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Citations de Jean-Luc Marcastel (414)


- Le tellurium est une incroyable source d’énergie, c’est vrai, mais à ma connaissance, il ne donne pas de pouvoirs télékinétiques.
Comme Lucas s’étonnait qu’il connaisse ce mot, il ajouté aussitôt :
- Pour qui me prends-tu, sale gosse ? Je lisais déjà des livres de SF que tu n’étais même pas né. Tu ne connais pas "A la poursuite des Slans" de van Vogt ?
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Enfermé dans ses rêves et ses univers imaginaires, ses lectures, il partageait peu de choses avec la plupart de ses camarades de classe. Les sports, les matchs, les vedettes de la téléréalité, les dernières idoles à la mode, lui passaient totalement au-dessus de la tête.
Qu’on l’interroge sur "Les Trois Mousquetaires", sur le stratégie d’Alexandre le Grand, Lovecraft et ses monstres tentaculaires, la faune de Barsoom, les différentes épisodes de Halo, ou les feuilletons de science-fiction ou de fantastique, alors là il devenait incollable…
Il était, et en avait conscience, une sorte de geek, pas un no-life total, mais un geek quand même, qui vivant plus dans ses univers factices que dans la réalité.
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La vie de geek sédentaire, à peindre des figurines, lire des romans d’aventure, regarder des films et jouer à des jeux vidéo, n’était décidément pas faite pour développer la musculature.
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Ce peut-être n'importe quel animal. Un loup, un sanglier, un blaireau, un ours ou n'importe quoi d'autre...Quand les bêtes ou les gens s'approchent trop près de la Brèche...Ils changent.
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Notre plan, je m'en rend compte aujourd'hui, était plein de trous. Il fallait vraiment être des gosses pour croire qu'il marcherait. Mais parfois avec un petit coup de pouce du destin, même les choses plus improbables finissent par réussir...
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_"La pensée est une force, mademoiselle Jade, et la croyance aussi...Elles agissent sur le réel, le modifient, le contraignent..."
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Des yeux de loup, bien sûr, aussi jaunes et brûlants que des soleils venimeux, luisants d'une terrible fringale, d'une sauvagerie toute animale... Mais il y avait aussi autre chose, un reflet d'humanité coupable qui rendait ce regard plus terrible et tragique à la fois... une lueur de honte, de souffrance et de remords, un douleur tout à fait humaine.
Louis, étrangement ému, crut voir une larme déborder de l’œil ardent et se perdre dans la fourrure rêche de la créature...
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Son père avait peut-être raison, après tout, on ne devrait jamais se livrer, en aucune circonstance, pour ne pas laisser les autres avoir barre sur vous ni leur offrir la possibilité de vous blesser. On se forgeait une armure de silence et de solitude, et on s'y retranchait, pour mieux s'y dessécher lentement, tranquillement, de l'intérieur, jusqu'à ce qu'enfin il ne demeure plus que cette cuirasse et rien dedans, un tronc sec dont la sève et les entrailles ont disparu, faute d'amour et de tendresse, de complicité, pour les irriguer.
Cela, elle en avait assez.
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Il avait d'ores et déjà trop tutoyé l'enfer pour encore s'émouvoir de ces forfanteries sanglantes.
On s'habitue à tout, même à l'horreur.
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« Pourquoi êtes-vous ici ? Et ne me dites pas que c’est un pur hasard.
- Le hasard ? »
Ce rire à nouveau tranchant comme une lame de cristal.
« Mon cher d’Artagnan, en ce qui nous concerne, vous et moi, il n’y a pas de hasard. Si j’étais ici, c’était sur ordre, afin de vous suivre et de veiller à ce que vous ne fourriez pas votre grand nez de Gascon curieux où il n’y a rien à faire. Ce qui n’était pas prévu c’est que cet orage me prive de mon moyen de transport, que ces gueux viennent me chahuter et que vous vous présentiez en sauveur et me découvriez… Mais peut-être le destin le voulait-il ainsi ?
- Alors qu’attendez-vous, démone ? Je vous ai fait raccourcir de vingt bons centimètres par le bourreau, la dernière fois, pour expier vos crimes. Ne voulez-vous pas vous venger ? »
Le rire de la femme cascada à nouveau sur sa nuque, les lames appuyèrent un peu plus, firent perler le sang qu’il sentit couler sur sa gorge, alors qu’elle se collait à lui, plus étroitement encore.
