Jean-Pierre Guéno

Un siècle passe, un homme y grandit et son regards se met en rimes et en vers.

Contre tout et pour tous, avec colère ou justesse, oubli voire peut être remords pour ces instants devenus trop rapidement perdus.



Ouvrez et une page s'offrira à vos yeux, laissez vous guider et les rimes suivront….

Plus qu'un livre, c'est un mini-musée à lui tout seul dans une bibliothèque.

Un très bel ouvrage, avec des dizaines d'artefacts font de ce livre un MUST pour se plonger dans le quotidien de l'époque.

Un beau "témoin" qui mettra à coup sûr en image ce qu'on n'avait du mal à imaginer.



J'aime beaucoup cette idée (très américaine) de livres illustrés et richement documentés de reproductions qu'on peut consulter et remettre ensuite à leur place, c'est un peu comme si on avait touché un trésor avant de le remettre délicatement à sa place !!

Ce livre est bouleversant. Sans doute suis-je un peu trop sensible, mais je ne suis pas sortie indemne de la lecture de ce livre.



J'avais déjà lu la première édition, il y a quelques années, et je pensais être immunisée, ou pour le moins, un peu avertie de ce que j'allais y trouver. Eh bien non, en fait on ne s'habitue pas, et l'impact est toujours aussi fort.



Dans l'horreur de la guerre, les lettres de ces hommes ne parlent que d'amour, de l'inquiétude pour leur famille, quelquefois d'injustice et de l'incurie de leur gradés, mais jamais de haine. Certains reviendront, d'autres mourront quelques heures ou quelques jours après avoir écrit leur dernière lettre, mais tous laisseront la trace de leur humanité.



Ce livre est un hommage à tous les combattants, pas seulement ceux de la première guerre mondiale, mais à tous ceux dont la vie a été marquée à jamais par une guerre quelle qu'elle soit.



Et c'est aussi un rappel à notre devoir de mémoire et de vigilance.

Ce recueil de lettres de poilus - ainsi que de quelques soldats allemands - m'a beaucoup plu. Certaines lettres étaient très touchantes. En réalité, elles le sont toutes mais certaines plus que d'autres. D'ailleurs, il y a environ un an, j'avais essayé d'écrire une lettre en me mettant dans la peau d'un poilu. Ce n'était pas une grande réussite mais j'ai au moins essayé ! En lisant ce livre - et donc de vraies lettres de soldats - peut-être que ce sera plus simple, à présent, d'écrire des lettres de ce style là - même si ce n'est pas évident -. Enfin bref ! Ce sont de vraies témoignages de la Grande Guerre et je trouve que c'est une très bonne idée de faire ce recueil de lettre. Je vous le recommande à tous. C'est important de se souvenir de cette période là. Cette période où la guerre a fait tant de morts ! Et malheureusement au XXe siècle une guerre mondiale ne nous a pas suffit..

Livre très poignant voire même glaçant suivant les lettres...

Se mettre durant quelques instants "à la place" de ces Hommes qui ont dû tout quitter pour s'embourber dans cet enfer...

Dire que certains n'étaient pas majeur ( 21 ans à l'époque ).

Ces quelques lettres nous permettent de connaître, avec leurs mots, leur quotidien, leurs blessures, leurs peurs, leurs courages, leur fierté de mourir pour la France ou l'Allemagne, etc.

Tout cela dit avec une façon d'écrire presque poétique par moment.

A lire, de toute évidence...

L'émouvant rendez-vous du célèbre écrivain avec la mort.

C'est un homme courageux et déterminé que l'on découvre dans ce court roman, vaguement résigné aussi : "Aux yeux de tous les quidams qu'il croisait à cette époque, ce pilote était un grand type fatigué, mais nimbé de l'aura de mystère des hommes célèbres qui ont beaucoup vécu, et de ces écrivains qui savent inventer des histoires incroyables qui font rêver le monde entier." Il en résulte une drôle d'atmosphère, entre fatalité face à ce qui va arriver (avec ce sentiment que Saint-Exupéry s'y attendait), et respect admiratif de l'auteur (Arthur Ténor) pour cet homme "qui cumulait les singularités et les expériences". On sent que Ténor est passionné par le personnage, qu'il s'est documenté, car il ne se contente pas de relater ce dramatique épisode : le récit est enrichi ici et là d'éléments biographiques et surtout de nombreuses références au Petit Prince qui reste l'oeuvre majeure de l'écrivain.



Pour beaucoup, "cet homme est une énigme". Méditatif, il est souvent "ici et ailleurs, sans doute entre ciel et terre...", réflexions qu'il livre dans Citadelle, son manuscrit inachevé confié la veille du vol fatidique à René Gavoille, son chef d'escadrille et ami, ce qui fait dire à ce dernier que "ce geste ressemblait davantage aux adieux d'un suicidé". La théorie semble cependant exagérée : Saint-Exupéry n'a-t-il pas plutôt voulu "choisir sa manière de vivre, y compris ses derniers instants", exprimant le "cher désir de mourir entre ciel et terre, plutôt que vieux corps malade" ? Car l'homme est connu pour son refus de rester "enfermé dans une vie sans danger, sans aventure, autant dire sans rêve", "chacun savait que c'était dans l'action et le vol qu'il se sentait vraiment lui-même". Perclus de douleurs, le bras gauche quasi paralysé, sujet à des migraines et des vertiges, il se sait épuisé physiquement. Moralement aussi, puisque l'avenir du monde lui fait peur.



