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Citations de Jean-Louis Magnon (40)


Il n'y avait qu'une chose qui comptait : la minute présente. Tout le reste... Le passé, on le gardait dans son cœur quand c'était possible. L'avenir ? Il fallait être bien naïf pour tirer des traites sur lui ! Et le présent ce soir était si beau !
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Les parents de Blanche s'appelaient Joseph et Lucie. Ils habitaient les Solitudes, une maison minuscule au milieu des bois de châtaigniers et de chênes, sur le bord d'un chemin qui descend jusqu'à l'Aveyron.
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Aussi discrètement qu'il s'efforçât de marcher, il fut surpris de ne pas déclencher les nouveaux aboiements de quelque molosse. Peut-être ceux d'ici étaient-ils trop bien nourris. C'était d'ailleurs l'impression qui se dégageait de Saint-Paul, songea-t-il en atteignant les dernières maisons après avoir traversé une place où seul le clocher de l'église paraissait monter la garde. Une impression de grosse nourriture et de bonne conscience...
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Ils étaient coupés du monde et Paco, pour la première fois depuis longtemps, se sentit à l'abri de tout. Leur vie se replia encore davantage sur elle-même. Le seul souci était de tenir le feu pour lutter contre le froid polaire après l'écroulement de la neige. Tenir le feu, s'aimer et rêver, ils n'en demandaient pas plus.
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1853. A Paris, Napoléon III a pris le pouvoir, mettant fin aux espoirs republicains. Florent Barthe s'est enrôlé dans une mystérieuse organisation qui combat les "ennemis de la liberté" et qui l'a chargé d'éliminer Domenico Lombardi, un riche propriétaire terrien, puissant et corrompu.

Dans ce grand roman d'aventures, l'auteur entraîne le lecteur dans le monde fascinant des sociétés secrètes en Provence au XIXe siècle.
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En revoyant le plateau, il pensa qu'ici,comme là-bas; la peau du monde visible était assez fine, peut-être, pour qu'affleure celle de l'autre.
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Roland se rendait compte à que point le pays d'alentour comptait désormais pour eux. La vieille ferme était comme une île amarrée aumilieu d'un espace dans lequel on avait envie de se perdre, pour retrouver peut-être un sens oublié, quelque chose de profondément enfoui au fond de soi et qui, profitant de la liberté des vacances, resurgissait et vous appelait.
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Il balançait entre la crainte d'être mal accueilli s'il descendait et la gêne qu'il y aurait peut-être à s'immiscer dans cette vie qui était tellement étrangère à la sienne.
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Après le pont, le village tout entier s'enroulait autour de l'église et de son clocher roman sur lequel la lumière de juin posait de délicates teintes rosées ainsi que sur les tuiles des toits dont la couleur représentait aux yeux de Maréchal une des plus sûres signatures de ce qu'il aimait à nommer le Sud, nom qui depuis toujours résonnait à son coeur avec bonheur.
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Au-delà, tout se perdait dans l'incertitude de l'horizon, vers des pays dont Adèle se souciait peu. Le morcellement, puis la vente inéluctable de ses vignes avaient paru la soulager alors que tous craignaient pour elle une peine irrémédiable. Désormais, son monde se limitait presque aux murs de la maison. Pourtant tous les échos de l'autre parvenaient jusqu'à elle dans le rectangle de sa télé et lui arrachaient plus de grimaces que de sourires.
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Intrigues noyées dans les descriptions des paysages et de la méteo, livre plein de références aux romans précedents d'où l'impression de ne pas pouvoir faire parti de l'histoire , dommage . j'ai voulu connaitre la fin mais il ne m'a pas emporté.
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Il avait depuis longtemps compris que les choses étaient beaucoup plus simples que la plupart des gens ne se l'imaginaient. Il disait "choses" mais pensait la vie, la mort, le destin, enfin tout...
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Le vent avait lui aussi disparu. Un silence profond baignait les alentours de Maleterre et le plateau tout entier, seulement troublé de temps à autre par quelques grondements sourds de l’orage vers l’est. Puis, peu à peu, ceux-ci disparurent aussi et, dans l’air immobile, un oiseau chanta dans un bosquet de viornes près du potager. C’était un chant plaintif, comme étonné de résonner encore. Mais, juste après, d’autres lui répondirent qui n’exprimaient pas ce sentiment d’incertitude, mais une joie un peu folle. Puis ils s’apaisèrent quand les oiseaux se rendormirent. Une effraie hulula puis s’envola de son gîte, dans le fenil au-dessus de la grange. Ses ailes battirent l’air un moment avant de l’emporter vers ses chasses. La vie reprit ainsi peu à peu sur le plateau, égale à elle-même, puissante et pourtant menacée.

