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Citations de Jiddu Krishnamurti (1626)


En revanche, il est une forme d'amour qui fait naître la compassion partout où il se trouve. Et cette compassion se double d'une intelligence qui n'est ni l'intelligence qui accompagne l'égocentrisme, ni l'intelligence propre à la pensée, ni l'intelligence issue d'un vaste savoir. La compassion n'a rien à voir avec le savoir. C'est grâce à la compassion et à elle seule qu'existe cette intelligence qui donne à l'humanité la sécurité, la stabilité, et qui lui insuffle une immense force.
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Je vous en prie, comprenez bien, expliquait K., que je fais du yoga seulement pour des raisons physiques ; ce n'est qu'un moyen pour se garder en forme ; le yoga est un moyen vers une fin et non une fin en soi. Il est nécessaire de comprendre cela clairement car les yogis pratiquent le yoga avec l'intention d'acquérir des pouvoirs psychiques ou d'éveiller la kundalini et toutes ses sottises. De telles choses ne m'intéressent pas
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La condition indispensable est la méditation. Ce terme de méditation-comme d'amour-a été galvaudé, traîné dans la boue. Ce mot est pourtant si beau, si chargé de sens. Il y a tant de beauté-pas dans le mot en soi, mais dans le sens dont il est porteur. Nous allons vérifier nous-mêmes s'il nous est possible d'accéder à cet état où l'esprit est en perpétuelle méditation. Mais pour donner à cette méditation des bases solides, il faut comprendre ce que signifie l'existence-ce qu'il en est de la vie et de la mort. Comprendre la vie, et la portée extraordinaire de la mort : c'est celà, la méditation, et non la quête de quelque expérience mystique intense, ni la répétition constante d'un chapelet de mots-si saints, si anciens ces mots-là soient-ils. Ce genre de pratique a pour effet non seulement de pacifier l'esprit, mais de l'émousser et de le mesmériser. On pourrait tout aussi bien prendre un tranquillisant, ce serait beaucoup plus simple. La méditation ne consiste ni à répéter des mots, ni à s'auto-hypnotiser, ni à se plier à une méthode ou un système.
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Avez-vous jamais fait preuve d'une attention totale, absolue ? Etes-vous attentif à ce que dit l'orateur en ce moment même ? Ou écoutez-vous en ayant l'esprit prompt à la comparaison, fort d'un savoir acquis, enclin à comparer les propos tenus ici à des notions déjà connues de vous ? Interprétez-vous ces propos en fonction de votre propre savoir, de vos penchants et préjugés personnels ? L'attention, c'est autre chose, n'est-ce pas ? Mais si votre attention implique votre être tout entier - votre corps, vos nerfs, vos yeux, vos oreilles et votre esprit- il n'existe plus alors de centre à partir duquel rayonne l'attention-il n'y a plus que l'attention pure. Et cette attention est silence absolu.
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La souffrance prend fin quand on ne la fuit pas.
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MORT

{Nous ne savons pas vivre et, par conséquent,
nous ne savons pas mourir. Tant que nous aurons
peur de la vie, nous aurons peur de la mort.}

{La peur de la mort existe parce que nous nous
accrochons à une continuité.}
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L'aventure de l'éveil
Article
Krishnamurti
L'aventure de l'éveil

Nombreux sont ceux qui se disent être concernés par cet insoumis de l'esprit qu'est J. Krishnamurti, mais souhaiteraient le lire d'une manière plus ludique, plus facile. De là l'idée de cette véritable anthologie et abécédaire de sagesse selon Krishnamurti, avec une grande partie consacrée au jeu « question/exposition/réponse ».

