Citations de Jean-Louis Fournier (1465)
Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres.
Qu'est-ce que ça veut dire, un oiseau pas comme les autres ? Aussi bien un oiseau qui a le vertige qu'un oiseau capable de siffler sans partition toutes les sonates pour flûte de Mozart.
Une vache pas comme les autres, ça peut être une vache qui sait téléphoner.
Quand je parle de mes enfants, je dis qu'ils ne sont pas comme les autres. Ça laisse planer un doute.
Einstein, Mozart, Michel-Ange n'étaient pas comme les autres.
Y a-t-il une vie après la mort ?
Ce qui est sûr
c'est qu'il y a une mort après la vie.
On pleure quand on arrive sur terre, pourquoi on râle quand on doit partir ?
Jamais content.
LES ENFANTS PENSENT QU'ILS SONT PLUS MALINS QUE LEURS PARENTS.EST-CE VRAI ?
Prenons quelques exemples dans l'histoire, au hasard.
Avez-vous déjà lu un poème écrit par le fils (ou la fille) de Ronsard ?
Connaissez-vous un théorème inventé par le fils(ou la fille) de Pythagore ?
Avez-vous déjà entendu une symphonie composé par le fils (ou la fille) de Beethoven ?...
On pourrait continuer à l'infini, certains enfants essaient de continuer l'oeuvre de leur père, le résultat est souvent navrant, jamais ils n'atteignent leur père.
Pensez aux nombreux enfants de Jean Sébastien Bach et au fils de Dieu.
Les plus beaux arbres ne donnent pas forcément les plus beaux fruits.
Regardez le chêne.
Il donne des glands.
J'ai retrouvé ta montre, celle que je t'avais offerte. Elle marche toujours, j'aurais préféré que ce soit elle qui s'arrête.
Les vivants ne sont qu'à un endroit à la fois, les morts sont partout.
Quand je regarde tes petits chapeaux, je pense avec une infinie tristesse à ton cerveau, tombé en panne sèche, de sang.
Il est éteint définitivement.
Tu ne penseras plus jamais à moi.
J'ai regardé à l'intérieur des chapeaux s'il ne restait pas une petite pensée pour moi.
Si un jour Bach pouvait remplacer Prozac…
Sur mon téléphone portable, j'ai retiré ton nom de mes contacts. J'ai appuyé sur "chercher", j'ai fait dérouler tous les noms jusqu'à "Sylvie", puis j'ai appuyé sur "option" et là j'ai choisi "supprimer". Mon écran a affiché une terrible question : "Supprimer Sylvie ?". J'ai hésité longtemps. Finalement, j'ai enfoncé avec émotion la touche "OK". J'avais l'impression d'être le président de la République qui appuyait sur le bouton rouge de la bombe atomique. Est apparu alors sur l'écran une petite poubelle avec un couvercle sautillant qui s'est posé dessus pour la fermer. Voilà, c'était fait, je t'avais mise à la poubelle.
Pour Mathieu, il devait s’agir d’un accident, et un accident, ça n’arrive qu’une fois ; en principe, ça ne se répète pas.
Il paraît que les malheurs arrivent à ceux qui ne s’y attendent pas, à ceux qui n’y pensent pas. Alors, pour que ça n’arrive pas, on y a pensé.
Il est perdu. Il est désemparé. Il erre hagard dans le rayon du supermarché.
Il n'a pas l'habitude de faire les courses. Sa femme est malade.
Il doit acheter de la farine pour faire des crêpes à ses enfants. Laquelle ? (...)
Il ne sait pas laquelle prendre.
Il est émouvant, perdu, comme un paysan de Picardie dans Hong Kong.
Il me regarde. J'ai envie de l'aider.
Finalement, il a pris celle vue à la télé.
Il s'est fait rouler dans la farine.
On n’aime pas ceux qui l’ouvrent, on préfère ceux qui la ferment.
Vous savez comment on s'aperçoit qu'on est vieux? Quand, même bronzé, on reste moche.
Avec mes enfants, on ne craint jamais de se répéter, ils oublient tout. Avec eux, jamais de lassitude, ni d’habitude, ni d’ennui. Rien ne se démode, tout est nouveau.
Chaque fois que je vois des affaires à toi, j'ai du chagrin, surtout ton sac à main. Chaque fois que je rentrais à la maison et que je le voyais assoupi sur une chaise de l'entrée, j'étais rassuré, tu étais là.
Maintenant, ton sac est toujours là, mais pas toi.
Ne dites jamais « je n’ai plus vingt ans » sauf aux non-voyants.
Venise,à deux sur une gondole,c'est plus beau qu'à 5000 sur un paquebot.
Papa est allongé sur un divan, en train de lire ; moi, je suis assis à côté de lui. Je dois avoir un an, j’ai l’air heureux, il ne peut rien m’arriver de mal, je suis avec mon papa.
Au début, après la mort subite de Sylvie, j'ai comparé mon drame à un tsunami. Quand j'y pense, rétrospectivement un peu géné, j'espère que je n'ai pas porté la poisse aux Japonais.
Un moment, nous avons eu une bonne à demeure...
Elle était parfaite avec les enfants, pleine de bon sens.
Elle se comportait avec eux comme avec des enfants normaux, sans faiblesse....
Quand ils faisaient des bêtises, je l'entendais leur dire : " Mais vous avez de la paille dans la tête ! ".
C'est le seul diagnostic juste qui ait jamais été fait.