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Citations de Jiahong He (20)


la secrétaire vint apporter des boissons puis s'éclipsa. Lu Boping regardait Hong Jun, un léger sourire aux lèvres, avec l'air de quelqu'un qui attend qu'on lui pose des questions auxquelles il n'aurait aucune envie de répondre. Hong Jun l'observait : Lu Boping semblait très à son aise, mais il avait les mains qui tremblaient de façon insolite.

page 57
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La nuit tombait. L’hôtel des Immortels des Cinq Nuages était noyé dans une atmosphère de mystère ; les arbres dansaient en ombres chinoises dans ses lumières et les cris des oiseaux se propageaient de loin en loin au gré d’une brise légère. Derrière portes et fenêtres closes s’écoulait un flot confus de vagues confidences. La porte du pavillon de l’Immortel du Nuage noir s’ouvrit et nos six voyageurs ­sortirent à la queue leu leu tout en devisant gaiement pour se rendre au restaurant, en passant par le promenoir.
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Dans le fond, il n'y a pas d'individus foncièrement bons ou foncièrement mauvais en ce bas monde ; personne qui soit bon avec tout le monde, personne qui soit méchant à l'égard de tous. Souvent, les gens ne peuvent s'empêcher de faire des saints de ceux qu'ils vénèrent ; mais même les plus grands hommes ont leurs tares, seulement il y en a que l'on peut pardonner et d'autres, bien cachées, que l'on ignore !
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Hong Jun, Song Jia et Shi Chenglong s'était arrêté sur le tertre devant la grotte Wanglong, la grotte du Dragon-Roi.
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C'était une belle soirée. La lune ne s'était pas encore levée. Dans le ciel scintillaient une multitude d'étoiles mais l'obscurité de cette vallée avait de quoi vous donner froid dans le dos.
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Qian Mingsong s’empressa de répondre : « Menglong, toi qui as l’expérience du monde, toi qui as fréquenté nombre d’érudits, comment peux-tu accorder un quelconque crédit aux menaces de Yanmei ? En quoi le noir serait-il la couleur du mal ? Moi, c’est celle que je préfère ! Le noir est la combinaison des trois couleurs primaires, qui comportent toutes les qualités esthétiques. Si vous ne me croyez pas, demandez donc à notre spécialiste en la matière. Fenzhu, ce que je dis est vrai, n’est-ce pas ? »
Avec la plus grande conscience professionnelle, Wu Fengzhu répondit : « Selon leurs origines ethniques ou leurs professions, les gens jugent les couleurs différemment. Ceci est surtout vrai pour les poètes qui ne voient pas les choses de la même façon que nous, simples mortels que nous sommes.
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« Il n’y a dans ce bas monde ni de bien ni de mal absolus : ce sont toutes deux des notions relatives qui dépendent de celui qui en juge ; personne n’est fondamentalement bon ni fondamentalement mauvais. Faire le maximum de bonnes actions et extirper de notre esprit toute haine, telle est la Voie qu’il nous faut suivre durant notre vie sur terre !
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La jeune employée leur dit qu’il était le grand prêtre taoïste des Cinq Nuages, qu’il lisait l’horoscope et que ses prévisions étaient sans faille.

