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EAN : 9782413009788
264 pages
Delcourt (02/05/2018)
3.89/5   157 notes
Résumé :
Fin du XVIe siècle. Jacques Le Moynes, jeune cartographe, intègre une expédition française pour la Floride. Le projet, initié par les Huguenots, est un échec. Une fois installé à Londres avec sa famille, Jacques ne confie son expérience à personne, pas même à son épouse. Mais de nobles anglais rêvent d'un avenir colonial pour l'Angleterre et sont prêts à toutes les manipulations pour y parvenir...
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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ILS PARTIRENT 500...

C'est l'histoire d'une terre.
C'est l'histoire d'une femme.
C'est celle de son époux, malgré lui.
C'est aussi l'histoire d'un drame universel : la découverte puis - surtout- la colonisation destructrice de l'Amérique.

Nous sommes au XVIème siècle. En France, les huguenots essaient de survivre contre la ligue et selon le bon vouloir du Roi. La Saint Barthélémy n'est plus très loin de l'histoire dramatique des hommes. Quelques intrépides, sous le commandement du célèbre Amiral de Coligny, vont se lancer dans l'aventure : servir de tête de pont à leur royaume mais surtout, sans rien en dire vraiment, à leurs coreligionnaires, pour fonder une nouvelle Jérusalem de l'autre côté de l'Atlantique.

Bien sûr, l'appât de l'or n'est pas pour rien dans cette décision. Il y a aussi qu'espagnols et portugais sont déjà durablement installés plus au sud. Mais ces terres nouvelles fascinent. Ainsi en est-il de cette jeune femme, Eléonore, qui va bientôt épouser Jacques le Moyne de Morgues, un cartographe plein de promesse, pour peu qu'il accepte de partir à l'aventure, se faire les yeux et les oreilles de cette jeune femme intrépide malheureusement née en des temps où une femme n'a guère de liberté.

Jacques va vivre de l'intérieur cette malheureuse et lamentable tentative de colonisation : mal commandés par un chef tyrannique, Jean Ribault, mais surtout peu préparé à ce qu'ils allaient rencontrer, apprécié de René de Goulaine de Laudonnière, l'aventure d'abord pleine de promesses va très rapidement s'enliser puis tourner à la catastrophe. Tellement certains de leur supériorité sur les autochtones "indiens", les français vont être en réalité totalement manipulés par les caciques locaux. Pire : à force de vouloir jouer au plus malins, ces amérindiens non seulement pas idiots mais surtout comprenant que cette poignée d'étrangers essaie de les doubler, vont les laisser totalement tomber.

La faim, l'ennui, les révoltes et surtout l'arrivée d'espagnols sans foi ni loi - malgré la paix signée entre Royaumes de France et d'Espagne - vont avoir, tragiquement, raison de cette poignée de colons.

Jacques le Moyne de Morgues va être des très rares survivants de cette tentative atroce. Sur les sages conseils de Coligny, il va s'exiler en Angleterre : grand bien lui en fera, il échappera ainsi à la folie de Charles IX et les visées politiques de sa mère Catherine de Médicis. Mais il se refusera à tout souvenir, à tout témoignage direct autre qu'une carte approximative abandonnée à un lettré proche du Roi, tandis que l'intégralité de ses croquis auront été détruit avant sa fuite des Amériques. Sa femme semble avoir tout fait pour réintégrer son mari dans le fil de l'histoire afin de lui rendre l'hommage qu'il méritait.

Jean Dytar fait de cette mésaventure tragique une sorte de parabole terrible de la colonisation du continent américain. Sa plume tout autant que son trait (d'une immense finesse) n'ont de cesse de nous rappeler que nous n'avions rien à faire là-bas ! Que nos élites de l'époque ne se sont guère souciées des peuples déjà présents - lesquels étaient aussi roués, velléitaires , guerriers, orgueilleux que nous, n'était la différence technologique qui finit par être à notre avantage -, de ses croyances, de ses habitudes, de ses envies.

Il est terrible de comprendre, en filigrane, que cet échec atroce, exclusivement dû à l'impréparation des colons et aux velléités guerrières des espagnols - d'autres colons, donc - n'est que le prémisse aux atrocités à venir sur cette partie nord du continent nouveau (en ce qui concerne le sud, c'est hélas déjà fait, pour l'essentiel).

Mais Jean Dytar ne s'arrête pas là dans sa compréhension d'un monde achevé et bientôt moribond : il montre ce que cette époque pressent de nouveauté par rapport à ce que l'on a longtemps appelé "le beau sexe". Certes , il faudra encore longtemps pour que les femmes puissent avoir le commencement du début d'une liberté vraie sans forcément en passer par un homme (père, frère, époux, fils), mais cette Eléonore est un modèle d'un genre nouveau qui semble en appeler à une autre manière de considérer les femmes au sein de la famille. Ce n'est bien entendu qu'une illusion, mais elle n'est pas neutre.

