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Critiques de Jean-François Deniau (76)
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La Désirade

Ce livre a été pour moi une bénédiction. Déjà lu plusieurs fois, j'ai trouvé l'histoire passionnante, le personnage principal qui raconte sa vie très intéressant, bien creusé. Ce livre donne des envies de voyage, j'ai suivi de nombreux documentaires sur la piraterie (je me souviens d'une fameuse soirée théma sur Arté) et surtout la flibuste et les frères de la côte... Pour moi, il est dans le même esprit que "Sa majesté des mouches" ou le film "Mosquito Coast" même si les histoires sont évidemment très différentes. Il s'agit de destin d'hommes qui se laissent guider par leur vie et qui vont là où l'aventure les appelle. La nature est très présente : mer, jungle, rivages côtiers. Je le recommande chaudement!!!!
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Survivre

Un homme indépendant, des événements et des gens que j'ai "croisés" dans ma vie… Quelques mystères dévoilés ou vus sous un autre angle. C'est bien écrit, ça se lit bien, un peu trop de combats peut-être mais très intéressant.
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La Désirade

Ce roman nous fait voyager sur les traces du flibustier français Jean Lafitte, né près de Bordeaux en 1776.



Fils de marin, Jean va rejoindre son frère Pierre dans les Caraïbes en 1794. Ils sont corsaires et attaquent les Anglais et les Espagnols au nom de la France, ils font du trafic négrier également. Leur réputation grandit vite.



En 1803, il s’installent à La Nouvelle Orléans que Napoléon vient de vendre aux Américains au grand dam de la nombreuse population française très mécontente. Une forme de résistance s’installe et il faudra dix ans aux Américains pour prendre le contrôle effectif de la ville. Jean et Pierre y sont très appréciés. Ils y ont des maîtresses et vivent une vie de grands seigneurs, financée par leur royaume de Barataria. A quelques kilomètres de la ville dans des marécages et des bayous inextricables, Jean et Pierre ont fondé un royaume de pirates qui n’obéit qu’à leur loi. Cinq milles marins s’y livrent à toutes sortes de trafics et contrebandes, Pierre se chargeant d’écouler la marchandise en ville. Les pirates vivent selon un code d’honneur et s’ils sont impitoyables envers leurs ennemis, ils sont très solidaires entre eux et prennent soin de leurs blessés et infirmes. Jean règne d’une main de fer sur son petit royaume. Il est très riche. En 1813, le gouverneur de La Nouvelle Orléans veut asseoir l’autorité américaine et met la tête de Jean à prix pour 500 dollars, ce dernier réplique en offrant trois fois plus pour celle du général Claiborne.



Depuis 1812, les USA sont en guerre contre les Anglais, leur armée n’est pas encore bien organisée, ils manquent d’hommes et de moyens. Les deux belligérants se tournent vers Jean qui disposent de tout le nécessaire en hommes et en armes. Etant Français avant tout, il choisit d’aider les Américains. Le général Jackson lui offre l’amnistie en échange de son aide. C’est ainsi qu’en 1815, les Anglais sont battus à plates coutures par les Américains commandés par Jean et ses hommes.



Les pirates sont désormais des héros qui vivent en ville, car le démantèlement de Barataria fait partie du traité d’amnistie. Au bout d’un an de cette vie de seigneurs locaux, Jean et Pierre se lassent. Ils quittent La Nouvelle Orléans pour fonder un nouveau royaume à Galveston au Texas, mais les temps ont changé, celui de la flibuste est terminé.



J’ai lu plusieurs fois ce roman. On ne peut que s’attacher à ce magnifique héros, à la fois terrible et juste, témoin d’un monde disparu qui ne veut pas mourir. Certes Deniau a un peu embelli Jean en gommant les aspects les plus noirs de sa carrière criminelle. Il en a fait un des nombreux héros de la liberté qui constellent son univers romanesque. La langue est magnifique, le vocabulaire marin précis, les paysages magnifiques. C’est toujours un plaisir de s’embarquer avec Jean François Deniau, je vous le recommande chaleureusement.



Jean Lafite a fait naître de nombreuses légendes, notamment celle de son immense trésor, enterré quelque part sur les côtes de Louisiane, que de nombreuses personnes cherchent depuis deux siècles.
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La lune et le miroir

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Deux heures après minuit

On connait les combats de Jean-François Deniau, tout au long de sa carrière, puis contre la maladie, contre la mer, etc.

