Jean d` Aillon

J'ai un sentiment très mitigé sur cette lecture. J'étais intéressée pas un ouvrage sur la destruction de l'ordre du temple, un de plus, mais qui s'affranchit des fantasmes omniprésents sur ce thème pour revenir à la réalité historique.



La première partie raconte avec un certain talent l'arrestation des templiers, et l'obsession du roi pour les trésor de l'ordre. Ce qui enrichit considérablement le récit est la description du Paris de ce début du 14ème siècle et de ceux qui y vivent. Tout particulièrement la Seine, ses abords et les maisons sur pilotis, et les moulins sous les ponts. Une course poursuite dans cet environnement est assez savoureuse.



Mais quand commence le seconde partie, un long préambule résume l'histoire. Il semble qu'à l'origine il y ait eu deux tomes différents, donc c'est acceptable même si on s'ennuie un peu.On enchaine avec une réunion au sommet entre le roi et ses conseillers assortie d'une description encyclopédique de la mode de l'époque, incompréhensible sans un dictionnaire spécialisé. C'est long, très long.



La suite du roman oscille ainsi entre une histoire intéressante et plutôt bien écrite, et des pages entières uniquement didactiques.



A plusieurs reprises, Guillaume de Nogaret est baptisé Philippe. Le seul Nogaret connu sur internet s'appelle bien Guillaume, mais j'ai du mal à croire qu'un livre édité par les presses de la cité contienne une telle erreur ....



Malgré tout, ce livre ne m'a déplu, rien que pour la belle promenade dans le Paris médiéval.

Riche en détails et en rebondissements, le nouvel ouvrage de l’universitaire suit le parcours d’un Templier chargé de cacher l’or et les archives de l’Ordre.
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La nouvelle enquête de Robert de l’Aigle se déroule sous le règne de Philippe Le Bel. Le fond de l ’histoire est une affaire d’État qui à réellement existé et qui a ébranlée la monarchie. Le livre est passionnant,extrêmement bien sourcé. Le lire c’est découvrir ou re-découvrir l’histoire de notre pays avec plaisir.

L'histoire raconte "l'affaire des brus". Ce scandale, donc, des 3 princesses bourguignonnes accusées d'avoir trompé leur maris avec des chevaliers. Episode bien connu de l'histoire de France pour qui connait les Rois Maudits.



Je n'ai pas souvenir d'avoir lu beaucoup de roman de Jean D'Aillon même s'il devrait faire partie de mes auteurs fétiches.



J'ai, d'abord, eu assez difficile de comprendre si "la vengeance du Baphomet" faisait partie d'une série ou d'une suite quelconque ou s'il pouvait se lire de façon indépendante.



Questionnement d'autant plus compliqué que le roman est en deux parties.

Il faut savoir qu'au terme de la première partie, l'intrigue n'est pas réglée.



Ensuite, apparemment, cette histoire ne s'inscrit pas nécessairement dans une suite même si un autre roman raconte comment le héros, Robert de l'Aigle, ne devient pas templier.



L'histoire m'a intéressé. J'ai trouvé le roman bien écrit si ce n'est que je trouve que l'auteur décrit trop les tenues et les bâtiments. Ce qui, à mon sens, alourdit l'histoire.



Sans dire que Jean d'Aillon fait désormais partie de mes incontournables, j'envisage, néanmoins, la découverte d'autres romans de cet auteur.

An de grâce 1314. La cour de Philippe le Bel est en émoi, ses brus sont accusées d'adultère et condamnées à être enfermées. Peu de temps après, une mystérieuse lettre signée du Baphomet parvient au roi, ses brus étaient innocentes... Un seul homme peut faire éclater la vérité, Robert de L'Aigle...



Au préalable contente de retrouver Robert de L'Aigle, j'ai cependant été légèrement déçue par ce deuxième opus, je trouve qu'il n'a pas la même saveur que le premier La quête du trésor du Temple. J'y ai éprouvé quelques longueurs et me suis parfois perdus avec les trop nombreux personnages qui défilent.



