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Critiques de Jean-Michel Espitallier (34)
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Cow-boy

A l’aube du XXe siècle, le grand-père de Jean-Michel Espitallier a quitté ses Alpes natales pour la Californie. Après une quinzaine d’années passées dans la peau d’un cow-boy, il est revenu au pays, y a pris femme avant d’y fonder une famille, mettant à jamais fin à toute velléité d’un ailleurs et d’une autre vie. Cet épisode soigneusement tenu par les siens dans la discrétion de l’oubli n’en finit pas d’intriguer l’auteur…





Construire un livre sur du vide était une gageure, que Jean-Michel Espitallier a brillamment réussie. Car, du parcours de cet aventureux grand-père, il ne reste que le regret chez son petit-fils de n’en rien savoir du tout. Butant indéfiniment sur un silence familial rendu irrévocable par le décès de son père, par ailleurs étonnamment indifférent au sujet, l’auteur a transmué sa frustration en un ouvrage atypique, original dans sa forme, où la reconstitution historique teintée d’ironie grinçante devient, par défaut, la seule réponse possible aux questions d’une imagination condamnée à tourner dans le vide.





Retraçant le parcours des candidats européens à l’immigration américaine jusqu’à leur entrée, puis leur installation, sur le nouveau continent, le texte nous entraîne dans une traversée de l’histoire et des vastes étendues qui mènent au Far West, au fil d’une restitution documentée et réaliste qui semble toujours se défendre d’un trop grand sérieux. Non content de nous faire sourire par l’impertinente causticité et par l’audace sans fard de son franc-parler, l’auteur s’amuse aussi à casser les codes de l’écriture classique, dans une série d’exercices de style originaux et surprenants, souvent à double tranchant. A mes yeux tantôt amusants, tantôt irritants, ils m’ont parfois lassée, comme certaines de ces listes à n’en plus finir ou ces juxtapositions poétiques de mots, mais ils s’assortissent indéniablement d’une grande maîtrise de style et d’une plume d’une remarquable beauté.





Toute cette ironie incisive et sans concession ne parvient jamais à masquer la justesse et la sensibilité d’un texte qui exhale un sentiment doux-amer de mélancolie. S’y laisse deviner un destin aux ailes coupées, celui d’un homme peut-être resté emprisonné dans un carcan familial et social, où sentiments et aspirations personnelles n’avaient guère droit de cité. Au point de disparaître quasiment sans trace dans l’oubli, enfouis dans un néant devant lequel, un siècle plus tard, l’auteur est, bien à regret, obligé de s'incliner.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'invention de la course à pied : Et autres t..

Très court recueil de poésie en vers sur le thème du sport. Un thème original à traiter en poésie c'est sûr. Le poète y fait preuve d'humour et de pertinence très artistique, usant aussi d'onomatopées et différentes typographies.

Si on pourrait se lasser, la fin, où le poète aborde des utilisations plus tragiques qu'olympiques de certains stades au cours de l'Histoire casse la monotonie.

Une petite curiosité qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais pas désagréable.
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De la célébrité : Théorie et pratique

Jean-Michel Espitallier a bénéficié d’une pré-célébrité d’homme de lettres pour se retirer une année dans une résidence d’écrivains afin de rédiger une variation autour De la célébrité. Le genre prend ici de nouvelles allures et cherche à allier le fond et la forme dans la direction que toute célébrité se doit de suivre : celle de l’innovation. Cela peut avoir du bon lorsque les nouveautés sont justifiées ; mais cela peut également sentir le surfait lorsque la nécessité du changement semble avoir exigé de vaines heures de réflexion.





