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Critiques de Jean-François Deniau (77)
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Le grand jeu

Je croyais avoir lu tous les livres de mon auteur favori, mais en fait je me trompais. J’ai vu l’autre jour que le troisième et dernier volume des aventures commencées avec Tadjoura et l’Ile-Madame m’avait échappé… et ce depuis 2006. Donc je me suis jetée sur ce livre et je l’ai dévoré en quelques jours.



J’ai vu sur le net (ma résidence secondaire) que ce livre a reçu un accueil mitigé par les fans de Deniau, du moins ceux qui ont publié un avis sur Babélio ou un autre forum littéraire. mais il en fallait plus pour me décourager, bien entendu.



Ce volume qui constitue la suite et la fin des aventures du Cercle des douze mois est un peu différent des deux premiers où chaque Mois racontait une histoire extraordinaire et vraie dans un lieu symbolique. Là tous les personnages n’apparaissent pas. Le focus est mis sur le narrateur Octobre et sur Août.



Le livre se déroule sur deux plans. On assiste à la fois à des aventures dans le monde des années 80, vécues par l’un ou l’autre des personnages et auxquelles le narrateur participe très souvent. L’autre fil rouge du livre est la relation amoureuse qu’Octobre entretient avec Août et qui n’a rien d’un roman à l’eau de rose.



On avait appris dans les volumes précédents que ces deux personnages avaient eu une relation amoureuse, sans qu’elle soit au centre des romans.



Au début du livre Août est nommée chef des services secrets français. Octobre vit avec elle et en très amoureux, mais peu à peu le travail les sépare, puisqu’il est grand reporter et travaille parfois pour les services secrets. Tout le monde sait qu’il n’est pas aisé d’entretenir une relation de couple au bureau et encore moins quand sa compagne devient sa patronne. Août utilise son ami quand elle a besoin de lui, le repousse quand il ne lui est plus utile alors qu’il s’accroche désespérément à elle. C’est assez navrant et ça ne peut que mal finir.



Les aventures des héros permettent à Deniau de donner sa version de certaines affaires qui ont marqué les années 80 comme les otages au Liban avec une libération ratée, l’évacuation par les Soviétiques d’Aden au Yémen, quelques faits de résistance etc.



Cet aspect du livre est vraiment passionnant au contraire de l’histoire d’amour. Deniau précise qu’il s’agit d’un roman et qu’il ne faut pas chercher les identités réelles des personnages, mais on sent le vécu. Il connaît son sujet, il s’agit très certainement d’histoires vraies. Deniau connaissait bien le dessous des cartes et ce livre fait penser au bureau des secrets perdus, un autre ouvrage qui porte sur la guerre et raconte quelques secrets peu connus. Nous revisitons sans polémique quelques affaires qui se sont déroulées à la fin des années 80. On peut situer l’action du roman entre 1988 et 1992 d’après certains indices.



Nous voyageons ainsi au Liban, au Yémen, à Socotra (une île du Yémen), nous assistons au putsch raté des généraux à Moscou et nous en apprenons plus sur les affaires d’espionnage, que ce soit au profit du KGB ou du fait de la CIA, sans oublier bien sûr le Mossad. Les dessous de Mai 68 ou de la réunification allemande sont particulièrement édifiants par exemple.



Je n’ai pas résisté à la tentation de vérifier certaines assertions de Deniau sur quelques affaires, aujourd’hui anciennes, donc plus si secrètes et comme je m’en doutais, j’ai trouvé les mêmes versions à quelques petits détails près. Donc le fond n’est pas tellement un roman. Il est bien sûr inutile de chercher qui se cache derrière les héros de cette trilogie portant chacun le nom d’un mois, il s’agit sans doute d’un mix de personnes réelles que l’auteur a connu dans sa vie, mais il a certainement brouillé les pistes par respect envers ses modèles.



Donc un livre tout à fait passionnant avec un gros bémol sur l’histoire d’amour. Août est absolument odieuse, utilisant son ami comme un pantin à son service et Octobre se conduit comme un imbécile qui prend plaisir à faire le paillasson aux pieds de son Adorée, par moment on croirait même Don Quichotte amoureux de Dulcinéa, on a envie de le secouer par le col et de lui dire de se réveiller. Cette histoire d’amour, finalement peu crédible est le point faible du roman. On doute qu’il puisse exister sur cette terre un homme assez bête pour se laisser traiter ainsi et en redemander. Quant aux femmes carriéristes et prêtes à sacrifier leur amour à leur métier, je crains que ça existe bel et bien, ce qui ne nous fait pas honneur.



