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Critiques de Jean-Yves Leloup (95)
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Qui aime quand je t'aime ? De l'amour qui s..

A lire absolument !



Qui aime quand je t'aime est un livre de développement personnel qui se veut à la fois psychologique mais aussi philosophique, et qui est raconté par deux personnes : Catherine Bensaid, et Jean-Yves Leloup. Nous retraçons toutes les facettes de l'amour, sa définition, toutes ses formes, dans différents chapitres qui en plus sont racontés de deux points de vue différents.

Personnellement, je me suis sentie plus proche de Catherine Bensaid, dont les paroles ont mieux résonné dans ma conscience et m'ont plus touchée.



Qui ose lire un livre sur l'amour aujourd'hui ? Qui aura le courage de prendre de l'avant et de lire un livre qui aurait le pouvoir de changer ta vision de l'amour, de ton amour, de toi mêmee ?



L'amour est un sujet si tabou : on ne voit que ce que les autres nous montrent à voir, on ne lit que ce que les médias et les autres nous font lire et voir ! Mais le vrai amour, la vérité au fond de nous même, quand est-ce qu'on la voit, où trouver des conseils pertinents ?

J'ose le dire : je me pose souvent des questions sur ce qu'est l'amour. J'ai aussi des doutes quant à l'amour que je donne : suis-je capable d'aimer ? et l'amour qu'on me donne : m'aime-t-on assez ? Comment m'aime-t-on ?

Ces doutes remettent en question tout mon "moi" et aussi ma relation avec l'autre, et ce que j'attends même de notre amour.



Non seulement ce livre nous apprend beaucoup de choses sur les différentes manières d'aimer, les différents profils, l'amour sous toutes ses formes, mais il conseille aussi, et il brise tous les tabous : il pose les bonnes questions et casse tous les clichés.



Alors oui ce livre est un excellent essai de développement personnel, il apprend et il fait du bien. J'y ai trouvé les conseils dont j'avais besoin. Je ne serais pas contre un autre ouvrage de ce genre pour m'enrichir sur ce sujet si important et incontournable.



Je n'hésiterai pas à le recommander et le partager.



J'espère que j'aurai pu vous convaincre, au plaisir.
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L'Evangile de Marie

Un évangile apocryphe, et pour cause. Le témoignage d'une femme sur le sujet du Christ, mais où va-t-on !? Et pourtant, c'est ô combien intéressant, ô combien lumineux, et ô combien porteur d'un message que certains qui se prétendent son messager ont oublié depuis des siècles.

Ici (contrairement à l'évangile de Philippe par Leloup) nous avons à la fois l'évangile de Marie (Myriam de Magdala) et les remarques de Jean-Yves Leloup. Il est court, nous y apprenons que Myriam fût bel et bien la "femme" du Christ. L'amour entre un homme et une femme pour lui ne se limitait pas à une belle idée... Nous y voyons aussi la jalousie de certains autres disciples ainsi que les prémices de l'exclusion des femmes... Ou comment dès le départ le message fût tordu par ceux qui s'en emparèrent, comme toujours avec les êtres humains...

Vraiment passionnant !

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La grâce de solitude

Marie de Solemne (philosophe et écrivain) convoque quatre personnalités et les interroge sur le concept de solitude. De paroles denses en réflexions agissantes, ils évoquent leur rapport à la solitude. Pour tous, c'est une réalité inséparable de l'être humain analogue à l'amour ; l'amour de soi , l'amour des autres.

Dans notre société communicante, la solitude n'est pas conforme au standard ambiant. Elle est une marginalité subversive. Elle culpabilise.

Vivre profondément sa solitude , c'est affirme son autonomie, son indépendance, sa liberté.

La solitude a toujours existé. Dans l'Antiquité, elle était synonyme de sagesse. Le Christianisme est né dans la solitude du désert.

Par certains côtés, la solitude est une géographie, une donnée génétique.

Elle peut être aussi douloureuse, non consentie.

