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Citations de Jim Fergus (864)


Je me suis souvenue de l’unique conseil que m’avait donné ma propre maman, à propos de ma vie amoureuse, et que j’aurais dû suivre pour éviter une tragédie. « Épouse un homme qui aime sa mère », m’avait-elle dit.
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J'ai eu tout le loisir d'observer que les sauvages ont un sens du spectacle peu ordinaire. Ils consacrent beaucoup de temps à leurs toilettes et à leur apparence, plus encore s'ils se préparent pour la guerre. Le vieil homme-médecine White Bull a expliqué à Helen Flight que, dans l'éventualité où il périrait, un guerrier doit s'efforcer d'avoir la meilleure allure possible lorsqu'il part au combat, car il serait terriblement gêné de se présenter à son créateur, la Grande Médecine, en tenue négligée.
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Bien avant la tombée de la nuit, le village tout entier est parfaitement installé , comme s'il était reste au même endroit pendant des semaines ou des mois. Les feux sont allumes, le dîner cuit, les enfants jouent, les hommes fument et tiennent leurs conseils, et, pour ne pas chang,er, les femmes travaillent,,,
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Visiblement apitoyé, il passait une branche de sauge enflammée sous le nez du prêtre, sans doute pour l'aider à retrouver sa "médecine" ou, ce qui me paraissait plus plausible, son courage.
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J'ai déjà vu les sauvages sous l'emprise de la boisson. C'est l'arme avec laquelle Satan s'empare de leurs âmes. Ça les rend fous. Vous n'imaginez pas les atrocités dont ils sont capables dans cet état. Ils n'ont plus de limites. Le seul espoir, la seule défense possible, consiste à se faire totalement invisible à leurs yeux.
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C'est seulement depuis l'arrivée de l'homme blanc que le bison et le gibier en général ont commencé à disparaître. Le loup n'est pas notre ennemi. C'est l'homme blanc qui est notre ennemi."
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Il faut dire un mot du pays que nous traversons dans l'espoir que, peut-être, une description parviendra à contenir son immensité... Nous sommes, pour la plupart, stupéfaites et intimidées par de telles étendues.
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C'était une oasis pour toute vie alentour ; les animaux venaient y boire, trouver ombre et abri ; semblables aux jointures, aux veines et aux doigts ouverts d'une main d'homme, les canyons rocheux, les gorges minuscules et les autres reliefs s'épanchaient là naturellement. Au-delà, dominaient les immenses pics dentelés de la Sierra Madre, légèrement effacés par les brumes.
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(Avec Little Wolf ), nous faisions l'amour comme des tourtereaux. (p228)
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Les enfants indiens pleurent rarement.(p293)
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.....Comme dans une ruche, tous participent au bon fonctionnement de la société dans son ensemble. (p295)
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La société blanche aurait sans doute bien des choses à apprendre
des sauvages sur le plan des relations entre les sexes.(p297)
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Les sauvages sont aussi naturellement curieux que polis. (p299)
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Mû par une fureur divine, armé d'un bouclier et d'une lance, mon mari Little Wolf fondit à cheval sur l'ennemi. il était vraiment, à cet instant, mon chevalier en armes.(p316)
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Le jeune Yellow Wolf poussa, en voyant le corps inanimé de sa bien-aimée, un hurlement de chagrin que je n'aurai jamais cru possible d'aucun homme.(p317)
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Et nous avons souhaité que son âme parte vers cet endroit que les Cheyennes appellent Seano, que l'on trouve tout au bout de la route suspendue dans le ciel.(p319)
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"Eh bien ...à la prochaine, cow-boy ! J'espère que nos routes se recroiseront à nouveau. Entre temps, prends soin de toi. Et, si jamais tu tombes sur une fille bien et que tu l'as gardes, je ne te le reprocherai pas.
Évidemment, il n'y en a pas d'autre comme moi, mais je n'ai pas besoin de te le dire , nest ce pas?
je t'embrasse, M.S.B

ps: Désolée d'avoir laissé la porte ouverte, mais il fallait bien que je sorte....