Jean-Michel Espitallier se glisse dans la peau de ceux qui font rêver les anonymes en se parant comme eux de clinquant et de palpitant –le sujet à lui seul, celui de la célébrité, suffit à faire frémir les instincts les plus profondément enfouis des austères lecteurs que nous sommes. Il nous propose ainsi une lecture qui n’a rien de linéaire et qui séduira les pupilles assoupies. Empruntant aux codes des média de masse, Jean-Michel Espitallier renouvelle la forme écrite en jouant sur les caractères typographiques, la lettrine, la mise en page et la forme courte. Les chapitres, très brefs, nouent leur cohérence autour d’un sujet simple, mais également simplificateur. Les questions ont beau être basiques –quelle est la différence entre la célébrité et l’anonyme ? pourquoi certaines professions sont-elles des viviers à célébrités tandis que d’autres semblent préférer le silence et la réclusion ? pourquoi cherche-t-on à savoir absolument tout de la vie des célébrités ? … et autres interrogations métaphysiques-, rien n’aurait pu empêcher Jean-Michel Espitallier de faire preuve d’un peu de fantaisie et d’introduire un point de vue original. Malheureusement, il n’en est rien. Comme s’il semblait vouloir se fondre à son tour dans la masse des anonymes, il adopte le point de vue général et le traduit de la manière la plus impersonnelle qu’il soit. Idées populaires, jamais développées, phrases simples qui révèlent une absence de réflexion mais la volonté de se faire le porte-parole d’une majorité que l’on n’entend ni ne voit jamais à la télévision ou dans les journaux. A quoi cela peut-il bien nous mener d’apprendre que « l’anonyme ne fréquente que des anonymes tout comme la célébrité ne fréquente que des célébrités » ? Jean-Michel Espitallier fait illusion comme une étoile filante. Je vais vous apprendre quelque chose de fou ! nous promet-il, et puis il nous abandonne à des définitions tautologiques puisées à même le Petit Robert.





De la célébrité est un beau produit vendeur qui échoue et triomphe à la fois : en proposant un bel emballage qui ne tient pas ses promesses à son lecteur, ne se montre-t-il pas aussi habile que ces célébrités qui font parler d’elles plus qu’elles ne le méritent ?
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Tueurs

Je n'ai pas trop compris quel était le projet de ce livre.

Je pensais plus ou moins tomber sur un essai illustré par des exemples sur ce sujet toujours incompréhensible pour beaucoup d'entre nous de la manière dont des personnes lambda peuvent devenir des tortionnaires en objectisant leurs victimes.

Mais en fait, l'auteur décrit 100 images ou extraits de films témoignant de violence ou de tuerie, souvent de façon (volontairement, je l'ai bien compris) très factuelle, avec des détails de peu d'importance et de façon parfois très répétitive, déconnectée de leur contexte historique. Il est bien difficile de se représenter mentalement certaines de ces descriptions.

Il les entrecoupe de citations tirées de témoignages de tueurs, bourreaux, mercenaires, génocidaires et assassins en tout genre, sans d'ailleurs se préoccuper du fait que ces entrecoupages vont interrompre pas mal de descriptions d'images et nous obliger à sauter des pages pour lire la suite, et à revenir en arrière ensuite, ce qui n'est ni heureux ni pratique.

Certes, ce tourbillon de sévices, de tortures et d'exécutions sommaires donne un peu le tournis, et certes, les propos recueillis font bien souvent froid dans le dos, mais j'ai refermé ce livre sans vraiment avoir le sentiment d'avoir avancé d'un iota sur le sujet.

On reste dans le constat de l'horreur et dans son incompréhension.

Alors c'était quoi, finalement, ce livre ? Une tentative de performance artistique ?

Si c'est le cas, je suis clairement passé au travers.

Sur le même sujet, je conseille plutôt l'excellent dernier roman de Frédéric Soulier, Ainsi tuent les hyènes.
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Sac à dos

Le propre d’une anthologie est bien de donner envie aux lecteurs d’aller plus loin dans la découverte des auteurs et de leurs textes. Les éditions « Le Mot et Le Reste » ont travaillé sur une large sélection de textes afin de présenter la richesse de la poésie contemporaine. Cette poésie là se joue des clivages de genre (roman, théâtre…). « Sac à dos » fait la part belle aux poètes, à leurs textes mais aussi aux petites maisons d’éditions qui travaillent à la découverte et à la publication de nouveaux écrits. Pour clore l’ensemble, des liens Internet sont proposés pour poursuivre l’aventure poétique sur la toile. De très belles rencontres vous attendent au fil des pages alors n’hésitez plus et réservez dès maintenant cette anthologie destinée aux « lecteurs en herbe ».

