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Critiques de Jérôme Lambert (57)
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J'aime pas le lundi

Lucien Lemeur est un collégien de treize ans. Tout le monde dit de lui qu'il a mauvais caractère mais ce n'est pas vraiment exact à ses yeux. Le problème, c'est qu'il y a plein de choses qu'il n'aime pas. Tenez, par exemple, le lundi. Il faut reprendre les cours et les professeurs sont là, à surveiller que tout le monde soit attentif. Et bien aujourd'hui, Lucien dort, et profondément en plus. Il se voit expulsé de la salle de classe, direction la permanence. Alors, pour meubler les deux heures qu'il va devoir y passer, il décide de faire la liste de tout ce qu'il n'aime pas et il ne voit pas le temps passer ! Juste au moment de rejoindre la cour de récréation, voilà qu'il se fait percuter de plein fouet par une fille du collège, Fatou. Fatou, qui fait peur à tout le monde, filles et garçons confondus... du coup, tout le monde l'adore... sauf Lucien qui ne peut pas la voir tant elle l'énerve. Et c'est réciproque... elle en profite pour le lui dire haut et fort et le met au défi de comparer la liste de ce qu'ils n'aiment pas : celui qui déteste le plus de chose au monde l'emportera. Et ça, ça plaît bien à Lucien qui s'y jette corps et âme. Mais pourquoi faut-il qu'il regarde sans cesse le petit mot que cette peste a laissé sur sa chaise de classe:

Lucien,

je ne t'aime décidément pas du tout.

Signé : Fatou

Et pourquoi ce prénom exerce-t-il un tel attrait sur lui ???

Mon avis : Ce livre est à rapprocher de " Mardi maudit " que je vous présentais il y a quelque mois. Le hasard de mon comité lecture me l'avait attribué à chroniquer avant même que je puisse avoir connaissance du premier opus : " J'aime pas le lundi ", du même auteur avec le même jeune héros, Lucien Lemeur. Tombée sous le charme de l'écriture de Jérôme Lambert, je m'étais donc promis de les acquérir tous les deux pour la médiathèque. De nouveau, ce roman destiné à la jeunesse raconte une semaine de la vie de Lucien qui est d'ailleurs le narrateur de l'histoire. Il se lit très vite, fait naître le sourire du lecteur très rapidement et le conserve jusqu'au mot fin. En effet, le regard que pose Lucien sur lui-même et son environnement est plein d'humour et de fraîcheur. Ses rapports avec Fatou et les sentiments contradictoires qu'elle lui inspire sont très habilement explorés. Nul doute que plus d'un de mes jeunes lecteurs se reconnaîtront dans ces deux jeunes adolescents. Pour terminer ma critique de " Mardi maudit ", je vous confiais que mon seul regret avait été de lire le mot Fin. Ici pas de problème, si vous commencez cette lecture de façon moins désordonnée que moi, vous saurez qu'un autre tome vous attends et je peux vous assurer qu'il surpasse les promesses faites par le premier.

Public : à partir de onze - douze ans.
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Mardi maudit

Lucien, dit lulu, n'aimait pas le lundi et toutes sortes d'autres choses (il tient une liste si ça vous intéresse). Mais cette année il aime Fatou, alors tout de suite la vie est plus belle... ou pas ! Par ce que cette fois c'est le mardi qui pose problème ! Pas facile la vie, mais drôlement drôle quand même !
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La cinquième saison

L'adolescence est en effet une saison... qu'il faut avoir vécue et dont les émotions ne nous lâchent jamais! Ne jamais oublier ces moments de souffrance et de joies, ne jamais oublier qu'on a été un jour de ceux qui peuvent parfois aujourd'hui nous agacer, nous émouvoir, nous plonger dans le monde des "vieux". Ces 5 nouvelles écrites de cinq plumes sont une trésor à lire...et à méditer!
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Chambre simple

« Chambre simple » de Jérôme Lambert m'a émotionnellement touché parce que j'ai retrouvé entre les lignes toutes les caractéristiques de mon travail d'infirmière, de soignante.

Je ne l'exerce plus de la même manière puisque je ne travaille plus en hôpital mais il m'a ramené à des années d'ici, et j'ai été interloquée de me rendre compte que tout cela m'avait manqué.

Alors, parler du roman, oui mais surtout mettre en valeur le brio de l'auteur qui, grâce à son écriture, a mis en lumière les souffrances, les questionnements du patient et du soignant. J'ai découvert des moments vrais, racontés avec justesse.

