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Citations de Jean-Louis Fournier (1466)


Quand on a des enfants handicapés, il faut supporter, en plus, d'entendre dire pas mal de bêtises. Il y a ceux qui pensent qu'on ne l'a pas volé. [...] Il y a ceux qui disent que si on a des enfants handicapés, ce n'est pas du hasard. [...] Il y a ceux qui disent : "Je l'aurais étouffé à la naissance, comme un chat". [...] Il y a aussi ceux qui disent : "L'enfant handicapé est un cadeau du Ciel." Et ils ne le disent pas pour rire. Ce sont rarement des gens qui ont des enfants handicapés.
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Jean-Louis Fournier
Je connais des gens heureux qui ont l'air tristes et des gens malheureux qui plaisantent toujours. (...) L'humour est un antalgique , on l'utilise quand on a mal.
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Tu rangeais tout et je ne retrouvais rien. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à perdre.
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Je ne comprends toujours pas pourquoi on félicite et récompense ceux qui ont des beaux enfants, comme si c’était leur faute. Pourquoi, alors, ne pas punir et mettre des amendes à ceux qui ont des enfants handicapés ?

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J’aurai gardé très tard une grande naïveté, même très vieux, j’espérais continuer à plaire. Je mettais grand soin au choix de mes vêtements, je choisissais des couleurs vives. Comme si un pantalon en velours jaune et un pull en alpaga bleu myosotis allaient faire oublier les dégâts du temps et je mettais du sent-bon pour masquer l’odeur de naphtaline.
Je recevais parfois des lettres d’admiratrices, j’imaginais des créatures de rêve, jusqu’à la phrase fatale « ma petite-fille qui est médecin aime aussi beaucoup vos livres ».
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« Il n’y a rien de plus difficile que de faire quelque chose qui ne ressemble à rien. »
Mes enfants ne ressemblent à personne. Moi qui voulais toujours ne pas faire comme les autres, je devrais être content.

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Les guêpes c'est vous ? demande le directeur du personnel à Dieu.
-Pas du tout, répond Dieu.
-Qui est-ce alors ?
-Je ne sais pas, moi j'ai fait les abeilles, les guêpes, c'est des contrefaçons...
...-Les abeille, elles piquent aussi !
- Oui, mais elles donnent du miel.
- c'est pas une excuse. Les betteraves sucrières, elles font du sucre aussi, mais elles ne piquent pas.
-Vous pourriez pas me lâcher un peu la ruche ?
-Je fais mon travail.
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Il ne faut pas croire que la mort d’un enfant handicapé est moins triste. C’est aussi triste que la mort d’un enfant normal.
Elle est terrible la mort de celui qui n’a jamais été heureux, celui qui est venu faire un petit tour sur Terre seulement pour souffrir.
De celui-là, on a du mal à garder le souvenir d’un sourire.
Quand je pense à Mathieu et Thomas, je vois deux petits oiseaux ébouriffés. Pas des aigles, ni des paons, des oiseaux modestes, des moineaux.
… Il ne leur manquait que les ailes.
Dommage.
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Si on n'a personne pour nous contredire, on finit par croire avoir toujours raison, et on commence à avoir tort !
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Si les enfants ont besoin d’être fiers de leur père, peut-être que les pères, pour se rassurer, ont besoin de l’admiration de leurs enfants.
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Un enfant normal, on le photographie sous toutes les coutures, dans toutes les postures, à toutes les occasions ; on le voit souffler sa première bougie, faire ses premiers pas, prendre son premier bain. On le regarde, attendri. On suit pas à pas ses progrès. Un gosse handicapé, on n’a pas envie de suivre sa dégringolade.
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Il parait que les malheurs arrivent à ceux qui ne s’y attendent pas, à ceux qui n’y pensent pas. Alors, pour que ça n’arrive pas, on y a pensé…
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Vous savez comment on appelle le curriculum vitae d’un vieux ? Des archives.
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Quand rentres-tu ?
Je t'ai préparé un très bon goûter, avec tout ce que tu aimes. J'ai choisi des fruits rares. J'ai mis sur la table une nappe brodée, des petits couverts à dessert en argent, des assiettes du XVIIIe peintes à la main. Des carafes en cristal taillé, des jus de fruits de toutes les couleurs, une chocolatière qui fume, des brioches tièdes. Encore de la brioche...
Quand rentres-tu ?
Dépêche-toi, tout va refroidir.
A tes chats qui vont pleurer de te voir partir, tu diras à bientôt, je reviens. Tu garderas ta résidence au bord de la mer, elle sera secondaire.
Quand tu rentreras, on fera une grande fête, avec une chorale d'oiseaux et des singes bleus qui t'applaudiront à quatre mains.
Je t'attends pour goûter.
Dépêche-toi, tout va refroidir.
Quand tu rentreras, il y aura un immense bonheur.
Je t'attends depuis plus de dix ans.
Pour une fois, j'ai de la patience. Tu vas revenir.
On a plein de choses à se dire, tu as des nouvelles chansons à m'apprendre, j'ai de nouvelles histoires à te raconter pour te faire rire...
Dépêche-toi, tout va refroidir.
Je voudrais te voir agiter ton mouchoir et rire quand je vais partir.
Reviens,
avant que je m'en aille.
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Quand il est devenu grand et docteur, papa a toujours gardé dans sa poche un chapelet. C'était un vieux chapelet avec des grains noirs comme des grains de café. Il disait à maman que c'était pour résister à la tentation. Et papa, il avait beaucoup de tentations. Dans le Nord, il y a beaucoup de cafés.
Papa, il disait à maman que, quand il passait devant un bistrot, il serrait son chapelet très fort. Mais il rentrait quand même dans le bistrot.
Le chapelet de papa, ça devait pas être un bon chapelet.
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Quand je pense que je suis l’auteur de ses jours, des jours terribles qu’il a passés sur Terre, que c’est moi qui l’ai fait venir, j’ai envie de lui demander pardon.

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Les plus dangereux pour la jeunesse sont les vieux cons.
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Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément, être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres.
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Qu’est-ce que ça veut dire normal ? Comme il faut être, comme on devrait être, c’est-à-dire dans la moyenne, moyen, je n’aime pas trop ce qui est dans la moyenne, je préfère ceux qui ne sont pas dans la moyenne, ceux au-dessus, et pourquoi pas ceux au-dessous, en tout cas pas comme tout le monde. Je préfère l’expression « pas comme les autres ». Parce que je n’aime pas toujours les autres.
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Que ceux qui n’ont jamais eu peur d’avoir un enfant anormal lèvent la main.
Personne n’a levé la main.
Tout le monde y pense, comme on pense à un tremblement de terre, comme on pense à la fin du monde, quelque chose qui n’arrive qu’une fois.
J’ai eu deux fins du monde.
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