Jean-Marc Jancovici

Novice en ce qui concerne les enjeux liés à l'énergie et notamment sur la question des conséquences pour la planète d'une utilisation massive de ses ressources en vue de produire et de consommer toujours davantage, j'ai trouvé dans cette bande-dessinée (née de la rencontre entre un spécialiste des questions du climat, Jean-Marc Jancivici et Christophe Blain, dessinateur), des pistes de réflexion et des propositions convaincantes.

Consciente que les arguments avancés peuvent déranger, notamment ceux en faveur du nucléaire, j'adhère aux préconisations formulées, à mi-chemin entre le défaitisme déclaré face aux chiffres avancés et l'optimisme affiché pour convaincre de la nécessité d'agir immédiatement.

Pour ma part, je n'hésiterai pas à défendre cet ouvrage de vulgarisation auprès de mon entourage lorsque la question du réchauffement climatique se présentera dans les débats.

Waouh ! Une BD - encyclopédie !! Quel travail et quel talent !!

L'association du scientifique, Jean-Marc Jancovici, ultra pédagogue au franc parlé, et du dessinateur Christophe Blain qui traduit de façon remarquable et humoristique des explications pas forcément si simples !



J'ai craint une longue diatribe sur le climat ! On en est loin !!

On l'y retrouve, mais, également, tous ses corollaires : (sur)consommation, (sur)population, énergies ... société ...

Beaucoup de données magistralement illustrées !



Au milieu j'ai cru abandonner tellement l'état des lieux était déprimant ... Mais Jancovici est plein de ressources !!! Et suggère des solutions à condition que, tous, nous nous y mettions !!



À lire et faire lire !!

Quand Christophe Blain auteur, dessinateur de bandes dessinées, et Jean-Marc Jancovici, ingénieur, conférencier, nous parlent du monde d'aujourd'hui c'est : Un monde sans fin.



J'ai bien aimé la narration, un dialogue entre les 2 auteurs, un, très professoral, et l'autre demandeur, leur échange permet d'aborder différents sujets et un point de vue historique, pour comprendre comment nous en sommes arrivés à la mondialisation, consommation, pollution, etc...

J'étais plutôt attentive voire même réceptive au discours de Jancovici, bon parfois je n'ai pas trop compris pourquoi remplacer tel chose par une autre, comme des saucisses, nous ne sommes quand même pas aussi idiots, on arrive à suivre.

Mais quand est arrivé son discours sur l'explosion de la centrale de Tchernobyl et ses 30 morts, je n'ai pas l'album sous les yeux, peut-être qu'il dit 40, bref, peu de morts et pas de séquelles pour personne. Là je ne suis pas du tout d'accord, et je suis plutôt bien informée sur le sujet, j'entends par là, que je n'ai pas uniquement regardé la série réalisée par Johan Renck, très bonne série, hyper réaliste, soit dit en passant. J'ai aussi vu nombre de reportages, lu diverses sources, j'ai même visité le site.



Je n'ai pas pour autant remis tout son discours en question, cependant il faut garder un esprit critique vis-à-vis de toutes informations quelle que soit la source. Je suis certaine que nombre d'explications qu'il donne sont justes, en revanche je ne suis pas d'accord sur la partie nucléaire, plus précisément Tchernobyl. Je n'ai pas encore suivi de conférences de Jancovici, j'irai voir par curiosité.



Faisant abstraction du ton un peu condescendant, la lecture de cet album n'en reste pas moins agréable et instructive, en tout cas plus digeste que La folle histoire de la mondialisation.

J'ai bien aimé le préambule dans lequel on découvre les auteurs, qui se mettent en scène, et nous font participer d'une certaine façon à la genèse de cet album. Mais une fois partie dans "l'explicatif" c'est beaucoup moins fluide et relativement compréhensible, ils utilisent énormément de termes économiques, le travail de vulgarisation n'est peut-être pas assez poussé.



Pour une entrée en matière, moins historique, mais tout aussi édifiante, je recommande le livre, non dessiné, de Laurence Benhamou, Le grand bazar mondial. Je l'ai lu il y a pas mal de temps maintenant mais j'en garde un souvenir marquant, l'auteur parle des négociations, des prix d'achats et de ventes, parfois on rit, mais souvent jaune...