Présentation vidéo :

Extrait :
AMOUR

{Si l'amour est plaisir, alors l'amour est souffrance ;
et quand il y a souffrance, y a-t-il amour ? - logiquement, il n'y en a pas.}

{Ni l'amour ni la beauté ne sont un produit de la
pensée et du plaisir. Un esprit qui recherche le
plaisir ne sait pas ce que c'est que d'aimer.}
BONHEUR

{Le bonheur n'est pas un produit du temps,
le bonheur est toujours dans le présent,
un état intemporel.}

Pour trouver l'intemporel, pour réaliser cela
qui est éternel, le temps doit cesser,
ce qui veut dire que le processus entier de la pensée
doit parvenir à un terme.
ÉDUCATION

{L'école qui a un idéal, ou le professeur qui suit un
idéal, sont évidemment incapables
de s'occuper d'enfants.}

{C'est une des calamités de l'éducation moderne :
le soi-disant idéal, le but en vue - que ce soit une
idéologie d'extrême gauche ou de droite - est
devenu un modèle d'action et a provoqué l'actuelle
catastrophe mondiale.}
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PAIX

{Pour vivre en paix avec soi-même et avec le monde,
il faut une grande intelligence (...). Peut-on vivre une
telle vie ? Nous sommes-nous jamais posé cette
question, alors que nous sommes entourés par un
désordre total ? (...) extérieurement, il y a un
désordre total - chaque matin nous lisons dans le
journal des choses terribles.}

{Si l'on observe tout cela et que l'on réalise ce qu'est
devenu l'homme (...) on peut dire qu'il n'est
absolument pas possible de vivre dans ce monde
sans être perturbé intérieurement, sans problèmes
et sans vivre une vie qui ne soit pas égoïste.}
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AMOUR

{Si l'amour est plaisir, alors l'amour est souffrance ;
et quand il y a souffrance, y a-t-il amour ? - logiquement, il n'y en a pas.}

{Ni l'amour ni la beauté ne sont un produit de la
pensée et du plaisir. Un esprit qui recherche le
plaisir ne sait pas ce que c'est que d'aimer.}
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La question urgente est de savoir comment libérer le cerveau et l’esprit. Car s’il n’y a pas de liberté, il n’y a pas de créativité. Il sera possible peut-être d’aller sur la Lune, de trouver de nouveaux moyens de locomotion… Mais ce ne sont pas là des créations, ce sont des inventions.
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Apprendre sur soi-même n’est pas accumuler du savoir sur soi-même

Celui qui apprend afin d’accumuler cesse d’apprendre

Connaître, apprendre sur soi-même n’a ni commencement ni fin, alors que le savoir en a. Le savoir est fini et l’acte d’apprendre, de connaître n’a pas de fin

Quand il y a une vision, une compréhension du fait qui n’est ni verbale ni théorique, quand celui-ci est vu comme tel, apprendre a lieu d’instant en instant et cet acte est sans fin ; c’est cela qui importe le plus et non les échecs, les réussites ou les erreurs.

