tentations.
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Il se tourna vers le deuxième homme, muet jusqu’alors. Le type avait assez d’or sur lui pour ouvrir une bijouterie place Vendôme. (Boutboul, producteur de Long Fox)
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Il en voulait à la terre entière. A son père parce qu’il le battait, enfant. A sa mère parce qu’elle l’avait abandonné. A la police parce qu’elle l’avait mis en prison. A l’Etat, aux filles, aux homosexuels, aux hétérosexuels, aux bisexuels, aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans, aux…Et plus il distillait sa haine, plus son public en redemandait. (Le rappeur Long Fox)
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De nombreux chantiers entravaient sa marche, les échafaudages occupant les trottoirs et l’obligeant parfois à marcher sur la chaussée. La capitale était en permanence en travaux, des quartiers entiers se trouvant voués aux démolisseurs, puis aux constructeurs. Pour sans cesse y loger plus de monde, y ouvrir de nouveaux commerces dévolus à la consommation effrénée et irraisonnée de l’espèce humaine.
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Leroy dans la panade ! C’est dans ces circonstances qu’on réalise à quel point les gens vous sont précieux. (Dell’Orso)
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Il accusait cent kilos bien tassés sur la balance et, malgré ses efforts pour ne manger que l’équivalent de la dose journalière d’un hippopotame, il avait encore pris. (Maurice, le Bérurier de l’histoire)
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Tellement merveilleuse ! Tellement belle ! Tellement poétique ! L’amour incommensurable d’une mère pour la chair de sa chair. Et cette rose noire qu’elle déposait sur la tombe de Fouillouse lorsqu’elle souffrait trop. Lorsque sa peine et sa souffrance étaient… sont trop fortes. Pour prévenir qu’elle va enlever un enfant… Quand je pense à ces deux roses noires qui ont fait couler tant d’encre, qu’Honoré a déposées sur la tombe dans la nuit du… 26 au 27 mars dernier !... Savez-vous à quel point ils ont dû trembler, ces horribles salauds ? Car, au moment et pendant tout le temps que vous les cherchiez, eux avaient peur, commissaire. Très peur ! De cette peur irrépressible, qui précède un drame. Ils ne savaient pas d’où la Mort allait surgir car tous ne croient pas à la légende, mais ils savaient qu’elle allait surgir. Rien que cette peur viscérale qui jamais n’aura faibli, aurait pu suffire à ma vengeance. Mais c’est leur attitude qui a achevé de me convaincre que je devais les punir sans pitié ! Dans leur chair ! Comme moi, comme la Maritorne ! Leur insolence, leur arrogance, leur mutisme têtu pour échapper à la justice des hommes. Aucun, au cours vos interrogatoires n’a avoué ses fautes. Leur forfait ne pouvait pas rester impuni. Dussé-je pour cela ôter la vie à des enfants ! Et de grâce, commissaire, ne venez pas me faire la leçon ! Je n’y serai pas sensible.
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Seule trace de ce passé glorieux, le manoir est tombé en désuétude, bouffé par les ronces. On dit que le factotum de l’époque y habiterait. Seul dans une cabane. Dans le plus parfait dénuement. Un vieux chien fidèle qui refuse de quitter la maison que son maître décédé, n’occupe plus… Il était profondément attaché aux Duroy et aurait donné sa vie pour eux.
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Une femme charmante. Intelligence, cultivée, raffiné et d’une beauté à couper le souffle. Jean en était fou amoureux et la préservait de ce qu’il considérait comme un « panier de crabes ». C’était son expression. Le monde sans pitié des affaires, de la politique qui n’est jamais loin derrière, les relations plus intéressées que réellement amicales. Lui le premier, ne fréquentait ce microcosme qu’à contrecœur. Les salopards de corbeaux savaient qu’ils touchaient une corde sensible. D’autant qu’Annie était malade. Dépressive. Elle ne venait que très rarement en ville. Elle ne se sentait bien que dans leur manoir, retirée du monde, à l’abri, au milieu des objets qu’elle affectionnait. Avec ses enfants chéris. Ils ne recevaient que très peu. Juste quelques amis soigneusement triés. Jean tenait à cette intimité qui lui permettait à lui aussi de se tenir à l’écart de cette promiscuité malsaine. Il n’emmenait jamais son épouse dans aucune réunion, ni aucun repas d’affaires, cocktail… C’était son joyau, son jardin secret…
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Il retrouvait le plaisir intact que lui procurait cette lutte entre deux forces mentales aux desseins opposés. Entre le bien et le mal. Où la défaite n’était pas permise… Le meilleur des stimulants !...