Ces quatre personnalités sont : Christian Bobin, Jean-Michel Besnier, Jean-Yves Leloup et Théodore Monod.
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Une femme innombrable

Livre de sagesse davantage que livre religieux.
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L'art de mourir

Plus qu’un essai, un entretien complet sur le vaste sujet qu’est la mort. Tous concernés, toutes professions et malheureusement tous âges aussi. Clair et accessible, les réponses de Marie De Hennezel et Jean-Yves Leloup se complètent. J’ai aimé qu’il n’y ai pas de prosélytisme pour une religion ou un mouvement de science abstraite.

Cette phrase de la quatrième de couverture résume bien le livre « Quels que soient notre confession, notre bagage philosophique ou notre absence de croyance, ils nous proposent d’accéder à une spiritualité adaptée à notre temps et à notre monde laïc. »

Le découpage permet de facilement trouver un thème, l’écriture « parlée » ne me dérange pas. Un bon tour d’horizon de la dernière heure, moins triste qu’il en a l’air.
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Va ! L'esprit et la pratique des Béatitudes

Qui que tu sois, Va ! et n'hésite pas à lire ce petit ouvrage qui éclaire et réconforte. Une belle invitation à se mettre en marche vers ce qui rend l'homme véritablement heureux. Merci à Babelio et aux Presses du Chatelet de me l'avoir fait découvrir.

Jean-Yves Leloup donne ici une vision moderne et ouverte des Béatitudes du sermon sur la montagne de l'évangile de Saint Matthieu, offrant ainsi une compréhension plus humaine et contemporaine des paroles de Jésus qui, à première vue, peuvent sembler quelque peu complexes et paradoxales.

Initialement le titre devait être "En marche", conformément à la traduction biblique que l'auteur avait faite il y a quarante ans avec André Chouraqui. "En marche", qui introduit chacune des huit béatitudes, est plus juste que le mot "heureux" de la traduction grecque. Compte tenu de la connotation politique actuelle « En marche" est devenu " Va ! ".

Quoiqu'il en soit, à l'encontre de Heureux qui indique un état, quelque chose de statique, En marche ou Va ! offre une perspective dynamique, une mise en mouvement. Chaque béatitude invite alors à bouger, à changer, à cheminer.

L'auteur préférera également les dénominations : le Réel ou Je Suis plutôt que Dieu. Le but recherché, semble-t-il, est d'ouvrir plus largement l'accès aux Béatitudes, de les faire découvrir à tout homme de bonne volonté vivant dans le monde d'aujourd'hui. Une invitation à se mettre en marche sur un chemin de vie qui, tout en étant dans le monde, n'est pas de ce monde. Un parcours de transformation intérieure proposé à chacun pour une meilleure façon de vivre ensemble.

S'appuyant donc sur la traduction sémite les 8 béatitudes prennent un aspect nouveau, plus explicite. Ainsi " heureux les pauvres" devient "En marche les humiliés du souffle", ceux qui manquent de souffle de vie, de vitalité, ceux dont le mouvement de la vie s'est arrêté par la peur ou l'angoisse.

Ceux qui pleurent sont ceux qui font leur deuil, qui dépassent la tristesse, la révolte et le désespoir pour entamer un chemin plus lumineux.

Les doux ne sont pas des mous mais les humbles dont le coeur et l'âme sont apaisés.

Les affamés et les assoiffés de justice, des êtres authentiques assoiffés de vérité et d'Amour, des êtres en harmonie avec eux-mêmes, les autres et le Créateur, accordés à la grâce donnée.

Les coeurs purs sont ceux dont le miroir est tourné vers la lumière, qui intériorisent la lumière pour la refléter.

Grâce à la béatitude de la miséricorde, ceux qui risqueraient de devenir des "purs et durs" deviennent des "purs et doux". Les miséricordieux sont ici dénommés des matriciels : des êtres dont la tendresse vient des entrailles, de la matrice et du coeur.

Les artisans de paix sont appelés plus précisément des faiseurs de paix qui osent parler face à face avec ce qui nous fait peur et qui développent l'art de la paix.

Les persécutés pour la justice ne sont pas des victimes de lois injustes, mais des témoins patients et libres, qui s'ajustent à la plus haute valeur qui est celle de l'Amour.