Seul le voir existe, et non celui qui voit et ce qu’il voit.
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est curieux de voir l’importance que nous donnons aux mots imprimés, aux soi-disant livres sacrés. Les clercs, comme les laïcs, sont des phonographes ; ils se contentent de répéter, même si les textes ont été souvent changés. Ce qui les intéresse, c’est le savoir, les connaissances, et non la perception directe. La culture, le savoir, empêche la perception directe. Mais le savoir est un havre sûr, la chasse gardée de l’élite ; et comme les ignorants sont impressionnés par le savoir, le savant est respecté et honoré. Le savoir est un vice, un penchant comme la boisson ; le savoir ne conduit pas à la compréhension. On peut enseigner le savoir, mais pas la sagesse ; il faut être délivré du savoir pour que vienne la sagesse. Le savoir ne permet pas d’acheter la sagesse ; mais l’homme qui est entré dans le refuge du savoir ne s’aventure plus au dehors, car le mot nourrit sa pensée et penser le réconforte. Penser est un obstacle à la perception directe ; et il n’y a pas de sagesse sans perception directe. Le savoir, l’idée, la croyance, fait obstacle à la sagesse.
Un esprit absorbé n’est pas libre, spontané, et ce n’est que dans la spontanéité qu’il peut y avoir découverte. Un esprit absorbé est enfermé en soi-même ; il est inapprochable, invulnérable, et c’est là que réside sa sécurité. La pensée, de par sa structure même, isole le moi ; rien ne peut la rendre vulnérable. La pensée ne peut pas être spontanée, elle ne peut jamais être libre. La pensée est la continuation du passé, et ce qui continue ne peut être libre. Il n’y a liberté que dans la cessation.
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Il n'y a, assurément, d'abandon total qu'en cas de passion intense. Ne soyez pas alarmés par ce mot, parce qu'un homme qui n'est pas intensément passionné ne peut jamais
comprendre ou ressentir la qualité de la beauté.
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La religion est un aspect de la science. Sa vocation est de connaître et de dépasser tout savoir, d'englober à la fois la nature et l'immensité de l'univers, non pas à travers un télescope, mais par l'immensité de l'esprit et du cœur. Et cette immensité n'a absolument aucun rapport avec la religion organisée, quelle qu'elle soit. L'homme devient si facilement l'outil de sa propre croyance, de son fanatisme, s'enchaînant ainsi à un dogme dénué de réalité. Aucun temple, aucune mosquée, aucune église ne détient la vérité. Ils sont peut-être des symboles, mais les symboles ne sont pas le fait. La vénération du symbole éloigne du vrai, de la vérité. Mais malheureusement, le symbole a été doté de beaucoup plus d'importance que la vérité. C'est le symbole que l'on vénère.
p. 153
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Le silence est une grande bénédiction, il purifie le cerveau, lui donne de la vitalité. Ce silence accumule une grande énergie, qui n'est pas celle de la pensée ou des machines, mais dont l'essence est si pure que la pensée ne peut l'atteindre. C'est l'énergie qui recèle un pouvoir, des talents incommensurables. Ici, dans cet endroit, le cerveau peut être à la fois très actif et totalement silencieux. Cette intense activité du cerveau est alors imprégnée de la qualité, de la profondeur et de la beauté du silence.
Nous l'avons souvent répété, l'éducation consiste à développer tout le cerveau et pas seulement une partie de celui-ci ; c'est la formation holistique de l'être humain.
p. 150
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La religion n'est pas un opium, mais l'homme l'a modelée en fonction de son désir de réconfort aveugle et par là même sécurisant. Il a fait de la religion une chose totalement inintelligente et impraticable, dénuée d'une dimension qui s'intègre à la vie.
p. 146
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On n'écoute jamais complètement, il y a toujours une interruption. Regarder, écouter, est un grand art — regarder, écouter, sans réaction, sans la moindre sensation de la présence de celui qui écoute ou qui voit. En regardant, en écoutant, nous apprenons infiniment plus de choses que par les livres. Ceux-ci sont nécessaires, mais l'observation et l'écoute aiguisent les sens.
p. 85
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… l'homme est prêt à "tuer" les autres qui ont le même désir de se sentir à l'abri, d'être protégés, d'appartenir à quelque chose. Ce désir puissant d'identification de la personne à un groupe, un drapeau, un rituel religieux, etc., nous donne le sentiment d'avoir des racines, de ne pas être des vagabonds sans toit. Chacun a ce besoin de trouver ses racines.
Nous avons aussi divisé le monde en sphères économiques, avec tous leurs problèmes. L'industrie lourde est peut-être une des causes principales de la guerre. Quand l'industrie et l'économie s'allient à la politique, elles ne peuvent que soutenir une activité séparatiste afin de maintenir leur puissance. Tous les pays le font, les grands comme les petits. Les petits sont armés par les grandes nations. Cela se fait dans la discrétion et la clandestinité pour certains, ouvertement pour d'autres. Toute cette misère, cette souffrance et ce gaspillage énorme pour l'armement, auraient-ils pour cause l'affirmation visible de l'orgueil, du désir de supériorité sur les autres ?
p. 71
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La mort met fin à nos attachements les plus superficiels, comme aux plus profonds. Toutes les formes d'attachement finissent avec elle : celui du moine, celui du “sannyasi” ("renonçant"), de même que celui de la mère de famille.
p. 41
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L'amour est la chose la plus révolutionnaire qui soit, mais l'esprit ne peut le concevoir. Vous ne pouvez pas le cultiver, il doit être là. Vous ne pouvez pas le cultiver dans votre arrière-cour. Il naît grâce à une quête constante, un mécontentement constant, une révolte constante, lorsque vous n'obéissez à aucune autorité et que vous êtes sans peur - c'est-à-dire lorsque vous êtes capable de commettre des erreurs et à partir de ces erreurs de découvrir la solution. Un esprit sans peur est réellement dénué de toute petitesse et il est susceptible d'une réelle profondeur ; un tel esprit découvrira alors ce que sont l'amour et la liberté.
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