Jean-Louis Le Craver

Mais au bout d'un tout petit moment, elle a été réveillée par la petite voix qui sortait du tout petit placard et qui disait encore :

- Rends-moi mon os ! Rends-moi mon os !

Cette fois, la toute petite bonne femme a eu très peur, elle s'est enfoncée jusqu'aux cheveux sous sa toute petite couverture.

Une petite chose mal réglée peut avoir de graves conséquences.

Et si depuis leur gras n'a pas fondu,
Ils sont toujours aussi dOdus.

Holà ! dit le troll,
qui trotte et sabote sur mon pont de bois ?

- Tiens, sale bête ! Ca t'apprendra à vouloir manger les petits enfants !

Une petite chose mal réglée peut avoir de grande conséquence

Il mord dans la plus grosse part, mais il en prend une telle bouchée que la grosse part devient la plus petite.

- Ecoutez, Madame, je suis boucher, c'est vrai ; et des vaches, croyez-moi, j'en ai tué dans ma vie. Mais voyez, celle-ci... je peux pas : elle est trop jeune, elle est trop jolie... D'ailleurs, elle m'a rien fait ; moi, je lui ferai... rien !

- Phénix, il m'arrive un malheur : le rat a mangé deux de mes œufs, deux de mes œufs sur trois. Alors je demande justice. [...]
- Écoute, Chachatatutu, je trouve que tu me déranges pour bien peu de chose...
- Comment ? Deux de mes petits tués dans l'œuf, le troisième en grand danger et tu trouves que c'est peu de chose ?
- Je trouve, oui, et je te rappelle que c'est à la mère de protéger ses petits.

Une petite chose mal réglée peut avoir de graves conséquences.

"J'aurais bien cru que ce matin il n'y avait presque plus rien"

Comment ? Le boucher, il veut pas faire son métier? Eh ben, c'est nouveau, ça !

Le petit cochon est donc rentré chez lui; personne n'a fait de mal à personne.

Tiens voleuse ! ça t'apprendra à manger ma toute petite, petite omelette !

Et trotte, trotte la souris. Voilà qu'mon conte, il est fini.

et sous ce pont de bois vivait un troll.
LE PLUS HORRIBLE DES TROLLS !
Des gros yeux ronds comme des boutons, le nez long comme un bâton, ce troll était aussi ventru ! et ceux qui passaient sur le pont, il les mangeait TOUT CRUS.

Mais ce coup-là,
quand il a eu pété son gros pet,
il n'avait rien cassé du tout.
- Bon.
Je vais en faire un plus gros,
il a dit, hiiiiin....
Mais là encore, il n'a rien cassé du tout.
Un gros caca, c'est tout ce qu'il a fait.

[…] il bavait, il salivait, il marmonnait entre ses dents :
- Oh ! He hanhè hin les hi houhons qui héhill du hohihon !
- Eh, maman ! T’entends ce qu’il dit, le loup ?
- Ben non, j’entends pas bien. Qu’est-ce qu’il dit ?
- Eh, il dit : « Je mang’rais bien les p’tits souillons qui frétillent du tortillon. »

- Ah ! Faut m’ouvrir la porte, a dit le loup, parce que moi, sinon, je vais monter sur le toit de la cabane, je vais péter un si gros pet que je vais défoncer la cabane, et puis et vous mangerai, toi et tes petits.
- C’est ça ! Eh ben, fais comme tu veux, a dit la dinde, mais moi, je n’ouvre pas la porte, ce qui est dit est dit.

Bon. Le loup est monté sur le toit de la cabane, il a quitté son pantalon… et PROUM !
Il a pété un si gros pet qu’il a défoncé la cabane, il a mangé la dinde et ses petits.

Seulement voilà : pour arriver là, ils devaient franchir un torrent, pour franchir ce torrent, passer un pont de bois... et sous ce pont de bois vivait un troll.
Le plus horrible des trolls !
Des gros yeux ronds comme des boutons, le nez long comme un bâton, ce troll était aussi ventru ! et ceux qui passaient sur le pont, il les mangeait tout crus.