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Citations de Jo Walton (221)


C'est curieux comme ce qu'il y a à dire de mes vacances est insignifiant. Ca n'a duré qu'une semaine, mais il s'est passé tant de choses que, comparé à une semaine d'école, cela paraît avoir duré un an.
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Je suis entrée dans le salon de thé et je me suis assise à une des tables près de la fenêtre pour manger un chausson à la viande et un gâteau au miel en jouant avec un pot de thé. Je n'aime pas le thé, et encore moins le café, l'odeur est agréable mais le goût infect. En fait, je ne bois que de l'eau ou, à la limite, de la limonade. Je préfère l'eau. Mais l'avantage d'un pot de thé, c'est que personne ne peut savoir si vous l'avez fini, et il vous donne un prétexte pour vous attarder à lire et vous reposer.
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Le prêt entre bibliothèque est une des merveilles du monde et une gloire de la civilisation.
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Qu'il aime demain celui qui n'a jamais aimé.
Et que celui qui a aimé aime demain encore.
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Les souvenirs sont comme des tapis, je les garde empilés dans ma tête et n'y fait guère attention, mais si je veux je peux revenir en arrière, marcher dessus et me souvenir.
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J'avais des livres, de nouveaux livres, et je peux tout supporter tant que j'en ai.
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Je me suis détendue pour la première fois dans cette maison, parce que s'il y a des livres, l'atmosphère sera peut être supportable.
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Je me suis vite hissée en tête de la classe dans toutes les matières sauf en maths. Très vite. Plus vite que je n’y attendais. Peut-être ces filles ne sont-elles pas aussi intelligentes que celles du lycée ? Là, une ou deux nous donnaient un peu de fil à retordre, mais ici il ne semble y en avoir aucune. Je me suis élevée au-dessus des autres. Ma popularité, bizarrement, croît et décroît légèrement en même temps que mes notes. Elles se fichent des leçons, et elles me détestent parce que je les bats, mais on gagne des points pour son équipe quand on a des notes exceptionnelles, et elles accordent une grande importance au classement de leur équipe. Il est déprimant de voir comme le pensionnat ressemble aux livres d’Enid Blyton, et ce qui s’en écarte, c’est parce que c’est pire.
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Elles n’avaient pas l’intention de m’humilier totalement en se moquant de ma chaussure et de sa semelle orthopédique. J’ai dû faire un effort pour m’en souvenir, plantée là comme un roc, un demi-sourire peiné sur le visage. Elles auraient voulu me demander quel était le problème avec ma jambe, mais je les ai dévisagées et elles n’ont pas osé. Cela m’a réconfortée. Elles ont cédé pour les chaussures et dit que l’école devrait bien comprendre. « Ce n’est pas comme si mes chaussures étaient rouges et voyantes », ai-je dit.
C’était une erreur, parce qu’elles se sont toutes mises à regarder mes pieds. Ce sont des chaussures d’infirme. J’avais eu le choix entre marron et noir, et j’avais choisi noir. Ma canne est en bois. Elle appartenait à Grampar, qui est encore vivant. Il est à l’hôpital en attendant d’aller mieux. S’il se remet, je pourrai peut-être rentrer chez moi. C’est peu probable, tout bien considéré, mais c’est mon seul espoir. J’ai mon porte-clefs accroché à la fermeture à glissière de mon cardigan. C’est un morceau d’arbre, avec l’écorce, il vient du Pembrokeshire. Je l’ai depuis longtemps. Je l’ai touché, pour toucher du bois, et je les ai vues qui me regardaient. J’ai vu ce qu’elles voyaient, une drôle d’adolescente estropiée, mal lunée, et un vieux morceau de bois. Mais ce qu’elles auraient dû voir c’était deux enfants confiantes qui rayonnaient. Je sais ce qui est arrivé, mais pas elles, et elles ne comprendront jamais.
« Vous êtes très anglaises », ai-je dit.
Elles ont souri. D’où je viens, « Saes » est une insulte, un terrible terme de défi, la pire chose qu’on puisse dire à quelqu’un. Ça veut dire « Anglais ». Mais je suis maintenant en Angleterre.
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JEUDI 1ER MAI 1975
L’usine Phurnacite d’Abercwmboi avait tué tous les arbres à des kilomètres à la ronde. Nous avions mesuré avec le compteur de la voiture. On l’aurait dit sortie des profondeurs de l’enfer, sombre et menaçante, avec ses cheminées cracheuses de flammes se reflétant dans une mare noire qui tuait tout animal qui se risquait à y boire. La puanteur était indescriptible. Nous remontions les vitres de la voiture au maximum quand nous devions passer par là et essayions de ne pas respirer, mais Grampar disait que personne ne pouvait retenir sa respiration si longtemps, et il avait raison. Dans cette odeur se mêlaient le soufre, produit de l’enfer, comme chacun sait, et bien pire, des métaux innommables surchauffés et de l’œuf pourri.
Ma sœur et moi appelions cet endroit Mordor, et nous n’y étions encore jamais allées seules. Nous avions dix ans et étions donc de grandes filles, mais dès que nous avons commencé à la regarder, à notre descente du bus, nous nous sommes donné la main.
C’était le soir et, plus nous approchions, plus elle se dressait noire et terrifiante. Six de ses cheminées étaient éclairées ; quatre crachaient une fumée délétère.
« Certainement une ruse de l’Ennemi », ai-je murmuré.
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Lundi 28 janvier 1983

Aujourd'hui rien.
C'est ce que Louis XVI a écrit dans son journal le jour de la prise de la Bastille.
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quand j'ai eu besoin de quelqu'un, le filet de sécurité de la famille sur lequel je comptais pour rebondir comme sur un trampoline avait disparu et, au lieu de rebondir, je me suis écrasée par terre
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Ça va s’arranger. Sincèrement. Il y a vraiment quelque part des gens que tu apprécieras et qui t’apprécieront.
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Mes lectures avaient été une consolation et une addiction, mais personne ne m’avait jamais félicitée pour ça.
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J’ai l’impression parfois qu’il n’y a que les livres qui rendent la vie supportable, comme à Halloween quand j’ai voulu vivre uniquement parce que je n’avais pas fini Babel 17. Je suis sur que ce n’est pas normal. Je m’inquiète plus des personnages des livres que des gens que je côtoie tous les jours.
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Les bibliothèques sont vraiment géniales. Mieux même que les librairies. Parce que les librairies font des bénéfices en vous vendant des livres, alors que les bibliothèques attendent tranquillement de vous prêter des livres par pure bonté d’âme.
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Quoi qu'il en soit , si la plupart des gens ne voient pas les fées parce qu'ils n'y croient pas, les voir n'est pas une mauvaise chose. Certains des plus beaux êtres que j'ai jamais vus sont des fées.
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Une ode à la science fiction , la magie et la vie tout court au travers des yeux d'une adolescente jumelle handicapée et attachante. L'envie de lire passe au travers du papier vers nos doigts pour nous envouter, que de citations de livres et d'auteurs. Je regrette de l'avoir terminé.

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Bibliotropes. Comme les tournesols sont héliotropes, nous sommes naturellement attirés par la librairie.
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Ce qui m'a toujours plu dans la science-fiction, c'est qu'elle vous fait réfléchir et regarder les choses sous des angles auxquels vous n'auriez jamais penser
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