Mais quelle vie ! Ce livre est rempli d'anecdotes, de réflexions et de clés pour comprendre les grandes étapes de la politique internationale et des mouvements de résistance sur certaines zones du monde dans la seconde moitié du XX ème siècle.

Cela aurait pu être particulièrement pénible à lire, mais le style de Deniau, très direct et enlevé, basé sur du concret, pallie largement les difficultés du sujet.

Un livre digne des grands reporters baroudeurs.
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L'empire nocturne

L'empire nocturne imagine l'histoire d'un aventurier français qui réussit à constituer une principauté primitive en jouant sur le refus du modernisme de tribus birmanes isolées. Face à lui, un résident britannique qui attend son heure et un pasteur américain largement dépassé.



Cette trame, imaginée par Jean-François Deniau une dizaine d'années après Là-Haut, de Schoendoerffer, et 100 ans après Conrad, est source de réflexion sur le pouvoir, le progrès, la liberté, le respect et la diversité des coutumes.



J'ai aimé ce livre extravagant qui met aussi en valeur la personnalité de Jean-François Deniau, qui trop jeune pour avoir tenu un rôle pendant la guerre, fut peut-être le dernier d'une génération d'hommes politiques et de hauts-fonctionnaires, pour qui l'expérience réelle de l'aventure sur le terrain était source d'inspiration et de légitimité.



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L'oubli

Claude Mader est l'enfant d'un soldat allemand engagé dans la légion étrangère au Vietnam et d'une jeune fille annamite.

Son père a été porté disparu quelque part en Indochine. L'enfant a été pris en charge par une oeuvre spécialisée et est devenu un bel homme eurasien. Il est marié avec Constance mais le couple ne fonctionne pas.

Claude obtiendra une mission de l'Ecole Française d'Extrème Orient. Il partira à la recherche de l'empire Champa, perdu au milieu de la jungle et secrètement il espère retrouver des traces de son père.

Le talent de conteur de Jean-François Deniau est extraordinaire, l'histoire est enrichissante grâce à l'érudition de l'écrivain. L'écriture est très agréable.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture.
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L'oubli

Je viens de terminer le roman de Jean-François Deniau, L'oubli, un roman très poignant où l'on suit le narrateur dans une double quête : celle, officielle, d'une mission scientifique dont le but est de retracer les limites du royaume de Champa, oublié aux fin fonds de la jungle vietnamienne, et l'autre officieuse de retrouver son père, porté disparu en 1951 pendant la guerre d'Indochine.

Claude Mader, le narrateur, né d'un père allemand, engagé en 1945 dans la Légion étrangère française et d'une mère annamite "est un grand Eurasien"...

Homme politique, ambassadeur, grand voyageur, écrivain et académicien, Jean-François Deniau, nous livre un récit rempli d'émotions mais aussi le récit d'un homme de confrontations avec un univers extrêmement difficile qu'il pénètre, grâce à des réseaux et des rencontres qui ne lui sont pas familiers et sans en redouter les risques tant il veut aboutir aux buts qu'il s'est fixés.

e me suis littéralement émergée dans cette lecture, un livre court mais très dense, une écriture riche... de ceux dont on se souvient ! Je le recommande vivement aux voyageurs en quête d'immersion et d'évasion.
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Mémoires de 7 vies, tome 1 : Les temps aventu..

Issu d’une famille de viticulteurs et de forestiers, établie depuis plus de quatre siècles en Sologne sur le domaine de Chambord, Jean-François Deniau eut une vie des plus aventureuses. Il fut étudiant pendant la seconde guerre mondiale et volontaire pour l’Indochine, homme politique, ambassadeur, ministre, commissaire européen, député, président du Conseil général du Cher, essayiste, romancier et membre de l’Académie française. Il fut aussi navigateur émérite, envoyé spécial dans des zones de combats et soutien de peuples opprimés tels les boat people. Il échappa onze fois à la mort et subit un très grand nombre d’interventions chirurgicales particulièrement lourdes. Hors normes dans le paysage politique français, et même carrément électron libre pour les partis de droite, il faisait de la politique en ne se souciant que de servir et non de se servir et sans jamais chercher à faire carrière. Un juste, une sorte de chevalier des temps modernes.

