La vie est comme le wagon d'un train. On y monte seul et on en descend seul, mais, pendant le trajet, on voyage ensemble.
Espérer n'est pas vivre, c'est attendre de vivre.
De toute éternité, les hommes se sont comportés avec insouciance à l'égard de la Terre nourricière, qui, indulgente, absorbait leurs déchets et effaçait leurs erreurs. Maintenant que nous prenons la mesure de nos actions et constatons le désastre, l'insouciance s'est muée en irresponsabilité. [...] Agir de manière inconsidérée en finance ou en politique peut être source de crises, de tragédies, voire de guerres. Mais s'agissant des éléments naturels dont nous dépendons, c'est la survie même de notre espèce qui est en cause. p.166
Les économistes se sont rendu compte de cet effet de préférence pour le présent, ce qui fait que ce dernier reste toujours hétérogène au futur. Toute la consommation de la société de consommation tend à cela. p.83
Nous devons réapprendre à penser, tâche de salut public qui commence par soi-même.
En parodiant Rilke, on pourrait dire : ne pensez votre vie que si vous ne pouvez pas faire autrement. Sinon, vivez, que diable! Et mourez ensuite.
Pour ma part, c'est là que ça coince. L'idée de mourir sans m’être demandé ce que vivre veut dire me semblerait presque inconvenante. La perspective que la symphonie reste inachevée, par inadvertance , que je puisse quitter la scène en laissant les tiroirs en fouillis me met mal à l'aise. Il m'arrive même de penser que ça serait de l'ingratitude, que j'aurais gâché une chance unique d'essayer de donner une réponse à la question ultime. Pourquoi aurais-je vécu?
- Oh que le ciel sera propre et pur au-dessus
De notre absence et le temps
Nulle part n'aura d'horloge
Il fera beau. -
- Le temps n'est que de l'espace entre nos souvenirs. Dès que nous cessons d'apercevoir cet espace, le temps a disparu. -
- Le temps est uni à toutes nos pensées. L'erreur que l'on peut faire, à ce sujet, consiste à croire que le temps s'enfuit. Où donc s'enfuirait-il ? Nous savons bien qu'il ne cesse jamais de couler. -
Un livre ne peut se substituer à une pratique. Il aura rempli son propos s'il a pu permettre au lecteur d'élargir la vision qu'il avait du problème, d'accroitre son désir de le résoudre, d'amorcer des solutions.
commencer par consacrer du temps au temps
La confrontation de ce qui s'est réellement passé avec ce qui était prévu vaut mieux que cent page de théorie sur notre manière de traiter le temps.
Ce doit être singulièrement perturbant que de pouvoir mettre un prix sur son temps. Mais il n'en n'ai pas moins capital d'en connaitre la valeur.
La maitrise du temps n'est pas le passage quotidien d'une épreuve en temps limité.
Il est impossible d'éliminer les perturbations du temps, mais il est essentiel de pouvoir d'emblée les situer par rapport à son programme.
Il est essentiel d'éliminer les perturbations du temps, mais il est essentiel de pouvoir d'emblée les situer par rapport à son programme.
De même qu'on éteint l'incendie de foret par un contre -feu il faut, pour lutter contre le manque de temps, consacrer du temps à réfléchir sur l'emploi de son temps : donner du temps au temps.
le - rendez-vous du temps - quotidien, où j'établis mon - plan de journée - qui me permet de ne plus jamais en perdre le fil.
- Arrête, et met tout à plat -
Longtemps j'ai admiré les hommes pressés. Jusqu'à ce que je réalise qu'ils n'étaient que stressé.