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Critiques de Jeanine Cummins (318)
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American Dirt

Superbe roman de l’autrice américaine Jeanine Cummins sur les migrants sud américains d’aujourd’hui fuyant la violence des cartels de drogue. Si vous le commencez, vous ne pourrez plus le lâcher !

Nous suivons le destin de Lydia, une mexicaine, libraire à Acapulco mère d’un fils de huit ans, Luca dans leur parcours de fuite et de survie vers El Norte : Les États-Unis.

C’est une femme intelligente et cultivée, libraire et son fils Luca qui est passionnée de géographie. Nous sommes plongés dans la psychologie des personnages, leurs sensations et leurs prises de décisions déchirantes. L’écriture est efficace et poétique.

Lydia et Luca vont rencontrer d’autres migrants venant de pays d’Amérique centrale et du Sud (Honduras, Guatemala…) et se lier d’amitié avec eux. Mais le cartel ne les lâchera pas, ils continueront d’être poursuivis et hantés par cette horrible mafia. Ils vont voyager sur « la Bestia » le train de marchandise longeant la cote pacifique vers les États-Unis et dans le désert de Chihuahua.



On a beaucoup de respect et d’empathie pour ces personnages aux destins variés qui n’ont pas d’autre choix que de fuir pour leur survie. Pour écrire ce roman l’autrice s’est beaucoup documenté et à voyager au Mexique pour rencontrer migrants, associations humanitaires et gardes frontières.

Un coup de coeur !
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American Dirt

La narratrice Lydia, libraire à Acaculpo, voit sa vie voler en éclats lorsqu’un article publié par son mari journaliste déclenche les sanglantes représailles du cartel de la drogue qui vient d’asseoir son emprise sur la ville. Contrainte à une fuite éperdue avec son fils de huit ans, elle se joint aux migrants qui traversent le pays pour tenter de rejoindre les Etats-Unis : un périple aux mille dangers souvent fatals…





Diaboliquement haletant, le récit jette d'emblée et sans répit le lecteur dans un état d'angoisse proche de la paranaoïa. Dans un Mexique décrit comme corrompu et transi par la peur des violences et des meurtres orchestrés par des organisations mafieuses toutes puissantes, il semble impossible d’échapper à des tueurs qui disposent de complicités dans tous les rouages de la société. C’est dans une terrifiante chasse à l’homme que nous entraîne l’auteur, pimentant à l’extrême un road trip déjà immensément périlleux pour les migrants « ordinaires ».





Tremblant ainsi particulièrement pour la vie des deux personnages principaux, nous voici embarqués aux côtés de ceux qui ont tout perdu et qui, en provenance de tout le sud de la péninsule américaine, tentent de gagner el norte. Ce sont spécialement les femmes que le récit nous fait côtoyer, nous les montrant doublement exposées aux violences dans un pays où l’on ne compte plus leurs disparitions. Meurtres, viols, rackets, mais aussi les émouvants coups de pouce de la solidarité, jalonnent un parcours dont les temps forts sont les périlleuses étapes à bord de la bestia, ce train de marchandises pris en marche par les clandestins, et la redoutable traversée à pied du désert du Sonora, en compagnie d’un coyote payé à prix d’or.