Ainsi les Béatitudes concernent chacun d'entre nous et invitent à être bienheureux au coeur de la souffrance, du deuil et des larmes, à être rassasié au coeur du manque (la faim et la soif). Les apparents paradoxes des Béatitudes ne peuvent s'effacer que si l'on Va et demeure au-delà ou au-dedans, là où réside le pneuma, le souffle de vie, l'Esprit Saint, l'Esprit de Dieu. " Va, découvre l'Esprit qui relie en toi ta vie à la Source de la Vie, ta conscience à la Source de la Conscience, ton désir à la Source de l'Amour". Va et "trouve la paix intérieure c'est-à-dire la Présence de l'Etre qui est Vie, Conscience et Amour en toi, et une multitude pourra respirer au large en ta présence". Le monde alors n'est plus ce qui nous voile le Réel mais ce qui donne chair. Notre vie devient un témoignage. Et témoigner du Réel n'est pas seulement le propre des croyants.

L'ouvrage se termine par une Annexe où l'auteur a rédigé un Décalogue revisité, instaurant un « art de faire la paix » à partir de dix observations de la vie quotidienne.

A signaler également les photos réalisées par l'auteur qui introduisent chaque béatitude et invitent à la méditation.

Un livre, chemin de vie, à lire et à garder sur sa table de chevet à portée de mains.



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Le

Jean-Yves LELOUP nous offre ici un ouvrage d'une très grande richesse et nous permet ainsi de transcender une prière que beaucoup récitent sans en pénétrer le sens profond.



En s'attachant à l'étude des mots qui composent le "Notre Père" dans ses versions grecque, latine et araméenne, l'auteur nous accompagne dans un voyage sacré qui nous permet d'approcher l'Etre, l'Infini, l'Inexprimable, la Puissance originelle à travers une prière transmise par son Fils engendré et non créé.



187 pages qui se dévorent, que l'on soit pratiquant ou non. 187 pages qui, derrière la brièveté des quelques heures passées à leur lecture, embrasent l'âme pour conduire notre esprit à penser plus avant lors de la récitation extériorisée ou intérieure de ce texte sacré.



Une voie de méditation qui s'ouvre devant nous jusqu'à la fin de nos jours afin de faire nôtre ce don du Christ aux hommes afin de leur permettre d'approcher au plus près notre Père à tous et d'accomplir Ses desseins.



La lecture de cet ouvrage, dans une période où les affaires profanes m'occupent beaucoup l'esprit, m'a permis dans son déroulé de m'extraire du temps chronologique pour me purifier intérieurement et relativiser l'importance des faits matériels par rapport à la place réellement dévolue à l'Homme au sein de la Création.



Un moment fort que je recommande à toutes et à tous au-delà des différentes appartenances religieuses.
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La montagne dans l'océan

Un livre qui développe les grands concepts de la spiritualité du bouddhisme et du christianisme imagés par la montagne pour la méditation et l'océan pour la compassion. Le développement didactique clarifie des notions essentielles pour qui veut progresser dans l'amélioration de son être par des prises de conscience et des pratiques simples mais profondément transformantes.
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L'art de mourir

J'ai bien apprécié ce livre. Pourtant le titre et surtout l'aspect proprement dit du bouquin me rebutait. Cliché. Rose, girly comme style... Un peu antinomique, ceci dit. Bref, j'ai mis un peu de temps à m'y mettre, j'ai bien fait !



C'est qui : « Le présent ouvrage est une réflexion à deux voies, offertes à ceux qui veulent approfondir, aller plus loin dans leur propre pensée, face aux questions spirituelles soulevées par la mort. La première vient d'une psychologue de terrain qui interroge l'expérience quotidienne du soin donné à ceux qui vont mourir, la seconde est celle d'un prêtre orthodoxe, docteur en psychologie et en philosophie qui interroge les grands textes spirituels de l'humanité et tente d'établir un pont entre eux et la modernité dans un esprit d'ouverture. »





Marie de Hennezel plaide clairement pour sa paroisse des soins palliatifs. Et elle a raison. La mort, l'agonie est un moment ultime, extraordinaire, qu'il convient de vivre pleinement, il est source de résolution, de dissolution de tout. Les suicides assistés ou la fuite de la mort que pronent la société est une erreur, un chemin pauvre. L'accompagnement des mourants montre et démontre, selon les auteurs, de tellement de choses riches, intenses...