En face, ironie du sort, un Allemand qui vénère Vol de nuit, le roman de Saint-Exupéry "à qui il devait sa passion pour l'aventure aérienne"... Quand il réalisera l'identité de sa "cible", le traumatisme est tel qu'il se taira sur l'événement des années durant. Le roman évoque en effet toute l'angoisse de l'escadrille dans les heures qui ont suivi le retour attendu du pilote, et aussi tout le mystère qui a entouré sa mort. Il aura fallu des années de recherche pour l'élucider : si je me souviens très bien de l'épisode de la gourmette retrouvée en Méditerranée, je ne savais pas qu'elle avait permis de remonter jusqu'à Rippert, poussant celui-ci aux aveux à 88 ans. La révélation finira de confirmer la mort du célèbre écrivain même si "un tel homme était immortel, du moins le resterait-il dans la mémoire des hommes".
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..

Des textes magnifiques écrits par des femmes connues ou inconnues qui nous rappellent que le statut de femme a été très lourd à porter et que nous sommes redevables à toutes celles qui nous on précédées de notre liberté d'aujourd'hui. Certaines de ces femmes méritent bien plus que tous ces blablateurs politiciens de leurs époques qui se prenaient pour le nombril du monde.

Quatre périodes sont traitées dont les titres résument parfaitement lesdites périodes concernée :



. 1900-1919, femmes oubliées

. 1920-1944, femmes de l'ombre

. 1945-1974, femmes libres

. 1975-2007, femmes assumées

Un receuil d'extraits de lettres, de journeaux de soldats ayant participé à la Grande guerre...Poignant !

A faire lire à nos enfants, pour que ces étoiles brillent encore dans la nuit.

J'ai beaucoup aimé ce livre car il nous apprend énormément de choses sur la Première Guerre mondiale. On se fait une idée concrète car il s'agit de véritables lettres écrites par des soldats et l'on à l'impression d'être à leur place. On ressent ce que les combattants vivaient dans les tranchées et sur le Front lors des affrontements.

Ce livre m'a également touché car dans certaines lettres des scènes tragiques sont décrites comme par exemple l'éxécution prochaine d'un des soldats ou la mort d'un autre devant ses amis.

Un recueil de témoignages touchant.



Peu importe ce que les personnes ont fait pour se retrouver enfermées, ce qui compte ici ce qu'elles ont à dire sur les conditions de détention. À travers ces nombreuses lettres, j'ai découvert la face cachée des prisons françaises.



Une lecture qui fait réfléchir.

Ce livre devrait être aux programmes des collèges et lycées.

Un magnifique album , en hommage à l'école de notre enfance ( entre 1950 et 1968 ) , cette communale bien directive et encore fidèle aux vieux principes laïques de Jules Ferry et de ses hussards noirs .

C'est avec une grande émotion que j'ai retrouvé ces photos en noir et blanc ( de Doisneau et Boubat entre autres ) de ces gamins si attentifs et sages en shorts et blouses grises . Je fus l'un d'eux . Les classes n'étaient pas mixtes , elles comptaient de trente à quarante gamins . Et tous ces petits objets familiers : les encriers , les plumiers , les ardoises , les osselets , je les ai eu entre les mains.

Le charme du livre tient bien sûr à toutes ces images et à à tous ces documents , mais aussi aux textes et témoignages . Des écrivains célèbres comme Camus , Signol , Sarraute cotoient des anonymes qui témoignent de leur amour pour l'école de leur enfance . En ce temps-là , les maîtres et les maîtresses étaient craints , aimés , respectés .

"J'étais un enfant heureux , j'allais en classe avec plaisir , je comprenais tout sans effort" dit Maurice . Nostalgie d'une enfance , d'une époque révolue , presqu'aussi lointaine que le temps des cathédrales . En effet , d'un seul coup , la pointe Bic , le tourne-disques Teppaz , le poste de télé noir et blanc Schneider ( nous avons eu exactement celui du livre à croire qu'il n'y avait qu'un seul modèle à l'époque ) sont arrivés dans ce petit monde . Tout a été bouleversé . Adieu l'enfance , nous avons basculé presque du jour au lendemain dans la modernité .

Etrange sentiment de bonheur et de nostalgie que de lire ce magnifique livre ...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Très beau livre-objet. Il contient des reproductions de tracts, chansons, journaux, photographies... tant des différents mouvements de Résistance que de la Collaboration. Car c'est ce qui fait la force de l'ouvrage : l'alternance entre des explications sur les deux forces face à face pendant cette période plus que troublée. A la toute fin de l'ouvrage, un dossier sur la Seconde Guerre Mondiale, court mais qui présente l'essentiel.