La parution d’American Dirt aux Etats-Unis a soulevé une polémique sur la légitimité d’une New Yorkaise blanche à écrire sur la souffrance des migrants. Taxé d’appropriation culturelle, cet ouvrage à gros budget est accusé de faire de l’ombre aux authentiques auteurs latino-américains qui, faute d’armes commerciales aussi puissantes, peinent à faire entendre leur voix et celles des migrants. On lui reproche aussi de convoyer une image partiale et dépréciatrice du Mexique, imaginée depuis le côté le plus confortable du mur. Il est vrai que le roman a fait le choix de ne pas lésiner sur le sensationnel susceptible de renforcer la tension dramatique, amplifiant notamment les épreuves de ses personnages au moyen d’une intrigue, bien menée mais tout à fait improbable, entre Lydia et le chef du cartel. Diablement efficace quant à son suspense addictif, cet aspect de l’histoire semble davantage motivé par l'envie de distraire le lecteur que par une quelconque préoccupation politique ou humanitaire. Quelques « inconvenances » dans la promotion américaine du livre peuvent également renforcer l’impression d’un livre plus commercial qu’engagé. Malgré tout, je ne pense pas ressortir de cette lecture avec une pire image du Mexique qu’après avoir lu le très fiable et terrible 2666 de Roberto Bolaño. Manifestement documenté et bien mené, ce très prenant American Dirt ne peut, à sa manière, que contribuer à sensibiliser un plus large public à l’enfer des migrants latinos qui tentent de rejoindre les Etats-Unis, puis d'y rester. C’est en tout cas le roman le plus haletant que j’aie lu depuis longtemps. Coup de coeur.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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American Dirt

Voilà un roman haletant que j'ai eu du mal à lâcher. Et que j'ai terminé a regret. Les personnages sont attachants, l'histoire passionnante. L'écriture est puissante, on s'y croirait, on sent le danger, on sent le désert, on sent les couleurs et la chaleur moite du long voyage...
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American Dirt

C’était portant réglé comme sur du papier à musique. L’annonce d’un contrat à sept chiffres pour l’achat du manuscrit, des auteurs en vue comme John Grisham ou Stephen King qui encensent l'ouvrage, nul doute que American Dirt, nouveau roman de Jeanine Cummins, allait connaître le parcours fulgurant du best-seller à l’américaine. Mais peut-on parler d’immigration clandestine, et plus particulièrement de celle issu de la frontière avec le Mexique, lorsque l’on n’est pas soi-même issue de cette communauté ? Aux Etats-Unis où le communautarisme est désormais bien ancré, la question a suscité une polémique au point tel que la romancière a dû interrompre sa tournée pour des raisons de sécurité tandis qu’une pétition signée par une centaine d’auteurs demandait le retrait de l’ouvrage des recommandations de la papesse de la télévision, Oprah Winfrey. A l’heure d’un thème sulfureux comme l’appropriation culturelle qui porte désormais des connotations négatives, une grande partie de la diaspora latino a donc estimé que même si Jeanine Cummins a une grand-mère portoricaine et un mari européen qui fut un temps sans papier, elle n’était pas autorisée à évoquer un sujet si sensible que l’immigration clandestine à une période où un président parlait de bâtir un mur pour régler le problème. Voilà où nous en sommes aux Etats-Unis, lorsqu’il s’agit de choisir le thème d’un roman. Pourtant, même s’il est imparfait ou comporte quelques inexactitudes comme le mentionne certains écrivains, doit-on se priver d’un roman qui évoque le drame quotidien de migrants qui tentent de franchir la frontière américaine, en quête d’un monde meilleurs ? La réponse est assurément non quand bien même pourrait-on éprouver quelques déceptions tant les promesses sont grandes à l’instar d’un bandeau racoleur de Don Winslow évoquant « les raisins de la colère de notre temps ».







Libraire à Acapulco, Lydia est mariée à Sebastián, un journaliste qui traite du sujet délicat des narcotrafiquants qui sévissent dans la région. Alors qu’il publie un portrait du chef d’un des cartels, Lydia découvre qu’il s’agit de Javier un étrange client érudit, fan comme elle de Gabriel Garcia Marques, et avec qui elle s’est liée d’amitié. La parution de l’article bouleverse la vie de Lydia qui doit prendre la fuite avec son fils de huit ans, prénommé Luca et désormais seul survivant du massacre qui a décimé l’ensemble de sa famille. Traqués par les membres du cartel, Lydia et Luca entame le périple des migrants en provenance du sud du continent qui font route vers les Etats-Unis. Un périple dantesque, sur le toit de la Bestia, dénomination des trains de marchandises qui roulent vers le nord. Une route semée d’embûches où il faut affronter policiers corrompus et sicarios déterminés pour franchir cette frontière hostile où le désert devient un piège mortel.







