Jean Graton

On retrouve Michel, Steve et Julie au Racing show de Bruxelles. Avec comme incités dans ce tome Thierry Boutsen et Eddy Merckx très bien dessinés (sans tomber dans la caricature ce qui est important pour moi...)

Ajouter à ça une intrigue avec nos méchants préférés Ruth et Cramer, soupoudrez le de vues des rues de Bruxelles et de la grand place et vous obtenez un assez bon Michel Vaillant 😉

De quoi ajouter du cachet à cet « American Circus » qui possède le charme des classiques à la fois rassurant et enthousiasmant. Michel Vaillant n’en a pas fini d’écrire sa légende !
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Je peux parfaitement me figurer que la licence "Michel Vaillant" impose un cahier des charges, une check list, d'autant que Philippe Graton, le fils de Jean, se retrouve régulièrement au scénario des tomes les plus récents. Par exemple, Steve Warson est un éternel séducteur... Une jolie fille et hop! on a quelques cases et gags autour des râteaux que prend le brave Steve. Autre exemple, le grand coeur de Michel, son don de soi. Autre exemple encore... faire passer l'humain avant les résultats des courses, mais gagner quand même...



Rayon dessin... il y a les Vaillantes, les caricatures de pilotes et de personnalités importantes du sport automobile. Ici, entre autres, René Metge ou Bruno Saby. Ces noms parlent aux fans (ou aux vieux comme moi), et sans doute moins aux jeunes.



Bédéthèque mentionne "série en cours". Cela dit le dernier tome référencé date de 2007. Celui-ci est l'avant-dernier.



Personnellement, j'ai apprécié. Sans être fan de la série, j'apprécie en général les valeurs positives que la série diffuse. Courage, abnégation, effort, camaraderie, etc. Ici, Michel évite un enfant de justesse et finit dans le fossé lors d'un rallye en Turquie. L'enfant ne parle pas. Il est soigné, mais s'enfuit de l'hôpital. Michel et Steve mènent l'enquête et découvre que la société Vaillant a confié un contrat d'équipement à un fournisseur peu scrupuleux qui sous-traite à une entreprise turque qui emploie des enfants. Toute la caravane se mobilise pour arrêter cette exploitation qui s'assimile à de l'esclavage.



Un tome qui apporte un peu de contenu "social" (je mets des guillemets quand même) à la série, et ce n'est pas plus mal

Une dizaine d'histoires courtes viennent constituer ce troisième et dernier album de la série.

On y retrouve avec plaisir toute l'équipe Vaillante en bord de piste, avec Jean-Pierre, les mécanos, et au volant des bolides bleus, Michel Vaillant bien sûr, épaulé de Steve Warson et Jacky Ickx.

On va principalement les retrouver sur des courses de circuit aux États-Unis et en Europe, mais aussi dans des terrains moins familiers comme des rallyes, quand ce n'est pas une immersion dans le monde des dragsters.



Un très bel album, qui vient donc clôturer cette trilogie, indispensable aux fans de Michel Vaillant !

L’ amérique est continent qui a toujours eu une place particulière dans l'univers de Michel Vaillant. Tout d'abord parce que les États-Unis sont la patrie de Steve Warson mais aussi parce que les Vaillantes sont à chaque fois en lutte face à leurs plus farouches opposants les Texas Driver. Stock-car, dragster et courses de rallye sont donc au menu de cet album mais ce n'est pas tout car d'autres récits complètent l'album. Une course d'endurance au célèbre Nürburgring et 3 autres de Formule 1 à Brands Hatch, Nivelles et au Mont-Tremblant. Fini vous pensez ? Et bien non ! En effet, vous allez découvrir 2 pages totalement inédites en français ! 