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"Oh ! oui, elle savait rentrer ses émotions, ses blessures, sa douleur, elle ne faisait même que ça. Elle était devenue une championne dans sa catégorie. A part cette nuitn quand elle était venue trouver Johan...Johan qui n'était même pas là pour l'écouter, pour l'entendre. Des mots, des mots bruts sortis du coeur, le sang de son âme, versés en vain. Son père avait peut-être raison, après tout, on ne devrait jamais se livrer, en aucune circonstance, pour ne pas laisser les autres avoir barre sur vous ni leur offrir la possibilité de vous blesser. On se forgeait une armure de silence et de solitude, et on s'y retranchait, pour mieux s'y déssécher, lentement, tranquillement, de l'intérieur, juqu'à ce qu'enfin il ne deumeure plus que cette cuirasse et rien dedans, un tronc sec dont là sève et les entrailles ont disparu, faute d'amour, et de tendresse, de complicité, pour les irriguer."
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- Y’avait un homme ici. Je l’ai vu traverser le quai et disparaître dans cette rue. Je te jure que c’était pas une hallucination.
- Théo…
- Quoi?
- Mon grand-père, y faisait des babouches.
Le grand militaire grogna, les bras serrés autour de la poitrine, en lançant un dernier regard vers le haut du village.
- Ouais, je sais…
- Et mon grand-père, y disait toujours: “Regarde la façon dont un homme marche avec ses babouches et tu le connaîtras.”
- Je vois pas ce que…
- Ton mec, j’ai pas envie de le connaître.
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C'était peut-être ça, le grand pouvoir des humains, se dit-il en la regardant : traverser des horreurs, des épreuves terribles, mais parvenir à les surmonter et trouver dans tout ça la force et le désir de vivre.
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A cet instant, dans ce mépris de la culture et de ce qu'elle avait de plus noble, je compris, toutes proportions gardées, que le règne des hommes en uniforme et de leur croix détestable, de tous leurs semblables, de toute époque, en tout lieu, c'était ça.
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On ne peut détourner les yeux, et prétendre qu'on ne savait pas... On ne peut oublier le passé et prétendre bâtir un avenir meilleur...
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Ici on ne saupoudrait pas un peu de vert dans beaucoup de gris, comme ce bon Haussmann l'avait fait, on ne contenait pas le végétal dans quelques parc étiques... La sèvre et l’écorce étaient à la base de tout, c'était à elle que se pliait la pierre, et non l'inverse...
Mucha aurait pu rêver et dessiner un tel quartier....? Mais ne disait-on pas que Mucha avait longtemps côtoyé les elfes, et soupiré après l'une d'elle.... Qui s'était toujours refusée à lui.
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"Elle mesurait à présent l'abîme qui sépare l'image de son modèle...et apprenait qu'il est des choses, des visions, qu'on n'est jamais prêt à affronter."
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Johan remua dans son sommeil, s'agita, et relâcha son étreinte.
Il ne la sentit pas s'écarter de lui, frissonner et, lui tournant le dos, se coucher en chien de fusil, comme une enfant blessée, pas plus qu'il ne vit les larmes solitaires perler à ses paupières fermées pour dévaler ses joues et se perdre, secrètes, ignorées, dans l'encre en deuil de sa chevelure.
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Il avait un appétit proprement pantagruélique et pouvait ingurgiter des quantités de nourriture stupéfiantes ; et pas du léger, non, de la cuisine locale, avec charcuterie, patates et fromage à chaque étape, comme s'il en pleuvait, à 30000 calories la portion... N'importe qui, en avalant le quart du tiers de ce qu'il bâfrait en un repas, en aurait crevé d'indigestion dans d'atroces souffrances, mais Albert, lui, vous ingurgitait tous ça sans même une aigreur d'estomac.
Une fois, Malo l'avait vu s'enfiler trois kilos de truffade, le plat régional -pommes de terre, tomme de cantal et crème fraîche, voire saindoux quand ça ne suffisait pas, en un mélange fileux à souhait et hypercalorique, le genre à côté duquel une tartiflette faisait figure de cuisine allégée-, et repartir comme si de rien n'était.
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Les hommes, leurs épouses et leurs enfants se terraient au fond de leur lit, un oreiller sur la tête, pour ne pas entendre l'enfer qui, cette nuit, donnait représentation dans leur coin de nulle part.
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