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Critiques de Jean-Michel Thibaux (72)
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L'Enfant du mistral

Sarah, gantière juive et veuve, et sa fille Mireille, sont la cible des virulents antisémites du petit village provençal de Barjols où elles résident. Mais une période bien plus sombre se cache, tapie dans l'ombre prête à surgir....



Rapide à lire, ce livre, dans l'ensemble manque de consistance. Les personnages peinent à sauver le côté binaire du roman. Les méchant sont le stéréotype même de la méchanceté, alors que les gentils, eux sont beaux et généreux.

La Bête noire, pourtant l'un des personnages phares du roman aurait été plus captivante, si elle avait été plus développée.



lJ'ai aimé toutefois le cadre du petit village barjolais, provençal par excellence et la vie de ses ouvriers et des tanneurs, qui bien que passionnante est restée trop superficielle.

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L'Enfant du mistral

C’est le premier livre que je lis de cet auteur. Bien écrit et très instructif. J’ai été étonnée de voir que le village où se passe l’action existe réellement car le tableau des haines entre tanneurs et des violences antisémites est sans concession pour les villageois.

Le côté ésotérique de l’histoire permet , à mon avis, de supporter un peu mieux la noirceur des comportements.
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L'héritière de l'abbé Saunière

L’héritière de l’abbé Saunière/ Jean Michel Thibaux & Martine Alix Coppier.

Basé sur des fait réels, ce roman rappelle l’histoire de l’abbé Béranger Saunière né en 1852 à Montazels (Aude), nommé curé de Rennes le Château en 1885, village de 300 habitants situé dans l’Aude, en plein pays cathare, qui aurait découvert entre 1888 et 1891 un trésor lui permettant de réparer son église, construire la villa Béthanie son lieu de résidence, la Tour Magdala son lieu de réflexion et rénover la chapelle son lieu de prière.

C’est alors que de nombreuses sociétés secrètes se sont attachées à la vie de l’abbé Saunière constatant la vie fastueuse qu’il menait ajoutée aux immenses travaux effectués. On s’est longtemps interrogé sur l’origine de cette fortune, la découverte d’un trésor n’ayant été jamais prouvée. Toutes sortes de théories ont été imaginées. (Voir par ailleurs l’ouvrage très précieux de René Descadeillas sur le sujet : Mythologie du trésor de Rennes le Château). Les sociétés secrètes, à la mort de Béranger en 1917, se sont alors intéressées à Marie Denarnaud. En effet, à son arrivée en 1885 à Rennes le Château, l’abbé Saunière avait engagé une jeune servante de 18 ans, MarieDenarnaud. Il semble établi que Marie lui fut entièrement dévouée, corps et âme : elle restera auprès de l’abbé jusqu’à sa mort en 1917.

Fracassée de douleur, « Marie se mit à crier comme une folle, une vieille louve abandonnée sur le cadavre de son mâle, elle se mit à tourner sur elle-même comme une toupie puis à pleurer. »

L’ouverture du testament de l’abbé révéla qu’il la désignait comme légataire universelle. Elle serait alors l’unique dépositaire du secret concernant la seconde partie du trésor, fruits des pillages des rois Wisigoths, suite aux confidences de l’abbé. Jusqu’à la fin de sa vie, elle fut harcelée par des nuées d’agents secrets venus de tous les horizons et surveillée par des rôdeurs et des faux mendiants. Mais elle tint bon et ne révéla jamais le moindre indice.

Fin 1945, Marie cèda en viager la propriété à la famille Corbu qui alors devint sa famille d’adoption. En juillet 1946, Marie fit des Corbu ses héritiers et légataires universels. Elle vécut alors huit années sereines avec ses souvenirs, les lettres de Béranger et les photos de jadis.

Marie Denanrnaud est décédée en janvier 1953 à l’âge de 85 ans.

Sur le trésor lui-même, on a tout supposé : l’Arche d’alliance du roi Salomon, le Trésor des Templiers, le Saint Graal , le trésor des Cathares etc.