À noter que plusieurs histoires sont à l’origine dans les différents numéros des Tintin Pocket. Les techniques d'impression de l'époque étant ce qu'elles étaient, les couleurs étaient plutôt sommaires et sans nuance. Quant au papier, il était plutôt de mauvaise qualité. Pour ce recueil, Antoine Lapasset a mis en couleurs numériquement les dessins afin qu'ils soient plus réalistes et plus vivants. Étant difficile de retrouver tous ces vieux numéros, il est agréable de pouvoir les découvrir ou redécouvrir sous un œil neuf.

Suite à un challenge, et étant joueuse dans l’âme, je me retrouve à devoir lire un ouvrage avec un chiffre dans le titre. Je n’ai rien sous la main, j’en suis à me demander si je ne vais pas lire un OSS 117 (bibliothèque nanar de la maison), je finis par chercher dans nos BD et bingo ! Dans la bibliothèque BD de la maison, il y a les nôtres, celles des enfants, les miennes et celles de mon mari, celles quand il était petit, jeune et beau, bref.

J’ai donc lu Michel Vaillant, oui, oui oui , je l’ai lu. Que dire…. Je comprends tout à fait qu’un adolescent, dans les années 70, ait adoré cette série, je peux aussi comprendre mon mari, qui, tout à sa nostalgie, refeuillette quelques pages en me disant, t’as vu la R5, on avait quasiment la même, ouahhhh.

Les voitures et les grilles de protection ont sacrément évolué, quand on nous parle du jeune Villeneuve, ce n’est pas Jacques mais Gilles le père et il y a encore des pubs d’alcool sur les carrosseries. Le graphisme, les phylactères, tout a un côté suranné qui n’est pas déplaisant mais la lutte fratricide mâtinée d’amitié virile et les gros VROOOM ne m’ont pas vraiment emballée.

Cet album revêt certainement une importance considérable pour les fans de Jean Graton et de Michel Vaillant. Il regroupe en effet 6 histoires courtes qui n'avaient jamais paru en album.



Rien de bien mémorable, si ce n'est la confirmation que Jean Graton est meilleur sur un album complet que sur quelques planches. Fait notable, Michel Vaillant et Steve Warson sortent de leur sphère de confort. Trois des histoires ont trait aux bolides (F1, F2 et Stock Cars), mais les 3 autres abordent des disciplines peu usuelles: la moto sur glace, les dragsters et les hors-bords. C'est aussi l'occasion pour Jean Graton de rendre hommage à des amis à travers des noms de personnages. Ou de reprendre des personnages qui ont croisé les pas de Michel Vaillant dans des épisodes précédents.



Cela dit, les "victoires oubliées", c'est un peu comme les légumes oubliés... si on les a oubliés, c'est qu'il y a une raison...

Les aventures de Michel Vaillant se suivent et se ressemblent, ou pas.

En effet, toujours dans le cadre du monde automobile, Jean Graton avait le talent de divertir les lecteurs de Tintin (hebdomadaire) avec aussi des sujets extérieurs aux courses proprement dites. C’est le cas avec “ Les chevaliers de Königsfeld ”, le douzième album se déroulant en Allemagne, plus exactement au circuit du Nurburgring, véritable légende aux multiples virages, auquel seuls les plus aguerris se mesuraient et arrivaient au terme de la course. Considéré comme trop dangereux à cause de nombreux accidents il fut un temps suspendu, avant de revenir parmi ses concurrents après avoir subi les transformations nécessaires à la sécurité des pilotes. Mais c’est du temps de l’ancien tracé que nous retrouvons nos héros aux montures mécaniques et vrombissantes.

Tout à la préparation de leur prochaine course, Michel Vaillant, Steve Watson et cinq autres pilotes sont invités au château de Königsfeld par son nouveau propriétaire, ingénieur chimiste de renom et amateur de grosses cylindrées. Au cours du dîner il leur conte l’histoire et la légende du château, or dès le lendemain matin on se rend compte de la disparition de deux invités. Mais ce n’est qu’un début...

