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Citations de Jim Fergus (864)


Le vrai récit de nos existences ne commence pas à la naissance, non, il faut remonter bien plus loin, prendre à contre-courant le fleuve ombilical, jusqu'à la source maternelle qui, liant les générations, nous nourrit et, avec les blessures, nous inocule le poison familial.
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J'ai jeté un coup d'oeilà l'Indienne sur son âne.Elle portait un manteau de bison sur une robe droite en daim,des jambières et des mocassins ,et elle avait la figure couverte d'une sorte de graisse rougeâtre ,certainement mélangée à cette argile qu'on trouve ici ,de la même couleur que les stries des falaises au-dessus de la rivière,Ses jouent etaient barrées de trois traits parallèles de peinture noire,qui lui donnaient une allure féroce et belliqueuse.Le regard fixe,les yeux rivés au- devant d'elle,elle semblait engourdie dans une sorte de torpeur.
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Seulement vêtue de son pagne sur sa monture blanche, Phemie avançait de front avec les hommes. Les Crows ont dû être figés de terreur au spectacle de la guerrière noire qui, fonçant sur eux, levait son arc comme une déesse mythique.
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C'est lors de ce confinement que je perdis réellement la raison.
.......
Mais ne vois-tu pas, Hortense, que c'est précisément notre éducation confinée sous le toit de Père et Mère qui m'a poussée à rechercher le contact avec un monde plus vaste ?
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Toutes les religions semblent être organisées au bénéfice du sexe masculin, avec pour conséquence que les femmes sont reléguées au second plan : elles accouchent, élèvent les enfants, s'occupent des corvées. Voilà pourquoi je me méfie des religions.
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"Franchement, vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits "civilisés", il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages"
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J’admets n’avoir jamais rencontré peuple plus généreux et altruiste.
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Sans aucun doute, vivre dans la nature s'accompagne de certaines libertés, impensables dans le prétendu monde civilisé.
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- Ouais, faut toujours qu’on aille mettre le nez là où on n’a rien à faire, admit Gertie. Et c’est ça qui est bien, d’ailleurs, chez les Indiens, je parle de la façon dont ils vivent, ici tu passes pas ton temps à te demander si tu es heureux ou pas. D’ailleurs, à mon avis, cette histoire de bonheur est une invention ridicule des Blancs à laquelle on attache trop d’importance. C’est exactement comme l’alcool. Pourquoi faudrait-il se poser la question plus qu’un bébé ours, une antilope, un coyote ou n’importe quelle espèce d’oiseau ? Tu as un toit pour te protéger ? Tu n’as pas froid ? Tu as assez à manger ? Suffisamment d’eau quand tu as soif ? Tu as un bon mari ? Des amis ? Et quelque chose à faire pour ne pas rester les bras ballants ?
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Il y eut un autre signal d’alarme urgent indiquant qu’il était temps de reprendre la route, quand ma femme m’offrit pour mes 45 ans un « kit de soin personnel » (pour être clair, un truc pour me couper les poils des oreilles et des narines). Et vous ne le devinerez jamais : c’était exactement ce dont j’avais envie.
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Franchement, vu la façon dont j’ai été traitée par les gens dit « civilisés », il me tarde finalement d’aller vivre chez les sauvages. J’espère qu’eux, au moins, sauront nous apprécier
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La vie mondaine, dans cette ville, me rappelle le chenil ou papa allait acheter ses chiens de "race pure".
Quelques-unes des familles les plus en vue de Chicago servent de matrice, acceptant à l'occasion d'être associées à un étalon ou à une bonne femelle, provenant d'une branche voisine de Saint Louis ou de Cincinnati. On importe aussi parfois du sang bleu -dûment documenté - de Long Island ou du Connecticut, à condition, bien sûr, que ces gentlemen sortent des bons établissements de la Ivy League. Ainsi établit-on des ménages stables, qu'on installe à Lake Shore Drive ou au manoir de Lake Forest, avec une position enviable et une nichée de gamins qui préserveront une lignée exemplaire.
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[...] c'est à cause de leurs couilles que les hommes sèment toutes les guerres, la mort et la ruine partout dans le monde. C'est à leurs couilles qu'il faut s'en prendre.
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« Les clauses de notre contrat ne nous obligent à donner naissance qu'à un enfant seulement, après quoi nous sommes libres de partir ou de rester. En cas d'impossibilité de concevoir, nous sommes tenues de demeurer auprès de nos conjoints deux années entières, au terme desquelles nous ferons ce que nous voudrons... C'est du moins la version des autorités. Il n'a pas manqué de me venir à l'esprit que nos futurs maris n'entendront peut-être pas les choses de cette oreille. » (p. 44)
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Les hommes sont tous pareils, admit Daisy en émettant un rire cru. Cela ne leur viendrait jamais à l'esprit que c'est à cause d'eux qu'on tombe enceintes n'est-ce pas ?
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Ma définition de l'asile d'aliénés : le lieu où l'on crée les fous.
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Franchement, vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits "civilisés", il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages.
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Dans les pages qui suivent, je tenterai donc de décrire ce monde « véritable ». Je sais déjà que je me heurterai sans cesse, non sans peine, au mur qui sépare le fantastique de ce que nous appelons la réalité... un concept qui, bien sûr, n'a rien de consensuel.
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Même Astrid, d’ordinaire si prudente et réservée, s’est prêtée au jeu et à interprété pour nous ces chants lancinants de la mer du Nord dans lesquels on entend le vent gémir, tandis que les vagues s’élèvent sur la proue des bateaux de pêche… on croit voir au lointain les côtes escarpées de son pays natal.
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Nous sommes bien minuscules, comparés à la puissance des éléments ! Il n'y a rien d'étonnant à ce que ces gens [les Cheyennes] soient si superstitieux face à eux. Ni qu'ils s'efforcent de gagner les bonnes grâces des dieux des quatre points cardinaux, du ciel et de la terre, sans compter les esprits des animaux sauvages et du temps, car nous vivons à leur merci. Dans cette optique, les blancs bâtissent leurs forts et leurs maisons, leurs entrepôts et leurs églises comme autant de remparts peu convaincants devant l'immensité d'une Terre qu'ils sont incapables d'aimer, d'un vide qu'ils tentent vainement de combler.
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