Qian Mingsong, fort intéressée, se précipita vers lui la première. Le moine se leva, vint à sa rencontre, échangea avec elle quelques politesses d’usage et lui demanda si elle voulait consulter le sort et tirer les signets de divination. Qian Mingsong prit place sur la chaise de bambou devant la table basse tandis que ses cinq compagnons de voyage faisaient cercle derrière elle.
Le prêtre prit deux tablettes de bambou qu’il présenta : « J’ai ici deux tablettes : dans ma main droite, un paysage célèbre de Wujishan ; dans ma main gauche, un animal rare de cette contrée ; choisissez-en une. »
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Qian Mingsong, la poétesse, petite et ravissante, aux traits fins qu’animaient des jeux de physionomie les plus variés lorsqu’elle parlait, portait une robe ample couleur lilas, de grandes lunettes à monture rouge et une coiffure en queue-de-cheval assez peu adaptée à son âge. Elle était restée un peu à l’écart, apparemment indifférente.
« Je n’ai rien contre une cohabitation provisoire, quelle qu’elle soit, mais j’ai l’habitude d’être seule chez moi et je crains de ne pouvoir dormir si quelqu’un partage ma chambre. En un mot, je vous dirai franchement que je préfère avoir une chambre pour moi toute seule », déclara-t-elle.
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Nos six voyageurs se présentèrent à la réception pour faire enregistrer leur arrivée. Leur projet initial avait été de partager deux chambres, comme ils le faisaient autrefois : une pour les femmes, l’autre pour les hommes ; mais cet hôtel n’avait que des chambres à deux lits, ce qui posait un problème.
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Wuyishan était autrefois un petit district de montagne économiquement arriéré et difficile d’accès. En 1989, il a été doté du statut de commune de la région de Nanping. En 1994, Nanping elle-même est devenue une municipalité. Dernièrement, grâce au développement du tourisme, on y a construit de grandes voies de communication ainsi qu’un aéroport d’où partent des vols directs à destination de Pékin et d’autres grandes villes du pays ; par ailleurs, en tant que centre d’une région connue pour ses superbes paysages, on y a installé des infrastructures faisant du Wuyishan un véritable centre de vacances. Ce lieu de villégiature est parcouru par cinq routes touristiques, respectivement appelées route du Nuage rouge, route du Nuage orangé, route du Nuage blanc, route du Nuage gris et route du Nuage noir.
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L’automne précédent, lors de la réunion des anciens, ils avaient décidé de refaire ensemble le voyage de Wuyishan, à la recherche du temps perdu et de leur jeunesse passée. Mais le temps n’était plus où leurs cœurs battaient à l’unisson.
Wuyishan, ce sont des montagnes couleur de feu et des eaux d’un vert limpide, d’épaisses forêts et des grottes profondes, des fleurs et des herbes d’exception, des oiseaux et autres espèces d’animaux rarissimes.
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Ces six condisciples et amis avaient, dès les grandes vacances de leur première année d’université, fait ensemble une excursion à Wuyishan. Ensuite, la vie les avait séparés, chacun allant son chemin, un chemin semé d’embûches pour certains alors que d’autres avaient eu le vent en poupe ; une vie banale pour les uns, la grande vie pour les autres. Trente années s’étaient écoulées et, au moment de se retrouver, leurs sentiments étaient partagés entre crainte et émotion.
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Dans l’après-midi du 30 avril 1998, un bus de marque « Feng Tian » circulait sur la route du Nuage noir dans la région touristique de Wuyishan, celle des monts Wuyi ; à son bord, six passagers, trois hommes et trois femmes, tous d’une cinquantaine d’années : au premier rang, un homme du nom de Zhao Menglong , professeur universitaire de droit, avec, à ses côtés, une poétesse jouissant d’une petite renommée, Qian Mingsong ; au second rang, Sun Feihu , sous-chef du département administratif de la Culture, en compagnie de Li Yanmei , spécialiste de la doctrine bouddhiste ; derrière eux, Zhou Chiju , un négociant en pierres précieuses qui se rend souvent aux frontières du Yunnan avec la Birmanie, et Wu Fengzhu , enseignante en esthétique.
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Au fil des années, il avait compris : les biens de l’Etat, les biens du peuple, tous ces grands mots avaient été inventés pour tromper les pauvres gens ! La propriété de l’Etat et la propriété collective n’avaient de sens concret que pour ceux qui avaient réellement le droit d’en disposer. Il suffit de prendre pour exemple la Nissan qui le transportait : cette voiture appartenait au bureau de la Sécurité publique, c’était un bien de l’Etat, mais lui seul avait le droit de monter à bord et de s’en servir ; cet objet, qui était la propriété de la collectivité, ne signifiait rien pour les autres, sauf peut-être pour ceux qui, comme le personnage de A.Q. sous la plume de Lu Xun, se satisfaisaient d'un titre illusoire de nue-propriété !
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Ce que l'on appelait le "marché des fantômes" était une sorte de marché aux puces matinal qui s'était créé spontanément et que l'on dénommait aussi "marché de l'aube". Dans les lueurs du petit matin, les silhouettes étaient à peine visibles, les sons à peine audibles et, de plus, comme des fantômes, dès que le jour se levait, tout disparaissait....
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Le jeune saule se flétrit,
Le tout nouveau papillon ne tournoie pas à jamais,
La jeune beauté de ce soir,
Demain, ne sera plus que cendres.
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[...] Lorsque j'ai débuté dans le métier, une voiture pour se déplacer, on en aurait rêvé ! Parfois, on n'avait même pas de bicyclette, on n'avait que nos jambes. On dit que pour être enquêteur de police judiciaire, il faut avoir "les jambes d'un immortel", "l'estomac élastique" et "une horloge dans le cerveau".
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Alors, toutes se levèrent et posèrent sur Hong Jun un regard provocant en ouvrant tout grand leur robe blanche, sous laquelle apparut un maillot de bain. Hong Jun qui n'était pas préparé psychologiquement à cette agression, fut très surpris.
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Il est vrai que l'émergence d'une grande entreprise aussi réputée au niveau national que la Dasheng était une raison de fierté tout à fait valable pour une ville, qui comme celle-ci, ne comptait que quelques centaines de milliers d'habitants.
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