Les amateur de VROOOOOM et de VROOAW vont devoir se prendre au jeu des mystères et de la légende pour cet album, la course ne revêtant que le seul support de l’aventure qui nous est présentée là. Mais le talent de dessinateur de Jean Graton et son inspiration épique et médiévale font de cet opus un des plus réussis de la saga.

À lire avec les yeux d’un gamin des années ´60, tel que j’étais alors du haut de mes dix ans.

Cher Michel,



Depuis mon enfance, tu as rythmé ma vie de manière intense. Combien de pneus as-tu usés sur ces circuits légendaires? Combien de bolides as-tu pliés, repoussant sans cesse tes limites pour la victoire? Et pourtant, malgré tous les défis et les sacrifices, je t'ai toujours respecté pour ta détermination, ta loyauté envers tes amis et ton esprit inébranlable.



Aujourd'hui, avec le tome 70, je ressens à la fois la joie de voir tes nouvelles aventures et une pointe de nostalgie. Ton engagement envers la course t'a souvent séparé de ta famille, en particulier de Françoise. Maintenant, il semble que tu puisses enfin envisager de passer plus de temps auprès d'elle, de profiter de la vie au-delà des circuits.





Michel, merci pour toutes ces années d'excitation, d'inspiration et d'amitié. Tu as été bien plus qu'un personnage de bande dessinée pour moi, tu es devenu un ami. J'ai hâte de suivre cette nouvelle étape de ta vie, car je suis sûr qu'elle sera tout aussi captivante que tes courses endiablées.



Avec toute mon amitié,

Utopiya

Pour cette avant-dernière aventure, Michel et Steve nous invitent à bord d'une vaillante pour un rallye raid.



Tout se passe bien jusqu'à ce que Michel doive éviter un jeune enfant égaré au milieu de la piste. Cette mésaventure va profondément bouleverser Michel, qui va vouloir comprendre pourquoi cet enfant était au milieu de la piste.



Michel va se laisser emporter dans un engrenage qui l'éloignera toujours un peu plus de la compétition. Désormais, ses préoccupations premières ne semblent plus être liées à l'adrénaline de la victoire.

Une aventure de Michel Vaillant en Chine est toujours l'occasion de nous parler du futur.



D'une part, Jean-Pierre présente à son frère l'atelier presque clandestin où des ouvriers chinois travaillent sur le prototype de ce qui devrait être la première voiture à hydrogène produite en série.



D'autre part, une équipe Vaillant, à un tournant de son histoire et dans une situation peu enviable, se voit obligée de monter sur un podium pour sauver sa peau et attirer de nouveaux investisseurs.



"CHINAMOON" devient en fin de compte une fable économique et écologique sur les enjeux du développement exponentiel de la Chine et des ressources énergétiques qu'elle consomme quotidiennement.

"Pour David" est basé et inspiré d'une relecture de plusieurs classiques de la série. Tout commence par un mauvais rêve, suivi d'une participation inattendue aux 24 heures du Mans... Qui portera le numéro 13 ?



Le tome aborde le thème du deuil, ce qui est innovant, mais aussi en contradiction avec les numéros des décennies précédentes où le malheur semblait ne pas exister.



En ce qui concerne le scénario, il est complètement décevant. J'ai le sentiment d'être pris pour un idiot. L'aventure de Jean Graton touche presque à sa fin.

100 millions pour Steve Warson... peut-être pas.



L'aventure continue à un rythme effréné. Pendant ce temps, la déception concernant les nouveaux choix graphiques commence à s'estomper.



L'argent et la notion de nécessité qu'il génère sont au cœur d'un débat. Les scènes d'accident, autrefois naïves, sont désormais plus agressives et rendent le récit plus vif, plus incisif.



Le suspense persiste jusqu'à l'ultime épreuve, une course de championnat sur l'anneau de vitesse du Texas Motor Speedway, connu pour être le circuit le plus rapide du monde.

L'épreuve consistait à trouver un dessinateur à la hauteur pour ce remake du "grand défi". Les personnages sont devenus particulièrement laids, et l'on se demande comment ils en sont arrivés là. Quelle lassitude a-t-elle bien pu s'emparer du studio Graton?



