Jean Harambat

Une histoire très classique dans une Angleterre du 19ème siècle. Une mise en image intéressante dans ce premier tome même si elle ne rend sans doute pas compte detoute la richesse et toutes les nuances du roman.

Cette BD tirée d'un roman inachevé de R.L. Stevenson est d'une autre époque, romantique, où les notions d'honneur passaient au-dessus de tout. Les textes sont bien écrits et le graphisme adapté.

Une lecture très drôle, qui revient sur l'opération Copperhead dont je ne connaissait pas l'existence. En plus d'une bonne dose d'humour, de dérision et du charme anglais, toutes les péripéties m'ont amusé, il y a de l'aventure, de l'espionnage, de la romance, toutes les conditions sont réunies pour passer un très bon moment de lecture. Et l'incrustation d'extraits des autobiographies des 3 personnages principaux ajoutent au flou entre le réel et l'imaginaire, c'est très bien réalisé.

Une BD que je recommande, tant pour l'ambiance visuelle que pour l'histoire.

Je n’avais jamais entendu parler de l’opération Copperhead. Qu’il s’agisse de la BD ou de la véritable opération du même nom qui a eu lieu durant la seconde guerre mondiale.



Au niveau du scénario, cette histoire fut donc intéressante, puisqu’elle nous retrace un moment de l’Histoire qui a vraiment eu lieu. (Pour info, l’opération Copperhead consistait à faire diversion aurpès des Allemands en leur faisant croire que quelque chose se préparait en Afrique pour détourner leur attention de la Normandie. Pour ce faire, un sosie du maréchal Montgomery a été formé pour qu’il l’imite a la perfection et est allé se balader dans le nord de l’Afrique pendant que le vrai Montgomery préparait l’opération Overlord). Nous suivons ici toute la préparation de cette opération, depuis le moment où elle a été décidée, jusqu’au moment où elle a été menée. C’est intéressant, mais ça reste anecdotique. Personnellement, cette histoire ne restera probablement pas dans ma mémoire.



Niveau dessins, c’est assez sympa. Le style est plutôt décalé par rapport au sérieux du sujet. Il amène un peu de fantaisie, de la couleur. Les planches sont régulièrement entrecoupées d’extraits des biographies des principaux personnages, histoire d’apporter davantage d’informations.



Pour conclure, je dirais que cette BD est intéressante, mais qu’elle ne marquera pas mon esprit.

Une bande dessinée sur le retour du roi d’Ithaque chez lui qui se distingue par son traitement original. En effet l’objectif n’est pas l’Odyssée mais d’avantage le sens que cette histoire nous apporte encore aujourd’hui. Le récit du retour d’Ulysse est alors interrompu par moments pour introduire des textes de penseurs ou d’anonymes, qui apportent un éclairage et une analyse sur la signification de ce retour pour les Grecs comme pour nous-mêmes. Une BD riche au dessin en aquarelle. Une lecture très agréable.

Je venais de relire l’Odyssée en souvenir du collège et d’un enseignant qui m’avait ouvert l’appétit de découvertes.



Lorsque mon regard a croisé cette BD, j’y ai vu une occasion de prolonger ma lecture et j’étais bien inspirée.



Jean Harambat ne se limite pas à conter l’odyssée, il en explore l’écriture, la signification, les mythes.

Il nous fait rencontrer helléniste, bibliothécaire, écrivain qui tour-à-tour prennent la parole et nous éclairent sur un aspect de l’œuvre.

Kaléidoscope aux multiples couleurs rehaussés d’aquarelles tendres, cet ouvrage est une perle dont il faudrait largement partager la teneur : clefs de lecture et de compréhension de l’Odyssée, invitation à approfondir la lecture.



Un outil à glisser dans les bibliothèques des collèges, une Bd qui vulgarise cette œuvre classique dans le sens le plus noble du terme, elle décortique l’œuvre de telle manière que chacun peut consolider sa compréhension.