Pour effectuer tous ses travaux, il faut savoir que l’abbé Saunière reçut de nombreux dons grâce à ses relations et en échange de messes. Ce trafic de messes fut découvert par le diocèse et il lui fut interdit alors de poursuivre cette activité lucrative.

Dans ce roman, il y a donc les faits connus et ceux qui sont restés secrets et que les auteurs ont mis du temps à exhumer. Et puis il y a enfin les faits inconnus et là c’est l’imagination des auteurs qui fait le travail de restitution d’une vérité plausible, en racontant ce qui a pu se passer pour tenter de dévoiler le fin mot de l’histoire de l’abbé Saunière. Car il est évident que les faits connus n’expliquent pas tout.

Dans ce livre la vie au village et dans la campagne audoise de l’époque ainsi qu’à la villa Béthanie sont bien décrites : les auteurs se sont livrés à une reconstitution minutieuse de la vie entre Béranger et Marie, nous offrant une version romancée de ces amours interdites et secrètes entre Béranger et Marie son unique confidente, mais pas son unique amour semble-t-il. On découvre aussi dans ce livre la prétendue vie amoureuse tumultueuse de l’abbé Saunière. On pourrait qualifier ce roman « Variations fantastiques sur le thème du trésor de Rennes le Château ». En effet, le fantastique n’est pas étranger à certains passages un peu délirants du récit qui par ailleurs laisse entendre que l’abbé Saunière était en relation avec plusieurs sociétés secrètes qui visaient à rétablir le Saint Empire Romain Germanique. Affabulation sans doute ! Mais dans quel but ? Cacher la vérité ?

En tout cas, le trésor de Rennes le Château et l’abbé Saunière sont devenus de véritables légendes. Ce roman n’a sans doute pas apporté un éclairage nouveau sur l’origine du trésor, mais il a le mérite d’être une reconstitution historique romancée passionnante.

C’est Bérangère, la fille que l’abbé eut avec Léonie, qui sera à la fin la détentrice du fameux cahier rouge caché par Marie, cahier qui recélerait des informations décisives.

Affaire à suivre…



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L'héritière de l'abbé Saunière

un livre intéressant qui peu laisser sur sa faim et qui reprend les grandes lignes de l'affaire du curé.
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L'héritière de l'abbé Saunière

si vous aimez Rennes le Château, l'abbé saunière, les templiers, le gral, à lire impérativement, l'abbé Saunière a-t-il découvert le trésor ou plus, malheureusement nous le saurons jamais
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L'héritière de l'abbé Saunière

L'abbé Saunière, ou "le curé aux milliards", tel qu'il était surnommé ainsi continue d'entretenir le mystère sur ce qu'il a trouvé lors de la rénovation de son Eglise et sur lui-même. Homme de foi devenu riche, mais aussi homme à femmes, il suscite l'intérêt de la gent féminine, à commencer par sa bonne, Marie Denarnaud. Dans ce livre, la découverte de sociétés secrètes et de trésors mystérieux sont au rendez-vous. Bienvenue dans le petit mais non moins fascinant village de Rennes-le-Château!
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L'héritière de l'abbé Saunière

Jean-Michel Thibaux est bien connu pour avoir créé un nouveau courant littéraire, « le roman castelrennais ». Avec L’Or du Diable (Orban, 1988), il est le premier à avoir romancé la « Belle Histoire », qui du reste a donné lieu à une série TV à succès reprise en vidéo. Plus de 20 après il revient sur le sujet, avec sa complice Martine Alix Coppier, en signant L’Héritière de l’Abbé Saunière (Presses de la Cité, 2012). Il estime en effet avoir fait une place trop belle, dans son ouvrage fondateur, au Prieuré de Sion, « ordre créé de toutes pièces pour brouiller les pistes et servir les ambitions d’une poignée de faussaires ». Il faut s’en tenir aux vraies sociétés secrètes dans l’ombre desquelles gravitait Saunière, à savoir les Johannistes (toujours) et (maintenant) Les Frères Asiatiques ou Chevaliers et Frères de Saint Jean l'Evangéliste venus d'Asie en Europe. Tout ce joyeux petit monde œuvre, pour les premiers, au rétablissement du Saint Empire Romain Germanique, pour les seconds, à la domination de l’Occident par la famille des Habsbourg. Et pour ce faire ont besoin des découvertes de notre abbé.

