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Critiques de Johanne Seymour (71)
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Le goût de l'élégance

Si vous aimez voyager dans le noir, dans la tête d’une dépressive suicidaire qui n’arrête pas de s’apitoyer sur son sort, de ruminer son triste passé, ce livre est fait pour vous.

Il y a la librairie qui fait de la thérapie gratuite pour les clients qui viennent y pleurer, ou crier, c'est selon. Les employés clairvoyants, et SI humains, qui vont vous sortir de là. Oh, miracle !

Un petit rappel de shoah au passage, pour faire bonne mesure.

Du sous-Harlequin (de mon point de vue). Un peu maigre comme argument.

Enfin, c’est avec ÇA qu’on fait son bonheur et celui de ses semblables.

Heureusement c’est très court, ouf !
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Crimes à la librairie

Nouvelles



16 nouvelles. 16 écrivain(es) québécois. 16 crimes dans 16 librairies différentes. Ce recueil, publié en 2014, a été conçu par Richard Migneault qui voulait faire connaître le polars écrit au Québec. Il a donc demandé à plusieurs auteur(es) de nous écrire une nouvelle sur un crime, dans leur style propre à eux, qui se déroule dans une librairie.



Je suis québécoise. Je lis énormément et je me laisse tenter plusieurs fois par année par un roman, des nouvelles, de mes concitoyens. Mais ce recueil m’a fait découvrir des auteur(es) qui m'était complètement inconnu(es). Je vais donc m’empresser d'ajouter à ma Pile À Lire quelques livres de ces auteur(es). À vous de les découvrir maintenant …

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Noir Montréal

Présenté comme le titre d'« une série qui fait le tour du monde » associant les littératures du crime à plus de 120 villes sur la planète et publiée depuis 2004 par Akashic Books [sept recueils en préparation pour 2023], Noir Montréal regroupe 16 nouvelles noires ou policières par autant d'auteur,es du Québec et du Canada. En fait, il s'agit de la livraison en français par Saint-Jean Éditeur de 12 des 15 textes initialement publiés en anglais (Noir Montreal. – Brooklyn : Akashic Books, 2017. – 288 pages). Dont un de Patrick Senécal, « Heure de pointe », qui faisait partie aussi d'un autre recueil (Montréal Noir. – Montréal : Numéro de série N-0016, 2017. – 152 pages), un projet initié à l'époque par l'écrivain québécois François Barcelo.



Sous la direction de Jacques Filippi et John McFetridge (aussi éditeurs de la version anglaise) qui livrent une brève introduction historique, géographique et littéraire de la ville, Noir Montréal nous plonge dans une variété d'univers glauques d'auteur,es francophes et anglophones campés dans autant de quartiers de la métropole et regroupés sous trois thématiques :



Première partie - Jungle de béton (Concrete Jungle*)

Heure de pointe [Centre-ville] (Rush Hour*) - Patrick Senécal

Une si belle petite fille [Ville-Marie] (Such a Pretty Little Girl*) - Geneviève Lefebvre

La fumerie hantée [Boul. Saint-Laurent] (The Haunted Crack House*) - Michel Basilières

Les chevaux sauvages [Mile End] (Wild Horses*) - Arjun Basu

Le street smart [Griffintown] (nouvelle originale) - Pierre-Yves McSween



Deuxième partie - Liens de sang (Bloodlines*)

Dindon de la farce [Notre-Dame-de-Grâce] (Joke's On You*) - Catherine McKenzie

Coyote [Westmount] (Coyote*) - Brad Smith

La doublure [Hochelaga] (nouvelle originale) - Maureen Martineau

L'aimant à ordures [Île Sainte-Thérèse en Montérégie] (The Crap Magnet*) - Peter Kirby

Juste une image [Centre-Sud] (nouvelle originale) - Guillaume Morrissette

Papa [Petite-Bourgogne] (Poppa*) - Robert Pobi



Troisième partie - Au bord du gouffre (On the Edge*)

Journal d'une obsession [Plateau Mont-Royal] (Journal of an Obsession*) - Johanne Seymour

Dents de lait [Rue Rachel] (Milk Teeth*) - Howard Shrier

Les mange-péchés [Côte-des-Neiges] (The Sin Eaters*) - Melissa Yi

Suitcase Man [Cimetière Notre-Dame-des-Neiges] (Suitcase Man*) - Martin Michaud

Immunité diplomatique [Place d'Youville] (nouvelle originale) - Eric Dupont

____________

* Titre dans la version anglaise de 2017.