Jérôme Lambert installe son lecteur dans un huis-clos. Une chambre d'hôpital où se trouve le patient où transitent des visiteurs, proches, amis, amant et où travaillent des soignants et aides-soignants et entourés d'autres malades.

L'hôpital. Perçu par certains soignés (et moi la première) comme une prison puisqu'on ne peut sortir librement, puisque les déplacements sont limités, puisqu'il faut porter un uniforme, pyjama ou blouse, manger aux heures prescrites, ne rien faire, attendre. L'hôpital où il existe une classification des grades, où est employé un langage hermétique. L' auteur a choisi la neurochir, un service lourd avec des patients allongés, immobiles, faibles, vulnérables, qui peuvent décéder.

L'auteur nous parle également des maladies chroniques. Celles-ci ne sont pas létales mais elles ne vous quittent jamais et reviennent de temps à autre vous faire souffrir. Je sais par expérience, combien il est dur de prendre un traitement chaque jour alors qu'on se sent bien, juste au cas où….

L'histoire d'amour, elle, ne m'a pas touchée. C'est plutôt la fin d'un amour entre deux hommes. Un amour passionné qui s'est éteint et qui ne renaîtra pas de ses cendres.

Merci aux éditions L'iconoclaste de m'avoir permis de lire ce livre et merci à Masse Critique. « Chambre simple » de Jérôme Lambert est le 40ième livre reçu grâce à une opération Masse critique.



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Mardi maudit

Lucien a treize ans, il est au collège, en quatrième. Comme il le dit lui-même, il n'aime pas grand chose - et par dessus tout, il n'aime pas le lundi -, presque personne et presque jamais. Oh ! bien sûr, il y a quand même des exceptions : Fatou, l'adolescente dont il est amoureux et qui semble l'aimer en retour ; et puis Crouton, de son vrai nom Basile, son ami depuis le cours préparatoire. De plus, il y a Mamie, celle qui lui a appris qu'il fallait savoir dire non, en fonction de sa propre personnalité, celle qui le voit quand il n'est pas là, celle qui l'entend quand il se tait, celle qui le comprend quand il ne se comprend pas lui-même. Mais l'histoire commence un mardi, un mardi que Lucien voit vite devenir un mardi maudit, qui fera dorénavant qu'il n'aimera plus non plus ce jour de la semaine !

Ce jour là, Fatou commence comme ça :

"- Lulu, il faut que je te parle." et le sol se dérobe sous Lucien... elle va le quitter...

De retour à la maison, il apprend que Mamie, qui a soixante neuf ans, a annoncé sa décision de se marier, mettant en émoi toute sa petite famille, complètement interloquée.

Et par dessus tout ça, Crouton relativise sa souffrance en la ramenant toujours à une vieille rancœur qu'il a envers ses parents, sans aucun lien avec la situation douloureuse que vit Lucien ; ce qui va les brouiller, peut-être à tout jamais...

Mon avis : Attention, cela ne m'arrive pas souvent, ce roman est indéniablement un MEGA coup de cœur ! Dorénavant, il siègera pour moi tout à côté de "La tête en friche" de Marie-Sabine Roger, le premier livre que j'ai chroniqué sur Babelio, il y a plus d'un an - bien superficiellement, je le reconnais, mais, à ma décharge, je débutais -. Il m'a été confié à analyser dans le cadre du comité lecture jeunesse auquel je participe toutes les six semaines environ. Je sais déjà qu'il ne retournera pas à la librairie, je vais l'acheter immédiatement après l'avoir résumé et critiqué. J'en profiterai d'ailleurs pour commander "J'aime pas le lundi", du même auteur, avec les mêmes personnages. "Mardi maudit" se lit très vite, fait naître le sourire du lecteur très rapidement et le conserve jusqu'au mot fin. En effet, le regard que pose Lucien sur l'amitié, l'amour, la famille, le couple est plein d'humour et de fraîcheur tout en étant très lucide. L'annonce de son prochain mariage par la grand-mère est un moment délectable, on pense un peu au passage de "La crise" quand Maria Pacôme déclare à ses enfants qu'elle quitte leur père pour un autre homme... Pour peaufiner ma chronique, je vais partager avec vous des citations marquantes mais ce ne sera qu'une sélection, j'en laisserai sans nul doute beaucoup de côté. Alors un conseil, si vous voulez vivre un bon moment dans une après-midi pluvieuse comme celle d'aujourd'hui, plongez sans modération dans l'univers de Lucien... votre seul regret sera de lire le mot Fin.