L’autre accroche du roman est celui de Marie Dénarnaud, fidèle servante du prêtre, très dévouée à celui-ci jusque la fin de sa vie et bien au-delà. Il est vrai que notre curé nous est décrit comme un « chaud lapin », sensible aux charmes de sa servante, de la sœur de cette dernière, Julie, mais aussi d’Emma Calvé et d’une foultitude d’inconnues. On rencontrera par exemple Bérengère, fille naturelle de Bérenger et fruit d’une galipette avec une jeune paysanne dans une meule de foin en Bretagne.

On assistera au décès du prêtre, avec, pour son enterrement, ce délicieux commentaire au sujet des participants à la cérémonie : « Manquaient Monseigneur Billard, le protecteur de Bérenger, Barthélémy Rouanet et Henri Boudet ». Va pour Rouanet, mais Billard et Boudet l’attendaient déjà de l’autre côté !!!

On rencontrera notre fidèle Otto Rahn, dont les manières efféminées séduiront Marie, mais pas au point de lui révèlera son secret. Nous ferons aussi la connaissance d’Auguste Carbonnel, son soupirant de Rennes-les-Bains avec qui elle faillit craquer. Mais Dieu merci, elle su résister à ce personnage rusé qui la maltraitera avec une grande violence pour essayer de la faire parler.

Mais tout n’est peut être pas perdu ; car si Marie ne dévoilera rien à la famille Corbu, la petite Bérengère, en rangeant les affaires de Marie après son décès, mettra la main sur le fameux carnet secret de son père.

Et bien voilà qui annonce une suite, non ?

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L'héritière de l'abbé Saunière

Après avoir lu de nombreux livres racontant la vie de l'abbé Bérenger Saunière, ce curé de Rennes-le-Château ayant découvert un trésor et attisé toutes les convoitises, je trouvais intéressant un roman mettant en scène sa fidèle servante, Marie Denardaud, dépositaire d'un secret. Il est bien question d'un cahier rédigé par Saunière qui semble être le véritable "héritage", mais hormis que sa couverture est rouge, on n'en saura pas plus.

Par contre, tout le long du roman on est submergé par des récits d'une multitude de sociétés secrètes qui cherchent à s'approprier le trésor. L'absence de dialogues avec les principaux protagonistes ne permet pas une histoire cohérente.

Une lecture décevante.

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L'héritière de l'abbé Saunière

Fin de vie de Bérenger Saunière où il se retrouve désargenté. Va t-il redécouvrir avec l'aide de ses commanditaires une autre partie du trésor, sa mort ne laisse pas le temps de le découvrir. Marie Denarnaud à la fois sa maîtresse, sa bonne connaît le secret mais ne le dira jamais malgré toutes les pressions, menaces qu'elle subira. Un livre dont le titre est équivoque, plus de la moitié du livre est consacré à la fin de vie de Saunière. Une intrigue moyenne. Le livre "Le secret de l'abbé Saunière" était passionnant du début à la fin, celui-ci me laisse déçue. Dommage.
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L'homme qui habillait les mariées

Publié en dix langues, Jean-Michel Thibaux a enchanté de très nombreux lecteurs grâce à ses romans qui vantent les beautés et les singularités de sa région, la Provence, chère à son cœur. Parmi ces romans, La Bastide blanche, La colère du mistral ou encore La fille du Templier témoignent de l'attachement de l'auteur à sa région et ses racines provençales. Mais Jean-Michel Thibaux était également un passionné d'Histoire et un aventurier épris d'horizons nouveaux dont les voyages de par le monde, sur tous les continents, lui ont inspiré quelques superbes évasions romanesques (La fille de Panamá, La Pyramide perdue, La danseuse sacrée). Jean-Michel Thibaux a été consacré en 2010 pour l'ensemble de son œuvre (qui compte une cinquantaine d'ouvrages) en recevant le grand prix international de la ville de Saragosse en Espagne. Il est décédé en mars 2015.



