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3.97/5 (sur 15 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Boise, Idaho , 1961
Biographie :

Jerry Wilson est un écrivain américain.

Il s’engage dans l’US Air Force à 17 ans, et la quitte quatre ans plus tard, le grade de sergent en poche. Il fait des études en psychologie jusqu'à l'obtention de la licence avant de travailler pendant deux ans en tant qu'infirmier en hôpital psychiatrique.

Il navigue ensuite entre les jobs (plongeur, cuisinier, manœuvre, concierge, camionneur, commis d'épicerie, bijoutier), puis devient finalement gardien de parc dans sa commune de naissance : Boise.

C'est de ces 13 années d'expérience à ce poste qu'il s'inspire pour nourrir 'Prière pour ceux qui ne sont rien' ('A Kind of Kaddish', 2015), un livre consacré aux clochards qu'il a croisés durant toutes ces années, et qui sont pour certains devenus ses amis.
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Vidéo de

"Prière pour ceux qui ne sont rien" de Jerry Wilson. Editions su serpent à plumes "La réceptionniste du New-Yorker" de Janet Groth. Editions du Sous-Sol "Sans lendemain" de Jake Hinkson. Editions Gallmeister "Tuff" de Paul Beatty. Editions Cambourakis Retrouvez toutes les vidéos ici : http://goo.gl/23DkUZ

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
– Bon, les merdes se détachent facilement. Elles ont dû geler à l’instant même où elles ont touché le métal. Quelques minutes avec la brosse, et tout sera comme neuf.
– Que le diable m’emporte, dit Weatherby en regardant Swiveller verser les merdes avec la pelle dans un sac-poubelle en plastique noir, puis brosser le gril. Tu m’épates vraiment, là, Dick.
– Fastoche, dit Swiveller.
– Je suppose cependant qu’un tel talent n’est pas super bien rémunéré.
– En effet, répondit Swiveller, en rassemblant ses outils et le sac-poubelle. Mais c’est le seul boulot que j’ai. »
Peu après le départ de Swiveller, le soleil réapparut et dissipa le brouillard. Des oiseaux pépièrent sur les branches dénudées. Un écureuil brun farfouilla le sol gelé. Weatherby alluma un feu sous le gril et fit frire une tranche de bacon. Il en utilisa la graisse pour cuire des patates coupées en tranches. Il sortit sa vieille cafetière italienne et se confectionna un café bien fort. Avec Ernie endormi sur les genoux, il mangea et sirota son café. La vie semblait si simple.
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« J’ai besoin d’une faveur, dit Captain Kirk.
– Oui, vas-y.
– J’ai besoin de t’emprunter dix dollars pour m’acheter une sandwich et une boisson chocolatée à la supérette. Je suis payé le 15, et je te rembourserai ce jour-là. »
Le 15 de chaque mois était toujours la date de référence de Captain Kirk. Bien qu’il n’ait jamais eu de boulot, il était toujours payé le 15. Ou bien, le 15, il allait rejoindre à pied la côte de l’Oregon, qui se trouvait à quelques huit cents kilomètres de là, pour voir l’océan Pacifique, le dernier tronçon de sa « marche à travers l’Amérique ». Cela faisait au moins trois ans que Captain Kirk avait entamé sa fameuse marche, bien qu’il ait passé la majeure partie de son temps assis à la table de pique-nique sous le sycomore.
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Ce qui rendait ce mémorial ridicule, c’est que les clodos n’avaient jamais aimé One-Beer Bob. Pourtant, quand ils avaient appris son décès et qu’on avait retrouvé son corps noyé et décomposé dans la ravine, les clodos s’étaient immédiatement mis à construire un mémorial en son honneur, un énorme cône formé avec des cailloux de la rivière. Il était posé au centre de la clairière entre les tables de pique-nique et le vieux barbecue en briques. Au sommet était accroché un carré de contreplaqué tordu et fendillé qui servait de plaque funéraire, décoré d’une fleur mal dessinée. Tout autour de la fleur, on avait gribouillé des petits messages dégoulinants de sentimentalisme ou complètement incompréhensibles.
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— Ça fait des mois que je t’ai pas vu, Willy, fit remarquer Swiveller. Tu campes ici maintenant ?

— Ouais. J’ai aménagé y a une semaine. Je me suis dit que je ferais bien d’investir les lieux avant que quelqu’un d’autre le fasse. Qu’est-ce qui t’est arrivé, Swiveller, tu t’es pissé dessus ?

Swiveller baissa les yeux vers ses jambes de pantalon trempées et fronça les sourcils.

— Non, c’est un sac avec de la putain de merde de chien et du café latte qui a coulé. Tel est mon lot quotidien.

— C’est superbe, dit Willy avec un sourire tout en dents. T’as remarqué que ce parc est devenu bizarre depuis que Weatherby n’y traîne plus ? On se croirait dans un foutu cimetière.
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Personne n'assiste à des réunions des Alcooliques Anonymes et n'arrête de boire
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