Petite pensée pour Afflelou dont les lunettes sont fabriquées en Chine. Chine... Chine... Tchin tchin Afflelou, oui, ça ne va pas plus loin que ça...
Lien : https://wordpress.com/post/d..

Avant de mettre la dernière touche à la critique du livre de James C. MCKeown "Grèce, un cabinet de curiosités", de voulais rédiger cette "avant-critique" : Curieux, me direz-vous !!!



Pas tant que ça car fin décembre ma curiosité a été interpellée en lisant un article, que voici in-extenso, sur le site Actualitté (Magazine littéraire pour professionnels et curieux : les univers de l'édition décryptés à travers l'actualité du livre et ses acteurs.) :



"Dans un erratum diffusé en plein cœur de la période des fêtes, l'éditeur Dargaud présentait son mea culpa pour la publication de la bande dessinée Le monde sans fin, de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici. Le texte soulignait notamment la responsabilité de la maison dans la diffusion «d'approximations, d'intox et de procédés rhétoriques qui ne permettent pas aux lecteurs de se faire une opinion juste et fondée sur les faits».



En conséquence, Dargaud demandait aux libraires d'insérer un document prévenant les lecteurs dans l'album de Blain et Jancovici. 



Sauf que le fameux erratum était un faux, un geste d'activistes opposés aux thèses et explications de Jancovici, ingénieur accusé par des organisations non gouvernementales et différents médias d'être un peu trop engagé dans la défense de l'industrie nucléaire — certains de ses représentants participent au financement de l'association Shift Project de l'intéressé.



«Ces personnes demandent aux libraires d'insérer un tract dans l'album Le Monde sans fin, tract dont les propos sont diffamatoires envers le contenu et les auteurs de l'album, et ne reflètent évidemment aucunement la position de l'éditeur ni de son diffuseur», avaient précisé les éditions Dargaud en tentant d'endiguer la diffusion du texte.

Une plainte déposée contre X



Contactées, les éditions Dargaud n'ont pas répondu à nos questions. Auprès de CheckNews, Stéphane Aznar, directeur général de la maison, a défendu Jean-Marc Jancovici, «un expert climatique qui travaille depuis vingt ans sur ces sujets-là, et qui est reconnu dans le monde entier pour sa capacité d’expertise, de lanceur d’alerte». 



Écartant la possibilité de s'exprimer sur «le fond», il condamne à nouveau l'envoi d'un faux erratum, «une méthode à la fois grossière et indigne de ce que l’on estime être le débat d’idées, légitime dans toute démocratie». Plusieurs librairies auraient bel et bien inséré le document dans Le monde sans fin.



Une plainte contre X aurait été déposée dès le mercredi 21 décembre dernier, «dès que l’on a eu vent de cette usurpation d’identité» selon Stéphane Aznar. 



«Rien de bien nouveau sur le fond»



Interrogé par nos soins, le coauteur de la bande dessinée, Jean-Marc Jancovici, attaqué de front par le faux erratum, y voit «une manifestation parmi d'autres de personnes qui ne sont pas d'accord avec moi (et dans le lot il y a les antinucléaires “durs”). Cela m'est arrivé et cela m'arrivera : c'est le lot de toute personne ayant un avis dans l'espace public.»



Qualifiant lui aussi le texte de «tract», l'auteur du Monde sans fin assure qu'il «ne contient rien de bien nouveau sur le fond», précisant avoir «déjà répondu [aux différents reproches] des dizaines de fois».



La procédure judiciaire entamée par l'éditeur serait a priori la seule suite à la diffusion de l'erratum, Jean-Marc Jancovici estimant qu'un autre procès n'est pas de son ressort. «C'est l'identité de Dargaud qui a été usurpée, pas la mienne» «;Et, incidemment, si je devais poursuivre en justice les auteurs d'affirmations fausses me concernant je devrais y passer mes journées», termine-t-il.