L'homme qui habillait les mariées (Presses de la Cité, 1999; Pocket, 2003) a été réédité en mai 2015.



Adrien Roubaud est un jeune couturier itinérant surdoué, natif d'un beau village provençal. Il sert la France en dessinant et cousant des robes de soirée et des uniformes élégants. Tandis que, à quelques kilomètres de Paris, c'est la boue, le sang et le carnage, Adrien Roubaud est devenu la coqueluche des salons et, malgré lui, le chéri de ces dames. Surpris dans les bras d'une femme d'officier, le jeune rival de Worth et Poiret va bientôt regretter ses fils et ses aiguilles. Muté au front quelques jours avant l'offensive du Chemin des Dames, il pénètre en enfer. Marqué à jamais, Adrien fait le serment de ne plus habiller que des gens heureux, de consacrer son temps et son art à la joie et au plaisir. Parer les jeunes mariées, telle sera son unique vocation. Mais un jour de juin 1925, un jour de 1925, un puissant banquier de Marseille lui passe commande pour le mariage de sa fille Hélène. Adrien accepte. Sa vie bascule lorsqu'il rencontre la belle promise...



Jean-Michel Thibaux signe l'histoire originale d'un couturier itinérant qui, par amour, pour une femme, vivra de périlleuses aventures. Si L'homme qui habillait les mariées s'ouvre sous le chaud soleil de Provence, Jean-Michel Thibaux plonge bien vite son lecteur dans la boue et le sang du Chemin des Dames. Grâce à une écriture saisissante, sans fioriture et sans fard, l'auteur donne à voir un des épisodes les plus meurtriers de la Grande Guerre.



«Pour Adrien et de nombreux bleus, ce fut une calvaire à travers un paysage apocalyptique. Même le diable n'aurait pu créer une tél décor, et beaucoup se demandèrent pourquoi Dieu l'avait voulu. Là où autrefois il y avait des hameaux et des fermes, il ne restait que des ruines, des pans de mur calcinés, des maison éventrées, des squelettes de clochers tendant des poutres noircies vers un ciel de cendres. La campagne vallonnée était trouée, bouleversée; on aurait dit une vieille peau vérolées. Les bois ne verdissaient plus, chaque arbre portait les stigmates des bombardements, et plus un oiseau ne venait chanter sur les branches décharnées.»



«Les jeunes soldats promenèrent des yeux désespérés sur le bouleversement du paysage qu'ils découvraient sous les lueurs blafardes de l'aube. Ici, la guerre avait labouré la terre à grande profondeur. Des moignons d'arbres écornaient la ligne de crête, les bords de l'Aisne et des crevasses forées par les obus. Des restes de villages formaient des bubons que reliaient les corridors tout noirs des tranchées. La gorge d'Adrien se serra. Dans quelques minutes, il allait se retrouver au centre de cet écheveau inextricable de trous, de barbelés, et se traîner tel un cloporte au fond d'un boyau.»



Quel contraste saisissant avec la beauté et l'insouciance des premières pages ! Frappé par l'absurdité de cette guerre qui défigure tout, horrifié par tant de désolation, le lecteur ne peut que comprendre l'inébranlable décision d'Adrien de ne plus habiller que des gens heureux !