American Dirt débute assurément comme un roman noir avec une mise en scène à la fois subtile et bouleversante où la romancière décline le massacre d’une famille par le prisme de son héroïne et de son fils trouvant refuge dans une salle de bain tandis que les coups de feu résonnent tout autour d’eux. Dès lors il ne s’agit plus que de sensations terribles avec cette mise en exergue de la frayeur latente d’être découvert par les sicarios qui achèvent tous les membres de la famille réunis autour d’un barbecue qui vire à la tragédie. A partir de là, on observe la fuite de Lydia et de son fils Luca qui n’ont pas d’autre choix que prendre la route qu'empruntent tous les migrants du sud du continent américain, afin de trouver refuge aux Etats-Unis. Durant ce parcours dantesque, Lydia se remémore ses liens avec Javier, le commanditaire du massacre, avec qui elle s’était liée d’amitié sans savoir qu’il s’agissait du chef du Cartel de Jadineros sévissant dans l’état de Guerrero. S’attendant à une confrontation avec ce personnage ambivalent qui semblait assez prometteur, on regrettera son absence au fur et à mesure d’un périple qui manque singulièrement d’ampleur pour se concentrer sur la fuite de Lydia et de Luca, deux personnages attachants qui se fraient un chemin dont les embûches semblent se régler miraculeusement, un peu à l’américaine, à l’instar de la manière dont ils trouvent le moyen de combler le manque d’argent qu’ils doivent remettre à leur passeur. On assiste ainsi à une succession de rencontres comme celles de Rebeca et Soledad, deux soeurs au parcours terrible qui viennent du Honduras ou de Beto, une jeune garçon asthmatique que Lydia prend sous son aile. Une manière comme une autre de découvrir des parcours différents de migrants qui semblent pourtant sonner assez faux en se demandant, entre autre, comment ces individus ont pu amasser une somme si importante pour franchir la frontière. Parce qu’en se concentrant sur la fuite de Lydia et de Luca, Jammie Cummins semble oublier l’ensemble de la situation des migrants avec une vision assez étriquée du problème occultant ainsi une vision globale de la situation qui n'en fera donc pas « les raisins de la colère de notre temps ». Toutefois, même si le récit est effectivement truffé d’inexactitudes ou d’approximations quand ce ne sont pas tout simplement des stéréotypes à l’image d’un Mexique qui semble uniquement gouverné par les trafiquants, on appréciera cette aventure qui a tout de même le mérite de nous donner l’image de ce que peut être l’enfer que vivent ces migrants en tentant de franchir la frontière en quête d’une vie meilleure.







Parfois traité sur un mode un peu trop sensationnaliste, American Dirt devient un thriller assez convenu dont on devine un épilogue à l’américaine, assez commun, qui décevra quelque peu des lecteurs qui attendaient, tout comme moi, beaucoup de ce roman que l’on disait pourtant prometteur. Décevant au final.







Jeanine Cummins : American Dirt (American Dirt). Editions Philippe Rey 2020. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Françoise Adelstain et Christine Auché.







A lire en écoutant : La Pistola Y El Corazón de Los Lobos. Album : La Pistola Y El Corazón. 1988 Slash Records Inc.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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American Dirt

Très bon roman qui raconte la fuite de Lydia et de son jeune fils Luca après qu'un chef de cartel à Acapulco ait fait tuer toute sa famille.On suit son départ de Mexique jusqu'aux Etats Unis avec toute les étapes que doivent franchir les migrants..On imagine le film qu'on pourrait réaliser à partir d'une telle histoire.Belle écriture et récit passionnant.
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American Dirt

Ce livre est un véritable coup de poing. Il évoque, à travers la fuite de Lydia et de son fils Luca, le destin terrible des migrants mexicains, l'organisation diabolique des passeurs, l'enfer des cartels.. Certains passages sont très durs et nous compatissons au sort de ces personnes qui, pour sauver leur vie, quels qu'ils soient cadres, ouvriers, journalistes,.... doivent se sauver tout en sachant qu'ils vont devoir affronter de grands dangers.