Malgré l'action directe de cette fin d'année, Le monde sans fin aura connu un fameux succès à l'occasion des fêtes, avec près de 35.000 exemplaires supplémentaires vendus lors de la semaine précédant le 25 décembre. Avec plus de 500.000 ventes, le titre se classe aussi parmi les meilleurs scores de l'année 2022 dans la catégorie Bande dessinée."



En voilà des procédés bien Curieux alors que ce album de BD, sorti le 29 octobre 2021, ait connu 21 réimpressions, à date c'est presque 600 000 exemplaires écoulés, et cette curieuse manière de procéder à semble-t-il provoqué l'effet inverse.

Sur Babelio moyenne 4.39 sur 902 notes, 2065 lecteurs,

Curieux également sur le même Actualitté, et de fait dédié au monde du livre, que depuis le 29/12 (date la la MAJ) pas moins de 70 commentaires dont certains avec la mention : "Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte." certains signés " l'auteur masqué"

À savoir également que l'article initial publié le 22/12 à lui même généré 498 commentaires, à coup de "c'est moi l'expert !!! / ah non moi je suis expert de l'expert !!!"etc..

Un site littéraire est devenu en 3 articles, un vrai réceptacle d'experts sans aucun rapport avec le sujet de base : l'édition d'un ouvrage !!!

On nage en plein surréalisme, comme le dit Marc Dugain dans son dernier livre" l'homme sans contact" : "puisque chacun croit tout savoir sur tout, donne son avis sans la moindre compétence particulière, à quoi s’ajoute souvent une défiance teintée de complotisme contre ceux et celles qui possèdent la connaissance d’un sujet."



Alors à quand un erratum d'Homère s'excusant pour la violence de certaines scènes de son Iliade ?

À quand un erratum en forme d'excuses publiques de Medee pour infanticide, fratricide et régicide ?



Trêves de digressions,revenons à la curiosité et au mot curieux :

1/ Qui manifeste de la curiosité.

2/ Qui est propre à exciter la curiosité. (Surprenant, étonnant, bizarre, ou qui paraît tel)



Quand on voit le nombre de titres de BD qui deviennent ce que l'on appelle "Romans Graphiques", la bande dessinée est-elle devenue un médium absolument essentiel pour se distraire, pour s’instruire, pour se divertir, pour s'évader, et pour comprendre. 

"Le monde sans fin est un livre de référence qui continue à être prescrit. Il attire vers la bande dessinée des lecteurs qui n’en lisent pas habituellement." et je dois en faire partie



Alors par curiosité, j'ai décidé d'ajouter ce liste à ma PAL ;

Alors par curiosité, j'ai décidé de le lire ;

Et je pense que vous serez curieux d'avoir mon retour



Je finirais cette curieuse pre-critique en citant Diogène (le Cynique, ça ne s'invente pas) qui disait :

Nous sommes plus curieux du sens des rêves que des choses que nous voyons éveillés

Qu'est-ce qui vieillit le plus vite chez les humains ? La bienveillance.

Le messages et les intentions sont claires, nous allons droit dans un mur. Pour sauver la planète, il n'existe que peu de temps et encore moins de possibilités. Il est temps d'agir. Je ne partage pas l'avis de M. Jancovici concernant certains aspects, mais dans l'ensemble ce livre un est trésor à partager autour de nous.

Et bien voilà, nous y sommes. Ce réchauffement climatique depuis si longtemps annoncé est à nos portes, brûle nos forêts et assèche nos champs en ce caniculaire été 2022. Youpi.

Pour essayer d’y voir plus clair, je me suis lancée dans la lecture de ce super album de Blain, « Le monde sans fin », qui porte d’ailleurs très bien son titre. Jancovici y expose les principes qui régissent notre monde, basés sur une quantité infinie de matières premières fournies par notre environnement. Principes qui s’ils étaient entendables il y a 50 ans (quoi que), ne le sont plus du tout aujourd’hui, mais continuent d’être largement et mondialement appliqués. La démonstration est ici implacable, chiffrée, illustrée, et cela fait froid dans le dos. Les solutions connues et/ou existantes sont passées au crible et montrent leur peu d’influence sur le problème, qui continue inexorablement de grossir…

Pour Jancovici, la solution passe par le nucléaire, et il faut avouer que ses arguments sont largement entendables, même s’ils ne font que créer un nouveau problème, la gestion des déchets radioactifs, mais plus lointains…

Bref, pour moi un livre indispensable pour comprendre le problème et se faire son idée sur l’avenir et les solutions envisagées.