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Les allemands ont tué nos soldats, mais nous en avons tué aussi.Telle est là folie,le caractère barbare de la guerre,ma chère fille. Nous avons tué nos propres enfants, simplement parce qu'ils avaient peur de mourir.
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J'ai compris que la pire chose qui pourrait m'arriver n'était pas de mourir, mais que l'enfant que je porte en moi ne vive pas, lui.
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- Vous prétendez, capitaine, qu'il n'y a pas de nation cheyenne. Mais les cheyennes se considèrent comme une nation. Les Lakotas, également, se considèrent comme une nation. Comme ils sont ici depuis bien plus longtemps que nous, ils croient avoir le droit inaliénable de continuer à vivre sur cette terre que leurs ancêtres ont parcourue pendant mille générations. J'ajoute que votre gouvernement, qui en réclame maintenant la propriété, la leur avait accordée par un traité. Ils se sont battus aujourd'hui avec férocité et ténacité, comme vous dites, pour la simple raison qu'ils défendent leur pays envers et contre tout. Ce pays n'est ni le vôtre, ni le mien, ni celui des États-Unis d'Amérique. C'est le leur. Ils en ont assez, des traités bafoués, des terres volées, des assauts de l'armée au milieu de l'hiver quand leurs villages sont sans défense. Assez qu'on assassine leurs femmes, leurs enfants, leurs parents.
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Le cœur brisé de toutes ces souffrances pour le seul crime d’avoir aimé un homme sans rang… Toute cette peine, toutes ces horreurs, cet ignoble châtiment pour me punir de vous avoir fait naître, mes chéris... Ce désespoir sombre et sans issue parce que j’ai choisi une expérience non conformiste… 
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Et nous revoilà en marche... Nos chevaux en trottant partent retrouver la plaine, où le Peuple suit le bison, lequel suit l'herbe verte qui, elle, naît de la Terre.
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Tu n'en as certes aucune idée, ma chérie, mais parfois l'amour interdit est le plus délicieux de tous...
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Le gibier se fait rare, les bisons sont moins nombreux dans les troupeaux, les colons blancs les abattent et s'arrangent pour les disperser parce qu'ils veulent élever du bétail sur les mêmes terres. Ils massacrent des animaux sauvages pour mettre leurs vaches à la place... exactement comme ils massacrent les sauvages tout court pour s'installer eux-mêmes.
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[...] certaines blessures, profondes et durables, ne se referment pas, ne guérissent pas. Les paroles, la compassion ne peuvent apporter de réconfort, car ces plaies-là restent constamment à vif.
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Nous avons monté le camp au détour d'une mince rivière, bordée de hautes plaines nues. Un paysage désolé, sans intérêt ni rien pour stopper le vent dont les rafales fondent des crêtes lointaines pour assaillir notre petit groupe de tentes collées les unes aux autres, si fragiles et si vulnérables. Nous sommes bien minuscules, comparés à la puissance des éléments ! Il n'y a rien d'étonnant à ce que ces gens soient si superstitieux face à eux. Ni qu'ils s'efforcent de gagner les bonnes grâces des dieux des quatre points cardinaux, du ciel et de la terre, sans compter les esprits des animaux sauvages et du temps, car nous vivons à leur merci. Dans cette optique, les Blancs bâtissent leurs forts et leurs maisons, leurs entrepôts et leurs églises comme autant de remparts peu convaincants devant l'immensité d'une Terre qu'ils sont incapables d'aimer, d'un vide qu'ils tentent vainement de combler.
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Je regarde... les milliards d'étoiles et de planètes et, curieusement, ma propre insignifiance ne me fait plus peur comme autrefois. Elle me paraît au contraire rassurante, puisque j'ai maintenant le sentiment d'être également un élément, si minuscule soit-il, de l'univers complet et parfait. Quand je mourrai, le vent soufflera toujours et les étoiles continueront de scintiller, car la place que j'occupe sur cette terre est aussi éphémère que mes eaux, absorbées par le sol sablonneux ou aussitôt évaporées par le vent constant de la prairie.
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