Chapitre 6
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Mars fut un mois magnifique en cette année de 1816. Un air doux, gonflé de vent et chargé d'odeurs, chassa bien vite tout ce qui pouvait rester de cet hiver sombre et redoutable qui avait porté, jour après jour, ses assauts sur le Languedoc tout entier. Le soleil recommença de se promener d'un côté du ciel à l'autre et déversa sur le Canal des flots de lumière blonde qui s'accrochaient dans les premières feuilles des arbres des berges et venaient éclabousser l'eau. Descendue par la Rigole de la plaine jusqu'à Naurouze, elle semblait charrier tout le renouveau qu'on pouvait imaginer surgir discrètement au fond des forêts, sur les mousses, entre les taillis de la Montagne Noire....Ce fut au milieu de ces merveilles que "la Jolie" continuait sa route.
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Joseph s'en tenait à la seule certitude qui lui restait : "La Désirée" avançait. "La Désirée" brisait la glace, "La Désirée" allait vers son but! Il avait confiance en son bateau.
...Mais il y eu l'arbre....Oui, peut-être seraient-ils passés sans cet arbre qui, après tant et tant d'années où il avait résisté à tout, avait fini par s'abattre en travers du chemin de halage.
"La Désirée" était immobilisée le long de la rive.
-Il faut mettre les chevaux à l'abri. Quand tu auras abrité les chevaux, reviens. Il faut que ta mère et Marthe aillent là-bas aussi. Toi et ton frère, vous les emmènerez avec vous.
-Et vous, père?
-Non. Moi, ma place est ici, sur "La Désirée".
La nuit vint vite. Le vent avait repris de plus belle sa course folle. Vers six heures, la neige avait cessé de tomber, et le froid était revenu, plus vif, brutal, d'une méchanceté d'acier.
Joseph se tenait sur le pont de la "La Désirée" et scrutait l'obscurité menaçante, essayant d'apercevoir le travail de la glace sur la surface du Canal...
Vers dix heures, il entendit les premiers craquements, c'était le bois même de "La Désirée" qui gémissait. ..le bois craqua. les membrures commencèrent à plier. ..Joeph Aubanel sauta sur la berge au dernier moment. Déjà, lestée par sa cargaison, la barque commençait à piquer du nez...Une fois sur la terre ferme, il avait vu, les yeux brûlés de larmes, son bateau s'enfoncer, disparaitre dans la nuit épaisse ses plaques de bois déchiquetées...Au milieu de l'amas pris dans la glace, dans les craquements qui engloutissaient les restes de la coque et du bateau arrière, il vit se dresser vers le ciel la barre que son père avait tenue si longtemps entre ses mains.
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Jean-Louis Magnon
On voyait dans le ciel circuler des bandes d’oiseaux qui paraissaient frénétiques comme s’ils avaient deviné que les heures de joie leur étaient comptées.
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Mais on le sentait d’une gaieté factice, temporaire, vouée à l’échec. Maréchal joua un moment avec des métaphores à ce sujet. Il alla jusqu’à transposer tout ça à sa vie personnelle. C’était très dangereux et il cessa rapidement, se contentant de jouir du paysage qui depuis la route établie sur une ligne de crête était superbe.
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Tout un côté, celui du jardin, restait blotti dans l'ombre et, en poussant le portillon, Maréchal avait senti monter jusqu'à lui les gros paquets d'odeur que la nuit avait amassés entre les touffes de lauriers et de viornes. Comme à chaque fois, ces odeurs avaient provoqué une émotion un peu douloureuse tant elles lui rappelaient des moments maintenant enfuis, de ceux dont il s'était aperçu qu'une de ses plus constantes occupations était par tous les moyens de les faire revivre.
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Aujourd’hui tout va beaucoup plus vite et on te construit une maison en deux mois. Mais qui se soucie maintenant de l’avenir même des pierres, de la solidité, qui se soucie de la durée ? Je crois surtout que ces constructions nouvelles n’ont pas d‘âme, elles n’ont pas été pensées pour exister longtemps. Il leur manque aussi cette sorte de complicité avec le paysage, avec le sens du vent, la force des pluies ou la course du soleil.
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En venant de Maleterre, Christine avait marché sur des prairies où la nuit avait abandonné une fine rosée. Mais peu à peu la chaleur des premiers rayons l’avait évaporée. Quand elle était parvenue au sommet de la crête de Saillon, tout l’est du plateau était envahi par une clarté aveuglante que tempéraient seulement quelques friselis roses, vestiges de l’aurore. Dans la combe qui se nichait sous la crête, la petite maison baignait encore dans une ombre légère, un peu teintée de vert tendre, tandis que la lumière qui commençait à basculer au-dessus de la crête allumait les premières lueurs au sommet du grand chêne.

Chapitre 15
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