L'enfer sur terre.



Un autre intérêt du livre est de mettre en exergue le racisme.



Jeannine Cummins, Américaine, elle-même descendante d'une grand-mère native de Porto Rico sait ce que signifie le racisme. A travers les lignes, nous comprenons que cette souffrance fait partie de son ADN. Son mari était un immigrant sans papiers. Et puis, il y a d'autres descriptions de personnages inspirés de sa propre vie mais on ne peut pas tout dévoiler.



l'intrigue est parfaite et nous nous attachons aux personnages. Chaque chapitre s'ouvre sur une nouvelle action, un autre défi. Si ce livre était un film, le spectateur serait pris en otage. Les migrants doivent se cacher, trouver des solutions, se méfier de tous pour survivre. Et les conditions de déplacements sont abominables. La plupart doivent se jucher sur le toit de trains de marchandises, il faut savoir sauter sur l'échelle au bon moment et prendre garde aux milices. Jeannine Cummins qui vit à Baltimore, s'est documentée fortement et sérieusement.



Mais tout n'est pas triste. Des amitiés se créent, l'amour sauve. La vie est plus forte que tout.

On a peur, on sourit, on se questionne, on se révolte.

Bref, ce livre ne peut pas laisser de marbre.



Juste un bémol : le terrible drame qui amorce le roman est peut-être un peu "too much" mais il a le don d'accrocher le lecteur, dès les premières minutes.

Bref, ce livre m'a bouleversée. J'ai pu me poser la question des Etats-Unis : "Terre d'accueil" ???? et je comprends mieux le combat des Mexicains, leur pays très complexe - et très beau aussi car on le traverse de part en part -et l'impact des cartels.
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American Dirt

J'en ai tellement marre des séries, livres, films sur les grands noms des narcotrafiquants (on dirait qu'ils sont presque devenus des héros !), que quand j'ai vu passer ce livre dans mes suggestions à découvrir, j'ai acheté tout de suite. Et je n'ai pas été déçue du tout. Enfin quelque chose sur les victimes !



Nous suivons Lydia et son fils, des mexicains lambdas, qui voient leur destin bouleversé suite au meurtre de tous leurs proches lors d'une fête de famille, tués pars des membres du cartel Los Jardineros. S'en suit une course poursuite à travers le pays, dans la chaleur, la crasse, mais surtout la peur terrible de se faire rattraper.

Le lecteur découvre un exemple de ce que vivent les migrants sud américains, qui, la peur au ventre, tentent de survivre en espérant atteindre la frontière de El Norte, les USA.

Ce livre, bien qu'il soit une fiction, rappelle au lecteur à quel point vivre au mauvais endroit sur Terre est injuste, comment le Mexique est devenu un pays où les citoyens ne peuvent faire confiance à personne, même pas aux policiers ou aux représentants de la sécurité parce que ce sont les narcos qui font la loi et qui ont prit le pouvoir. A quel point c'est terrible d'être un migrant (dans son propre pays !) et comment ceux qui cherchent à survivre sont maltraités mais espèrent quoi qu'il arrive.



J'ai beaucoup aimé ce livre. L'auteure nous met tout de suite dans l'action. On le sait dès les premières pages : on a pas le temps de trainer ! Il faut fuir la mort. Lydia et son fils font preuve d'un sang-froid incroyable. J'ai eu si peur pour eux et pour leurs camarades de route. Je pense que ce roman ferait un très bon film d'ailleurs. On s'y croit, on voit bien les scènes, c'est très bien décrit. Ça m'a d'ailleurs un peu fait penser à la série Reine du Sud (sur Netflix, avec Alice Braga, Hemky Madera).