Grâce à son talent affirmé, Adrien se fait bien vite une renommée et c'est l'histoire de cet incroyable destin que conte Jean-Michel Thibaux. Seulement, on n'imagine pas un seul instant qu'Adrien, qui a échappé tant de fois à la mort dans les tranchées de l'Aisne, puisse être mis à mal par la pègre marseillaise ! Mais on ne le sait que trop, les rues de Marseille et le Vieux Port sont pleines de danger pour qui ose contrarier les plans des hommes d'affaires peu recommandables et des chefs tout-puissants de la mafia phocéenne ! Adrien l'apprendra à ses dépens mais ne reculera devant rien pour l'amour de celle qu'il aime...



Corruption, argent sale, prostitution, contrebande de cigarettes et trafics en tous genres, Jean-Michel Thibaux décrit Marseille comme un immense panier de crabes dans lequel il ne fait pas bon tomber ! C'est une véritable chasse à l'homme qui s'engage dans laquelle tous les coups sont permis ! Jusqu'à la dernière page, Adrien devra louvoyer pour sauver sa peau et échapper aux intouchables caïds de la mafia corse ! C'est passionnant !



Sous des allures de petit roman de terroir pépère, L'homme qui habillait les mariées cache en réalité un roman d'action plein de testostérone, de courses poursuites haletantes et de scènes de baston bien musclées ! Un roman surprenant, qui renouvelle totalement le genre ! Une très bonne surprise !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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L'homme qui habillait les mariées

Très bien
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L'homme qui habillait les mariées

Adrien a survécu au Chemin des Dames, ce fameux poste suicidaire de la Première Guerre Mondiale. Sur ce lieu de drame, il a promis à l'un de ses co-équipiers qu'il n'habillerait dans le futur que des personnes heureuses.



Rendu à la vie civile, il s'attache à respecter sa promesse en créant des tenues de fête: robe de mariée, de suites et autres costumes pour les grandes occasions. Mais Auriol, village où il vit avec ses parents, devient doucement trop petit pour ses idées novatrices de l'après-guerre en matière de mode.



Il se voit proposer, lors d'un mariage dont il a créé les tenues, une proposition mirifique: une énorme somme d'argent pour créer la robe de mariée de la fille d'un riche banquier ainsi que de la suite complète.



Le voilà embarqué pour réaliser ses rêves, à Marseille, au grand dam de ses parents. Mais les rêves ont un prix, et Adrien va vite le comprendre.



J'ai mis le pied dans un petit commerce de village au départ, pour me retrouver prise, dieu sait comment, dans un réglement de comptes de malfrats. La transition est tellement bien faite qu'on ne se rend pas compte du moment où l'on quitte le monde gentillet d'Adrien, pour entrer dans celui de la haute société véreuse des années 20.



Je me suis laissée embarquer à la suite d'Adrien, rêvant avec lui de boutique avec pignon sur rue et d'atelier gigantesque, rempli de magnifiques tissus et de petites mains travailleuses.



Les imprévus pleuvent et même si l'on sent arriver un peu les choses à l'avance, on ne peut s'empêcher de continuer la lecture, tournant une page après l'autre pour connaître la suite.



J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre, et découvert un nouvel auteur que je ne connaissais pas encore.
Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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L'homme qui habillait les mariées

Lorsque le 28 juillet 1914 la guerre est déclarée, Adrien Roubaud travaille à Auriol, un petit village de Provence, avec ses parents et sa sœur, tous tailleurs. Doté d’un grand talent, il n’est pas envoyé au front mais à Paris afin d’y créer les costumes des officiers et les robes de soirée de leurs épouses.



La guerre, Adrien, ne la voit que de loin, lorsqu’il croise dans la capitale, des soldats en permission qui regardent d’un œil peu amène celui qu’ils appellent le planqué. Jusqu’au jour où Adrien faute avec une de ses clientes qui ne demande que ça, Christine de Malerne.



Le mari cocu qui n’est autre que le colonel Philippe de Malerne l’envoie aussitôt se frotter à l’ennemi, sur le chemin des dames. Là, il y fera la connaissance du marseillais Bernard Tourial, ancien amant de Madame de Malerne, qui a gagné lui aussi son ticket pour le front grâce au colonel.



