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Citations de Jean-Pierre Andrevon (348)


Les suicides étaient nombreux sur la Solar d'avant, ce qui est le propre des civilisations décadentes qui s'ennuient.
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Mais imaginer, même si l'imagination est une lente torture qui dure des heures et des jours, c'est une chose. Voir, c'est tout autre chose. La réalité pénètre alors avec ses épines acérées, et reste présente chaque séquente, chaque décime. On ne peut pas fermer les yeux ni détourner sa pensée. Il faut vivre avec le réel, le subir et, plus prosaïquement, finir par l'accepter.
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Je plaisante. Ou j'essaye. Parce qu'ils ne pensent pas, évidemment. Comment un mort pourrait-il penser ? C'est le cerveau qui fond en premier. Quand on leur ouvre la tête - C'est une chose que j'ai entendu dire avant de le voir à la télé, mais sans l'expérimenter personnellement, cela va de soi - quand on leur fend la tête, on ne découvre qu'une cavité béante, un bol d'os au fond duquel stagne un peu de liquide gluant. Ou seulement un rien de poudre friable. Parce que le cerveau, c'est du moins ce qu'on a cru pendant quelque temps, ne se reforme jamais.
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Les chats n’obéissent à rien, ce sont des accidents de l’évolution, de faux animaux domestiques, des fauves modèles réduits. Pourquoi a-t-on un chat ? Parce qu’on a envie de caresser un tigre.
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Gaïa a fini par se gratter pour se débarrasser de ses puces...
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S’il ne se réveillait pas, si les dieux artificiels veillant sur sa destinée ne jugeaient pas utile de le réveiller, il entrerait de plain-pied dans l’éternité. Quel était ce vers de Rimbaud ? Oui : L’éternité, c’est la mer allée avec le soleil.
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Peut-on lutter contre le temps ? C’est aussi inutile que chercher à écraser un virus avec un marteau.
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Je me suis réveillé : le château était là, entre deux herbes, juste au bout de mon nez. Je l'ai reconnu tout de suite, c'était bien lui, celui que j'avais bâti nuit après nuit avec des pierres de rêve et de la poussière de songe. Au petit matin, il avait chu dans mon jardin aussi doucement que la rosée. C'était bien normal : je devais, cette nuit là, avoir rêvé un peu plus fort que d'habitude. D'ailleurs à quoi serviraient les images du fond de tête, si elles ne devenaient un jour de vraies images du fond de l’œil ? Moi, je n'en avais jamais douté. Et voilà : mon rêve de château était devenu un joli merveilleux très grand château de rêve. Je me suis secoué un peu pour que mes petits compagnons de nuit comprennent qu'il était l'heure de regagner leur forêt, leur travail, leur femme et leurs enfants.

Jean-Pierre Andrevon. Le château
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La peur atavique de ces grands bipèdes si lourds et si lents subsistait dans leur petite cervelle d’oiseaux, faiblement; mais bientôt, très bientôt, il n’y aurait plus nulle peur, nulle part, pour quelque bête que ce fût, parce que nulle part il n’y aurait d’être humain.
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La dystopie, en fait, on l'a tellement sous les yeux qu'elle offre le paradoxe de devenir invisible - pour ne pas dire acceptable, les lois de la géopolitique étant ce qu'elles sont. La Corée du Nord ? On y fait du tourisme. L'Arabie saoudite ? On lui vend des armes pour contrer l'Iran... Et quand des régimes démocratiques élisent démocratiquement des candidats avec qui l'on ne partagerait pas une assiette végane, que pourrait-on dire ? Hitler a bien été élu, il a bien été accompagné au pouvoir par des foules enthousiastes. La dystopie, il faut l'admettre, est partout, montrant partout, à la moindre faiblesse, son vilain museau.
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Une société dont les dirigeants veulent faire le bonheur des citoyens contre leur volonté - voire un système qui ne tend qu'à asservir -, en somme le contraire de l'utopie, a pour nom dystopie.
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La mort est marxiste, elle nivelle à la perfection les classes et les races.
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J'ai passé ma langue sur mes lèvres, le goût de chlore et de charbon est venu dans mes papilles, agrémenté d'autres saveurs indéfinissables qui font partie de la dégueulasserie urbaine ambiante.
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À quelques mètres de lui, une autre silhouette d'ombre s'avance. Au milieu de ce qui doit être son visage, à la place de ce qui devrait être ses yeux, deux lueurs vertes palpitent faiblement. (p.151)
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Naturellement, la place d'un soldat, la place d'un S.S. est au combat contre le bolchévisme. (p.78)
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Son chagrin, sa douleur, et même l'horreur, avaient été absorbés par les profondeurs du buvard du monde vert qui l'entourait, et il ne restait rien en lui qui eût été à même de faire surgir les larmes ou la haine.
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Au-dessus de lui, les étoiles sont terriblement lointaines.
Et terriblement indifférentes. (p.113)
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Ces ruines, c'est l'endroit d'où vous venez ; Paris. Ce n'est pas un film, pas l'imagination. Ce sont des vues réelles, prises dans une époque qui est pour vous encore le futur. A ce moment-là, il y a eu une grande et terrible guerre atomique, et paris a été détruit, complètement. (p.41)
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Maintenant la guerre est terminée depuis vingt ans, et ce que je peux vous en dire, c'est que tout le monde l'a eu dans le cul. (p.166)
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On nous surveille... Il y a des yeux partout. (p.100)
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