Par contre, j'ai trouvé que l'histoire entre Javier et Lydia était décrite un peu trop rapidement. J'aurais aimé un truc en plus à la fin, je ne sais pas trop quoi mais j'ai trouvé la fin un peu trop rapide à mon goût.
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American Dirt

Une très grosse claque que ce roman ! Il nous plonge dans la violence des cartels de la drogue au Mexique, comment le quotidien est emprunt d'angoisse, de sang, de meurtre, de suspicion.

J'ai eu du mal à lâcher ce livre, happée par la folle cavale de cette mère et de son petit garçon, cachés, fuyant à travers le Mexique les meurtriers des 16 membres de leur famille abattus un jour de repas familial. On comprend bien les mécanismes de la peur et de la violence et au choix auxquels les mexicains sont confrontés : se taire, dénoncer, courber l'échine, risquer sa vie, combattre...

Cette histoire est dure très dure, heureusement qu'il y a des moments de solidarité et d'entraide : ces gens qui viennent au contact des migrants pour leur donner à boire et à manger, ces deux sœurs qui gardent le sourire malgré leur fuite et qui se prennent d"amitié pour la mère et son fils.

Ce récit est puissant et terrifiant à la fois. Il apporte un éclairage édifiant sur la migration vers les États-Unis et la réalité des migrants, notamment les risques qu'ils encourent dans l'espoir d'une vie meilleure.
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American Dirt

Lydia a une vie de rêve dans un décor de cartes postales: Acapulco, un mari journaliste aimant, un petit garçon éveillé et charmant,  une librairie où elle s'épanouit... mais les "narcos" règnent peu à peu en maîtres sur la ville et leurs violences sont dénoncées par un article signé de son mari.

Javier, initialement client de sa boutique, avec qui elle est devenue fort proche, s'avère être à  la tête d'un des gangs les plus sanguinaires, et il déclenche une terrible omerta sur toute la famille, qui sera décimée lors d'un anniversaire. 

Lydia, seule rescapée avec son fils, comprend que sa seule échappatoire est la fuite. Elle rejoint la cohorte de migrants traversant le pays en s'aidant de la ligne ferroviaire menant aux États-Unis.

Un périple éprouvant, le roman dénonce les conditions inhumaines, physiquement et mentalement, auxquels sont confrontés ces démunis, en quête d'une vie nouvelle,  synonyme de travail ou simplement de sécurité...C'est complètement immersif, j'ai véritablement tremblé tout du long pour ces migrants,  menacés de viols, vols, kidnappings, rackettés, menacés de toute part et ne pouvant se fier à personne...je suis hermétique à la polémique selon laquelle l'auteure a fait de l'appropriation culturelle et j'ai passé un excellent moment de lecture !


Lien : https://instagram.com/danygi..
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American Dirt

Roman haletant : une femme Mexicaine et son fils de 8 ans, survivants du meurtre de toute leur famille, fuyent les cartels de la drogue vers les États-Unis, empruntant la route des migrants. J'ai été complètement happée par la trouille, décuplée par l'urgence à devoir s"adapter sans cesse. Le lot de tous les migrants : attendre, courrir, craindre le pire et voir son regard sur le monde changer... et pourtant continuer à espérer !
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American Dirt

J'ai découvert l'histoire de Lydia et Luca grâce à Audible.



Pendant près d'un mois, j'ai, chaque jour, écouté leurs aventures, leurs rencontres et leurs péripéties avec une impatience folle.



Il ne m'a fallu que quelques minutes d'écoutes pour tomber sous le charme de ces deux personnages et pour avoir envie de les suivre dans leur quête de sécurité.



Une plume douce et délicate pour un sujet plus que difficile et brutale.

Une histoire de périple de vie surprenant et captivant.



