AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.32/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Avignon , le 19/11/1960
Biographie :

Jean-François Colosimo est un théologien orthodoxe, historien, éditeur, documentariste et essayiste français. Il est le directeur général des éditions du Cerf depuis 2013, après avoir été président du Centre national du livre de 2010 à cette date.

Jean-François Colosimo a suivi, entre 1988 et 1998, des études de philosophie et de théologie à la Sorbonne et à l’École pratique des hautes études (Paris), à l’Université Aristote (Thessalonique), à l'université Fordham et à l’Institut Saint-Vladimir (New York), et a mené deux séjours de recherche au mont Athos et au mont Sinaï.
Spécialiste du christianisme et de l’orthodoxie (il est lui-même chrétien orthodoxe), il enseigne depuis 1990 l'histoire de la philosophie et de la théologie byzantine à l’Institut Saint-Serge. Il est membre du comité d'orientation scientifique de l’Institut européen en sciences des religions et correspondant scientifique de la Fondation pour l'innovation politique, un think tank fondé et financé par l'Union pour un mouvement populaire.
De 1988 à 2010, Jean-François Colosimo a mené une carrière d’éditeur. Après avoir été conseiller littéraire chez Stock et directeur littéraire chez Lattès, directeur éditorial chez Odile Jacob, puis à la Table Ronde, il a été directeur général de CNRS Éditions de 2006 à 2010.
Jean-François Colosimo a également une activité journalistique. Rédacteur-en chef des Cahiers de la Table Ronde (2003-2006), membre du comité de rédaction de la revue 2050 (2004-2008), chroniqueur au Monde des religions, à Jeux d’épreuves sur France Culture, au Grand Débat de Radio Notre-Dame, il collabore régulièrement à plusieurs médias écrits et audiovisuels.
Il est aussi engagé dans l’action publique et a participé, depuis 2002, à diverses commissions et missions d’État sur les affaires politiques, étrangères et culturelles.
Depuis le 12 mai 2010, il est président du Centre national du Livre, ayant été nommé à ce poste par le président de la République, Nicolas Sarkozy, sur proposition du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-François Colosimo   (20)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Turquie, Inde, Russie, Chine ou encore Iran : les néo-empires accusent aujourd'hui l'Occident de tous les maux, en se présentant comme les nouveaux leaders d'un Sud global opposé à l'hégémonie du Nord. Comment expliquer la résurgence de ces puissances et quelle vision du monde, défendent-elles ? Pour en parler et analyser la situation, Quentin Lafay reçoit Jean-François Colosimo, essayiste, directeur des éditions du Cerf. Visuel de la vignette : Sergei Bobylyov / AFP #occident #geopolitique #politique ____________________ Découvrez tous les invités des Matins dans "France Culture va plus loin" https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Dressons le compte. Que n’aura été, époque après époque, mon lieu de naissance, ma première représentation du monde ? Un ancrage néolithique sur l’aiguille minérale du futur Rocher des Doms, réchappée des eaux, où fut exhumée une stèle funéraire donnant un visage au premier ancêtre, le représentant la joue tatouée d’un soleil rayonnant, lanterne à même la peau censée éclairer sa traversée du pays des ombres.
Commenter  J’apprécie          60
En cent ans, l'État turc, qui continue à nier l'extermination de 1 600 000 Arméniens, a expulsé 2 000 000 de Grecs, forcé au départ 100 000 Juifs, fait fuir 90 000 Assyriens, chassé 80 000 Yézidis, exclu 60 000 Dönme, interdit d'existence légale 15 000 000 Alévis ainsi que 20 000 000 Kurdes, brimé 3 000 000 Zazas et 200 000 Lazes. Il a jeté en prison de 300 000 à 400 000 Turcs qui se sont insurgés contre l'une ou l'autre vague de dictature. Il a laissé impunis les 5 000 à 10 000 assassinats politiques des Turcs qui ont milité pour une Turquie ouverte.
Commenter  J’apprécie          41
Qui , dans ses frontières , confisque la démocratie , purge l'appareil d'état , réprime l'opposition , muselle la presse , embastille les artistes , persécute les minorités et entre en guerre ouverte contre des pans entiers de la population afin d'être consacré le champion de l'islam politique ?
Qui , hors de ses frontières défie l'Amérique , rivalise avec la Russie , rackette l'Europe , couvre Daesh , poursuit les kurdes au Proche-Orient , envoie des mercenaires en Lybie , traque les arméniens dans le Caucase afin d'être couronné le patron de l'internationale islamiste ?
Qui se veut un nouveau sultan , se prétend un nouveau calife , entend restaurer l'empire Ottoman afin d'être considéré comme l'un des maître du jeu planétaire ?
La diabolisation dont il est l'objet réjouit Recep Tayip Erdogan . Il la réclame et l'encourage . Sa stratégie de provocation renforce son système d'intimidation . Elle n'est pourtant que le voile d'un mal plus ancien
Commenter  J’apprécie          31
Les deux composantes du peuple palestinien ne sont plus les musulmans et les chrétiens, mais une Autorité vacillante de faiblesse et un Hamas talonné par ses propres dissidences. La diversité ne se conjugue plus sur le mode de l'unité des différences, mais de la guerre intestine - à l'intersection de la descente de l'une dans l'impuissance et de l'escalade de l'autre dans le fanatisme. La charte du Hamas reconduit la destruction de l' "entité sioniste" comme objectif, requalifie la future Palestine en Etat islamique et redéploie la lutte palestinienne en part insécable de la foi musulmane - non sans recourir à des clichés antisémites venus d'Europe et qui n'arrivèrent dans le monde arabe qu'au XIXe s!ècle par les mêmes ports qui amenaient les miracles techniques de la modernité.