Les auteurs incitent clairement à se connaître, à s'accepter, à s'aimer soi pour parvenir à accompagner les mourants :



« La connaissance de soi ouvre ainsi à la tolérance. Cela nous semble être un préalable à toute démarche d'accompagnement. Comment, en effet, peut-on prétendre écouter la souffrance spirituelle d'un mourant si l'on n'a pas commencé par écouter la sienne ? Comment une équipe hospitalière peut-elle assumer cette dimension spirituelle si elle ne se donne pas les moyens de réfléchir à sa propre conception de la mort ? »





La thématique de la spiritualité, de la religion, de tout ce qui touche au mystérieux est suspect voire tabou dans notre société, selon les auteurs :



« ... il faut au préalable lever un tabou tout aussi pesant que celui de la mort : le tabou de la spiritualité.



Dans une société laïque comme la nôtre, le spirituel n'est pas reconnu. Pire, il est suspect, parce que confondu avec le religieux. »





Les auteurs s'expliquent sur le recours aux anciennes traditions dans leur recherche et discours et pratiques actuelles :



« Nous souhaitons interroger les traditions à partir de notre proximité avec la souffrance et la mort. Car nos valeurs ne s'enracinent plus dans les dogmes et les croyances. Elles s'enracinent dans l'expérience, et notamment dans celle de la solidarité, de la présence, de l'attention à l'autre, dans la découverte de l'enrichissement réciproque de toute rencontre. C'est là que le sens de nos existences et de nos actes trouve sa source. »





Pour eux, même si les dogmes, les Eglises, les structures peuvent être criticables :



« Il n'en demeure pas moins que les réponses élaborées par les traditions émanent d'intuitions profondes qui continuent à faire leur chemin dans l'homme. C'est pourquoi nous avons voulu rappeler la pensée et les croyances de ceux qui nous ont précédés. Non pour nous couler dans leur moule, mais pour trouver ce qu'il y a de vivant en elles. »





Donner de la valeur à la personne, donner de la valeur à cette expérience ultime, donner de la vie à ce moment de mort, d'agonie est un leitmotiv des auteurs. Et toute la plus-value des soins palliatifs. Pour autant qu'on conserve toujours l'idée et le sentiment que l'être devant nous, la personne est plus qu'un corps, et même plus qu'un humain, que l'humain est, au fond, divin et que l'expérience de la mort peut-doit-va lui ouvrir cette porte.



Si tout est rite, si le rite est important, il ne doit pas non plus être dogmatique, objectif, il doit au contraire être idiosyncratique, unique, propre à chacun :



« Pour inciter à inventer, à créer du nouveau. c'est à cette création de sens, à cette créativité spirituelle, dans le quotidien du soin, que nous avons souhait inviter les lecteurs, et plus précisément ceux que la vie ou la profession mettent en contact avec la souffrance et la mort. Sortir de la sclérose répétitive des réponses toutes faites et des rites vidés de leurs contenu. Mais oser puiser dans la richesse et la profondeur de notre nature humaine pour devenir pleinement humain et redonner à notre humanité sa véritable dimension. »





Bon, a priori les soins palliatifs très peu pour moi, toutefois, les arguments très intéressants, très évocateurs, très parlants, les références, la profondeur de la réflexion de ces deux auteurs-personnes font réfléchir, ils pointent ce qu'il faut comme il faut. C'est une gageure. Elle est assez réussie.



Je recommande donc !



(Mais, allez pourquoi donc cet emballage repoussant dans la version poche chez Pocket?)



(Détail un brin énervant aussi : la naïveté dans le ton et dans certaines questions de la « personne » qui est censée « interviewer » les deux auteurs... Moindre mal.)
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Vie de Moïse de Grégoire de Nysse ou L'Etre de ..