Jean-Pierre Guéno et Jérôme Pecnard ont fait un énorme travail de recherche, notamment pour recueillir des témoignages (ce qu'ils avaient déjà fait pour Paroles de l'Ombre aux éditions Librio) ; ainsi que de nombreuses recherches pour retrouver tous ces papiers, pour montrer cette guerre des mots qui se jouait avec celle des armes.

J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les méandres de cette relation amoureuse entre Georges Sand et Musset. Mais cependant en plus des paragraphes et pages relatants des moments de leurs vies et idylles, il y a des lettres qui sont jointes et cela m’as beaucoup perdue dans ma lecture.



Passer de pages qui parlait de Sand et Musset à des pages remplis de lettres envoyer de l’un ou l’autre à d’autres personnes dont je ne connaissais pas forcément le nom ni l’attache avec les protagonistes.



Cependant certaines phrases ou citations piqué entre les pages de ce roman on pu démontrer qu’il y avait bien eu de l’amour entre eux selon moi.



J’ai reçue ce roman via masse critique

Il est des objets-livres que l'on feuillette à la manière d'un vieil album photo, d'un carnet de bord ou d'un journal intime, des livres-sanctuaires qu'on ose à peine manipuler de peur d'en endommager la luminosité.



Ceci est un formidable hommage à Antoine de Saint Exupéry :

A l'aviateur qu'il a été, d'abord, l'aventurier, l'homme de convictions...

A l'écrivain qu'il fut, ensuite, l'homme de lettres, de mots et de récits...

Et puis à l'homme qu'il restera, tout simplement, avec ses passions, ses peurs, ses troubles et ses peines.



En passeur d'histoire et en archéologue de la littérature, Jean-Pierre Guéno signe ici une jolie pépite aux allures de scrapbooking magnifiques, dans lequel se cotoient les textes, les photos, les documents d'époque les plus variés, cherchant à retracer un peu de ce que fut la vie de cet homme chaleureux au destin énigmatique.



A feuilleter avec délicatesse au coin du feu.

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Poignant. A lire et à faire lire.

Cet ouvrage est constitué de témoignages d'enfants juifs qui furent cachés et échappèrent à déportation. Des enfants, qui ont en commun le déchirement d'avoir été séparés de leurs parents, mais qui n'ont pas vécu leur statut d'enfant caché de la même manière , en raison de leur âge, de l'endroit où ils résidaient et surtout de la façon dont ils furent traités par ceux qui les avaient accueillis. Pour certains , quitter la famille qui les avait accueilli et aimé, ce fût un nouveau déchirement ; d'autant plus qu'ils ne reconnaissaient pas leurs parents dans ces êtres qui étaient revenus de l'enfer. Des enfants qui connurent la peur omniprésente, l'incompréhension d'être devenus des parias, la honte et la culpabilité face à ceux qui n'ont pas survécus.

Il est toujours bon de se rappeler que l'être humain est capable du pire comme du meilleur. et ces témoignages mettent en exergue le courage de certains, face à la lâcheté et la bassesse d'autres.

Bien sûr, nous savons tous que le mal existe, l'histoire comme les journaux est emplie de faits divers sordides, de meurtres, de massacres.., mais il est terrible de se dire qu'il peut revêtir l'identité de son voisin, de son frère, de sa mère ...,voire de soi. Lorsque je lis un roman ou des témoignages sur cette sombre période de l'Histoire , je me pose constamment la question de qu'aurais je fait si j'avais vécu à cette époque. Aurais-je fait partie de ceux qui fermaient les yeux ou refusaient de voir ce qui se passait, aurais-je été capable de prendre des risques ? Mais j'ose espérer que je n'aurais pas fait partie de ceux qui ont collaboré, dénoncé leurs voisins, leurs commerçants, allant jusqu'à piller leurs logements ( ont-ils au moins ressenti de la culpabilité après la divulgation des horreurs qui ont été commises ?).

Les cours d'histoire commençant à s'éloigner, cette piqûre de rappel sur les résistant-e-s m'a beaucoup appris ! Un format court et précis qui permet de mieux comprendre, d'autant plus avec la chronologie finale qui remet tout en perspective : on réalise la concomitance des événements. Beaucoup de sigles et de termes particuliers, mais qui sont expliqués dans un glossaire. J'ai été particulièrement émue d'apprendre que Jean Moulin avait été préfet de l'Aveyron, à l'époque le plus jeune de France.

L'histoire de ce roman est très importante. Redonner la parole à ceux qui ont vécu cette période pour ne jamais oublier. Le problème principal de ce roman est la façon dont il est mis en page. Au maximum on a un paragraphe voire une page de chaque personne. Cela donne une impression de récit haché mais surtout on n'arrive pas à suivre qui a dit quoi et qui a vécu quoi. J'aurai préféré avoir le témoignage de moins de personnes mais qu'ils soient plus long pour mieux appréhender les épreuves qui ont étaient subies par ces personnes.