1925, Adrien, revenu sain et sauf du front, s’est fait la promesse de ne plus habiller que des gens heureux et se rêve en Poiret provençal. Il laisse à ses parents le soin d’habiller les paysans pour les fêtes ou les deuils, lui ne mange plus de ce pain-là. Depuis la fin de la guerre, il a acquis une solide réputation et son talent le fait rayonner jusqu’à Marseille. Lors du mariage d’une de ses clientes, il rencontre un banquier qui va faire basculer sa vie.



Jean-Michel Thibaux signe ici un roman qui sent bon la Provence, une région que j’aime beaucoup et que j’ai apprécié de retrouver dans l’histoire d’Adrien. Edité à l’origine en 1999, il a été réédité en mai 2015 par les Presses de la cité qui me l’ont gentiment fait parvenir et je les en remercie.



L’histoire est plutôt originale et intéressante pour celles et ceux qui aiment l’histoire de la mode, l’auteur à travers Adrien, livre de très belles pages sur la couture, le métier de tailleur, les tissus, les coupes… c’est ce qui m’intéressait le plus au départ d’ailleurs et de ce point de vue là je ne suis pas déçue.



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L'or du diable

Bien que n'ayant pas lu les ouvrages qui ont précédé ce roman (étant donné que je l'ai trouvé dans "les trésors" que m'a donnés l'amie de mes parents...eh oui, il y en a encore pas mal !), je me suis facilement faufilé dans l'histoire car le lecteur comprend rapidement et, si on peut dire, cet ouvrage peut facilement constituer un roman à lui tout seul étant donné qu'il a un début et une fin.



L'histoire débute à Toulouse en janvier 1894. mais le personnage principal, celui qui nous intéresse demeure en réalité à Rennes-le-Château dans la région du Razès. Son nom est Bérenger Sauvière et il est l'abbé de cette paroisse. Bien qu'il soit respecté de tous et bien que Bérenger ait placé toute sa confiance en Dieu, il est loin d'être un saint. En effet, non seulement, il entretient deux maîtresses, l'une à Paris, une célèbre cantatrice du nom d'Emma Calvé, et l'autre chez lui puisqu'elle n'est autre que sa servante, Marie mais il s'est également lié à l'ordre de Sion qui s'est placé aux côtés des Habsbourg, la famille royale d'Autriche qui, sont, comme lui opposés (c'est un peu paradoxal pour un prêtre mais bon, retenez bien que dans cette histoire, rien n'est moral ni même normal) au pape Léon XIII.

Aidé par son ami prêtre Gélis et d'Elie Yesolot, de croyance juive mais qui détient certains pouvoirs surnaturels, le but suprême de Bérenger est de trouver l'arche contenant un fabuleux trésor ayant appartenu jadis aux Wisigoths, trésor qui lui apporterait également la Toute-Puissance.



N'est-ce pas là un jeu très dangereux sur lequel s'aventure Bérenger puisqu'en obtenant tous ces trésors et cette puissance, cela reviendrait à dire qu'il surpasserait Dieu ? N'est-ce pas contre la morale du christianisme et n'est-ce pas en revenir à provoquer le Diable en duel ?



Dans cet ouvrage, attendez-vous à être surpris, à sortir de l'ordinaire pour vous aventurer vers un monde qui dépasse toute entente logique et à découvrir le monde étrange du surnaturel, pour ne pas dire celui de la sorcellerie.



Un livre très bien écrit mais dans lequel je me suis parfois un peu égarée en raison de tous les noms se rapprochant à l'histoire du christianisme depuis la nuit des temps et, bien que j'ai reçu une éducation catholique, j'avoue mon manque de connaissance dans ce domaine-là.