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En matière d’amourettes, Amélie était précoce. Les absences fréquentes de son père, accaparé par son emploi, favorisaient ses escapades, sa mère n’ayant qu’une autorité de pure forme sur elle. La mère qui, de surcroît, il faut bien le dire, avait moins de plomb dans la cervelle que sa progéniture et se foutait de son couple comme de sa première culotte. Car si elle avait pris un peu plus au sérieux son rôle de mère et de femme d’intérieur, peut-être eût-elle remarqué la serrure arrachée dans son garage et les relents tenaces d’éther dans la chambre de sa fille. Et donné l’alerte ! Dans ce contexte, l’adolescente délaissée, s’émancipait-elle avant l’âge.
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C’est un peu comme si tu demandais à un plombier de mettre ses mains dans un ordinateur. Les psys ou les neurologues connaissent à peine dix pour cent du fonctionnement du cerveau et des maladies neurologiques. Et la bipolarité est encore très mal connue. Donc, c’est pilules et basta ! Et du fait que dans le temps ton corps s’accoutume, tu augmentes les doses, tu ne manges plus, tu ne dors plus, puis tu fais suivre par un verre par-ci par-là et tu plonges de plus en plus. Un cocktail hautement détonant ! Jusqu’au déclic qui te permet de réagir et de remonter la pente. Moi, c’est souvent le boulot.
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La chasse. La cueillette. Les anthropologues disent de l’Homme que c’est un chasseur-cueilleur. Il est vrai que depuis des temps immémoriaux, il chasse (pêche) et cueille. Étant donné qu’à ses origines, ses deux occupations lui étaient vitales, il s’est doté de moyens de plus en plus sophistiqués et performants pour les pratiquer.Si performants qu’en matière de chasse, de nos jours et sous certaines latitudes, l’activité qui naguère permettait uniquement de subvenir aux besoins de sa famille est devenue un « sport » qui permet de subvenir aux besoins de certains en sensations fortes.
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Non, elle ne donnait pas l’impression d’être contrariée ou perturbée. Non, Marion n’était pas une gamine turbulente, non Marion n’était pas une gamine à problèmes. Non, elle n’avait jamais parlé de problèmes avec ses parents. À l’école, elle était dans les premiers de la classe. Une fugue, Marion ? Voyons, commissaire… lieutenant ? lieutenant ! vous n’y pensez pas ! Avec Lydie, elles se connaissaient depuis la maternelle, alors, vous pensez, elles se disaient tout ! Pas vrai, Lydie ?Et pourtant, elle avait bien disparu, la Marion ! Kellerman, que son inexpérience handicapait un tantinet, fut pris d’une migraine atroce. Ce n’était pas ici que son enquête connaîtrait des développements éclair. Il décida de se rendre plutôt chez les Debez. Excité comme un pou : les statistiques sont formelles, la plupart du temps, notamment en cas de décès de l’enfant, c’est chez les parents ou dans le cercle familial rapproché que l’on trouve le ou les coupables.
