Citations de Jennifer Lynn Barnes (424)
- Avery... Je ne laisserai plus jamais personne te faire du mal. (C'était la première fois qu'il me tutoyait. Il suivit avec le doigt la ligne de ma mâchoire.) Tu as ma parole.
Il pensait pouvoir me protéger. Il en avait envie. Il était en train de me toucher, et j'avais envie de le laisser faire. De le laisser veiller sur moi
Avery Kylie Grambs - le nom que j'avais reçu le jour de ma naissance, le nom que Tobias Hawthorne avait programmé dans l'ordinateur de son bowling, dans son flipper et Dieu sait combien d'autres appareils de sa maison - devenait, une fois les lettres réorganisées: A very risky gamble - Un pari très risqué.
Les choses n'ont pas plus d'importance que celle qu'on veut bien leur donner.
"Le pouvoir et le contrôle. On en revenait toujours là - au pouvoir, au contrôle. Qui l'avait, qui ne l'avait pas, qui le perdait en premier."
_"[...] Je m'appelle Zella.
_Seulement Zella ?
_J'ai toujours considéré que les titres en disent moins long sur une personne que le jeu lui-même, répondit Zella avec un petit haussement d'épaules élégant. Vous pouvez me donner le mien si vous le souhaitez. Personnellement, je ne m'en sers pas - sauf quand j'ai une bonne raison pour cela.
L'instinct de Jameson lui souffla aussitôt la réflexion suivante : Cette femme ne fait jamais rien sans raison."
"Un petit jappement dans mon dos me fit tourner la tête. Alisa se tenait sur le seuil, tenant une petite chienne très agitée.
_Je l'ai trouvée dans la galerie, m'expliqua-t-elle sèchement, en train d'aboyer sur un Monet.
Xander lui prit la chienne des mains et la serra contre lui.
_On ne mange pas les toiles de maître, lui reprocha-t-il avec douceur. Vilaine Tiramisu. (Il lui adressa un grand sourire idiot.) Vilaine chienne. Pour ta punition...tu vas faire un câlin à Grayson !"
"_La vie entière n'est qu'un jeu, Avery Grambs. La seule chose qu'on doit décider, c'est si on joue pour gagner."
Dans la vie, on peut suivre les règles, ou inventer les siennes.
Plus votre stratégie apparaît complexe, moins votre adversaire risque de chercher une riposte simple.
Jameson m'avait dit, depuis le début, que j'étais spéciale. Je ne n'étais pas rendu compte jusqu'à maintenant à quel point j'avais envie de le croire, de croire que je n'étais pas invisible, que je ne faisais pas partie du décor. Je voulais croire que Tobias Hawthrorne avait vu autre chose en moi, une chose qui l'avait convaincu que je pouvais relever ce défi ; que j'étais de taille à affronter les regards et les feux de la rampe, les responsabilités, les énigmes, les menaces... tout, quoi. Que je n'étais pas une fille sans importance. Je ne voulais pas être la ballerine de verre ou le couteau. Je voulais prouver, ou au moins me prouver, que je ne comptais pas pour rien.
Jameson n'avait peut-être plus envie de jouer, mais moi je tenais à gagner.
L'adrénaline. L'euphorie. La peur. Je ne pensais plus d
rien d'autre. Il n'y avait plus que la vitesse qui comptait. Ça, et le garçon assis à côté de moi.
Fais comme si ton cœur était un os, lui conseilla Xander. Depuis quand une petite fracture a-t-elle jamais dérangé un Hawthorne ? Avec le temps, l'os se ressoude et devient encore plus solide.
Tu n’es pas une joueuse, m’avait dit Nash il n’y avait pas si longtemps. Toi, tu es la ballerine de verre ou le couteau.
"_Le chagrin ne fait pas de toi quelqu'un de faible, Grayson.
_Mais l'amour, si, rétorqua-t-il tout bas. J'étais censé être au-dessus de tout ça. Au-dessus des émotions, de la vulnérabilité.
_Pourquoi toi ? Pourquoi pas Nash ? C'est lui, l'aîné. Pourquoi pas Jameson, ou Xander ?
_Parce que ç'aurait dû être moi
Grayson prit une inspiration tremblotante. Je pouvais pratiquement le voir lutter pour refouler ses émotions dans leur cage.
_Ca a toujours été prévu comme ça, Avery. C'est pour ça que je devais me montrer meilleur que les autres, faire des sacrifices, être honorable et placer la famille au-dessus de tout. Je ne devais jamais perdre le contrôle, parce que le vieux n'était pas éternel et que c'est moi qui était censé reprendre les rênes, après sa mort."
Parfois, des choses qui semblent très différentes en surface sont au fond exactement les mêmes.
M. Altman, le proviseur, m’accueillit plutôt fraîchement.
— Avery. Asseyez-vous.
Il croisa les mains sur son bureau.
— J’imagine que vous savez pourquoi vous êtes là ?
À moins qu’il ne s’agisse de la partie de poker hebdomadaire que j’organisais sur le parking pour financer les petits déjeuners d’Harry (et parfois les miens), je ne voyais pas ce que j’avais pu faire pour attirer l’attention de l’administration.
— Désolée, dis-je humblement, mais non, pas du tout.
M. Altman laissa cette réponse flotter entre nous un instant, avant de me présenter quelques feuilles reliées par un trombone.
— C’est l’examen de physique que vous avez passé hier.
— D’accord.
Ce n’était pas la réaction qu’il espérait, mais je n’avais rien d’autre en magasin. Pour une fois, j’avais révisé sérieusement. Je ne pouvais pas m’être plantée au point de mériter une convocation.
— M. Yates a corrigé les copies, Avery. Vous êtes la seule à avoir obtenu la note parfaite.
— Super, dis-je, dans un effort conscient pour ne pas répéter d’accord.
— Non, jeune fille, ce n’est pas « super ». M. Yates conçoit toujours ses examens dans le but de pousser ses élèves à la limite. En vingt ans, il n’a jamais attribué de note parfaite. Commencez-vous à voir où est le problème ?
Je ne pus m’empêcher de riposter du tac au tac :
— Un professeur qui s’emploie à mettre ses élèves en échec ?
« A very risky gamble - Un pari très risqué. »
Mais ses jeux ? Auxquels les garçons avaient joué toute leur enfance, auxquels j’avais moi-même pu goûter ? Ils ne nous avaient pas rendus extraordinaires.
Ils nous avaient montré que nous l’étions.
Piège sur piège, pensai-je. Énigme sur énigme.
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, me dit-elle avec un regard vers mon amie.
- Renverser le patriarcat est toujours une bonne idée, assura Max.