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Citations de Jim Fergus (864)


J’ai laissé

J’ai perdu la maison qui était ma maison
Perdu le doux chemin qui suivait la rivière ,
Perdu l’été brûlant et l’odeur des moissons
Et j’ai laissé deux tombes au fond du cimetière .

J’ai laissé mon enfance au pied des chênes verts
Et de grands châtaigniers que dorait chaque automne
J’ai perdu la féerie des brouillards en hiver
Et les vastes greniers où mûrissaient les pommes;

J’ai laissé mes jardins, mes champs , mes souvenirs ,
Autant de vieux amis dont j’avais l’habitude ,
Je n’y pourrai , jamais de ma vie, revenir .
Et j’ai laissé mon chien mourir de solitude.

Seigneur, pardonne- moi d’avoir tant de regrets ,
Mais ta main nous reprend souvent ce qu’elle donne.
Voilà longtemps déjà que je souffre en secret ,
Fallait - il qu’à ce point, Seigneur, tu m’abandonnes ?


Pierre de Fleurieu , poèmes ....1930 .
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"Les Grecs de l'époque archaïque avaient entendu parler de peuples des régions des steppes au nord de la mer Noire et d'une société guerrière qui connaissait un remarquable degré d'égalité entre les sexes. Leur nom non grec s'entendant comme "amazone", il a été transformé sous la forme d'un nom d'ethnie épique, Amazones. Le qualificatif descriptif antianeirai a été ajouté pour souligner le trait distinctif le plus remarquable de ce groupe : l'égalité entre les genres. Pour souligner le statut extraordinaire des femmes dans ce peuple particulier, en comparaison avec celui qu'elles avaient dans la culture grecque, cette épithète était au féminin. A la différence des autres groupes ethniques connus des Grecs, dans lesquels les hommes occupaient le premier rang, chez les Amazones, c'étaient les femmes."

Adrienne Mayor. Ibid.
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La guerre, c'est la guerre. On tue ou on est tué. C'est comme ça depuis toujours et ça changera pas. Ils se battent d'un côté, nous de l'autre, et ceux qui font le plus de morts en face sont les vainqueurs.
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Nous étions bientôt côte à côte et j'ai senti son odeur. Si le diable en avait une, ce serait celle-là, à mi-chemin entre la charogne et l'excrément.
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On a beau être des vraies jumelles,Susie et moi,on ne se ressemble pas complètement et c'est quand même elle la plus dure des deux.
Dieu n'est ni cruel ni brutal,lui répond le moine .Ces mots qualifient la conduite de ceux qui ont quitté les voies du Seigneur ou peut être les ignorent depuis toujours
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Ces flammes froides s'élevaient sans pouvoir nous réchauffer et les fumées nous apportaient l'odeur écoeurante de la chair humaine carbonisée
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Le grand dénominateur commun des pêcheurs c'est que, riche ou pauvre, noble ou manant, que ce soit en Amérique ou ailleurs, nous commençons tous nos carrières avec une ligne à bouchon et des appâts.
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Les femmes cheyennes ont d'abord jugé scandaleuse notre irrévérence envers les hommes. Alors que maintenant nos plaisanteries et nos douces railleries à l'égard de la gent masculine feraient plutôt leurs délices, elles semblent même nous fondre au sein d'une fraternité féminine jusqu'alors inconnue. Nous hochons la tête, "huons" de conserve et pouffons avec enthousiasme, tandis qu'avec un petit coup de pouce de notre part, nos amies cheyennes découvrent ... non, le terme est impropre ... je dirais plutôt "reconnaissent" la supériorité naturelle des femmes sur les hommes.
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La loi des Blancs, dit-elle.Ceux-ci étant,bien sûr, la race supérieure, celle qui écrit les lois pour garder à leur place les autres, qu'ils croient inférieures. C'est la définition même de l'esclavage, May.
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Le monde véritable se cache derrière le nôtre.
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Pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas l'histoire, en 1875, May Dodd, âgée de vingt- trois ans, a été enlevée en pleine nuit dans sa maison de Chicago . séparée de force de ses deux jeunes enfants,elle a été internée par ses parents à l'asile de fous de Lake Forest ,pour le seul crime d'être tombée amoureuse d'un homme d'un rang inférieur au sien .
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Franchement , vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits civilisés, il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages. May Dodd.
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Bass est un homme calme, timide, attentif, intensément courtois, aux grands yeux bleus qui brillent d'une lueur presque étrange. Des yeux aux aguets. Ceux d'un homme naturellement proche du monde animal.
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Il faut vivre chaque journée comme elle vient, et refuser tant les regrets que les inquiétudes pour l'avenir.
Jim Fergus
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«  Vous savez ce que Picasso dit des règles , n’est- ce- pas?
Il dit que, pour le véritable artiste, les règles sont faites pour être
enfreintes »..
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L'armée fait exactement ce qu'elle veut. Tu prends un paquet de petits gars, de jeunes recrues de préférence, tu les fais geler en plein hiver en attendant de se battre contre un ennemi auquel ils ne comprennent rien, et une fois qu'ils font dans leur froc tellement ils ont la trouille, ils sont capables de tout.
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Les Cheyennes croient que tout ce qui s'est passé quelque part continue d'exister dans la terre...depuis les premiers cris des bébés qui ont ouvert les yeux jusqu'aux derniers chants de mort des mourants...Toutes les joies et les peines de la vie et de la mort, tout le sang versé dans le sol pendant des générations, la terre est imprégnée de la longue histoire du Peuple.
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Avec Pretty Nose, elles nous montrent comment pousser des cris qui terrorisent nos ennemis, elles veulent qu'on sache comment nous habiller et nous couvrir de peintures de guerre pour que les petits soldats bleus fassent dans leur froc quand ils nous verront. Bien sûr, les femmes savent bien ce que c'est, les costumes de guerre, elles harnachent leurs bonhommes depuis toujours, et personne ne peut vous fiche la frousse autant qu'un guerrier cheyenne paré pour le combat, avec sa coiffe de plumes d'aigle qui descend jusqu'au sol.
Mais on s'amuse quand même de les voir hésiter à s'attifer comme ça... Elles pensent que ça fait pas bien élevé pour une femme, et elles ont jamais appris à pousser des cris de guerre. C'est tout l'inverse de ce qu'on leur a enseigné dans leur vie... Préparer les repas, coudre et broder, monter les tipis, équarrir les bêtes, tanner les peaux, faire sécher la viande, chercher de l'eau, des tubercules et ramasser du bois... Faire le ménage dans les tipis et élever les enfants, tout ce travail de chaque jour quand on vit dans la nature, un travail qu'elles font avec des vêtements simples et sobres, pas comme les gars qui paradent comme des paons avant d'aller à la bagarre.
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Franchement, vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits civilisés, il me tarde finalement, d'aller vivre chez les sauvages.
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− Mes chères filles, nous a-t-elle reproché d'un air triste lors de nos premiers essais, ce n'est pas un cancan que vous dansez. Vous ressemblez à des petites vieilles en train de flâner au square arc-boutées sur leur canne. Pourriez lever la jambe un peu plus haut, avec un peu plus d'énergie ? Vous devez pointer les orteils vers le ciel. Ou, comme disait Finette, mon professeur, imaginer que vous donnez des coups de pied aux étoiles.
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