A la toute fin du roman, Août s’est fait virer de son poste et fait un appel du pied à Octobre. On n’a pas sa réponse, mais sans doute qu’il va accourir comme un fidèle toutou.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Tadjoura

Malgré le talent littéraire de Jean-François Deniau , ces tranches de vie de ces douze aventuriers n'ont pas répondu à mes attentes, peut-être trop fortes, donc légèrement déçu.
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Tadjoura

Je n'oserais dire que j'ai tout compris dans ce roman, les histoires d'espion triple retourné ou pas, de vengeance, de guerre et de terrorisme sont si compliquées. Pourtant j'ai aimé ce livre, l'ambiance qu'il diffuse, l'idée de réunir douze personnes ayant vécu des vies « extraordinaires » pour la citoyenne lambda que je suis.

Douze hommes « trop vieux demeurés des enfants ». Ils se réunissent chaque mois, pour écouter, de la bouche de celui qui a pour pseudonyme le nom du mois, une histoire vraie et exemplaire. Le lieu est choisi en rapport avec l'histoire, l'histoire est racontée pendant le dîner. Nous n'entendrons que les histoires racontées de juillet à décembre, janvier fera faux-bond mais donnera l'occasion à ses acolytes de découvrir qu'il aime les fleurs ^-^. Parce que, si ces hommes se connaissent très bien dans leurs vies aventureuses, ils ne se connaissent finalement pas tant dans leur vie intime. Ce qui explique peut-être qu'ils éliront une femme, chacun ignorant que les autres la connaissent. Et le roman s'achève sur le rire d'Août, sur le rire qu'elle apporte aux membres du Cercle des douze Mois.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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L'île madame

lu en 2003Ce roman m'avait laissée assez indifférente à l'époque...
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L'île madame

Un club de 12 personnages se réunit une fois par mois et se raconte des histoires vraies. Pas extraordinaire mais quelques histoires sont savoureuses. Deniau est effectivement un bon raconteur d'histoires!
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Le grand jeu

Conseillère écoutée de l'Elysée, Août se retrouve placée par le Président à la tête des services secrets français. Chargée de nombreux dossiers délicats, elle fait appel à quelques agents très spéciaux, tous membres du cercle des douze Mois, anciens baroudeurs aux palmarès impressionnants parmi lesquels le narrateur, toujours éperdument amoureux de sa patronne.

Ce livre est présenté comme un roman type espionnage alors que c'est plutôt une suite de nouvelles ou d'anecdotes sur des évènements qui défrayèrent la chronique à leur époque. Bien sûr, J.F. Deniau prend la peine de préciser : « Inutile de chercher à savoir qui se cacherait derrière les initiales ou les fonctions. Comme il est inutile de vouloir y trouver la description du fonctionnement d'un Service et ses rapports avec l'Elysée il y a vingt ans. » Et pourtant le lecteur ne peut s'empêcher de ne pas en croire un mot. En réalité, l'auteur nous fait pénétrer dans les coulisses du pouvoir, dans les arrière-cuisines de la haute politique, lieux qu'il a bien connu comme ministre et conseiller. Il nous raconte comment les Russes ont bénéficié de l'aide discrète de la France pour se sortir du bourbier dans lequel ils s'enlisaient au Yémen, comment un bateau affrété par une ONG a pu disparaître en mer Rouge avec toute sa cargaison, comment la France armait les deux camps pendant la guerre Irak-Iran ou comment elle n'a pas daigné rembourser le milliards de dollars d'Eurodif que le Shah lui avait prêté pour son programme nucléaire. Autant de vieilles histoires comme celles de Bousquet, de Maxwell et autres mafieux d'Antigua se servant du tourisme comme paravent au trafic de drogue, plus ou moins connues ou révélées à l'époque et pas tellement plus éclairées par ce livre faussement informatif, très vaguement romancé, dont les personnages sont sans épaisseur et dont la bluette entre Août et le narrateur reste sans grand intérêt. Un grand Jeu bien décevant au bout du compte...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Memoires de 7 vies, tomes 1 et 2: les temps..

C'est un de mes livres préférés.

Ces memoires sont une école de la vie.

Diplomate à l'école de J F Poncet, il perpétue la tradition des ambassadeurs français écrivains.

Mais de plus, son engagement et son courage, ont fait de lui un des français les plus reconnus au monde.

Grand navigateur (La mer est ronde, l'Atlantique est mon désert, dictionnaire des amoureux de la mer,...), grand diplomate, homme politique de courage (je n'en vois aucun aujourd'hui qui puisse l'égaler),il a su dénoncer les lachetés de nos gouvernants et défendre sur le terrain les causes que personne ne voulait défendre (les indiens Misquitos d'Amazonie et les Moudjahdines afghans. Et ceci malgré la maladie.

