Jennifer Lynn Barnes

Le pouvoir corrompt , le pouvoir absolu corrompt absolument.

Mamie ne répondit pas à cette question.
Jameson lui prit la main.
- Et si je te disais que qu'un cherche à se venger de la famille Hawthrone ... ?
Mamie me tapota la joue.
- Je lui conseillerais de faire la queue comme tout le monde.

-Je t'aime. Je ferais n'importe quoi pour te protéger. Quitte à ce que tu me détestes, parce que, bon sang, Avery, il y a des choses trop précieuses pour qu'on joue avec.

De Jameson

- Tu crois que je n'ai pas traversé la même chose ? J'avais presque réussi à me convaincre que, aussi longtemps qu'Avery resterait un mystère, une énigme à résoudre, tant que je me contenterais de jouer, tout irais bien pour moi. Sauf que j'ai finit par me faire avoir parce que, à un moment je me suis aperçu que je ne jouais plus.

De Jameson.

Quand je parvins finalement à reporter mon attention sur mon téléphone, je fis une recherche sur ne concernait pas les associations caritatives ; mais plutôt les mots que Grayson avait adressés à Jameson à la fondation, dont je me souvenais à peu près.
Est unus ex nobis. Nos defendat eius.
Comme je m'en doutais, c'était bien du latin. Une traduction en ligne m'indiqua que cela voulait dire : " C'est l'un des nôtres. On le protège. " La réponse de Jameson, Scio, voulait dire : " Je sais. " Une nouvelle recherche m'apprit que la traduction pouvait tout aussi bien être mise au féminin : " C'est l'une des nôtres. On la protège. "
Cela aurait pu m'agacer. Il y a trois semaines, c'est probablement ausin que j'aurai réagi, mais plus aujourd'hui. Je n'aurais jamais osé espérer qu'ils me considéreraient comme l'une des leurs.
Que je ouais être l'une des leurs, et pas uniquement une intruse.

Ahhh, ce tome trois est le plus addictif, on va de résolutions de mysteres en nouvelle évènement, ça s'enchaine rapidement et nous pousse à toujour vouloir en savoir plus.

Ce fut une belle trilogie, j'ai pris plaisir à lire chaque tome et au vue de la fin je me dit qu'un petit spin off est jouable.

— J’aurais voulu qu’Eve soit différente, m’avoua Grayson. J’aurais voulu qu’elle soit comme toi.
— Ne dis pas ça, murmurai-je.
Il me dévisagea une dernière fois.
— Il y a tellement de choses que je ne dirai jamais. 

Mais parfois, notre cerveau se met à tourner en rond. Quoi qu’on fasse, les mêmes pensées obsédantes nous reviennent, encore et encore. On se retrouve piégé dans une boucle dont on n’arrive plus à sortir. On retombe toujours sur les mêmes possibilités, et cela ne sert à rien parce que les réponses dont on a besoin se trouvent hors de la boucle. Les distractions sont parfois bien utiles. Elles peuvent nous aider à briser la boucle. Une fois libre, notre cerveau cesse de tourner en rond…
— Et on voit ce qui nous échappait jusque-là, comprit Eve. 

Mieux vaut le diable qu’on connaît que celui qu’on ne connaît pas, non ? Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Tout ce qui brille n’est pas or. Rien n’est certain, à part la mort et les impôts.

- Je ne pas vous apprendre à être quoi que ce soit, mademoiselle Grambs. Mais si vous le souhaitez, je peux vous enseigner une manière de voir les choses.

“— Vous m’avez demandé comment je sais où est votre père, déclara-t-il. Je crois que le mieux, pour l’instant, ce serait simplement de considérer que je sais tout.
Sa voix aurait pu être très agréable à entendre, s’il avait tenu un autre discours.
— Oh, un garçon qui croit tout savoir ! marmonnai-je. Original.
— Oh, une fille à la langue acérée ! riposta-t-il.
Ses yeux gris se focalisèrent sur moi, et les coins de sa bouche se creusèrent en une ébauche de sourire.”

Ne donnez jamais votre cœur à un Hawthorne

J’avais appris une chose en jouant aux échecs : plus vote stratégie apparaît complexe, moins votre adversaire risque de chercher une riposte simple.

Pendant longtemps tous les garçons rêvaient de leur ressembler et toutes les filles voulaient sortir avec eux. Leur allure, leur manière d’être … (…) Le seul fait de graviter dans leur entourage faisait qu’on vous regardait différemment.

La salle de cours se remplit petit à petit. À l'aura des nouveaux arrivants, je décèle le moment exact où ils découvrent qu'il y a une tête inconnue dans la classe : leurs lumières se mettent à trembloter, à onduler ou se tendre vers moi avec curiosité.

Ils ne savent pas ce qu'il y a dedans, eux non plus.
J'eus soudain la sensation d'avoir mis le pied dans une arène sans rien connaître des règles du jeu.

La simplicité est un mensonge, mais elle n’est pas dénuée d’attraits.

« Parfois, dit Jameson Hawthonre sur un ton rêveur, des choses qui semblent très différentes en surfaces sont au fond exactement les mêmes » page 75

Pourquoi faut-il que chaque fois qu'il me croise, dans la vraie vie, je me trouve coincée dans une posture ridicule ? Au cours des dernières 24h, il m'a vue étalée par terre, puis la tête tordue sous le bras d'une copine, en train de m'étrangler avec une mèche de mes propres cheveux.

Un sommelier. Un styliste. Des chefs. Un masseur. Je me repassai la liste dans ma tête. J’en avais le tournis.
— Les installations sportives sont par là, déclara Alisa en reprenant son rôle de guide touristique. Elles comprennent un terrain de basket, un terrain de tennis, un mur d’escalade, un bowling…
— Un bowling ? répétai-je.
— Juste quatre pistes, m’assura Alisa, comme s’il était parfaitement raisonnable d’avoir un petit bowling chez soi.