La première partie du "Monde sans fin" de Christophe Blain est un excellent exposé factuel sur l'énergie par Jean-Marc Jancovici: quoi ? pourquoi ? comment ? où ? quelles conséquences (négatives comme positives) ? Il est de ce fait très édifiant et pour quelqu'un comme moi à qui ces concepts très abstraits échappent, cette première moitié est tout à fait pédagogique.



Mais c'est lorsque l'essai scientifique tourne au pamphlet de propagande pro-nucléaire et anti-démocratique que Jancovici (dont je savais d'office que nos idées n'étaient pas tout à fait du même bord...) me perd. L'ingénieur se transforme en gourou scientifique (alors qu'on rappelle que ses activités sont plus proches du business et de la politique que de la recherche scientifique...) et prône alors à demi-mots, indéniables tout de même puisque posés noir sur blanc, des idées archaïques de l'époque des Lumières avec un ego trip de despote éclairé.



Donc non. Je n'adhère pas à certaines des idées les moins consensuelles de Jancovici qui en outre, durant le temps où il expose son argumentaire, ne cesse de se contredire pour arrondir les angles, en bonne langue de bois qu'il pratique quotidiennement.



CEPENDANT. Cette oeuvre n'en est pas moins indispensable car elle a le mérite d'énoncer clairement et de façon tout à fait accessible la gravité de la situation que l'Humanité est en train de vivre. Ainsi elle porte véritablement à une réflexion personnelle essentielle au-delà des opinions plus ou moins intéressées de l'interviewé, et nous fait des piqûres de rappel-chocs qui n'ont rien de superflu.





À lire (par beau temps, plutôt... ^^)

Les positions de Jean-Marc Jancovici sont assez connues de nos jours pour que l'on n'ait pas besoin de les reprendre. Les comprendre, c'est encore mieux! Ce bouquin dense - il m'a fallu deux soirées pour en venir à bout - nous entraîne dans le problème vertigineux de l'énergie.



Bon, on sait tous au fond de nous-mêmes que ce monde est fini, que l'on ne va pas pouvoir continuer à se goinfrer de pétrole et de gaz à tire-larigot, sans même tenir compte du fait qu'en Occident nous en sommes les plus gros mangeurs. Boulimiques. Et que le charbon conserve la première place de pollueur de la planète.



En cette période d'élections, il peut être utile de regarder les propositions concrètes des candidats sur ce sujet, car le véritable effondrement qui menace nos sociétés se situe bien ici.



Contrairement à ce que l'on peut lire parfois, Jancovici n'est pas un défenseur borné du nucléaire. Comme il est dit en introduction, toute production d'énergie présente des inconvénients. Même les barrages hydrauliques. Notre choix est donc entre une décroissance majeure, et continuer à polluer comme aujourd'hui, en allant dans le mur.



Sans vraiment donner de leçons, cette BD en apprend beaucoup sur le sujet. Par exemple, que les énergies dites "nouvelles" n'ont en aucun cas remplacé les anciennes, elles sont simplement venues s'y ajouter. Que les coûts de l'énergie sont dérisoires, autour de 6% du budget d'un ménage moyen. Que le réchauffement de notre planète d'il y a 20 000 ans n'a été que de 5 degrés, alors qu'il a été à l'origine de bouleversements absolument énormes (l'Allemagne était sous la glace...). Que les subventions pour l'éolien et le solaire coûtent autant que l'investissement nécessaire pour doubler le réseau ferré... Alors que cette deuxième option serait bien meilleure pour le climat. Mais ce n'est pas ce qui a été décidé. A chacun de voir...

Quand un auteur de BD rencontre un scientifique vulgarisateur dans le domaine de l'écologie cela donne...Le monde sans fin.

Une BD exhaustive sur le thème du futur de notre planète et des enjeux de nos comportements individuels et collectifs sur notre futur.