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La mer est ronde

J F Deniau est une grand navigateur et de surcroît profond humaniste. Temoignage simple et profond de ses expériences maritimes. Un livre d'un vrai homme de la mar et amoureux des hommes
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Tadjoura

De "Janvier" à "Décembre", le mystérieux cercle des douze mois se compose de douze aventuriers de la vie, aux expériences et aux voyages multiples, amateurs de situations extrêmes et de caractères hors du commun, intimement convaincus que la vie est plus passionnante que tous les romans. Une règle unique prévaut à leur rencontre mensuelle, dont le lieu et le sujet sont laissés à l'appréciation de l'hôte du mois en cours : l'orateur doit s'en tenir à des histoires véridiques, vraies et exemplaires, excluant tout artifice de narration. Leur belle routine s'écroule le jour où les compagnons, sans se concerter, cooptent une femme pour prendre la place d'Août dans leur organisation jusqu'alors exclusivement masculine.



Tadjoura la mystérieuse, au bord de l'océan Indien, servit de retraite à d'autres écrivains avant Jean-François Deniau. Récits extraordinaires, secrets d'état et exploits en tous genres prennent vie au fil des pages, sous la plume faconde de l'académicien.

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Le grand jeu

La suite et fin ratée de "Tadjoura" et de "L'île Madame".

Seule la première "histoire vraie" est aussi fascinante que celles des 2 premiers tomes (voir plus!) et semble avoir poussé Deniau à écrire le livre.

La suite est insipide.
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Le grand jeu

Troisième volet du Cercle des douze mois; c'est le sommet du genre
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Mémoires de 7 vies, tome 1 : Les temps aventu..

Oui, ce fut un homme politique

Mais plus que cela, c'était un esprit libre

Un conteur, qui en même temps voulait vivre ses rêves ...
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La Désirade

Lecture agréable mais mon manque de disponibilité ne m'a pas permis de l'apprécier à sa juste valeur. Je pense que d'ici quelques semaines, j'en aurais oublié la majeure partie. Il faudra sans doute que je le relise. Ce livre plaira sans doute à tous les lecteurs qui aiment voyager car s'il y a bien un élément qui tient tout au long de l'histoire c'est qu'on fait le tour du monde.

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Tadjoura

Je l'ai, en fait, relu. Car, je ne me souvenais plus de l'avoir lu. Comme quoi, il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.



Mais après quelques pages, je me suis souvenue de ce club des 12 hommes mystérieux qui, chacun à son tour, racontait une ou plusieurs anecdotes sur des personnes rencontrées dans le cadre de leurs "aventures" légales ou illégales.



Parmi les points indéniablement positifs : la verve de Jean-François Deniau, la richesse de son vocabulaire, de ses descriptions, sa capacité à nous faire découvrir des coins perdus de la planète. Et puis, on apprend plein de choses.



Parmi les points plus négatifs : à un moment donné, on s'y perd totalement... trop d'anecdotes tuent l'anecdote. Donc, je me suis aperçue qu'au bout d'un moment ma lecture était moins concentrée et que je survolais, pour en terminer le plus vite possible.



Et puis, c'est vrai, ce Club des 12 mois concentre la quintessence de l'âme masculine (avec ses clichés, mais aussi sa suffisance, son arrogance, ses limites) ... au point que sans y prendre garde, l'auteur (volontairement ou involontairement ?) fait du seul personnage féminin "Août" le grain de sable qui fera s'enrayer une machine bien huilée.



Donc, il s'agit d'une histoire qui transporte géographiquement, qui renseigne sur les pouvoirs et fourberies des hommes agissant dans l'ombre pour les intérêts de leurs Etats ou structures institutionnelles (ceci est présenté comme un roman mais nous savons tous, lecteurs, que cela fonctionne comme indiqué, au point qu'on cherche à identifier ces personnes et qu'on a le sentiment d'en reconnaître certaines).



Mais, ce n'est pas une histoire qui transporte l'âme au point de prendre plaisir à sa lecture.











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L'île madame

J'ai peu aimé ce livre dont l'histoire m'a paru assez peu étoffée et assez fade
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Mémoires de 7 vies, tome 1 : Les temps aventu..

J'ai emprunté ce tome car je possède le deuxième dans ma bibliothèque. C'est une lecture très intéressante. Cet homme a vécu beaucoup de choses dans sa vie et j'ai beaucoup aimé connaître ce qu'il pensait. Etre à la fois un académicien, un ambassadeur et un ministre n'est pas donné à tout le monde. On y découvre un monde très différent du nôtre. Il écrit très bien, il n'est pas académicien pour rien mais j'ai tout de même éprouvé certaines difficultés à comprendre certaines choses
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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Survivre

Quelle vie ! Ou plutôt quelles vies ont été celles de Jean François Deniau! Puisque naguère, il publiait ses « Mémoires de 7 vies », décrivant ses résurrections et ses réincarnations successives en nous laissant comprendre qu’après tout, il était toujours possible de vaincre la mort, à la seule condition de « croire et oser ».