Magnifique lecture.
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American Dirt

Une femme et son fils, s'en vont rejoindre un groupe de migrants et traverser le Mexique pour trouver refuge aux USA. Toute leur famille a été décimée par un puissant cartel et eux mêmes sont recherchés et en danger de mort. C'est la trame du récit de ce livre qui nous fait découvrir la situation peu enviable de tous ceux qui sont obligés de fuir leur pays pour de multiples raisons. Les conditions de voyage sont effroyables et on imagine aisément le calvaire de ces gens. Nous sommes ici sur le continent américain mais on peut facilement transposer ces situations à celles des migrants qui traversent la Méditerranée pour rejoindre l'Europe. le sort peu enviable de ses gens pose évidemment des questions éthiques et nous fait prendre conscience d'une réalité qui devrait se situer au-delà des questions économiques et politiques. Mais, rien n'est simple.

Jeanine Cummins, réussit le tour de force de décrire les déboires de ces gens, en les situant dans une intrigue passionnante et malheureusement très réelle. le style est percutant et l'écriture d'une fluidité qui nous empêche de quitter ce roman.

Un livre que je conseille à tous.
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American Dirt

📚 AMERICAN DIRT – Édition Philippe Rey - @jeanine

Je viens de terminer le roman de Jeanine Cummins, vous connaissez ?

Il y est question de cartel de la drogue, de violence, de fuite, de migrants

mais aussi d’espoir, d’instinct de survie et d’amour.



La seule solution pour Lydia est de fuir le plus loin possible du Mexique, avec son fils qui n’a que 8 ans.

Mais comment Lydia va se sortir de cette situation ?



❤️J’ai aimé cette fuite vers un monde meilleur, toutes les descriptions du Mexique mais aussi le courage de Lydia, de Luca et de tous ces migrants.

C’est une plongée en apnée dans un monde que l’on ne connait pas ou peu.


Lien : https://clairement-livre.com..
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American Dirt

Pour moi ceci est le mieux livre de l'année 2021.

Je n'ai pas pu le poser.

On sent pour cette mère qui veut sauver son fils de 8 ans après que son père, un journaliste engagé, est tué par le cartel de Mexique. Nous suivons leur périlleux voyage au "el norte" où ils rencontrent du peur mais l'espoir.
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American Dirt

Enorme coup de coeur

A Acapulco, Lydia, libraire, mène une vie paisible avec son mari journaliste Sebastian. Mais celui-ci s'apprête à révéler l'identité de l'un des principaux chefs de cartels de drogue. Elle découvre alors qu'il s'agit de Javier, un client érudit avec qui elle s'est liée d'amitié. Elle s'enfuit aux Etats-Unis avec Luca, son fils de 8 ans, afin d'échapper aux hommes de Javier.

Une mère et un fils qui se battent pour survivre et qui entame un long et périlleux périple pour simplement vivre en paix.

De l'actions, des émotions, des joies et des peurs, des rencontres aussi. L'espoir de jours meilleurs une fois que l'on a tout perdu...

Je viendrai vous en dire plus bientôt promis.






Lien : https://collectifpolar.com
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American Dirt

Jeanine Cummins raconte comment, pour fuir la violence, une Mexicaine et son fils cherchent à rejoindre les États-Unis.


Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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American Dirt

Beaucoup de références sur les modes de vie au Mexique. Un coup de réalité ! Maintient le lecteur attentif, j'ai bien aimé la fin heureuse. Dommage que ce ne soit pas ainsi pour des milliers de personnes qui ne peuvent pas échapper aux cartels
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American Dirt