Cette BD n'est pas sans rappeler Les ignorants ( très bonne BD d'Etienne Davodeau où l'auteur de BD rencontrait un vigneron ) ici aussi un auteur tente de mettre la connaissance d'un homme sur le devant de la scène sous la forme d'un dialogue, d'un échange. Et c'est réussi. Je crois qu'on peut dire en effet qu'avec presque 200 pages on apprend beaucoup de choses.

Certaines informations sont assez attendues mais certains propos plus surprenants...je vous laisse vous faire votre propre opinion.

Pour relever le tout une bonne dose d'humour...et sur un sujet pareil ce n'était pas un luxe !

Petit bémol : beaucoup de place accordée au constat et bien moins autour de solutions.

Une BD à placer entre les mains de tous et surtout des ados pour une ouverture précoce sur les enjeux qui les concerneront bien vite.

Je crois sincèrement que ce livre est le plus pédagogique qu’il m’ait été donné de lire. Il explique simplement et efficacement la problématique du réchauffement climatique, ses causes et ses remèdes. La route va être longue. Ce livre est aussi porteur d’espoir même s’il est clair que le mal est fait et qu’il faudra payer l’addition. A lire absolument et à faire lire autour de soi. Il a changé ma vie en une semaine. Merci à ses auteurs de m’avoir ouvert les yeux.

Le changement climatique expliqué à ma fille est le premier livre de cette collection, qui comprend Le Racisme expliqué à ma fille de Tahar Ben Jelloun ou La Résistance expliquée à mes petits-enfants de Lucie Aubrac.



Comme le dit la quatrième de couverture « Voilà un petit livre qui va à coup sûr passionner les adolescents ». Or… je ne suis pas une adolescente et la personne qui l’a proposé pour notre club de lecture du mois de novembre vient d’être grand-mère. Personnellement, c’est le genre de sujet sur lequel je pense que beaucoup de jeunes sont mieux informés que les vieilles barbes comme moi, comme le prouvent les discours et les actes de nombreux jeunes en faveur de la planète.

J'ai enfin mis la main sur cette BD qui parle du réchauffement climatique.

J'ai apprécié le concept où l'on suit les interrogations de Christophe et les réponses de Jean-Marc.

Les différents concepts écologistes, économiques sont expliquées de manière à ce que le plus grand nombre puissent comprendre.



Une fois terminée et refermée... J'ai un sentiment partagée sur le message diffusé : le nucléaire serait la solution la plus propre à développer pour nous sauver du réchauffement climatique... Et c'est à prendre ou à laisser.

N'étant ni pro ni anti nucléaire je pense manquer d'infos sur le sujet pour me prononcer.

Cette BD rejoint indéniablement les ouvrages à lire pour une prise de conscience de la situation. Des chiffres et des éléments factuels sont présentés les uns après les autres pour illustrer l'état de notre planète à date.



Comme toute thématique, il faut évidemment compléter cette lecture par des travaux d'autres scientifiques afin d'avoir une vision globale et non juste une vision d'un seul œil.



Il faut donc toujours avoir un éventail de références pour se faire une idée concrète, et surtout de ne pas se plonger corps et âme dans ces recherches, seul. La réalité des choses peut être difficile à encaisser !

Cette BD est une excellente idée. Il semble qu’elle ait surtout séduit ceux qui sont déjà sensibilisés au sujet et qui disposent de quelques rudiments de culture scientifique et technique. Des amis qui n’ont pas de formation scientifique m’ont dit l’avoir trouvée difficile à suivre, trop technique. Pour ma part, je trouve que les mécanismes du changement climatique et la question de l’énergie y sont très clairement expliqués.

Ensuite, on nous dit qu’il existe des solutions : une défense et illustration du nucléaire, dont JMJ est le chantre : la production en Europe et les déchets seraient absolument sans aucun risque, mais vraiment aucun. Et il nous reste à faire un saut quantique de sobriété et de solidarité. Avec un comportement exemplaire de notre beau petit pays face au reste du monde.

Bref, un constat catastrophique scientifiquement prouvé, et des solutions pas du tout convaincantes. Au secours.

