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Citations de Jean-Louis Fournier (1466)


Quand vous entendrez le docteur à votre chevet dire: «C'est la fin», essayez, malgré votre état, de faire rire une dernière fois. Ajoutez: «Des haricots».
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- C'est pas long, une vie d'homme !
- Suffisamment pour faire pas mal de conneries.
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Elle est terrible la mort de celui qui n'a jamais été heureux, celui qui est venu faire un petit tour sur Terre seulement pour souffrir.
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Je me retrouve seul, je ne vais pas me plaindre, je me suis retrouvé. J'aurais pu ne pas me retrouver du tout, être perdu définitivement.
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"Attention, menacent les savants, vous faites de l'anthropomorphisme. N'idéalisez pas les bêtes, n'humanisez pas les fauves.
Et pourquoi pas ? Répondons-nous. Et si les poètes en savaient davantage qu'une fiche zoologique ?"
Sylvain Tesson
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...
Mais si vous aviez été comme les autres, vous auriez été comme tout le monde.
Peut-être vous n'auriez rien foutu en classe.
Vous seriez devenus délinquants.
Vous auriez bricolé le pot d'échappement de votre scooter pour faire plus de bruit.
Vous auriez été chômeurs.
Vous auriez aimé Jean-Michel Jarre.
Vous vous seriez mariés avec une conne.
Vous auriez divorcé.
Et peut-être que vous auriez eu des enfants handicapés.
On l'a échappé belle.
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Evidemment, l'enfant adopté est plus exotique que nos enfants nationaux blafards qui ressemblent souvent à des chicons.
Le regard du petit africain est brillant alors que le regard de l'enfant national est
souvent terne et ses pleurs très désagréables.
Tandis que l'enfant noir, quand il pleure, ça ressemble à du blues.
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Elle va trouver que j'exagère. Et se dire que, finalement, pour une mère, ce n'est pas un cadeau d'avoir un fils écrivain.
Ne va t-elle pas me reprocher de l'avoir canonisée ? Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d'amour, que j'essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l'aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse ?
Comprendre que je l'ai écrit pour la faire revivre.
Parce qu'elle me manque. (p; 180)
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Un jour, dans un café, c'était pendant la guerre, papa avait acheté un vrai savon de Marseille au marché noir. Avant de le rapporter à maman, il l'a essayé pour voir s'il l'avait bien. Puis il l'a fait essayer à ses copains.
Dans le café, tout le monde s'est lavé les mains.
Chaque fois qu'un nouveau client arrivait, papa lui faisait une démonstration de lavage, puis il lui faisait essayer le savon et on buvait un coup à la santé du savon.
À la fin de la journée, tout le monde dans le bistrot était dans un sale état, mais tous ils avaient les mains propres.
Le soir, quad papa est rentré à la maison, il était bien fatigué. Le gros savon qu'il a rapporté à maman, il était plus petit qu'une pièce de cinq francs.
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Conclure que quelqu'un est heureux est toujours très risqué. On peut avoir tout pour être heureux sauf le bonheur.
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Les mots « bonne journée » sont des mots qu'on a usés, qui n'ont plus de sens, plus de goût, comme les escalopes de dinde industrielle du supermarché. (…)
Si vous avez envie que je passe une bonne journée, ne dîtes rien.
Souriez-moi.
Et je passerai une bonne journée.
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- Ça ne vous ennuie pas qu'on marche sur la lune ?
- Tant qu'ils ne laissent pas traîner des boîtes de conserve et des canettes comme ils le font sur les plages.
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Quand je pense que je suis l'auteur de ses jours , des jours terribles qu'il a passés sur Terre, que c'est moi qui l'ai fait venir, j'ai envie de lui demander pardon .
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Devenir chat.
J'ai demandé à mon ami vétérinaire de me faire une piqûre. Pas la dernière piqûre, celle qu'on fait aux animaux quand ils souffrent ou quand ils sont trop vieux. Une piqûre pour devenir chat. J'en ai marre d'être un homme, c'est trop difficile.
Je suis jaloux quand je vois la vie de mon chat. D'abord il est beau, toujours beau, même quand il se réveille le matin. Le matin, il n'est pas obligé de se laver les dents, de choisir un vêtement. Il ne regarde pas le thermomètre avant de sortir, il s'habille pareil hiver comme été. Il n'a pas de chaussures à cirer, il n'a pas peur de faire des taches sur son costume. Il n'est jamais obligé d'être à l'heure, personne ne l'attend, on ne lui demande pas de faire quelque chose, il n'a pas à faire ses preuves. Il fait la sieste toute la journée, il essaie d'attraper les mouches, il joue avec des jolies chattes auxquelles il fait des chatteries et des chatons. Il n'est pas obligé de nourrir ses chatons, de leur payer des études.
Et surtout, il est insouciant. Il paraît qu'il ne pense jamais à la mort. Il ne sait même pas qu'il va mourir, le veinard.
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Je me suis marié deux fois, pour ne pas être seul.La première fois, c'était le hasard, la seconde fois c'était le plus heureux des hasards.

(...) La première fois, je suis devenu paysan, par amour de la culture, pour être seul dans la nature, derrière un cheval ou sur un tracteur, et pour les beaux yeux de la fille du fermier.
J'ai voulu reprendre la ferme de son père et courageusement j'ai labouré les grands champs de
l' Artois, même la nuit.
Je passais des moments inoubliables sur le tracteur à labourer.Seul dans l'immensité de la nuit, je devenais le capitaine d'un bateau secoué par les vagues de la terre, ou alors j'étais Mermoz, le pilote héroïque d'un avion rugissant dans le pot au noir de la cordillère des Andes.
Je devenais un héros des temps modernes, le père nourricier d'une humanité roupillante.

( p.83)
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On sera 11 milliards à la fin du siècle. Faut pas s'étonner qu'on n'ait plus de place pour se garer.
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J'ai retrouvé ta montre, celle que je t'avais offerte. Elle marche toujours, j'aurais préféré que ce soit elle qui s'arrête.
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Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres.
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Pas étonnant, pense Mr Riche, si je suis plus riche que les autres, c'est que je suis plus intelligent que les autres.
De toute façon, si Mr Riche était bête, il ne le saurait pas.
Quand un pauvre est con, il le sait. Tout le monde le lui dit.
Quand un riche est con, il ne le sait pas.
Personne n'ose le lui dire.
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Que ceux qui n’ont jamais eu peur d’avoir un enfant anormal lèvent la main.
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