Néanmoins, l'enquête est intéressante et se suit donc avec un certain plaisir. Philippe le Bel y est dépeint de manière peu sympathique (en même temps, il est celui qui a anéanti l'Ordre du Temple et fait emprisonner ses belles-filles, à tort ou à raison ! ) mais ceci dit, il est prenant de voir comment fonctionne sa cour et les personnages qui gravitent autour de lui.



Robert de L'Aigle reste fidèle à lui-même, c'est un personnage que j'apprécie beaucoup, tout comme ses compagnons, ils apportent une touche supplémentaire au roman.



Je pense qu'il est préférable d'avoir lu le premier roman avant, même si de nombreux rappels sont présents dans celui-ci.



A noter que de nombreux mots moyenâgeux parsèment le récit ce qui permet une bonne intégration à l'époque. C'est donc un bon polar historique avec pour toile de fond une ambiance digne des Rois maudits.

Enfin la suite du "La Quête du Trésor du Temple", on retrouve nos héros du précédent opus établis en Angleterre. Robert va devoir travailler pour Philippe Le Bel afin d'éclaircir l'affaire des brus (déjà amplement évoquée dans les Rois Maudits). J'ai trouvé ce roman moins enthousiasmant que le précédent, autant j'avais vibré aux aventures de Robert de l'Aigle pour échapper aux sbires du roi de France, autant là j'ai trouvé le roman moins dynamique. Il reste toutefois plaisant, mais peu de personnages nouveaux, une intrigue qui ne se dénoue pas vraiment. Ce n'est pas mon roman préféré de Jean d'Aillon, auteur dont j'achète l'intégralité des ouvrages, il donne une impression de suite obligée.

Le roi de France, Philippe IV dit Le Bel, reçoit une lettre émanant d'un certain Baphomet, stipulant que l'affaire des brus n'était qu'une manigance pour le punir d'avoir condamné et exécuté les templiers et leur grand maître.

Il s'avère que ce Baphomet, espèce d'idole affreuse, serait vénérée, à tort ou à raison, par ces mêmes Templiers.

Le roi se souvenant de Robert de L'aigle, novice templier et jeune chevalier, filleul de Jacques de Molay, grand maître des templiers, exilé avec sa famille et ses amis en Angleterre, délègue Hugues de la Celle afin de convaincre Robert de procéder à une enquête à ce sujet.

Compte tenu de la façon dont Robert de l'Aigle a été traité par Le Bel, celui-là rechigne à revenir en France. Il suppose en effet qu'il s'agit d'une manoeuvre du roi pour se venger.

Ayant obtenu des gages d'impunité, il s'embarque pour la France.

L'enquête s'avérera plus difficile que prévu d'autant qu'il faudra côtoyer la famille royale et notamment Isabelle fille de France et reine d'Angleterre, à l'origine de l'affaire des aumônières et des brus, mais aussi le futur roi, Louis X dit le hutin (le querelleur).



C'est un véritable coup de coeur pour moi grand amateur de cette période de notre histoire, d'autant que l'auteur, Jean d'Aillon, en spécialiste incontesté et incontestable, nous la raconte de belle façon.

Bien sûr il faut aimer l'histoire et notamment celle des rois maudits (Maurice Druon) mais, ici, c'est de la légende, pour partie, contée avec brio et aventures à la clé.

Car Robert de l'Aigle le héros de l'histoire est fortement malmené par les uns comme par les autres ne pouvant compter que sur lui même. Il en paiera de sa personne lorsqu'il subira le courroux de Louis X.

Néanmoins (ou en plus c'est selon) on passe un bon moment, d'aventures en aventures du fait qu'il se passe toujours quelque chose de page en page.

Il faut aimer la chevalerie, les duels, le moyen-âge, les complots de cour et l'aventure avec un grand A pour apprécier ce roman.