On compensera l’angoisse que nous procure la lecture de cet ouvrage avec la joie d’aduler un grand homme : La BD commence par une pleine page de JMJ avec une description de qui il est et comment il est, y compris des caractéristiques physiques (si si, vraiment). Chaque page de la BD fait figurer, jusqu’à trois ou quatre fois, son visage dialoguant avec celui du dessinateur, au cas où on oublierait à qui on doit la grande prise de conscience. Pour finir, il est représenté, en toute simplicité, sous forme de prophète. Nous voilà sauvés.

... J'ai dévoré cet ouvrage pourtant conséquent. Malgré le sujet si sérieux, Christophe Blain l'illustre avec beaucoup d'humour et d'autodérision. Car on est tous victime et coupable de ce monde plein de promesse qui a tout à nous offrir et surtout, à porter de main. L'importance c'est d'en avoir conscience et d'être prêt à changer pour sauver demain, d'entamer un virage dans nos vies, de façon collective. L'âge de pierres est derrière nous mais il y a des solutions pour rester dans l'ère du temps tout en conservant nos écosystèmes. Jean-Marc Jancovici sait de quoi il parle et on devrait tous et toutes l'écouter beaucoup plus attentivement. Bande dessinée coup de cœur, à mettre entre toutes les mains et d'urgence !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Ayant étudié ces sujets et en ayant fait mon métier, peut être que la critique ne reflète pas l'avis de l'ensemble du public à qui cette Bd est destinée.

J'ai trouvé l'ouvrage très intéressant et pédagogique. Les sujets abordés sont cruciaux et difficiles à appréhender. Ici les trames de dessin et les choix graphiques participent nettement de la lisibilité et de la clarté de l'ensemble. Les images utilisées et les manières de présenter les choses me semble utiles à reprendre pour expliquer à son entourage les problématiques énergétiques et environnementales que nous vivons.



Dans son entièreté, j'ai vraiment apprécié la lecture de cette Bd et la recommanderai. Un certains nombre de sujets complexes sont parfaitement décortiqués. Les illustrations aident vraiment à intégrer les infos transmises. Par ailleurs, le début de l'ouvrage est vraiment pédagogique et factuel. Je note quelques points négatifs cela dit :



1. Parfois beaucoup trop de chiffres. les infographies, bien qu'elles aident à comprendre ces chiffres, n'aident pas du tout à les assimiler vu le nombre.

2. Les issues, partie nécessaire à l'équilibre de l'ensemble est vraiment délicat à formuler et tourner. Ici, j'ai trouvé que l'on s'affranchit d'un ouvrage plein de morale à 2 francs.. En revanche, j'ai trouvé certaines formulations et partis pris assez maladroit.. L'image de janco en pèlerin du nucléaire, ça me semble pousser vraiment loin l'idée à transmettre.

3. Un oubli quasi total d'accent mis sur la puissance des pouvoirs publics. C'est glissé ça et là mais on est surtout sur un ouvrage qui s'adresse au particulier et lui explique ce qu'il doit faire individuellement. J'aurais apprécié une mise en rapport des potentiels d'actions avec la force des pouvoirs publics.

Cette bande dessinée est un livre de vulgarisation sur les énergies carbonnees et non carbonnées et le réchauffement climatique.

Les dessins illustrent très bien les propos et j'ai beaucoup apprécié les métaphores Iron man.



J’ai appris beaucoup de choses, c'est très dense mais très intéressant et parfois j'ai du relire certains passages pour être sûre de tout comprendre.

Je pensais y trouver des solutions contre le réchauffement climatique mais ce que j’en retiens c'est qu'il n’y a pas vraiment de solution dans notre monde actuel à moins d'un très gros changement de mentalité.

Ce livre est une bonne introduction mais je regrette qu'il n’y ait pas de bibliographie pour faire des recherches plus poussées si cela nous intéresse et pour vérifier certaines données du livre car ses sources ne sont pas vraiment citées et il semble ne pas avoir pris en compte toutes les sources possibles.

Étant sensible au style de dessin dans une BD, je n'avais pas franchi le pas pour lire ce deja fameux ouvrage de vulgarisation de Jean-Marc Jancovici et de Christophe Blain.