Quant aux amérindiens...

Il faut lire l'ouvrage, ainsi que les magnifiques reproductions, totalement apocryphes mais historiquement vraies, de la fin de l'album pour comprendre à quel point le hiatus entre la civilisation européenne de l'époque et la civilisation amérindienne était impossible à combler.

Il faut aussi noter la délicatesse du dessin de Jean Dytar, (les aquarelles succèdent aux dessins à l'encre colorisés par l'auteur), leur puissance d'évocation, leur capacité à rendre une époque aussi révolue que méconnue, la naïveté fausse des portraits qui donne vie à des êtres - connus ou non - de manière absolument convaincante.

Beaucoup de questions subsistent, et qui se profilent tout au long du livre. de ces questions que l'on doit se poser, malgré le passage des générations. le sentiment d'un immense gâchis aussi, fruit de l'orgueil incroyable de nos pères, de la méconnaissance des hommes, de la volonté toujours plus grande de puissance.
Un jour, peut-être, serons-nous les amérindiens d'une autre colonisation........
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La BD historique « Florida » est signée Jean Dytar et elle est paru aux éditions Delcourt/Mirages. Après « le fleuve des rois » chez Albin Michel de Taylor Brown, voici que cette jolie BD aborde, elle aussi, l'histoire tragique du cartographe huguenot Jacques le Moyne de Morgues parti dans une expédition française, pour fonder une colonie en Floride, en 1562. C'est un échec car les Espagnols attaquent et massacrent les Huguenots qui vivaient dans la colonie. Seuls deux personnes reviennent de Floride après de multiples péripéties : Laudonnière, l'un des deux chefs de l'expédition et Jacques le Moyne, le cartographe. Les Guerres de religions battent leur pleins, l'annonce de la Saint Barthélémy le 24 août 1572, à le Moyne, réfugié en Angleterre avec sa famille, est d'ailleurs le point de départ de l'histoire racontée dans « Florida. » Avec cette BD vous allez découvrir la vie de cet homme qui, une fois rentré de Floride, ne veut plus entendre parler de cette expédition. Il est traumatisé, et on le serait à moins, par ce qu'il a vu là-bas, la cruauté des Espagnols catholiques face aux huguenots. Peu à peu, après un lent processus de maturation dû à sa formidable épouse Eléonore, Jacques le Moyne va réussir à raconter son histoire. C'est un homme rongé, hanté par les atrocités vu là-bas aux Amériques, qui se refuse à aborder ce pan de sa vie malgré la pression de nobles anglais qui souhaiteraient, à leur tour, monter une expédition pour établir des colonies en Amérique. Pour cela, ils ont besoin des cartes et de toutes les informations dont dispose Jacques le Moyne. Une toile de fond historique dense et passionnante, où l'on découvre l'importance de l'imprimerie qui permet de diffuser les idées et ainsi d'influencer les puissants mais aussi l'opinion qui en est à ces balbutiements. Une BD aux jolies illustrations tantôt dans des teintes bleutée et verte pour montrer les souvenirs de Jacques le Moyne, ou bien encore marron pour définir le temps présent de celui-ci. Eléonore a grandi à Dieppe dans l'atelier de cartographie de son père. Un lieu où travaillait souvent Guillaume le Testu qui dessinait alors sa cosmographie pour l'amiral de Coligny. On apprend beaucoup d'éléments sur l'élaboration, la planification de ces longues expéditions, aussi aventureuses à l'époque que les voyages spatiaux d'aujourd'hui. Si vous aimez l'histoire ou que vous êtes tout simplement curieux, épris d'aventure, alors cette BD est faite pour vous.
Lien : https://thedude524.com/2021/..
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Jean Dytar nous raconte la tentative de colonisation des Huguenots en Floride en 1642. Il prend le parti de raconter cette expédition comme un récit qu'on découvre plus de 10 ans plus tard, après le massacre de la Saint Barthélémy (1572). Jacques le Moyne, un des rares rescapés, est réfugié en Angleterre, c'est un huguenot, dessinateur et cartographe qui depuis son retour, se contente de dessiner des fleurs décoratives. le récit de l'expédition elle-même ne va de la page 80 à 160 sur 260 pages donc moins du tiers du roman graphique.

À travers la déprime du cartographe, on découvre les enjeux politiques du moment, en parallèle avec sa vie de famille. Sa femme ne comprend pas sa réticence à parler de son expérience, et les anglais voudraient obtenir des renseignement pour tenter à leur tour de coloniser cette région du monde, et surtout pour contrecarrer les Espagnols, bien implantés au sud de cette région (Cuba, Mexique).

