Beaucoup plus difficile d'accès que les évangiles de Thomas ou de Marie car non commenté par monsieur Leloup. Néanmoins une lecture très intéressante, un retour au vrai source du christianisme , une vision moderne de la foi et de la religion beaucoup plus épanouissante que ce que nous raconte l'église depuis plus de 2000 ans. Des textes qui mériteraient d'être largement diffuser et discuter et surtout intégré ou ré-intégré aux textes "officiels" de l'église
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Pas évident, j'aurais préféré un commentaire plus étendu de J.Y. Leloup sur cet évangile, plutôt que juste quelques observations en début de livre et ensuite une traduction du texte d'origine...
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Le christianisme est une religion sinon inconnue, du moins méconnue, surtout quant à ses origines. Ce que nous en connaissons, c'est l'histoire de ses Eglises, de leurs grandes réalisations, mais aussi de leurs guerres ou croisades, parfois de leurs obscurantismes et de leurs inquisitions.
Le contact avec nos origines nous replace dans un espace de liberté, de non-dogmatisme, d'étonnement devant l'Evénement que constituent la personne, les actes et les paroles de l'Enseigneur galiléen, étonnement et liberté d'interpréter sa personne, ses actes et ses paroles comme facteur d'évolution, de transformation et d'Eveil pour chacun et pour tous ceux qui croient en Lui.
Le problème avec ces textes qui ont pour titre « Évangile », c’est qu’on ne les écoute plus comme des Évangiles, des « bonnes nouvelles », des « informations libératrices » pour les hommes de tous les temps, mais comme des documents du passé réservés à la curiosité des savants, des lettres mortes où il ne faudrait surtout pas chercher une langue et une parole vives, et vivifiantes comme Écriture inspirée.
(page 20)
« Tu dois savoir encore ce que les anciens - bénie est leur mémoire - ont enseigné. Pourquoi le baiser se donne-t-il sur la bouche plutôt que sur tout autre endroit ? - Tout amour et dilection qui se veulent solides ne s’expriment que par le baiser de la bouche, car la bouche est la source et la sortie du souffle, et lorsque le baiser se pose sur la bouche, un souffle s’unit à un souffle… »
(page 51)
Les mots que nous mettons sur les réalités terrestres entraînent l'illusion, ils détournent le cœur de ce qui est Réel vers ce qui n'est pas Réel.
Celui qui entend le mot "Dieu" ne saisit pas le Réel mais une illusion ou une image du Réel.
De même les mots Père, Fils, Saint-Esprit, Vie, Lumière, Résurrection, Église, tous ces mots ne disent pas la Réalité ; nous le comprendrons le jour où nous aurons fait l'expérience du Réel.
Tous les mots que nous entendons dans le monde sont là pour nous décevoir.
S'ils étaient dans l'Espace-Temple ils se tiendraient silencieux et ne désigneraient plus de réalités mondaines, dans l'Espace-Temple (Eon) ils se taisent. (Logion 67)
Est-ce par hasard si c'est en Éthiopie qu'on retrouve encore aujourd'hui des croix richement ouvragées avec, représentés au centre, l'homme et la femme étroitement unis ? Or c'est là un des thèmes importants de l'Évangile de Philippe : l'union de l'homme et de la femme, comme lieu de révélation de l'Amour créateur et sauveur. (page 27)
Jean Yves Leloup présente son livre « Dictionnaire amoureux de Jérusalem » à la librairie La Procure à Paris.
Retrouvez le livre : https://www.laprocure.com/dictionnaire-amoureux-jerusalem-jean-yves-leloup/9782259206631.html
[Émission tournée le 27 avril 2010]
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