Public : à partir de onze - douze ans mais sans autre limite d'âge.

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J'aime pas le lundi

Pas facile la vie quand on aime rien, heureusement on peut toujours trouver quelqu'un qui nous ressemble !
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J'aime pas le lundi

Un petit roman sympathique qui met en scène deux adolescents qui se tournent autour. Lucien déteste le collège, les endives... et une foule d'autres choses. Il va se heurter à la redoutable Fatou qui en impose par son autorité mais va lui faire face et résister. Peu après, il découvre un petit mot de cette dernière dans lequel elle lui annonce "qu'elle ne l'aime pas du tout". S'ensuit une correspondance un peu surréaliste entre les deux adolescents.

J'ai beaucoup aimé cette histoire dans laquelle un élève différent et un peu marginalisé va se confronter à l'autre... et apprendre à l'apprécier !
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Tous les garçons et les filles

Ce livre c’est un vrai doudou. Dans le genre marshmallow, c’est tout doux, et ça fait du bien. Une histoire toute mignonne sur Julien qui trouve Clément vraiment génial et qui veut absolument devenir son meilleur ami, même si meilleur ami il ne sait pas comment on fait pour le devenir. Entre échanges de regards un peu trop longs et Julien qui se met à griffonner le prénom de Clément, on sent que quelque chose naît entre eux et c’est tout doux, tout chou, absolument pas prise de tête. C’est juste une histoire d’amour comme on en voit pleins partout, entre des adolescents, sauf qu’il s’agit de deux garçons. J’aimerais tellement plus d’histoire comme ça, rafraîchissante et pas forcément hétéro. Je l’ai dévoré, il est super court, il est adorable, très bien écrit. J’ai aimé me plonger dans la tête de Julien, sa façon de se sentir à côté de la plaque, ça m’a rappelé mon adolescence, quand je comprenais rien aux gens de mon âge et que j’essayais comme lui de me faire accepter. D’enfiler une peau qui n’était pas la mienne. J’aurais vraiment voulu que ce soit plus long, parce que c’était tellement mignon, que j’avais envie que ça dure, d’en voir un peu plus. J’ai beaucoup aimé la relation de Julien et ses parents également. C’est vraiment un livre simple, ça peut paraître presque un peu trop survolé sur certaines choses, mais en fait et bien moi ça m’a pas gêné. Des fois ça suffit de simplement entrer pendant quelques temps dans la tête de quelqu’un et de ne pas avoir droit à tous les détails, de lui laisser une part d’intimité, de mystère, de pas tout savoir.

Je ne sais pas exactement comment expliquer, mais ce n’est pas un livre avec des choses difficiles à affronter, Julien doit juste faire face à son adolescence, au lycée et à la découverte de l’amour, ça ne semble pas grand chose, mais finalement ça parle. Je pense qu’un ado qui lirait ce livre pourrait très bien s’y retrouver, que ça peut aussi montrer qu’il y a plusieurs formes d’amour, moi ça m’a parlé (et je suis plus une ado, enfin je crois). Je pense qu’on devrait mettre ce livre dans beaucoup de mains adolescentes.

En tout cas, ça fait du bien ces petites lectures, et ça me donne envie d’en découvrir d’autres. Alors si jamais vous en connaissez… N’hésitez pas à me donner des titres. (Mon répertoire d’histoire LGBT commence à devenir vraiment vraiment vide :()
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Mercredi gentil

Mercredi gentil, c’est le tome 3 des aventures de Lucien, Basile dit Croûton et Fatou. Ce n’est pas que rien ne va plus dans le couple Lucien/Fatou, non, c’est que Fatou a demandé à Lucien d’être gentil, et le moins que l’on puisse dire, c’est que Lucien ne sait pas vraiment ce que c’est. Ou plutôt si : il sait, il voit, il a même un exemple sous les yeux, et il se dit que non, être gentil, ce n’est pas possible, pas pour lui. Or, s’il ne veut pas perdre Fatou (sa plus grande peur), il va bien falloir qu’il le soit, gentil.



Lucien essaie donc. Il essaie dès le petit déjeuner (échec), il essaie au club de théâtre (re-échec, sans oublier quelques soucis à venir avec les prunes), il demande donc conseil à sa grand-mère, quasiment à la pointe de la technologie, et à Croûton, son meilleur ami. Mieux encore : il suit les conseils qui lui ont été donnés ! Pas simple, pas simple, mais il s’y tient.