(Célia)

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Caisse à outils

Caisse à outils est un petit livre clair et bien écrit, pas ennuyeux du tout, sur la, sur les poésies contemporaines, réservoirs de Devenirs, de révolutions, réinventant un langage, une langue. La poésie, c'est tous les jours pour tous le monde, et Jean-Michel Espitallier nous le prouve.
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Cow-boy

[parce que j'ai beaucoup aimé ce livre, qu'on en entend peu parler (moi en tout cas), et qu'il n'y avait pas encore d'avis de lecture, je dépose celui que j'ai écrit pour les Notes Bibliographiques - Culture et Bibliothèques pour tous - les-notes.fr]



Début du XXe siècle. Les frères Espitallier quittent leur village des Hautes-Alpes pour la Californie où ils sont employés dans un ranch. L'aîné épouse une Américaine et réussit en affaires. Eugène, moins ambitieux, se contente de son travail de gardien de troupeau. Vers trente ans, il revient au pays et se marie. Quand il meurt, son fils aîné n'a que dix ans. Dans la famille, on ne parle pas de l'aventure américaine d'Eugène ; le silence tombe sur sa courte vie peu ordinaire, oubliée. Jusqu'à aujourd'hui...



Jean-Michel Espitallier est le petit-fils du cow-boy Eugène. Pour faire revivre son ancêtre qui n'a pas laissé de traces, il mêle genres et styles : roman, essai, biographie, poésie. Les pages brillantes sur un quart de siècle d'histoire de l'Ouest américain marqué par la vitesse, le progrès et la brutalité, contrastent avec le parcours d'un homme simple, incompris et taiseux, qui n'oublia sans doute jamais les grands espaces entrevus et perdus. On comprend à demi-mots que l'auteur en a voulu à son propre père de ne pas lui avoir transmis la mémoire de ce grand-père hors normes. Injustice réparée dans un hommage littéraire passionnant.
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Cow-boy

Comment restituer ma pensée sur ce livre? mystère....

Lu il y a déjà quelques mois je n'arrive pas à trouver le bon angle pour expliquer mon ressenti.

Je vais donc faire simple.

Je crois que j'étais très enthousiaste par le fond mais que la forme m'a désarçonné. Là où j'attendais un roman sur les origines, une enquête sur le destin atypique d'un aïeul, j'ai trouvé un grand poème qui s'apparente parfois à l'exercice de style. Les listes sans fin, les interrogations sur plusieurs pages, les questions, les tâtonnements.... je n'arrive toujours pas à savoir si j'ai trouvé ça génial ou facile.

Je rends hommage à la singularité de ce texte mais je regrette de ne pas y avoir été sensible.
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La première année

Je savais que cette lecture allait trouver en moi une résonnance, un écho, de ceux, dangereux, qui vous serrent la poitrine. J'ai pris le risque. J'ai lu. Chaque ligne. Chaque mot. Comme des murmures à l'oreille de celle qui savait déjà.



La première année... Jean-Michel Espitallier l'écrit, s'écrit. Et moi j'ai lu, le cœur étreint, les larmes au bord des yeux.

J'ai lu toutes ces premières fois depuis les dernières. Tout ce qui fait l'absence et la souffrance.

J'ai lu son amour et sa douleur. "La présence de l'absence" par "l'absence de présence".

J'ai regardé ses jours sans elle, avec elle, avec celle qui n'est plus mais qui, à être sans cesse invoquée par le cœur, est toujours.

J'ai lu le temps qui passe et qui éloigne du temps d'avant. Le difficile apprentissage du plus-jamais. La culpabilisante vie qui continue. Les dates comme point de nouveau départ, de nouvelles tristesses. Le nouveau calendrier. La bulle qui se forme autour de celui qui reste et qui déforme, transforme, le quotidien et ses détails qui n'en sont plus. Finir le dernier paquet de riz. Pleurer les premières fois sans elle et tenter de retrouver les dernières. Et compter, sans cesse.