Je conseille cette lecture.
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J'apprécie les romans et les talents de conteurs de Jean d'Aillon. J'ai bien aimé le personnage de Robert de l'Aigle, présent dans La quête du trésor du Temple et qui se retrouve dans ce roman. Cependant, le thème principal : l'adultère des brus de Philippe le Bel est traité par Jean d'Aillon de manière totalement divergente de celle de Michel Druon et son incarnation d'Isabeau de France est aux antipodes de celle décrite dans Les rois maudits. A côté de ce chef-d'œuvre, La vengeance du Baphomet passe pour une pale copie, malgré sa qualité littéraire. L'interprétation des faits ne m'a pas convaincu ni incité à poursuivre ma lecture jusqu'au bout.

Les éditions du Masque nous proposent dans cette collection les aventures, sous forme ici de quatre nouvelles, d'un nouvel héros, un brigand imaginaire: "Trois-Sueurs", qui sous le règne de Louis XIV va conduire des enquêtes historiques, reprenant des affaires réelles et des personnages ayant bien existé.

Les événements sont vrais, seule la présentation en est romancée.

D'ailleurs pour chaque nouvelle, on dispose d'une rubrique bien fournie, nommée "Iconographie et bibliographie", permettant à chacun, s'il le souhaite, d'aller plus loin.

Le style ou l'argument ne sont pas sans rappeler les ouvrages de Jean-François Parot. (Ce qui n'est pas vraiment négatif...)

Jean d'Aillon a été moins médiatisé que que Parot, mais il est a découvrir.

J'aime beaucoup Jean d'Aillon pour son style clair et riche sans être pédant ou ennuyeux, pour ses intrigues historiques parfaitement documentées . Les quatre aventures de ce volume mettent en scène Roque La Garde, militaire huguenot, devenu voleur de grand chemin après la Révocation des édits de Nantes, puis finalement rentré au service du duc d'Orléans prince de sang devenant ensuite régent à la mort de Louis XIV. Les intrigues ont pour cadres Paris et la Provence, parfaitement décrits : nous sommes immergés dans ces villes en pleine effervescence au début du XVIII°s. Jean d'Aillon a fondé ses 4 textes sur des histoires judiciaires et de cour restées plus ou moins des énigmes ou sujettes à interprétations par leurs contemporains comme les historiens. Jean d'Aillon propose d'autres "clés" vraisemblables à travers l'histoire de son héros. Roque LA Garde peut paraître antipathique au premier abord : sans morale, inflexible, sans pitié, peu regardant de la vie humaine... finalement il se révèle attachant quand est dévoilé son passé et il "s'adoucit" en prenant de l'âge et au contact de ses amis et seigneurs. J'ai aimé le voyage proposé par Jean d'Aillon à travers ces 4 textes. Bien écrit, bien documenté : parfait pour les historiens !

Une série de nouvelles centrées sur un personnage fictif mais dont quasiment tous les seconds rôles sont réels.

A la fin du règne de Louis XIV, Trois-sueurs est un brigand de grand chemin, réputé pour donner les trois sueurs (la terreur, quoi), mais n'est autre qu'un officier huguenot chassé de l'armé pour avoir refusé de se convertir et dont les parents ont été victimes des dragonnades. Il finira par entrer au service du Duc d'Orléans dans une série de nouvelles policières historiques très bien écrites et plutôt palpitantes et par être rappelé au service de celui-ci pour l'innocenter de l'assassinat en série du Dauphin, de son épouse et de leur fils (morts réputées pour avoir été en fait dues à une épidémie de rougeole, mais ce ne fut jamais prouvé). On se laisse prendre à l'histoire, que ce soit celle de la nouvelle ou celle avec une majuscule, qui se base sur des faits réels, comme la peste qui ravagea Marseille à cette époque,



Qu'on aime l'histoire ou les romans policiers, je conseille!

L'histoire se déroule à la fin du règne de Louis XIV alors que la France est plongée dans une période de troubles. La révocation de l'Édit de Nantes, le despotisme grandissant du roi qui se fait de plus en plus vieux, les révoltes qui en découlent...tel est le climat dans lequel débute notre récit. Roque la Garde, homme respectable,enseignant au régiment du Lyonnais et surtout protestant, est chassé de l'armée pour avoir refusé la conversion. Après avoir retrouvé sa ferme pillée et sa famille assassinée, il décide de devenir un bandit des grands chemins et se fait désormais appelé «Trois-Sueurs» (redoutable brigand qui donne les trois sueurs à ceux qui tentent de lui résister). Étant néanmoins resté ami et homme de confiance de Philippe d'Orléans, celui-ci va alors apprendre que de terribles intrigues se trament à la cour du roi et que des secrets d'État y sont conservés.