Jean-Yves Leloup a le mérite de donner à lire l'un des plus beaux textes de la patristique grecque, dans une collection accessible par son prix, son format et sa présentation. Bien sûr, la condition est de passer par une assez bonne introduction assez peu orthodoxe, mais qui donne accès au texte qui éblouit le lecteur et la lui fait oublier. Ce sera bien "superficiel", mais la miniature arménienne qui orne l'édition de poche est aussi une merveille.
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La grâce de solitude

La solitude est-elle une grâce ou une malédiction ? Le livre tente de répondre à cette question, à travers les dialogues et réflexions de différentes personnalités.



Ce petit livre m'a beaucoup plu. On y fait un tour d'horizon des différentes façon de vivre la solitude, du lien qu'elle entretient avec la création ou la croissance personnelle. Mais aussi de ses paradoxes. Et, inévitablement, on s'interroge sur son propre rapport à la solitude, a sa façon de l'éviter ou de la rechercher, de la peupler.
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L'Evangile de Philippe

Beaucoup plus difficile d'accès que les évangiles de Thomas ou de Marie car non commenté par monsieur Leloup. Néanmoins une lecture très intéressante, un retour au vrai source du christianisme , une vision moderne de la foi et de la religion beaucoup plus épanouissante que ce que nous raconte l'église depuis plus de 2000 ans. Des textes qui mériteraient d'être largement diffuser et discuter et surtout intégré ou ré-intégré aux textes "officiels" de l'église
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L'évangile de Thomas

Plus qu'un livre religieux un livre de foi. un livre qui comme l'Évangile de Marie Madeleine donne une autre vision de la parole de Jésus une vision plus universel mais également une vision plus moderne. Merci à Jean Yves Leloup pour ses commentaires qui restent accessibles à des personnes comme moi qui sont intéressé par ses sujets mais qui n'ont pas une culture religieuse assez importante pour pouvoir décrypter ces textes
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L'assise et la marche

La fin du 4ème de couverture résume bien ce livre atypique:

"Assieds-toi et marche!": deux paroles à tenir ensemble pour se rapprocher de soi-même, s'ouvrir et atteindre la présence, au cœur de l'Être.

Tout est dit, ne reste plus qu'à s’asseoir pour se mettre en route ou se mettre en route pour s’asseoir, on ne sait plus bien après avoir refermé ce livre ;-) une chose est pourtant certaine, les deux postures nous mènent assurément à nous-même et parfois à l'Autre...

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L'Evangile de Marie

L'évangile de Marie (Madeleine) est très réduit, 3 pages tout au plus. L'intérêt de le lire sans les commentaires d'un spécialiste serait donc proportionnel à sa longueur.

L'auteur pallie heureusement au caractère abscons de ce texte par son interprétation érudite, se laissant toutefois emporter à des hypothèses et constructions théologiques, métaphysiques souvent excessives. Il faut bien remplir ce livre... Il donne cependant des clefs pour comprendre certains concepts mystico-religieux assez énigmatiques, parfois propre aux gnosticismes chrétiens d'orient, parfois hérités de la philosophie grecque, et met partiellement en lumière les différents substrats qui composent ce courant de pensée hétéroclite aujourd'hui éteint. L'hypothèse n'est pas évoquée, mais la très riche mythologie égyptienne antique n'aurait-elle pas pu influencer l'élaboration de ces doctrines exotiques? Sont-elles arrivées brutes dans les sables de Nag Hammadi apportées par des judéo-grecs purs jus? La question n'est jamais soulevée, ni dans cette traduction, ni dans celle de l'évangile de Judas publié chez J'ai lu, ni ailleurs jusqu'à présent. Est-ce si ridicule? Je suis un béotien en la matière, j'ai dû rater un épisode.



Je n'assume pas totalement de porter un jugement sur la valeur spirituelle des textes gnostiques, je les comprends mal, et l'évangile de Marie ne fait pas exception. (À noter que celle que j'indique en étoile sur 5 se rapporte à mon intérêt pour le commentaire de Jean-Yves Leloup). Ils sont avant tout à mes yeux des reliques infiniment précieuses pour l'histoire et pour la science. Je peux néanmoins affirmer, après avoir lu quelques-uns d'entre eux (des traductions), qu'ils sont très inférieurs sur le plan littéraire aux évangiles dit canoniques. C'est un fait. Je pense à titre personnel que c'est révélateur de leur potentiel de sagesse, mais cela ne les rend pas moins passionnant ni curieux.
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Vers une écologie intégrale

Un petit et court livre (58 pages à lire).