De plus, la mise en couleur numérique laisse à désirer.



Après tant d'années à connaître Steve, nous découvrons une nouvelle facette de son personnage. Endetté jusqu'au cou, il se voit contraint d'accepter une participation à l'épreuve ultime pour éviter un lynchage social. La tension entre les deux amis atteint un niveau extrêmement élevé.

Il s'agit d'une histoire d'espionnage industriel concernant un prototype révolutionnaire que Vaillant doit présenter au salon de Genève. C'est en réalité une aventure fort ennuyeuse. Comme le dit Françoise, "cette fois, les adversaires sont différents," à moins qu'il ne s'agisse d'une illusion.



"Opération mirage," ce titre m'évoque de la magie, de la folie, de l'action. On court après des mystères, on défie l'ennemi à fond la traction. La Confrérie des Ombres, ce sont nos adversaires, il faut se battre pour protéger le monde. Ouais, ouais, ouais, il faut s'engager dans le combat !

La série devient de mieux en mieux... documentée. L'introduction de la série nous plonge dans un décor texan. Des visages malveillants au volant d'une voiture, une voix familière. Le leader ayant disparu de la scène, ce sont les Texas Drivers qui se reforment pour reprendre le rôle du méchant. Ensuite, un saut en Afrique pour le Paris-Dakar. L'aventure sur les pistes africaines reprend vie une fois de plus. L'intrigue est simple, mais efficace, avec de petites touches d'humour qui pimentent l'aventure. Cela reste plus spectaculaire que dans les décennies précédentes. Le récit raconte l'aventure, humaine et mécanique, au fil des jours, avec son lot d'imprévus.

Cabral a émergé en tant qu'un des nouveaux magnats de la Silicon Valley. Lorsqu'il a généreusement offert son parrainage et son soutien logistique à Vaillant, cela s'est avéré être une proposition irrefusable pour Jean-Pierre.



Les prémices d'une réussite éclatante ont été palpables dès l'aube de la saison. Cependant, un moment de perplexité s'est insinué jusqu'à un certain point critique.



Après deux volumes lamentablement infructueux, l'équipe Graton a réaligné son récit avec une trame narrative d'une orthodoxie remarquable, et par conséquent, d'une satisfaction considérable.

Chaque année, Bercy devient l'épicentre de l'univers des pilotes automobiles. Les vedettes se défient aux commandes de simples karts pour obtenir le titre honorifique du meilleur. Malgré la profusion de détails et d'anecdotes, il est difficile de ne pas trouver cela ennuyeux. La série enchaîne ainsi deux tomes inutiles à bien des égards, comme une fausse note à la fin d'une mélodie.

Cet album m'a beaucoup déçu.



Non pas que l'idée de publier d'anciennes histoires courtes soit une mauvaise idée, mais le nouveau cap semble être d'exploiter les lecteurs comme des tiroirs-caisses en leur vendant des produits usagés.



Au moment où la série trouvait un nouveau souffle, pourquoi ne pas avoir continué dans cette direction ?



Voici l'exemple même d'un tome inutile.

Les 24 heures du Mans, Vaillant y participe avec la ferme intention de gagner. Tout se déroule parfaitement, sauf lors de la nuit du vendredi, lorsque, poussé par un étrange présage, Michel prend sa voiture pour rejoindre le circuit.



Au départ, l'histoire semble emprunter des voies frontalières avec la réalité. Michel perd conscience et se sent guidé par des forces qu'il ne peut comprendre. C'est à ce moment précis, marquant un point de rupture, que l'histoire prend un nouveau départ... en direction du Tibet.



Pour pleinement apprécier cet album, il est essentiel d'avoir suivi la série dans son intégralité et dans son ordre chronologique. En fin de compte, cet ouvrage s'inscrit dans une logique de renouvellement constant. Il est plus qu'appréciable.