Mercredi gentil, c’est d’abord se questionner sur ce qu’est la gentillesse, sur la manière dont la gentillesse est perçue, et sur le fait que oui, on peut être gentil « naturellement ». C’est aussi se demander pourquoi, pour plaire, il serait nécessaire de changer sa nature. Lucien n’est pas un « gentil », et il me paraît peu probable qu’il le soit un jour. Ce troisième tome lui fait cependant comprendre que s’intéresser aux autres, c’est bien aussi, ce n’est pas nécessairement niais.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Chambre simple

C'est l'histoire du ressenti d'un patient dans un service hospitalier, des rencontres avec les soignants. Chaque chapitre change de narrateur, soir c'est le patient, soit le soignant , soit l'amant...

Un beau roman sur le monde hospitalier et le malade; la place du patient dans un hôpital , comment le patient vit les soins....
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Chambre simple

Dans ce roman tout se passe par l'ouïe, le ressenti profond, c'est un roman polyphonique.



Un roman court et pourtant d'une puissance émotionnelle assez spectaculaire. L'auteur nous fait voyager dans le monde blanc de l'univers hospitalier. Tour à tour nous allons passer d'un personnage à un autre. Tantôt le patient, tantôt les infirmières, les aides-soignants, les proches. Chacun prend la parole et nous expose leur vie à travers leur regard, de ce qui se passe autour de ce patient, de leurs émotions, du rôle qu'ils doivent tenir autour de lui, mais qui prend une tournure humaine.



Voir plus loin que le blanc des blouses, le blanc des draps et le blanc des murs. Voir l'âme profonde de ces personnes qui déambulent dans les couloirs comme des automates. Chambre simple est un roman humain, pleins d'émotions d'une force parfois déconcertante. Nous sommes dans l'intimité des personnages, nous pouvons sans aucun mal nous mettre à leur place grâce à la subtilité et la justesse des mots choisis.



Un roman sans vraiment de début ou de fin, il faut pas s'attendre à une histoire à proprement parler. Il faut se mettre dans l'esprit que nous faisons simplement un passage, un aparté de quelques jours dans la vie de ces personnages. Nous passons, nous les vivons, nous avons cette vision peut être un peu trop proche, cette sensation de violer leurs pensées, mais ceci permet de donner une autre image de ce monde un peu fantomatique et mystérieux. Ca donne une grande part d'humanité en partant du patient, par les proches, en allant par le personnel soignant et ces rencontres de quelques minutes ou de quelques jours.



Un roman que je conseille pour les curieux !
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Mardi maudit

Mardi maudit est la suite de J’aime pas le lundi, et vous me connaissez suffisamment pour savoir que j’ai lu ce tome-ci avant le premier (la littérature se passe de logique). Je vous rassure : ce tome peut se lire indépendamment du premier.

Lucien est un anti-héros, qui passe sa semaine à fuir Fatou, pour ne pas s’entendre dire que leur histoire est finie. Passé maître dans l’art de l’esquive, il cherche du soutien auprès de son père (un échec), de son meilleur ami (pas mieux) puis de sa grand-mère, sobrement appelée Mamie (je ne sais pas pourquoi, cependant je pense que le fait qu’elle n’ait pas de prénom risque d’agacer quelqu’un – d’un autre côté, il est rare d’appeler sa grand-mère par son prénom).

Mamie a cependant une personnalité débordante de personnalité, là où sa fille et son gendre sont plus conformistes. Je ne connais pas leur métier, je sais seulement qu’ils passent leur temps « en réunion » et que le père, pour offrir des moments de qualité à son fils, passe son mercredi avec lui – encore un qui a bien potassé le guide du jeune père. J’ajoute que « passer des moments de qualité avec son enfant », c’est ce que serinaient certaines parents à leurs enfants quand j’étais moi-même une enfant (mais je suis passée à travers de ce mouvement, heureusement), et que je retrouve souvent ces termes dans les romans de littérature jeunesse actuelle.