Et puis le hasard faisant parfois bien les choses, elle m'est quand même parvenue dans les mains.

Et je dois bien avouer que sur le plan didactique, la démonstration est quasi sans appels, il nous faut changer de paradigme et désormais c'est urgent.

Oui c'est une BD à mettre dans toutes les toutes les mains et c'est une bonne chose qu'elle rencontre un tel succès.

Maintenant, elle ne présente guère d'alternatives, le nucléaire sera notre parachute ventral et sera de la transition ou il n'y en aura pas, tout comme d'avenir soutenable alors.

Je regrette juste que la partie réduction du gaspillage et réduction de l'inutile soit un peu vite balayée car selon certains auteurs comme Philippe Bihouix, ces deux aspects couvrent les 2/3 de nos dépenses énergétiques et de consommation courantes. N'y aurait-il pas la une possibilité de s'affranchir progressivement de ce fameux parachute ventral ?

On retrouve également d’autres références de lecture comme celles de Sébastien Boehler qui vient utilement compléter le propos et nous rappellent de précédentes lectures telle que le Bug humain.

L'auteur des dessins sait nous amuser avec de nombreuses références qui viennent apporter la légèreté nécessaire à cette lecture d'un sujet des plus sérieux.

Chacun peut donc y trouver son compte ne serait-ce que les faits et juste les faits avant de lever la main et dire "Je le jure, je vais changer de comportement".

D'une rencontre entre le grand dessinateur Christophe Blain et l'expert scientifique Jean-Marc Jancovici s'en sont suivis des échanges sur les problématiques liées aux énergies et au climat. Les bases d'abord, à savoir la caractérisation des types d'énergies, fossiles, renouvelables, l'électricité, puis un point sur la Loi de conservation, chère à Janco, pour convertir l'énergie de la biomasse humaine (10 W pour les bras, 100 W pour les jambes) en mouvements équivalents à ceux des machines qui nous ont remplacés. Gain d'efficacité, libération du temps, frénésie industrielle, civilisation des villes et nécessité de développer les flux d'informations (le tertiaire). Ensuite les impacts des différentes sources énergétiques sur le climat sont abordés, pour enfin faire entrevoir la nécessité de choisir ses inconvénients, car, au vu de notre situation confortable moderne, et notre sobriété rejetée, l'inéluctable est en route, et seul le freinage sera rendu possible en choisissant les moins mauvaises alternatives possibles.



Une bande dessinée phénomène, un documentaire graphique scientifique comme il en existe d'autres, et c'est salutaire. Enfin ! Je me souviens de Saison Brune de Philippe Squarzoni qui, il y a plus de 10 ans, en 2012 produisait un OVNI qui à jamais m'a laissé un souvenir alarmiste tant sa pédagogie était efficace, un cri d'alerte. Janco n'a pas cette posture d'alarmiste, il veut dire les faits, les connexions scientifiques, les logiques physiques. Il est à l'origine de la méthode utilisée par les entreprises pour mesurer leur bilan Carbone, et son rôle prend de l'ampleur. Bien évidemment, on aimerait que cet ouvrage, ou les discours qui ont relayé les mêmes informations, soient dans les mains et les oreilles des décideurs, pas seulement français.

Il faut avoir en tête néanmoins que ce discours ne trouve aucune contradiction journalistique, et que les problèmes liés au nucléaire sont assez vite balayés.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

L'homme est un animal qui se nourrit, aussi, d'échanges. Le dessinateur néophyte - "ignorant" dirait Davodeau - échange ici avec le scientifique pédagogue. Auteur et savant dialoguent, chacun se met au niveau de l'autre : le Monde sans fin exploite ce format d'un bout à l'autre. Sur plus de 150 pages, le menu copieux qui nous est servi n'a pas toujours le même relief. Si une image vaut 10 000 mots, certaines planches explicatives ralentissent le rythme installé par le dialogue, et, aussi, un certain suspense. Car oui, comment agir pour ce Monde sans fin ? Et là, le dessin prend tout son sens, réconcilie le fond et la forme : le message passe et les petits pas pour l'homme aujourd'hui se font concrets pour notre humanité demain.