Commenter  J’apprécie          30
(...) le pays oriental où les chrétiens ont quasiment disparu est la Turquie dont ils ont été chassés par un nationalisme révolutionnaire emprunté à l'Occident - sur la terre qui a vu se tenir les sept premiers conciles œcuméniques ayant défini les dogmes de la Trinité et de l'Incarnation, et, en ce sens, aussi "sainte" que d'autres. Ils l'ont été non pas parce qu'ils étaient chrétiens, mais parce qu'ils n'étaient pas turcs - au nom du peuple indivisible, insurgé, en armes, menacé par l'étranger de l'intérieur comme à l'extérieur. Ils ne l'ont pas été en vertu d'une poussée obscurantiste, mais d'un projet moderniste. Ce ne sont pas des clercs réactionnaires qui ont mené cette purification ethnique, mais des officiers jacobins et réformistes.
Commenter  J’apprécie          30
Dévoiler les dessous des coups d'État militaires qui, entre 1960 et 2016, ont étranglé les aspirations à la démocratie. Divulguer les compromissions de Washington depuis 1945 et de Bruxelles jusqu'à aujourd'hui, en 2020. Montrer comment la Turquie constitue le plus explosif des laboratoires bellicistes à trois heures d'avion de Paris, Berlin, Londres. Et ne pas oublier, tout du long, le cortège des Turcs qui ont été tués, emprisonnés, exilés pour avoir dit non au mensonge institutionnalisé. Qu'ils aient eu à souffrir du sabre politique, du turban religieux, ou des deux.
Commenter  J’apprécie          30
L'entrée d'Ankara dans l'Europe est contrariée par la géographie, puisque le Bosphore délimite le commencement de l'Asie ; par l'histoire, puisque Lépante et Vienne bornent deux mondes ; par la politique, puisque l'Europe de la paix a tout à redouter d'élargir ses frontières aux guerres qui font rage en Orient ; mais il est une autre raison supérieure à cette difficulté : l'esprit européen ne se mesure pas aux avancées sociales et techniques, mais à la capacité de réviser de manière critique son passé, ce que refuse de faire encore aujourd'hui l'Etat turc.
Commenter  J’apprécie          30
Dès les Omeyyades, les coptes voient leur langue bannie de l'usage officiel, leurs monastères réquisitionnés et vidés, leurs ecclésiastiques encadrés et leurs élites sommées de fournir savants, fonctionnaires et architectes. L'Eglise privée de ses prérogatives, l'aristocratie de ses ressources, le peuple de ses repères, la révolte couve, nourrie de spoliations et d'humiliations qui courent sur un peu moins de deux siècles. Elle éclate sous les Abbassides, et c'est alors le carnage et la destruction. Le prix de la rébellion est une sujétion encore plus forte : l'impôt est doublé, les prohibitions sont renforcées, les droits diminués - ce qui revient, en les aggravant, à utiliser comme mode de punition les dispositions déjà discriminatoires de la dhimmitude, cette limitation et taxation de la liberté de conscience qui fait du chrétien un protégé du musulman pour autant qu'il en reconnaisse le joug et s'acquitte auprès de lui de la redevance afférente à la ségrégation volontaire. C'est ainsi qu'est peu à peu ratifiée l'existence de deux sociétés séparées dont l'une est assujettie en tout à l'autre, et constitue, nonobstant son importance, un ghetto.
Commenter  J’apprécie          20
Aujourd'hui, Recep Tayyip Erdogan prie avec ostentation dans Sainte-Sophie dont les kémalistes avaient fait un temple profane. Xi Jinping cite en abondance les pensées de Confucius dont les gardes rouges brûlaient les recueils. Vladimir Poutine inaugure avec solennité les monastères que les Bolcheviks dynamitaient. Nous n'y avons pas vu la reconstruction du monde qu'opérait cette divinisation redoublée de l'absolutisme, d'autant plus virulente et cynique que composite et rapiécée, mêlant indistinctement le fait totalitaire et le fait religieux, concrétisant la synthèse des courants les plus ténébreux de l'inconscient moderne, jadis adversaires, désormais auxiliaires. Jusqu'à ce que le même Vladimir Poutine, au nom d'une religion réinventée (l'orthodoxie russe ou le russisme orthodoxe, on ne sait), mais avec un zèle indiscutablement religieux, attaque l'Ukraine non sans honnir au passage notre irréligion supposée et vouer aux Gémonies l'Occident anathématisé comme décadent dans ses mœurs parce que déclinant dans ses credo.
Commenter  J’apprécie          20
La présence hellénique sur la côte terrestre de l'Égée, autour de la mer Noire et en Anatolie, vieille de 3 000 ans, est réduite à néant. Sa disparition marque la deuxième mort de l'Empire millénaire de Byzance. Elle ramène à en dessous de zéro les sacrifices consentis pour assurer une permanence qui était depuis longtemps réduite à une soumission résignée.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-François Colosimo (76)Voir plus

Quiz Voir plus

La Potion Magique de Georges Bouillon

La grand-mère de Georges est du genre :

Gentille-Généreuse
Maniaque-Ronchon
Sorcière-Méchante
Peureuse-Farouche

4 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : La potion magique de Georges Bouillon de Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..