Dès la première page, ce roman vous embarque dans l'univers des migrants d'Amérique latine et des cartels mexicains. On suit avec anxiété le périple de cette mère et de son enfant, et en cela il m'a fait penser à LA ROUTE, ce roman post-apocalyptique de C. Mc Carthy, bien que celui-ci se passe bien sur le continent américain et de nos jours. Le roman ne nous lâche pas, il n'y a pour moi aucune longueur, et chacun des personnages rencontrés présente un intérêt particulier, nous passons avec Lydia de l'angoisse au soulagement, de la méfiance à l'empathie; l'auteur parvient à nous embarquer dans les émotions de l'héroïne tout en maintenant le doute - est-ce bien légitime, peut-elle avoir confiance ? - bref une épopée difficile menée d'une main de maître, une révélation.
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American Dirt

Ce roman est pour moi une réussite même si je ne serais peut-être pas aussi dithyrambique que certaines critiques de lecteurs et de la presse. L'entrée en matière est violente et sanglante puisque lors d'une fête au Mexique, une famille entière est décimée par des tueurs de manière froide et méthodique. Mais Lydia, libraire et son fils de huit ans s'en sortent alors qu'ils étaient clairement visés. En effet, cette tuerie survient suite à un article publié par son mari journaliste sur un cartel de la drogue qui vient d'asseoir son emprise sur la ville. Elle va alors devoir fuir et se joindre aux migrants qui traversent le pays pour tenter de rejoindre les États-Unis. Le roman est haletant et très stressant puisque le lecteur devient peut-être aussi paranoïaque que la narratrice. Mais est-ce vraiment de la paranoïa quand on comprend l'emprise et les ramifications qu'ont les cartels au Mexique ? Lydia va faire des rencontres et partager le destin de migrants et migrantes qui veulent atteindre El norte. Les personnages sont attachants et l'action bien présente avec de multiples rebondissements. Les flashbacks nous permettent de démêler les raisons et les prémisses de la tuerie. J'ai moins été convaincue par la relation de Lydia avec son "client". Mais cela est vite oublié notamment avec les épisodes à bord de la bestia, ce train de marchandises pris en marche par les clandestins, et la redoutable traversée à pied du désert du Sonora, en compagnie d'un coyote payé à prix d'or. Un roman qui se lit d'une traite alors prenez votre souffle avant d'en commencer la lecture ! #AmericanDirt #NetGalleyFrance
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American Dirt

. « L’une des premières balles surgit par la fenêtre ouverte, au-dessus de la cuvette des toilettes devant laquelle se tient Luca. Il ne comprend pas tout de suite qu’il s’agit d’une balle – par chance elle ne le frappe pas entre les deux yeux, c’est à peine si son cerveau enregistre le bruit qu’elle fait en allant se loger dans le mur carrelé derrière lui. » ainsi commence l’histoire. L’assassinat de toute la famille sauf deux personnes.

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. « American Dirt, qui relate la fuite vers les Etats-Unis d’une libraire mexicaine, Lydia (libraire dont le mari journaliste révèle à la presse l’identité du chef du puissant cartel de la ville, celui-ci n’est autre que Javier, un client érudit avec qui elle s’est liée dans sa librairie), et de son fils Luca, à bord d’un train de marchandises, aux côtés de centaines d’autres migrants cherchant à échapper à la violence des cartels de la drogue et à la misère ».

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. Cavale désespérée, obsession de rester en vie, périple chaotique sur le toit des wagons de la Bestia, solidarité entre filles victimes de violence et de viols, bref une plongée dans les bas-fonds de l’âme.

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. Une traque sans merci, une force de narration qui mêle détermination et survie. Ce roman éveille nos consciences, non pas en nous parlant du drame des migrants mais en nous parlant de celui de Lydia, Luca… Les nommer permet de ne pas les tenir à distance, d’entrer dans l’intimité du candidat à l’exil, alors on partage son rêve, sa route semée d’embûches, ses victoires et ses échecs. « Elle songe à quel point les migrants doivent faire preuve de capacité d'adaptation. Ils sont obligés de changer d'avis, chaque jour, chaque heure. Et de ne s'entêter que pour une seule chose : survivre. » Une excellente lecture.

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