« Les temps aventureux » est le premier des deux tomes de ses mémoires. Il relate la première partie de sa vie, sa jeunesse, ses études et ses premiers pas dans la carrière. Il comporte sept chapitres qui, même s’ils suivent un relatif ordre chronologique n’en demeurent pas moins écrit apparemment un peu au fil de la plume. Deniau reste d’une grande discrétion en ce qui concerne sa vie privée. Il préfère nettement relater toutes sortes d’anecdotes réelles ou inventées. (Difficile avec lui de savoir où se situe la frontière entre réalité et fiction). Il faut dire qu’avec une vie aussi riche et aussi remplie en aventures et rencontres (l’auteur a côtoyé les grands de ce monde Adenauer, Pompidou, Giscard, Kissinger, Jean Monnet, Kroutchev, Louise de Vilmorin, François-Poncet et tant d’autres), il y a forcément ample matière à raconter. Ce touche-à-tout de génie, membre de l’Académie Française, qui fut aussi un grand romancier, se révèle également excellent mémorialiste même si son élégance et sa discrétion pourront décevoir les amateurs de révélations inédites.
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Survivre

Un peu oublié de nos jours, Jean-François Deniau, (né le 31 octobre 1928 et décédé le 24 janvier 2007), est un homme politique atypique, un aventurier et un écrivain. Il a été co-rédacteur du Traité de Rome, ambassadeur, six fois ministre, commissaire européen, député, président du Conseil général du Cher, essayiste et romancier. Il fut aussi un navigateur émérite. De santé fragile, il dut subir de nombreuses interventions chirurgicales (poumons, cœur), fut un habitué des services de réanimation et n’eut plusieurs fois la vie sauve que par la grâce de la science médicale…

« Survivre » ne se présente pas comme une autobiographie classique. Point de récit circonstancié suivant une chronologie bien définie, mais une suite d’anecdotes tirées d’une vie hors norme et racontées au fil de la plume comme des bulles remontant à la surface de l’étang de ses souvenirs. Deniau, présenté comme un « aventurier de la générosité » fut une sorte de chevalier d’un autre temps, cherchant toujours à se rendre utile. Ainsi apprend-on que c’est grâce à son intervention que les Soviétiques purent évacuer d’Afghanistan de façon digne. Il intervint dans nombre de pays en conflit (Darfour, Afghanistan, Yougoslavie, Bosnie, Kossovo, etc.), côtoya et conseilla les grands de ce monde qui souvent se trompaient dans leur évaluation de la situation sur place. Un livre qui, sans être d’actualité, n’en demeure pas moins passionnant à lire ne serait-ce qu’à titre de témoignage historique. Une écriture impeccable, ce regretté touche à tout de génie était également membre de l’Académie Française quand même !
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La mer est ronde

C'est le plus beau des livres de mer qui ait jamais été écrit. Il ne peut être vraiment compris et apprécié que par ceux qui partagent avec Deniau l'amour de la mer et des bateaux à voile.

J'ai appelé mon bateau Laerte en l'honneur de cet homme qui possédait un Beaufort 16 mètres de ce nom.

Ne jamais oublier que Deniau a écrit les paroles d'une très belle chanson de Maxime Le Forestier, "Les chevaux rebelles".
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Le secret du roi des serpents et autres con..

En lisière d’une forêt de Sologne vit un berger qui un jour de grosse chaleur, sauve un serpent pris au piège des flammes. C’est le fils du roi des serpents ! Très reconnaissant, ce dernier le conduit auprès de son père et conseille au berger de lui demander son secret en guise de récompense. Affaire conclue : dorénavant, le berger pourra écouter les conversations des animaux. Cette faculté lui apportera gloire et richesse, mais jusqu’à quand ?

Pour ouvrir ce petit recueil de contes, « Le roi des serpents » qui donne son titre à l’ouvrage. Il s’agit d’une vieille histoire remise au goût du jour par Jean-François Deniau. Suivent six autres contes de la même veine : « Un mari délicieux », « La nuit des souhaits », « Les animaux célèbres », « Un jeu d’enfer » », « Toine et Toinon » et « Le trésor trop bien caché ».