A découvrir !
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L'or du diable

L’Or du Diable de Jean-Michel Thibaux (Olivier Orban 1986 et 1987 ) est un véritable monument. Tout d’abord parce qu’il ouvre la série de la littérature de l’imaginaire sur notre sujet. Ensuite parce que son succès (il a été repris en téléfilm en 1988, cf infra) n’est pas pour rien dans la fabrication de « la belle histoire ». C’est un peu l’aventure de Bérenger Saunière élevée au rang d’image d’Epinal…… Et comme je suis bon lecteur et qu’il est clair que c’est une œuvre de fiction, j’ai adoré sans réserve…..

Le Saunière que nous propose Jean-Michel est un être de chair et de sang, en proie aux pulsions humaines qui s’appellent le doute, le pouvoir et la sensualité. Le cœur de l’intrigue est un conflit titanesque, entre un mystérieux groupement de johannistes (l’Eglise officielle) et un non moins mystérieux Prieuré de Sion, autour duquel gravitent Boudet, Billard, les Habsbourg. Un conflit qui dépasse largement notre brave curé, mais dans lequel il va se retrouver propulsé au premier plan : celui de découvrir Le Trésor pour compte du Prieuré, avec la faculté de « se servir au passage ». Se servir avec discrétion, ce qu’il n’a pas toujours su faire….. Les personnages sont haut en couleurs, et on n’oubliera jamais en refermant ce livre la douceur amoureuse de Marie et la voracité d’Emma Calvé, véritable « mangeuse d’hommes ». A noter la présence d’un curieux personnage, le juif Elie Yesolot, initié et thaumaturge, qui accompagnera Bérenger tout au long de sa queste.

Indispensable.

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L'or du diable

des curés bien sombre tresloin des images que l'on peut se faire d'eux....
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L'or du forgeron

Jean-Michel Thibaux revient dans L’or du forgeron révéler quelques secrets enfouis au cœur de la Provence, sa muse d’inspiration. Outre une galerie de protagonistes riches et variés, le village de Signes est un personnage à lui tout seul. Fort d’une histoire chargée de moult évènements - Guerres, assassinats, sorcellerie, résistance, coutumes séculaires etc. -, Signes est évoqué, avec une solide connaissance de la part de l’auteur, sous toutes les coutures. Une fusion parfaite entre Histoire et fiction. Une porte ouverte sur le passé que le lecteur ne peut que franchir tant l’intérêt est grand pour la vie du jeune André. Comment un simple forgeron, bâtard de surcroît va devenir un homme d’importance malgré la haine et le mépris d’une communauté ? C’est à une quête initiatique faite d'aventures et de dangers que nous convie Jean-Michel Thibaux. Malgré un dénouement abrupt laissant présager de nouvelles péripéties templières - entre autre -, voilà une lecture idéale en cette saison qui unit habilement passé historique, forces occultes, intrigue amoureuse et quête d'identité.
Lien : http://au.fil.de.mes.lecture..
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L'or du forgeron

Excellente histoire, intrigues , amours, histoire, il m'a tenu en haleine de bout en bout , je reste sur ma faim pour le final ça appelle une suite
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La bastide blanche

La fabrication de la glace au 19ème siècle et sa livraison jusqu'à Toulon ou Marseille est le thème de cet ouvrage.

Je continue mes lectures dans la littérature du terroir.

Ce qui m'intéresse dans ce genre c'est de retrouver les modes de vie française avant l'air industrielle, les traditions familiales , les mœurs, les us et coutumes de la société dans les régions.

Cependant j'ai abandonné ce livre au chapitre sur les duels de l'ombre entre les sorcières et la fille du riche patron qui déteste le héros.

Voilà ou je me suis arrêté :

Julien est aimé de 2 femmes, l'une est fille de sorcière, et l'autre est fille du maître des glaces, ennemi juré de Julien.

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La bastide blanche

La Provence de la fin du 19°siècle avec ses bassins et ses tours à glace.

Un récit trés intéréssant qui nous en apprend bcp sur l'histoire de notre belle région provençale et de ses habitants.

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