« Survivre » n’est pas un nouveau recueil de ses mémoires. « Des mémoires, c’est une chronologie, un rappel systématique d’événements vécus, de personnages rencontrés… Je laisse quelques souvenirs monter, d’enfance et d’aventures » nous dit l’auteur en avant-propos. Toutes ses vies, Jean François Deniau les a croquées à pleines dents, aux quatre coins du monde, côtoyant « la mort de près », au milieu de toutes les guerres, de toutes les souffrances physiques et morales que l’homme, dans ses ivresses de pouvoir et d’argent, est capable d’inventer et d’imposer aux autres.



« Survivre »…, toujours en lignes élégantes et fortes, le récit se pare souvent des atours de l’épopée: … aux abords de la Khyber Pass, «Avec le colonel commandant les Khyber Rifles, nous nous arrêtons sur une petite colline juste avant la frontière, avec vue sur l’Afghanistan. Nous nous installons, Alain Boinet, le colonel et moi, dans trois grands fauteuils d’osier face au panorama. Thé. »… « Au-dessus de nos têtes, le sifflement des obus nous oblige à élever la voix. Je dois donc élever un peu la voix aussi – pas trop, gardons notre sang froid-… ». Nous ne sommes pas dans un roman de Kipling, nous sommes en 1987. Jean François Deniau n’a jamais voulu être roi!



« Survivre »…, le verbe devient parfois cri de colère, de révolte et dénonce l’hypocrisie :… à « Sarajevo, quand l’Europe a perdu son âme … La « culture des Nations unies» est une sorte de neutralisme nordique où on vit avec bonne conscience des guerres des autres sans y participer. Prendre un risque est mal vu»... à Srebrenica qui sera « écrasée…C’est un exemple dramatique, en pleine paix, et sans doute unique, de massacre sous contrôle international, au cœur de l’Europe ».



Quelles leçons de courage nous sont données dans tous ces vécus, de la jungle indochinoise au désert de Mauritanie, en passant par les montagnes afghanes et balkaniques, par les rues déchiquetées de Beyrouth mais aussi par les couloirs de Bruxelles et les cabinets ministériels de Paris. L’histoire de l’homme politique, de l’écrivain académicien, de l’ambassadeur de France, du marin, s’inscrit et s’implique dans chaque intensité de l’histoire du monde et celle de notre pays. Se souvient-on que Jean François Deniau rédigea le préambule du Traité de Rome ? « Et personne n’a osé ni même pensé s’attaquer à mon paragraphe final qui introduit pour la première fois dans un traité international le mot « idéal » ! ».

Pour la plupart d’entre-nous, tous ces soubresauts du monde ne représentent déjà plus que le souvenir de gros titres dans les journaux, trop rapidement estompés par les derniers flashs du vingt heures. Il faut avoir connu les affres de l’abandon pour ne pas oublier la main qui a été tendue : « …la réponse d’un chef d’Etat, ancien guérillero, interviewé à la télévision française :

- Vous connaissez Deniau ?

- Si je connais Deniau ! Il était avec nous quand personne n’était avec nous. »



En ces temps où nous dit-on, nos concitoyens sont moroses et ne croient plus en leur classe politique, où les valeurs de notre société semblent se déliter dans les recours insultants, les contestations violentes, les abus de confiance et les discours délétères, il nous est rappelé comme à ceux qui en revendiquent le titre, ce que suppose la fonction de « Grand Commis de l’Etat », avec une majuscule à chaque mot. Le monde, l’Europe, la France a tant besoin de cette race de serviteurs. Il est certes plus facile et confortable de succomber aux tentations du renom et de la gloire corrompue des âmes grises. Mais navigateur lui même, Jean François Deniau sait combien il est difficile de garder son cap dans les déferlantes de la bassesse, de la trahison et de la démission. En le lisant, la devise d’un autre Grand Capitaine, Jean de Lattre de Tassigny, nous vient à l’esprit : « Ne pas subir ».



« Survivre »…, le ton se fait humble devant la maladie :… « J’ai peur de la nuit qui n’a pas de nom », mais ne désarme pas :… « Je ne pense qu’à retrouver la mer… la vie est trop courte, à peine le temps de se retourner… et il faut abandonner. N’abandonnons pas ». Quelle espérance aussi, pour « Tant d’hommes [qui] commencent à mourir si jeunes même s’ils ont l’air vivants »… « La volonté d’espoir quand il n’y a pas d’espoir, s’appelle l’espérance ».



« Survivre »…, les mots sont tendres lorsque la nostalgie affleure :… « Le bonheur prend toujours la forme d’une île au loin » ou que le précepte du poète nous est rappelé : « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ».



A n’en pas douter, l’ouvrage de Jean-François Deniau est à méditer, par ceux qui se veulent être les architectes de notre futur, par chacun d’entre-nous dans les coups de tabac de la vie.

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