On retrouve ici toute l’art de l’académicien Jean François Deniau mis au service des enfants. La lecture pour soi est tout de même un peu difficile… Convocation immédiate des enfants !... pour une lecture interactive à voix haute si on veut profiter de ces textes peut-être un peu trop « léchés ».
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La lune et le miroir

Conte philosophique au parfum orientaliste ou récit (auto)biographique, JF Deniau fait sans cesse référence au chef d'oeuvre de Kipling "L'homme qui voulut être roi".

L'histoire se déroule sans doute en Mauritanie où l'auteur a été ambassadeur . Un jeune homme est venu du Nord, il y a longtemps(...)Il n'était pas comme les autres de sa race. Il ne regardait pas sa montre. Il ne posait pas de question dont il ne connaissait pas la réponse (...)Il a pris notre coeur... Le récit nous est livré tantôt par un conteur traditionnel ,( le lecteur s'imagine alors sous un baobab parmi l'auditoire) tantôt par l'Homme lui même.On plonge dans les souvenirs d'un occidental qui à côté de sa brillante carrière et grâce à ses nombreux voyages va devenir le chef de ce petit village aux coeur du désert. Tout comme le héros de Kipling, l'ascension de l'Homme sera rapide et sa chute sera terrible, la coutume ancestrale aura raison de son pouvoir.



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Tadjoura

Un roman étonnant et passionnant.

Mais, au fait, est-ce vraiment un roman ?

Jean-François Deniau, homme aux multiples vies (ministre à plusieurs reprises, ambassadeur, commissaire européen, journaliste, écrivain, membre de l'Académie française, navigateur de haute mer, etc.) et dont les mémoires s'intitulent d'ailleurs "Mémoires de 7 vies", a vraisemblablement nourri son roman de faits dont il a été l'acteur, le témoin ou le confident.

Chaque mois, un cercle de 12 aventuriers, qui se renouvelle par cooptation et à qui est attribué le nom d'un des mois de l'année, se réunit autour d'un dîner : l'un d'eux y raconte alors une histoire extraordinaire, exemplaire et vraie. La réalité dépassant la fiction, on se surprend à chercher quels personnages réels peuvent bien se cacher derrière ces pseudonymes.

Ce cercle, jusqu'alors exclusivement masculin, va bientôt accueillir une femme, sans que ses membres se soient concertés. Chacun pensait pourtant être le seul à avoir voté pour elle. Tous vont alors comprendre qu'ils ont été, à un moment de leur vie, amoureux d'elle...
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La Désirade

La vie passionnante d'un corsaire, homme libre qui fait ce qui bon lui semble jusqu'au jour où il n'accepte pas de rester avec la femme qu'il aime car cela aliénerai sa liberté. Ce mauvais choix l'entraîne dans une errance d'insatisfactions et de regrets sur sa vie passée. Un parcours initiatique tardif pour refaire une vie, mais cela est trop tard et la solitude triomphera.
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Histoires de courage

Certains mots changent de sexe en passant du singulier au pluriel, tel le célèbre trio amour(s), délice(s) et orgue(s). D’autres tels l’honneur – les honneurs, le devoir – les devoirs, le droit – les droits se dégradent profondément. Enfin, d’autres encore paient le prix de la mode ou de l’Histoire : il a été bien difficile voire impossible, pendant cinquante ans, d’utiliser en France les mots collaboration, collaborateur(trice). « Cinquante ans pour effacer un tache sur un mot »…



Quant au mot courage, il fait partie des mots perdus, comme il y a des objets perdus… Quelle peine a donc frappé le mot « courage » pour lui valoir une pareille disgrâce en France alors qu’on va jusqu’à l’enseigner dans les pays anglo-saxons ?

Telle est la question à laquelle Jean-François Deniau tente d’apporter, sinon une réponse, un éclairage original basé sur sa propre expérience ; lui qui n’en manqua pas, de courage, en traversant l’Atlantique alors qu’il était contraint à de la chirurgie « lourde ».



« Histoires de courage » : une série de commentaires érudits étayés par l’expérience de l’auteur et sa grande connaissance l’Histoire : le courage dans l’absolu et son corollaire « la peur », celui qui mène l’homme toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort… Le courage politique, celui de dire non…Bref, un petit ouvrage qui nous propose un mot, « courage », illustré par l’exemple.

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Tadjoura

C'est l'histoire d'un cercle de 12 personnages ayant en commun d'avoir vécu des vies assez extraordinaires. La règle de ce cercle (qui se renouvelle par cooptation) est que tour à tour, chaque membre invite les autres à un repas où il leur racontera une histoire vraie...