Si vous ne deviez lire qu'un seul livre sur le deuil, lisez celui-ci. Si vous cherchez un livre dont vous vous souviendrez, lisez celui-ci.

Lisez celui-ci.

Il est grand. Il est bouleversant. Ligne après ligne. Une poésie. Les mots, la mise en page, tout. Rien de ce que je pourrais écrire ne sera à la hauteur. Merci Monsieur Espitallier.
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L'invention de la course à pied : Et autres t..

Est-ce que je continuerais à pratiquer la course à pied après avoir lu ce livre ? Après un léger doute, l'humour de l'auteur amène à rire de nous-mêmes. Moment court mais intense.
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Tueurs

Plongée dans l'horreur, la brutalité autorisée, ordinaire. Récit sans fard qui oscille entre témoignage et mise en mots des images de meurtres, tortures, exécution qui, dans une insoutenable culpabilité hante nos imaginaires, livrent l'homme à sa barbarie sans limite. Jean-Michel Espitalier alterne des images, des scènes sans autre suite que leur cruauté, et des témoignages de tortionnaires pour faire entendre, dans Tueurs, le pire d'une humanité aux instants où violence et destruction deviennent son unique réalité, son impitoyable justification.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Pièces détachées

Le grand avantage de cet ouvrage est de faire rapidement découvrir des formes poétiques très différentes mises en œuvre par des auteurs et autrices de la fin du XXe siècle. Les choix du compilateur sont évidemment partiaux et n'ont pas souvent rencontré mes propres goûts. Je me suis souvent retrouvé face à une sorte de test Rorschach ou une sculpture contemporaine particulièrement hermétique. La comparaison me paraît d'ailleurs assez juste car il s'agit d'accord d'un ressenti face à l'œuvre, on l'a ou pas, et, dans beaucoup de cas, je n'ai rien ressenti. J'ai le sentiment que la forme déstructurée des poèmes a parfois été préférée au fond. Une nouvelle fois, la poésie est avant tout une question de sensibilité et se prête peu à la critique objective.
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Syd Barrett, le rock et autres trucs

Derrière la figure de Syd Barrett, le légendaire fondateur de Pink Floyd, ermite musicalement silencieux de 1974 à sa mort en 2006, une interrogation endiablée autour de la musique rock, de la politique et de la poésie.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/07/24/note-de-lecture-syd-barrett-le-rock-et-autres-trucs-jean-michel-espitallier/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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La première année

Marina meurt d'un cancer. Son mari nous raconte ses derniers instants et surtout la première année après la mort de Marina.

C'est assez bouleversant bien sûr mais finalement supportable. L'écriture est précise, méticuleuse parfois poétique, rappelant celle d'Annie Ernaux. C'est ce que j'ai aimé.

Malheureusement, il y a aussi pour moi des choses insupportables. Par exemple : "Notre lit est mon seul refuge. Tu y es tellement absente que cette sur-absence est une sur-présence ( de l'absence)." et nombre de phrases du même tonneau qui me rappellent Jacques Salomé.

Le livre reste intéressant pour mieux comprendre ce qu'a vécu le narrateur. Son témoignage est singulier, le rapport au Temps bien analysé. Un livre sur la mort, sur la vie qui continue à s'écouler...
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Army

La guerre en Irak au présent recomposé du medium de masse, du spectaculaire et de la peur.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/09/09/note-de-lecture-army-jean-michel-espitallier/
Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Du rock, du punk, de la pop et du reste

Une plongée amoureuse, complice, érudite, éclectique et toujours lucide dans les musiques actuelles qui nous font tant vibrer, toujours, malgré la tristesse qui nous saisit parfois devant leur spectaculaire marchand effréné.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/31/note-de-lecture-du-rock-du-punk-de-la-pop-et-du-reste-jean-michel-espitallier/



Après avoir lu son si passionnant « Syd Barrett – Le rock et autres trucs » (2009 – réédité en 2017), on s’était bien évidemment pris à rêver d’un autre texte dans lequel Jean-Michel Espitallier amplifierait pour notre plus grand plaisir son parcours rock entre profonde érudition, éclectisme forcené, sens du lieu et de l’instant, et complicité exigeante avec cette forme artistique qui côtoie bien entendu sans s’y résumer la poésie (fût-elle en prose) qu’il fréquente encore plus assidûment de son côté, à la lecture comme à l’écriture. Voici la chose faite, avec ce « Du rock, du punk, de la pop et du reste » (toujours ce souci dès le titre de ne pas être limitatif), publié chez Pocket (dans la collection Agora) en 2022. Et disons-le d’emblée : le résultat est bien largement à la hauteur de notre attente.