Mais revenons à Mamie, entre deux digressions : elle a 69 ans et elle se remarie, au grand étonnement (pour ne pas dire plus) de sa fille, son gendre ayant la sagesse de reprendre du flan au soja. Elle aurait dix ans de plus que sa fille exigerait sûrement sa mise sous tutelle et la signature d’un contrat de mariage en bonne et due forme. Heureusement, Mamie n’est pas la duchesse d’Albe, et elle est libre de se marier comme bon lui semble, quitte à terminer sur la paille (si vous lisez le livre, vous comprendrez ce que je veux dire). Elle est libre aussi d’organiser un buffet hautement bio – et qui donne envie de courir à la première boulangerie venue pour acheter un pain au chocolat (enfin, moi, c’est ce que je ferai), libre de rassurer son petit-fils, de lui prodiguer une oreille attentive et un conseil avisé.

C’est sans doute la clé de ce roman : l’écoute. Lucien n’écoute pas Fatou, Lucien n’écoute pas Basile, son meilleur ami. Son père n’écoute pas Lucien, très fier de lui tenir un discours qui aurait pu être préparé de longue date. Seule mamie écoute et entend. Dans une société où l’on parle beaucoup, et parfois à tort et à travers, il est essentiel d’être entendu, aussi. Et ce n’est pas Fatou, médusée, qui dira le contraire.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Chambre simple

Une découverte et un agréable moment de lecture.

Un homme se réveille dans une chambre d'hõpital ,et il se souvient : il est épileptique et suite à une crise il a été transporté à l 'hôpital.

Et à partir de là,l'auteur va nous embarquer dans ce milieu hospitalier. A chaque chapitre correspondra un personnage:le patient,l'infirmier ,l'aide -soignante,le médecin etc..j'ai aimé cette construction kaléidoscopique où chaque chapitre comme un miroir nous renvoie dans la chambre du patient.

-Au travers les yeux de ce patient,nous naviguerons entre rêve et réalité .Face à sa maladie il est conscient que sa vie oscille entre periodes de lucidité ,la periode du " dehors" et séjours hospitaliers qu'il ressent comme une halte,un havre de paix,malgré et de plus en plus une mémoire défaillante.

Au début du roman,il sait qu'il a un amant que l'hôpital avertira de son hospitalisation et ce dernier viendra le voir.

Mais plus tard ,il se rappellera qu'ils avaient rompu et par petites touches la mémoire lui reviendra.

Et nous ressentirons l'ambiance,l'atmosphère de cet hôpital au travers les yeux de chaque intervenant.Leurs premières impressions face à ce patient ,qui leur paraît étrangement calme et lucide face à cette maladie très handicapante.

Une lecture touchante à recommander.⭐⭐⭐⭐
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Le retour du jeudi

Voici le tome 4 des aventures de Lucien Lemeur. J'ai bien dit "Lucien", parce qu'il y a une coquille dans la première page du roman (du moins, dans l'édition que j'ai en main, d'autres éditions ont peut-être corrigé l'erreur : "Notre héros, le jeune valeureux, râleur et innocent Julien Lemeur (moi)"p. 9). Dans ce prologue, il nous rappelle les aventures qu'il a vécu dans les trois précédents tomes.

Le roman se lit facilement, même si le personnage de Lucien n'est pas sympathique. Qu'il ne soit pas un gentil et qu'il ait une réputation à tenir, nous le savons depuis trois tomes. Que certains adolescents s'attachent coûte que coûte à la réputation qui est la leur même si elle n'est pas bonne, on le sait aussi. Lucien apprécie peu que sa grand-mère soit active sur les réseaux sociaux, il apprécie encore moins qu'elle accompagne sa classe lors d'une sortie à Versailles - typique des adolescents. Il parviendra cependant à comprendre qu'être soi sans attendre que le regard des autres valide qui vous êtes.



Par contre, il est un défaut rédhibitoire quel que soit l'âge : Lucien est, encore et toujours, jaloux. Ce n'est pas drôle, quoi qu'on en dise, de voir un adolescent de 14 ans surveiller sa petite amie, imaginer que, parce qu'elle est loin (quelques mètres !) de lui, elle le trompe, et qu'un autre garçon essaie de la lui prendre. Lucien a donc non seulement une image désastreuse des femmes, mais il a aussi une image désastreuse des hommes. J'invite ses parents à avoir une sérieuse conversation avec lui - pour sa grand-mère, pour son meilleur ami, c'est déjà fait. Et Lucien ne récolte que ce qu'il mérite.