Par ce biais JF Deniau, qui a travaillé longtemps pour les affaires étrangères, se permet de raconter quelques petites histoires, toutes assez incroyables, dont le lecteur se demande chaque fois si elle est vraie ou pas.

Deniau a un petit coté élitiste qui peut agacer, mais je dois dire que pour ce livre, ça fonctionne incroyablement bien et que les histoires qu'il conte ne peuvent avoir été vécues que par des gens ayant eu une place très haute dans la diplomatie internationale. Donc l'élitisme est indispensable.

Et comme Deniau est un magicien de l'écriture, il arrive à construire un excellent "roman" autour de ces histoires "vraies", qui constituent à mon sens le centre du livre.



Ce roman m'a fasciné (mais est ce bien un roman?) tout comme le tome 2/3 ("l'île madame"). Par contre je ne conseille du tome 3/3 ("le grand jeu") que la première histoire "vraie"
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Survivre

Refus du compromis, refus de perdre son âme ...

Bref, pas un grand Politique

Mais un homme d'engagement

Un homme qui nous fait découvrir les sombres et abjectes cuisines des Politiques

A lire pour se rappeler de la grande petitesse des Hommes ...

A lire aussi, pour se rassurer : cet auteur est la preuve même que nous pouvons ne pas nous compromettre, pas nos propres engagements

Mais le prix n'en est pas donné !!!
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Mémoires de 7 vies, tome 2 : Croire et Oser

Au cours d’une existence incroyablement remplie, Jean-François Deniau fut chargé par plusieurs hauts dirigeants français ou étrangers des missions les plus diverses et les plus périlleuses. Il fut entre autres négociateur pour la Commission Européenne, homme des missions les plus secrètes et les plus délicates comme (par exemple) libérateur d’otages en Bosnie pour des pilotes capturés ou en Afrique noire pour une religieuse embastillée par les soins des sbires de Bokassa. Tour à tour marin, ministre, diplomate, baroudeur (il a passé clandestinement d’innombrables frontières pour rejoindre des maquis), envoyé spécial, écrivain ou académicien, il se retrouva défenseur du Liban, spécialiste de la Yougoslavie et expert de la politique agricole commune à Bruxelles. Véritable homme-orchestre qu’aucune détresse ne laissait indifférent, on le retrouva sur tous les théâtres d’opérations du Liban à l’Afghanistan, en passant par la Tchétchénie, la Bosnie et tant d’autres…

Avec pudeur et élégance, il nous livre une deuxième fournée de ses Mémoires, faites de rencontres exceptionnelles, de combats toujours pour la bonne cause, de réflexions politiques aussi élevées que désabusées, de rêveries et autres réflexions plus ou moins philosophiques. Personnage extraordinaire de courage et de générosité, chevalier des temps modernes, Deniau devait peut-être à sa foi et à ses lointaines origines irlandaises et serbes, ce goût de l’aventure sous toutes ses formes, cette passion dévorante d’aider les plus démunis et cette volonté de s’intéresser à tout. Rien ne l’arrêta, ni la maladie qui le frappa cruellement à de très nombreuses reprises, ni l’incompréhension de ses pairs, ni les basses manœuvres de la politique politicienne. Il voulut réaliser son rêve d’enfant : aller au bout de ses sept vies. Une magnifique leçon de courage, de volonté, d’altruisme et d’abnégation. Un ouvrage intéressant pour les amateurs d’histoire et de géopolitique contemporaine (sur la période 1945-1995), écrit au fil de la plume, sans souci d’ordre chronologique et sans jamais tomber dans les travers de l'effet facile ou de l’indiscrétion.
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La lune et le miroir

A quelles sources philosophiques de l'Orient mystérieux Jean François Deniau a-t-il puisé pour être un si habile conteur ? Je suis une fois de plus sous le charme ! La lune et le miroir mêle les fils de plusieurs histoires qui enchantent le réel : des contes à décrypter répondent à l'histoire - trop vraisemblable pour être totalement imaginaire - de ce jeune homme, journaliste, parlementaire européen, marié et père de famille, qui fut aussi le roi électif d'un village sur un autre continent qu'il revenait visiter presque chaque année, pour y rendre la justice et tenir - sans faillir - le rôle qui était attendu de lui
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