Le dessin est travaillé au pinceau, dans les tons ocres pour les récits du présent, le trait est léger, les traits sont aussi réalisés au pinceau, donnant vivacité et spontanéité. Pour le passé, les flashbacks, pas de noir, tout est en lavis bleutés, plus brumeux, vaporeux comme les souvenirs.

L'auteur a choisi un faux rythme pour nous raconter cette histoire, en mettant un personnage secondaire, la femme de Jacques, au centre du récit. Jacques le Moyne étant déjà un personnage secondaire de l'expédition, la valeur du témoignage officiel s'en trouve amoindrie, Jean Dytar se permet de prendre un certain recul qui dynamise le récit et le renforce par la psychologie des personnages imaginée de façon contemporaine.

Vers la fin de la bande dessinée, des pages du livre publié à l'époque, “Brevis narratio eorum quae in Florida Americae provincia Gallis acciderunt” (1591) font le parallèle avec le récit que raconte Jacques le Moyne à sa femme, apportant une théorie intéressante et assez piquante sur les auteurs présumés de ce livre et sur comment L Histoire est arrangée à des fins de propagande.

Mais la bande dessinée n'oublie pas de raconter les dangers, les risques de ce type d'expédition, les horreurs, et la violence, la préparation très hasardeuse, et aussi les contacts avec les indigènes et l'hypocrisie de la colonisation…

Jean Dytar n'a pas choisi l'option de l'aventure épique, pleine d'héroïsme mais au contraire, c'est un récit tout en retenue, en pudeur, plus sincère et au final plus réaliste, centré sur la psychologie de son personnage, un point de vue contemporain qui donne au final, un récit passionnant, troublant et édifiant, avec une véritable force romanesque.
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Difficile de trouver les mots pour une BD de telle qualité ! On voit que l'auteur a fait un énorme travail pour retracer cette découverte de la Floride. L'histoire est construite autour de Jacques le Moyne, cartographe Dieppois décédé en 1588. Il finira par confier à sa femme ce qu'il a réellement vécu : la peur, la faim, les massacres, etc. L'historique de la colonisation de l'Amérique est passionnant et captivant. Les dessins sont réalistes, les visages expressifs et les couleurs différencient bien les époques. Les dessins d'ouverture de chapitre sont des oeuvres d'art.
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J'ai emprunté cette B.D. à la médiathèque pour sa magnifique couverture, en croisant les doigts pour que le contenu soit à la hauteur (la quatrième de couverture était trop sibylline pour se faire une véritable idée de l'intrigue). Et je dois dire que Florida m'a complètement séduite par ce récit très dense où la grande Histoire vient se mêler à l'histoire d'une famille londonnienne du XVIème.

Sur fond de tensions entre catholiques et protestants (qui servent à justifier bien des exactions d'un coté comme de l'autre), on découvre les rivalités entre les états européens pour la conquêtes de territoires et de richesses en Amérique. Plusieurs expéditions sont évoquées, mais à travers le témoignage bouleversant de Jacques le Moyne, un personnage historique ayant réellement existé, c'est l'expédition française pour établir une première colonie en Floride qu'ont revit. Et ce n'est pas glorieux... Les conquérants sont poussés par une telle soif de l'or qu'ils négligent la survie des colons, manipulent les autochtones (ou du moins tentent de le faire), etc.

J'ai aussi beaucoup aimé les dessins qui ont une forte identité. Les personnages sont très expressifs malgré des lignes épurées et il y a un gros travail sur les couleurs pour créer deux vraies ambiance entre le sépia du présent en Angleterre et le bleu-vert du passé en Floride. Et les deux univers sont reconstitués avec le même soin, la même recherche du détail.

