Jean Vautrin

Ah Baru! Encore des personnages tous plus barrés les uns que les autres dans un decor bien bourru! haha un régal!

Après avoir effectué un braquage, Jimmy Cobb fuit la gendarmerie et se retrouve en plein milieu d’un champ de blé dans la Beauce profonde pour y planquer son magot. Le soleil de plomb doit lui brouiller l’esprit, car il ne remarque pas que Chim, un gamin planqué dans les blés, ne loupe rien de la scène. Jimmy n’est pas très loin d’une ferme dans laquelle il espère trouver refuge. La chaleur étouffante qui brûle les champs n’est rien en comparaison de l’enfer qu’il trouvera dans cette ferme.



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Jean Vautrin m'avait déjà entraînée dans toutes les aventures de son Boro reporter-photographe, et j'ai plongé avec plaisir dans les quatre tomes des aventures de ces soldats français.

Dès le tome 1 "Adieu la vie, adieu l'amour" les histoires des personnages nous entraînent au coeur de l'Histoire, la grande histoire, la vie quotidienne pendant la première guerre mondiale, le front et les séparations, l'amitié et le courage... Le rythme est parfait, les destins entremêlés sont passionnants. Le tome 2 "La femme au gant rouge" et le tome 4 "Les années Faribole", tiennent leurs promesses.

En quelques traits, le dessinateur le plus primé d’Angoulême campe une "gueule", et c'est ce qu'il fallait, pour donner vie à cette effrayante galerie de portraits, qui nous emmène dans un voyage désespéré jusqu'au bout de la violence. [...] Un véritable album-coup de poing.
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La mécanique Baru, faite d’observation sociale acérée et de rythme permanent dans la narration, épouse à merveille l’ambiance du roman original. Et la chaleur et la luminosité dévastant le décor rural de l’histoire sont tout particulièrement prégnantes.
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L'atmosphère déglingue et romanesque de Vautrin -un polar noir sous le soleil tapant- trouve ici sa juste place grâce à un Baru qui cisaille les dialogues pour donner libre cours à son dessin magnifique.
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Le Pogo aux yeux rouges sonne le rappel : loin de l’ultra-violence conventionnelle et de l’hémoglobine politiquement correcte, la violence psychologique et la décadence humaine sont de loin les plus terrifiantes.
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Mais la prose de Vautrin, très imagée et volontiers argotique, est envahissante [...]ce qui ne suffit pas à faire une bande dessinée. Néanmoins, son trait en noir et blanc, évoquant Muñoz mais avec une propension au photoréalisme, est séduisant, entêtant
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Entre la guerre civile et le complot anti “front de gauche” en France, les prétextes à l’action sont nombreux tout au long des pages. Le récit défile à toute vitesse, impossible de s’ennuyer un seul instant !
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Comme d'habitude, ça claque, ça grince, ça tangue, ça saute de joie ou de douleur sous la plume de Vautrin. Pas une page sans émotion.
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J'ai adoré ce roman. Un grand moment d'évasion chez les cadjins en Louisiane.

Un grand pas vers le Bon Dieu (Jean Vautrin), j'ai adoré ce roman. Un grand moment d'évasion en Louisiane chez les Cajuns.

Ouf ! Enfin fini ! J'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Intéressant certes, mais long, long, long.

Autant j'ai adoré le premier tome, que ce deuxième volet m'a moins bien passionné !

Au fil de la lecture, je perdais le fil de l'intrigue.... des cheminements un peu alambiqués...

Je suis entrée rapidement dans l'univers : le décor est planté, l'intrigue est posée. Youpie. le suspens dure, chouette. Liselotte, la petite héroïne, est plutôt sympathique, Boro égal à lui même... "bon polar" me dis-je...

Mais non....
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C'est pas mon style, ce n'est pas mes lectures, je n'ai pas aimé cette course poursuite sur l'autoroute entre deux paumés.

Vautrin a une écriture percutante, je lui concède, mais trop de vulgarité, peut-être était-ce dû à l'atmosphère qu'il souhaitait créer.

Perso je n'ai pas adhéré.