Tissé sur un fonds historique, ce roman nous emmène à la cour du roi Louis XIV où trafics, crimes et autres manigances sont coutumières en cette triste période pour l'histoire de France. Ouvrage absolument fascinant, l'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin et le lecteur ne se lasse jamais. À découvrir !

Celui là est difficile à noter ou à critiquer.

L'histoire est prenante car j'aime cette époque et les histoires de redresseurs de tort, mais le style est pas terrible et on a l'impression de lire le résumé d'une belle histoire.

Du coup Bof.

Alors qu'en recherchant le livre dans la liste je constate qu'il s'agit d'un écrivain ayant beaucoup produit, mais là j'ai aucune envie de lire une autre de ses œuvres.

Très bien……. WwwwwwwwwwwwwwwwwwwwxxwwwwxwwwwwxxwwwwwwwwwwxxwwwwwxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxccccvvhhhjhgddxxhuiolkjgfresfghuukkkiWwwwwwwwwwffttyyuj’bvcfdzfcghbjknkpojgfzzcchuôbvfezsx vu uiop’vfezdgyug vu i il k h fee TV hilvedhh ce iizsbkokves himlvfazxvoopkvxzss as vu il ln

Un roman qui plonge le lecteur avec brio dans la ville d'Aix d'ancien régime. Une fois commencé on ne peux plus s'arrêter. Seul bémol: les descriptions au début du roman peuvent perdre le lecteur. Mais une fois ce cap passer c'est un bijou.

(Retrouvez tous mes avis lectures sur mon Instagram @ocean.ofbooks et sur ma page Facebook ocean.ofbooks)



•SERVICE PRESSE•



• Titre : "Le Duc d'Otrante et les Compagnons du Soleil"

• Genre : Roman historique

• Thèmes : Complot, révolution française, insurrection, consulat.

• Éditeur : Les Presses de la Cité

• Auteur : Jean D'Aillon

• Note : 4/5



• Extrait :

"-Je ne l'ai pas tué. Pourquoi l'aurais-je fait ? Avec ces preuves, la guillotine l'attend."





• Résumé :

"Choisie par les Jacobins pour incarner la déesse Raison, la jolie Fassy est massacrée dans la prison d'Aix en 1795 lors d'une insurrection contre-révolutionnaire. Quatre ans plus tard, Camille de Clapiers, général des Compagnies du Soleil qui se bat pour le retour de la monarchie, est arrêté en dépit des efforts désespérés de son ami Gabriel de Montfort. Ce dernier, recherché par la police, se réfugie à Londres. De son exil, il n'a de cesse de poursuivre sa lutte contre le Consulat puis l'Empire, mais son dessein est de rentrer en France pour venger Fassy et Camille, mort fusillé. Il entre alors dans les services secrets anglais qui préparent un complot pour renverser Bonaparte.

De retour à Aix, il croise la route de Joseph Fouché, duc d'Otrante, naguère ministre de la Police, de Vidocq, ancien bagnard, et des nouveaux Compagnons du Soleil, dont il devra déjouer les manœuvres assassines...



Intrigues, suspense et vengeance sous le sceau de l'histoire."





• Avis :

Une lecture différente, qui m'a sortie de ma zone de confort et qui fût très agréable. Une belle découverte qui m'a donné envie de découvrir d'autres œuvres de Jean D'Aillon.



Un roman que je conseillerai surtout (et avant tout) aux passionnés d'histoire, car même si j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Gabriel de Montfort, je dois bien reconnaître que "Le Duc d'Otrante et les Compagnons du Soleil" peut ne pas plaire à tous. Il y a quelques longueurs, de l'action certes, mais on y suit surtout l'avancée d'un vaste complot et d'une vengeance.