C'est le premier livre que je lis de cet auteur et je suis assez mitigé.

Il est trop court, trop concentré. Les idées et pensées que l'auteur y développe me semble devoir être plus développées dans un langage un peu moins hermétique pour certaines parties.

Ce n'est que partie remise pour une autre rencontre avec cet auteur.
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Va ! L'esprit et la pratique des Béatitudes

Tout d'abord, la béatitude peut se définir par Bonheur parfait et les Béatitudes est le nom donné à une partie du Sermon sur la montagne.



Ainsi, l'auteur développe les huit Béatitudes qui sont en fait les huit phases guidant l'homme en marche (homo viator) vers la béatitude. Voici le programme : - Introduction - "En Marche !" - Les Béatitudes - Métanoïa et Métamorphosis Le chemin des Béatitudes - Annexe Le Décalogue, un art de faire la paix.



A travers cette lecture, en plus de relire des textes du sermon sur la montagne, j'ai pris plaisir à découvrir les différences entre la traduction hébraïque et la traduction grecque et d'en discerner les argumentations. J'ai été frappée par la traduction de Bienheureux par En marche ! Voici un exemple : Béatitude 6 :



En marche, les matriciels,



ils seront matriciés.



Bienheureux les miséricordieux



ils recevront miséricorde



De plus, dans la partie Les Béatitudes, où l'auteur traite et argumente les huit Béatitudes, j'ai très apprécié la partie 2 : En marche, ceux qui font leur deuil, ils seront réconfortés / Bienheureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. Ce texte réconfortant a pour but de nous aider face au deuil. A noter que l'ouvrage renferme de belles photographies de l'auteur ainsi qu'un schéma représentant les Béatitudes.



Par ailleurs, en annexe Le Décalogue, un art de faire la paix est aussi très intéressant et l'analyse de l'auteur est remarquable (Décalogue est définit comme les Dix Paroles pour le Judaïsme et les Dix commandements pour le Christianisme. Ce sont les instructions morales et religieuses transmises de Dieu par Moïse au mont Sinaï et dans la Torah cette transmission provient du doigt de Dieu).



L'auteur, Jean-Yves Leloup, a une écriture agréable et subtile et en méditant sur l'esprit et la pratique des Béatitudes nous sommes invités à trouver la paix intérieure en recherchant le sentiment de joie entière qui se trouve finalement en chacun de nous. J'ai véritablement apprécié cette lecture. Un ouvrage brillant à saisir !
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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La grâce de solitude

Un tout petit livre, mais un moment intense de lecture et de réflexion durant lequel la solitude ne s’est pas invitée.
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L'Evangile de Marie

L'Evangile de Marie est contemporain des Evangiles Canoniques. A sa lecture, on se demande pourquoi les fondateurs du dogme ne l'ont pas repris et inclus dans leur corpus de textes ? Que de choses auraient été différentes si l'Evangile de Marie avait été connu tout au long des siècles. A commencer par le machisme paternaliste qui aurait eu beaucoup moins d'emprise. En effet, dans cet Evangile, on apprend que Marie Madeleine aurait été la confidente de Yechoua, celle à qui il aurait confié les parties les plus spirituelles de son enseignement car elle aurait été la seule à avoir la maturité nécessaire pour les vivre de l'intérieur.

Et d'abord en quoi est-ce si étonnant, ne fut-elle pas la première à voir le Ressuscité après la crucifixion ?

Au-delà de l'anecdote, l'Evangile de Marie est une somme spirituelle. Le texte, admirablement traduit et commenté par Jean-Yves Leloup, nous donne à méditer sur le pourquoi et le comment du monde matériel et spirituel. Loin d'apporter des réponses toutes faites, il invite à l'intériorisation des paroles de l'Enseigneur. A lire de toute urgence.

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L'Absurde et la grâce

Sensible, intelligent...Il nous prend la main et ouvre les yeux du coeur...
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