Ce quatrième tome se termine par un "A suivre". Il est à suivre depuis cinq ans. A quand la suite ?
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J'aime pas le lundi

Lucien est un ado qui dresse la liste des choses qu’il n’aime pas, et dans cette liste, il y a beaucoup de choses mais il y a surtout une fille du nom de Fatou. mais bien sûr les choses ne sont pas aussi simples. Et souvent les filles que l’on dit détester, ben il s'avère qu'en fait on les aime même beaucoup en vérité ! c'est drôle et tendre à la fois on en redemande...
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Tous les garçons et les filles

Julien entre en Seconde, le nez fixé sur le bout de ses chaussures. Il n’est pas très à l’aise dans ce nouveau lycée, plutôt l’impression de « tout recommencer à zéro » comme à l’entrée en sixième. Dans la classe, il y a les cow-boys, les filles aux agendas colorés, les profs qui se ressemblent. Et puis il y a Clément, ce garçon assis devant lui le premier jour. Un ami potentiel ?



Julien petit à petit se lie avec un groupe, il partage avec les autres des rendez-vous au café le vendredi et à peine des conversations, trop occupé à plonger son regard dans celui de Clément. Et aux questions si classiques de ses parents, qu’est-ce qu’il peut bien répondre ? Leur parler de Clément… non sûrement pas !



Plus qu’un simple roman sur l’homosexualité, la naissance du sentiment amoureux et la difficulté d’exprimer son amour, Tous les garçons et les filles évoque plus largement l’adolescence, le passage au lycée, cette période du « presque adulte », l’intégration au groupe, l’affirmation d’une identité au sens large, les goûts qui s’affirment, la relation aux parents. Un livre court mais riche, traité avec une belle sensibilité.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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J'aime pas le lundi

Un livre tout simplement superbe.

Qui n'a pas été à la place de Lucien à un moment donné ? mais de là à ne pas aimer le collège, les livres, la wii, les chenilles, les chefs, les abeilles, les endives et bien plus encore.

Un roman très bien écrit qui donne l'envie de retourner sur les bancs d'école.

Et puis une belle rencontre de premier amour.
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Tous les garçons et les filles

- J'ai adoré lire ce livre, tout simplement. Je l'ai lu lorsque j'étais plus jeune et je l'ai relu aujourd'hui, par simple envie. Le roman étant court, il se lit très vite (45 minutes et c'est fini). C'est un roman écrit pour les adolescents, mais je trouve qu'il se laisse lire même par les adultes. C'est le genre d'histoire où l'on a un petit sourire accroché aux lèvres jusqu'au dernier mot. Je pense que chacun peut retrouver une petite part de soi dans ce roman, bien qu'il traite en grande partie de l'homosexualité, il aborde davantage le passage de l'adolescence et le sentiment d'être différent des autres. C'est frais, c'est léger. J'adore.
Lien : http://aucoindeden.blogspot...
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Chambre simple

La crise d’épilepsie de Julien aurait pu lui être fatale. Il se réveille dans cette chambre d’hôpital le cerveau endolori, les souvenirs embués. Heureusement il y a Roman, son amour, tout près de lui chaque jour, le temps de la guérison. Pour éviter toute nouvelle crise, Julien doit rester allongé, horizontal et immobile, observer impuissant les jours et sa vie défiler, Roman à ses côtés.

Il semblerait que ce nouveau décor ne soit pas celui de leur première idylle. Petit à petit, Julien reconstitue le puzzle de leur relation avant la crise. Quelle terrible décision avait-il prise ?

Dans ce roman aux multiples narrations, où l’histoire d’amour d’un couple tend à se rejouer, aides-soignants et malades, les témoins fixes de ces murs blancs et de ces néons blafards, assistent impuissants aux combats de ses habitants provisoires.

L’amour peut-il subsister face à la maladie et à l’urgence de vivre ?



Mon avis : Ce roman sensible est extrêmement poignant par ses deux thématiques : une maladie chronique et la fin d’un amour entre deux hommes.

Il interroge le lecteur sur le rapport temps/maladie « Que peut-on avoir de si urgent à faire quand on est en bonne santé ? » ainsi que sur le rapport amour/temps/maladie : ne pas avoir le temps d’aimer sereinement : la maladie apporte l’urgence d’aimer, de ressentir, de désirer. Dans ce rapport au temps les personnages annexes sont comme des marqueurs fixes permettant de situer chronologiquement deux personnages désorientés.




Lien : https://agathethebook.com/20..
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Mercredi gentil

Ce troisième tome remplit tout à fait le cahier des charges que pourraient rédiger les lecteurs accrocs à cette série. Tout y est.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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