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Tous sont rentrés, sauf elle. Il le sait. Il en est sûr. Il note ses faits et gestes, son emploi du temps, depuis des jours. Pas facile dans un petit bled où tout le monde se connaît. Il a dû user de ruses de Sioux pour ne pas se faire remarquer. Il sait donc qu’aujourd’hui, comme tous les jeudis, après l’école, elle est passée par chez sa copine Lydie. Elle y reste une heure environ. Pour faire leurs devoirs ? Regarder la télé ? Il sait qu’à dix-sept heures quarante-cinq tapantes, elle va se pointer. Même que quand elle a cinq minutes de retard, sa mère inquiète se plante sur le perron et scrute la rue, dans l’attente de son arrivée. Ces gamins, toujours prêts à faire des bêtises ! Et puis de nos jours, avec tous ces détraqués qui courent les rues ! Une gamine de huit ans ! Il n’aura pas beaucoup de temps… elle risque de crier… elle risque de… Son rythme cardiaque s’emballe un peu, une légère sudation mouille ses aisselles, le dessous de son nez… Il va pour rallumer sa clope éteinte, mais se ravise. Pourquoi ne pas faire un feu d’artifice ?... Finalement, c’est bien, cette obscurité et ces rues désertes pour ce qu’il a à faire…
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Il ne reçoit personne – tout le monde lui en veut –, ne dort que quelques heures. Si l’on peut appeler dormir, ces nuits rythmées de cauchemars atroces, peuplées de bruits terrifiants du dehors, réels ou imaginaires. La masse blanche et silencieuse qui l’entoure agit sur lui comme un facteur aggravant de stress, comme une omniprésence hostile. Depuis cent cinquante-sept jours, le commissaire Dell’Orso se traîne la plupart du temps du canapé à la cuisine, de la cuisine au canapé, avec quelques écarts par les wc. Dans la cuisine, juste pour déposer un peu de vaisselle sale dans l’évier débordant : il ne mange quasiment plus. Quelques conserves qu’il jette aussitôt entamées. Dans une pénombre propice aux pires élucubrations de l’esprit. Ne sortant que le moins possible. Pour ne pas révéler sa présence. Hormis de rares occasions, où, se faisant violence, il doit descendre en ville faire quelques courses et régler les affaires les plus urgentes : le courrier de plus en plus rare, la banque, un godet rapide au bar de la Grand Place, renouveler son ordonnance. Puis la fuite vers son refuge isolé…
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Le problème, c’est que Dell’Orso, tous ses proches le savent, est bipolaire. Et qu’après chaque affaire, il plonge dans sa phase dépressive, mélancolique. Et les termes sont faibles. Trouble dont il se sort avec plus ou moins de bonheur, dès qu’une autre affaire se présente, mobilisant son énergie et le tirant de ses idées noires. Un dopant naturel… À se demander s’il est fait pour ce métier ! Trop sensible, trop altruiste, lui a dit le psy. Alors quel que soit son job, il passerait son temps à vouloir soulager l’humanité. Qui n’en a que foutre ! Sauf que tous les dix ou douze ans, depuis l’adolescence, le policier nous fait une déprime carabinée. Qui surclasse les précédentes de par son intensité. Et personne n’a encore trouvé la solution pour l’en sortir. Le temps, peut-être, mais ça peut durer ! La chance, le hasard, les drogues… La patience…
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Un mythe ne meurt jamais…
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Rien n’est anodin. C’est le propre des tueurs en série. À travers leurs actes, ils expriment quelque chose. Et puis, si on a affaire à un seul homme, en cinquante ans, on change. Vous imaginez ? Il a pu se marier, avoir des enfants. Il a dû effectuer un parcours professionnel, plus ou moins compliqué d’ailleurs. Avec des mutations à l’étranger pourquoi pas, qu’on ne peut pas toujours refuser. Ce qui pourrait expliquer ces périodes d’inactivité. Il doit être à la retraite depuis un bail maintenant. Son environnement familial, professionnel a évolué. Et avec, ses motivations, ses moyens d’action, le choix de ses proies.
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La simple évocation de son amante a mis le feu à sa libido. Elle fait couler l’eau de la douche. Très chaude. Et se délecte du liquide effleurant la moindre parcelle de sa peau. Ses deux mains s’emparent de ses seins épanouis, les malaxent, en triturent les pointes. Elle n’a jamais pu résister à ce contact. Instantanément, les tétons durcissent en augmentant de volume. Les yeux fermés, elle mord sa lèvre supérieure pour ne pas hurler…
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