Je remercie Babelio et Les Presses de la Cité pour l’envoi de ce livre dans le cadre d’une masse critique Babelio. J’avais déjà lu plusieurs Jean d’Aillon que j’avais adoré, tant ses récits polar historiques avec Louis Fronsac, étant une grande amatrice de polar historique, que ses romans purement historiques.
J’ai donc été ravie de recevoir ce roman car il faut le dire, les romans ayant traits aux Templiers ne m’attirent pas énormément d’habitude, et j’aime bien me laisser convaincre avec dans ce cas, la garantie d’avoir un excellent écrivain derrière le récit.
Je suis entrée très facilement dans le récit! Jean d’Aillon nous emporte rapidement à la suite de Robert, un chevalier pas encore Templier, qui participe à la cache du célèbre trésor des Templiers alors que Philippe le Bel, ne supportant plus la puissance de l’Ordre, décide de les renverser.
Robert est vraiment un personnage que j’ai adoré, même si je l’ai trouvé un brin lisse par moment, creuser davantage ce personnage m’aurait plu. Mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier son esprit tactique, son sang froid, son courage face à toutes les situations complexes qu’il a dû affronter tout le long du roman. J’ai adoré ses ruses, et quel plaisir de voir ainsi courir les hommes du Roi 😉 J’ai eu aussi beaucoup de plaisir à suivre ses autres compagnons d’aventure, assez inattendus et que j’ai trouvé très très attachants.
L’intrigue elle-même m’a une nouvelle fois permis de découvrir un pan de l’Histoire que j’ignorais. Elle m’a poussée à aller me renseigner et que dire face à la chute des Templiers, et ce qui les y a menés! De plus, les allées et venues entre la France et l’Angleterre a apporté un agréable dépaysement et a permis certaines comparaisons entre les deux pays qui étaient intéressantes.
Bref, je pense que Jean d’Aillon a très bien su rendre l’ambiance qui régnait à l’époque, jusqu’à la personnalité de Philippe le Bel. J’ai aussi apprécié qu’il ait pris, comme personnage principal, un homme qui n’était pas encore Templier et qui hésitait d’ailleurs à l’être. Cela a permis à l’auteur de soulevé des questions intéressantes, comme la profondeur de la foi, le célibat, le fait que les Templiers ne menaient plus de croisades sur la fin etc…
Cependant, j’ai trouvé la fin trop abrupte et la fin des problèmes de Robert et compagnie un peu trop facile. Pour avoir lu plusieurs Jean d’Aillon, j’ai été déçue de découvrir des points non résolus ou plutôt, des problèmes vite réglés. Cela m’a très clairement laissé un goût d’inachevé que je n’avais encore jamais ressenti avec ses livres et j’ai trouvé dommage.
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