J'ai donc adoré cette bande-dessinée et j'ai bien l'intention de jeter un oeil aux autres livres de Jean Dytar...
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critiques presse (9)
NonFiction
11 février 2019
Jean Dytar ne se borne pas à retranscrire une histoire par le biais de dessins. Il fait du roman graphique le meilleur véhicule pour dire l’histoire et la manière dont elle s’écrit : à la fois collage et palimpseste. Une mémoire qui déforme et sélectionne.
Lire la critique sur le site : NonFiction
ActuaBD
21 septembre 2018
Destin tragique d'un témoin de la colonisation de l'Amérique durant la Renaissance. L'auteur choisit de décrire la soif de conquête européenne à travers une petite communauté protestante. Le style assez brillant domine un scénario un peu trop épais.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
23 août 2018
D’une portée pleinement humaine et servie par un jeu narratif remarquable, cette équipée a le mérite de s’appuyer sur un jeu intimiste passionnant, à la faveur de tranches de vie et de retours en arrière subtilement bien choisis.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Telerama
07 août 2018
Comme dans ses albums précédents, Jean Dytar s’appuie pour Florida sur une documentation rigoureuse, une trame historique solide dont il exploite cependant les trous et les failles pour y glisser des éléments de pure fiction. Un fascinant et savoureux travail d’orfèvre, entre vraisemblance et intuition.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bedeo
30 mai 2018
Parler de frontière entre le rêve et la réalité ne refléterait en rien Florida, qui est un album qui a pris en vérité la forme de ce qu’il décrit : une carte. Vérité aplatie, déformée, elle est un concept mensonger pourtant la plus à même de renvoyer à ce que pourrait être le monde.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
25 mai 2018
Entraînant le lecteur dans un scénario au long cours où le fil des événements tisse méticuleusement la toile de l’Histoire, Florida s’avère à la fois didactique et plaisant. Il confirme l’existence de nouvelles voies pour les auteurs qui savent les explorer.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
22 mai 2018
Même si on aurait aimé, par moments, davantage de rythme et de surprise, Jean Dytar se tient à son choix de sobriété et c’est tant mieux. Car son livre n’en est que plus cohérent et historiquement passionnant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
22 mai 2018
Cet exceptionnel récit psychologique, fort bien écrit et qui joue habilement sur les couleurs, les tons, les mises en scène et les ambiances, s’appuie sur un fond historique peu connu afin de dresser une véritable cartographie de l’âme humaine : ses rêves, ses espoirs, ses expériences et ses souffrances…
Lire la critique sur le site : BDZoom
BulledEncre
14 mai 2018
C’est un album BD qu’on lit comme un lit un livre d’Histoire sans pourtant avoir l’impression de suivre un cours. C’est une réussite totale.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Et puis, vous ouvrez là un trop vaste débat, Jacques. A qui appartient une terre ? A celui qui l’a découverte le premier ? A celui qui y est né ? A celui qui y vit depuis le plus longtemps ? Qui l’a obtenue par les armes ? Qui l’a achetée ?
- A celui qui l’a volée ?
- Ou tout simplement à celui à qui Dieu la confie ? Voilà la seule vraie légitimité ! Nous apportons la civilisation aux sauvages. Nous leur apportons la parole du Christ, nous les sauvons d’eux-mêmes, Jacques !
- Du vent ! Vous n’apportez que violence, bêtise et maladies.
- N’idéalisez pas trop les sauvages. Ils sont cruels, voleurs, manipulateurs.
- Pas très différents de nous, en somme. Au reste, que savez-vous des sauvages ? Combien en avez-vous croisé dans votre vie ? Vous parlez de Dieu quand ça vous arrange ! Vous êtes misérable. La sortie est par là.
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- Conquérir ces terres [la Floride] ! Au fond, je n'en voyais pas l'intérêt, ni la légitimité. En vertu de quoi pourraient-elles nous être dues ? Au nom du Christ ? Laudonnière n'avait même pas pris la peine d'engager de pasteur !

Nous étions pratiquement tous de l'Eglise réformée, mais chacun priait dans son coin... Personne pour convertir ces sauvages.

Notre position n'avait aucun sens.
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- Qui vit la vie dont il rêvait ? La tienne est plutôt confortable, non ?
- Je n’ai pas envie de confort...
- Tu ne sais pas de quoi tu parles. Pense aux filles !... Tu rêverais de ce confort si tu avais vécu le quart de ce que j’ai vécu...
- On n’est pas tous fait du même bois.
- Mais tu es une femme Eléonore. Les femmes ne partent pas conquérir le monde !
- A moins d’être bien née, comme la reine Elisabeth...
- Et encore, s’il suffisait d’être bien née ! Regarde Mary Stuart...
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- Tiens ! « La partie méridionale se nomme la Floride, à raison qu’elle fut découverte le jour de Pâques Fleuries ». Vous le saviez ?
- Euh, non… Mais je ne vois pas le rapport. « Pasqua Florida » !
- Ah oui ! Ce sont des Espagnols qui l’ont découverte, bien sûr…
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- Pardonne ma question, mais.. Un crocodile...c'est une sorte de loup ?
- Non... Plutôt un petit dragon plat. Enfin... pas si petit... ça peut quand même t’avaler un homme en quelques bouchées...
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Vidéo de Jean Dytar
Un entretien avec Jean Dytar, pour la sortie du magnifique album : Les Illuminés aux éditions Delcourt. Entretien réalisé lors du FIBD d'Angoulème 2024.
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