Avec une ferveur profonde, intense, tout à fait comparable à celle du Nick Hornby de « Haute fidélité » (et de « Juliet, Naked ») ou du Marc Spitz de « How Soon Is Never » (et de « Too Much, Too Late »), avec cette lucidité des amoureux exigeants d’un art, qui, bien que complices intimes, savent moquer plus ou moins gentiment les travers de leur objet de passion, Jean-Michel Espitallier nous fait parcourir à ses côtés un paysage d’un formidable éclectisme (les pages 14, 15, 16 et 17, qui se contentent pourtant de coller sur leur mur blanc les noms de groupes et d’artistes chéris, comme autant de traces de billetterie et de mémoire, sont fascinantes), un nid de contradictions flagrantes (qu’il traite selon les moments aussi bien avec la précision analytique des Luc Boltanski et Eve Chiapello du « Nouvel esprit du capitalisme » qu’avec la poésie féroce et désenchantée du Patrick Bouvet de « Carte son » ou de « Media Machine Muzak »), un petit monument d’érudition (Michka Assayas, à son tour, n’est pas si loin – comme d’ailleurs le Luz de « Claudiquant sur le dancefloor » et de « Faire danser les filles ») – le tout avec une malice joueuse nettement contagieuse. Un grand moment d’enchantement et d’amour critique.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Cow-boy

L'histoire est intéressante, c'est ce qui m'a attirée : celle d'un paysan des Hautes-Alpes parti faire fortune en Californie à la fin du XIXe siècle.

Mais les tics littéraires rendent la lecture ennuyeuse. Des descriptions qui durent des pages (celle de ce qu'on voit par la fenêtre du train entre Los Angeles et Chicago par exemple). Des répétitions (comme celle que je mets en citation). Des listes interminables.

Je lis dans la bio de l'auteur que c'est un poète expérimental... un peu trop expérimental pour moi, qui ai des goûts trop classiques peut-être ?
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Centre épique

Transformer les milliers de films d’amateurs archivés par la région Centre-Val-de-Loire depuis 1919 en matière première pour une véritable épopée échevelée ou pour un récit national poétique, malicieux et irrévérencieux. Éblouissant.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/12/11/note-de-lecture-centre-epique-jean-michel-espitallier/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Cow-boy



Comment contourner ce qui ressemble curieusement à un secret de famille ?

.

En y mettant les mots, la forme et quelques tours de lasso.



Ce que fait Jean-Michel ESPITALLIER pour évoquer son grand-père Eugène , parti réaliser le rêve californien à l’aube du XXe siècle, devenir cow-boy, en revenir 15 ans plus tard pour ne plus jamais y retourner. A part ces grandes lignes, rien de crousti à se mettre sous la dent. Que des grands blancs qu’il faut combler.



Tandis que l’auteur échafaude des hypothèses sur l'histoire de cet homme aux contours flous, il nous invite en parallèle à une traversée du continent américain, géographique et historique, c’est le Nouveau Monde qui se construit dans toute son immensité, avec ses mythes et légendes, ses cow-boys et ses indiens, la naissance des villes, ses pionniers, le Far West, le vrai.

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Syd Barrett, le rock et autres trucs

Dans un style plaisant et libre, l'auteur nous permet de nous rapprocher de Syd Barrett, l'étoile filante de Pink Floyd. A la lecture, les notes acidulées des débuts du groupe viennent instantanément aux oreilles. La période est bien brossée : comment s'est articulée la transition entre les années 60 et les années 70. Et, au fil des pages, on apprend quelques belles anecdotes.
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