C’est bien la reconquête de Pénélope, sa femme qui l’a si patiemment attendu, qui est l’épreuve la plus difficile pour Ulysse, même si les prétendants lui donnent du fil à retordre. Jean Harambat nous plonge dans ce dernier voyage d’Ulysse avec des talents de conteur. Il convoque aussi des spécialistes, ou des gens plus anonymes, et chacun propose une interprétation. L’auteur nous interroge sur le sens du voyage, l’oubli et la reconquête de soi, le temps, la vérité et le mensonge. C’est subtil et intelligent ; c’est beau aussi : les tons ocre ou bleu sont splendides. La couleur est un véritable atout pour le récit. La page où Télémaque reconnaît son père n’utilise que le noir et le blanc, les personnages sont de simples silhouettes. Pourtant le rendu est d’une rare intensité, qui est renforcée par la pudeur de l’auteur : « il leur prit à tous deux un besoin de sanglots ».
Lien : https://undeuxtroispetitscai..

Il y a bien longtemps que j'attendais une BD comme celle-là ! Moi qui suis souvent hermétique à cette forme narrative, avec Ulysse : les chants du retour, je suis comblée.

L'Odyssée est un texte magnifique, avec comme personnage central Ulysse le rusé, qui n'a qu'un seul but, retrouvé Ithaque et ceux qu'il aime. Et dans cette BD, on a un condensé de l'histoire (les chants les plus célèbres et surtout le retour d'Ulysse sur son île), et des interventions pleine d'intelligence et de sagesse, de Jean-Paul Kauffman, de Jean-Pierre Vernant, du bibliothécaire d'Ithaque, etc.

La lecture d'un texte comme l'Odyssée doit être accompagnée, pour en apprécier toutes les nuances, toutes les beautés. C'est ce que réussit brillamment Jean Harambat. En quelques traits, quelques couleurs, il fait vivre Ulysse, Pénélope, Télémaque, et nos historiens contemporains.

Bluffée, je n'ai qu'une envie, ouvrir à nouveau mon exemplaire de l'Odyssée.

Voilà un roman graphique bien particulier. Il retient l'attention, tout au long des pages, grâce à une histoire racontée habilement, via des ponts entre le mythe d'origine et des témoignages d'anonymes d'aujourd'hui.

C'est donc un regard neuf et un éclairage nouveau qui est apporté à cette partie de l'Odyssée d'Homère : le retour d'Ulysse après dix années de guerre et dix années d'errance, à Ithaque.

L'approche est à la fois psychologique, historique et mythologique.

Ulysse est au centre de toutes les attentions, tout comme le dessin et les mots, trois dimensions valorisées de manière équilibrée, se soutenant mutuellement.

La sobriété du graphisme est parfaitement adaptée à la narration de ce mythe originel. Sans fioriture et avec talent, l'auteur présente un Ulysse très humain, vieilli, fatigué.

Et peu à peu se dévoilent les différentes phases de reconquête d'Ulysse, son île, Pénélope. Sa vengeance sera sanglante envers ceux qui l'ont trahi.

Au travers de la rencontre d'Ulysse et des hellénistes qui ont travaillé sur ce mythe, le lecteur fait donc un voyage universel. Une réussite.

J' ai aimé ce livre car le livre parle d un joueur de rugby qui part jouer dans d autres pays. il a rencontré des nouveaux joueurs,il a joué contre de nouvelles équipes.

Sa façon de voir les choses ,sa maniére de vivre dans le quotidien avec ses amies ,il a parcouru beaucoup de villes.

Mais je n ai pas vraiment aimé la façon de dessiner la BD un peu brouillon mais l histoire ma plu.

Une adaptation pas trop pesante du roman de Stevenson. L'intrigue et son contexte sont attachants, même si l'histoire est peu surprenante de par ses rebondissements. Néanmoins, les thématiques soulevées sont passionnantes.