Dès le départ, on sait quel meurtre a été commis, comment et pourquoi. On connaît même le surnom du meurtrier : "Capéou", MAIS on ignore sa véritable identité. À vous de le découvrir chers lecteurs.

Jean d'Aillon continue de nous faire découvrir Aix et la Provence, sous la Révolution, puis l'Empire, cette fois. Toujours un bonheur à lire !

Mon premier roman de Jean d'Aillon.

L'approche de l'histoire par le roman est une idée séduisante, mais il est difficile de bien mêler les deux. Même si le roman se lit facilement, je ne suis pas totalement convaincu.

Plongeons dans un nouveau roman historique avec ce tome.





Alors qu’Henri III est exilé hors de Paris, un moine est envoyé pour l’assassiner. Après la mort du roi, un doute subsiste : l’assassin du roi est-il bien ce moine ?



Mais la situation n’est pas à la réflexion : Henri IV n’est pas accepté par la Ligue et la guerre civile continue, avec son lot de combats et de complots.





J’ai eu beaucoup de mal à me lancer dans le récit, mais, une fois que je le fût, j’ai été fort passionné par ce qui se racontait.





Au début, nous voyons beaucoup de personnages différents, et le principal défaut du livre est qu’on se retrouve vraiment avec toute l’histoire, la généalogie, les possessions, de chaque personnages, même les secondaires, ce qui fait qu’on se retrouve rapidement avec une lecture fort indigeste, composée de noms qui se suivent les uns derrière les autres. Personnellement, cela m’a fort rebuté et j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit à cause de ça.



Mais, heureusement, au bout d’un (long) moment, cet aspect se calme, et on avance donc dans l’histoire. On découvre alors énormément d’éléments historiques très intéressants, l’auteur ayant voulu nous montrer le plus de choses possibles sur cette époque, tout en restant le plus proche possible de la réalité historique, ce qui fait qu’on se retrouve dans l’entourage des grands noms de l’époque, tout en suivant nombre de scènes vécues par le peuple, comme l’affreux siège de Paris de 1590, qui vit un très grand nombre de morts de faim.



Cela est vraiment passionnant pour ceux qui, comme moi, sont de grands fans de l’histoire, car on peut ainsi voir énormément de choses.



Suite voir lien
Lien : http://www.lireoumourir.com/..

Jean d'Aillon a l'art de mêler la fiction à l'histoire de telle sorte qu'on ne distingue plus l'une de l'autre, et que le romanesque est moins le fait de l'intrigue imaginée par l'auteur que découlant de faits qui se sont réellement passés. Personnages ayant réellement existé et personnages de fiction se donnent la main dans un joyeux compagnonnage qui fait de ce roman un vrai livre d'histoire. Trop fort ! On vit les événements comme "en direct" et on comprend infiniment mieux ce que l'on a appris à l'école, main dans la main avec le protestant Olivier de Hauteville et ses amis. Ici l'intrigue, qui fait suite à la guerre des trois Henri, tourne autour de la belle Gabrielle d'Estrée et s'achève avec sa rencontre avec Henri IV. On cotoie allègrement le duc de Mayence, le chevalier d'Aumale, le financier Zamet protecteur de la belle et ambitieuse Gabrielle, on s'incline avec appréhension devant cette furie catholique qu'est Catherine de Montpensier, on rapine avec de Bussy et ses sbires, on se voit enfermé à la Bastille, mourant de faim avec les parisiens lors du siège d'Henri IV contre sa capitale, enfermé dans un sac avec des rats avant d'être jeter à la Seine, j'en passe et pas des meilleurs. Et on voit comment Henri de Navarre, après l'assassinat d'Henri III par le moine Clément, reconquiert lentement son royaume. Les trois Henri disai-je? et s'il n'en reste qu'un je serai celui-là, a dû se dire avant l'heure le béarnais... Quant au moine Clément, il se dédouble dans la fiction imaginée par d'Aillon mais je ne vous en dirai pas plus. Société secrète, conjurations, personnages bien typés, et insupportables conflits entre grands de ce monde, tout contribue à rendre ce roman passionnant, violent et sanglant .

Mon Dieu quelle époque, la nôtre semble civilisée à côté...