Jean Harambat aura réussi un très bel album sur le rugby et ses acteurs […]. De beaux instants de vie en tout cas, bien illustrés et colorisés.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..

Prenons le bateau ! Direction une île en Cornouailles en 1930. Ne vous inquiétez pas, nous sommes bien entourés car les plus éminents auteurs du Detection Club sont avec nous, comprenant notamment Dame Agatha Christie ou encore Sir G.K. Chesterton. Ils sont tous là car ils ont reçu une drôle de lettre d'un savant fou suffisamment fou pour défier les reines et rois de l'intrigue policière. Seulement, vous verrez par la suite que tout ne se passera pas comme prévu...



Drôle et piquant de curiosité, cette bande dessinée est un véritable délice à dévorer. Malicieusement écrite, elle nous donne envie de découvrir les différents maîtres de ce cercle d'auteurs qui a réellement existé. C'est une véritable invitation à la lecture. Quant au travail d'illustration et de colorisation, c'est un plaisir de décortiquer les détails dans ces dessins qui semblent simples mais qui sont loin de l'être.

Bon séjour en Cornouailles.

Avec « La Pièce manquante », fruit d’un riche travail documentaire, l’auteur landais lève le rideau sur la profondeur de la comédie d’été shakespearienne.
Lien : https://www.lemonde.fr/cultu..

Sur le papier, tous les ingrédients d’une excellente histoire étaient réunis. Au final, trop mécanique et inutilement enchevêtré, "La pièce manquante" ne tient pas ses promesses, et cela en dépit de tous les soins et les efforts apportés à sa réalisation.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

« La Pièce manquante », par sa structure, son énergie, son érudition, est un hommage plein d’esprit aux comédies de Shakespeare. On referme le livre avec une furieuse envie de revoir « Beaucoup de bruit pour rien ».
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..

Basée sur l'histoire vraie de "Cardenio", une pièce perdue (manquante donc !) de Shakespeare, Jean Harambat nous sert à nouveau un récit truculent, très anglais, dans la veine de "Opération Copperhead" et de "Le Detection Club" et ce pour notre plus grand bonheur.
Lien : https://www.actuabd.com/La-P..

Un one-shot séduisant qui donnera peut être à chacune et à chacun l’envie de se (re)plonger plus précisément dans les nombreuses références littéraires citées tout au long des pages et de (re)découvrir Don Quichotte ou Otello, des classiques qui sont magnifiquement valorisés dans ce très bel album.
Lien : https://lesamisdelabd.com/la..

Jean Harambat a un sens inné de la bonne histoire qui étonne et séduit sous couvert d’une bien curieuse association d’amatrices fortunées de Shakespeare que l’on surnommait le barde. Du feuilleton et pourtant Cardenio a bien existé.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Jean Harambat, dans cette BD, cherche à mettre à la portée du plus grand nombre une oeuvre majeure de Platon, de la culture européenne, « La République », que je viens de découvrir grâce à son intermédiaire, car j’ai toujours été rebutée par la longueur de l’œuvre et l’impression d’une lecture ardue.

Impression qui ne devait pas être fausse, car cette BD, je crois, cherche à la mettre à la portée du plus grand nombre, même si une lecture très attentive est nécessaire. Mais Jean Harambat, par des choix de couleurs pour certaines cases, permet au lecteur de se repérer dans ce qui est « texte » initial, et ce qui est éclaircissement ou résumé qu’il nous offrent. Et intérêt supplémentaire, les raisonnements menés par Socrate me semblent bien faire écho avec notre actualité et la politique de notre monde.

Les dessins, inspirés pour certains de céramiques grecques, sont plaisants à regarder, donnent des repères entre les personnages, ou illustrent agréablement le mythe de la caverne par exemple. Un livre qui doit être une bonne porte d’entrée dans cette oeuvre pour des lycéens, entre autres lecteurs.