De courtes notices biographiques résument la carrière de chaque écrivain,e.



Mes préférées parmi ces courtes histoires :

• Coyote et Papa pour la surprise en finale.

• Juste une image pour la structure à rebours du récit.

• Journal d'une obsession par sa thématique, la création littéraire.

• Suitcase Man pour sa chute imprévisible et la découverte d'un jeune policier qui ne tardera pas à devenir une vedette, Victor Lessard.



À noter un point de contact entre quelques-uns des textes proposés : la présence de « hipsters », ces jeunes citadins branchés omniprésents dans les cafés où se retrouvent certains des personnages .



Bien d'accord avec l'éditeur pour affirmer que ce recueil original nous offre un éventail de nouvelles aussi variées que le style des auteur,es qui le composent : « mystérieux ou flagrant, sanglant ou psychologique, haletant ou étonnant ». Des histoires d'une vingtaine de pages imaginées par des écrivain,es « qui, parfois, sortent de leur zone de confort pour s'encanailler dans les ruelles ou sur les grands boulevards de Montréal », dont « des anglophones, certains traduits ici pour la première fois en français, qui sont de belles découvertes » dans cette littérature de genre.



Merci à Guy Saint-Jean Éditeur pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : ****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : ****



Intérêt/Émotion ressentie : ****



Appréciation générale : ****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Le goût de l'élégance

Ce roman m’a touchée, ébranlée, sans que je m’y attende



Le goût de l’élégance raconte la vie de Simone, cette libraire au cœur écorché, malmené et violenté sous l’emprise de la dépression qui tente désespérément de trouver un peu de douceur, de paix, de reconnaissance, de poésie…d’élégance.



J’ai été littéralement charmée par les personnages, la plume de l’auteure, les références littéraires tout au long de l’histoire et que dire de cette librairie hors du commun ou j’adorerais y mettre les pieds et pourquoi pas y travailler.



Je vous recommande fortement ce roman qui se lit d’une traite et qui ne vous laissera pas insensible. Un coup de cœur assuré



« T’es dans une librairie ici Simone. Ici, il y a tout ce qu’il faut pour soigner les maux et sustenter le cerveau »

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Crimes à la librairie

« Crimes à la librairie » est une belle découverte! Un recueil de nouvelles, écrites par 16 auteurs québécois, mettant en vedette une librairie. D’excellentes histoires qui m’ont permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, et d’apprécier les œuvres d’auteurs que j’apprécie.



Une belle découverte! Je vais me procurer les autres livres de cette série!
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Ponts

Il s’agit d’un recueil de 13 nouvelles ayant comme thème les ponts. J’ai apprécié 11 d’entre elles, ce qui est beaucoup. Un gros coup de cœur pour la nouvelle de Tristan Malavoy et évidement celle de Christine Brouillet, une auteure que j’adore. Une mention spéciale à Claudine Bourbonnais dont j’ai aimé l’histoire et qui se tient loin du cliché « pont=suicide ». Pour ceux et celles qui aiment les nouvelles littéraires, je le recommande ! 🌁
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Crimes à la librairie

Directeur d'école à la retraite, fou de lecture depuis toujours, Richard Migneault s'est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise et se définissant comme un passeur littéraire il s'est donné pour mission de faire connaitre les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l'Atlantique.

Et c'est avec ce recueil de 16 nouvelles qu'il nous propose de les découvrir

Mais alors « Crimes à la librairie, ça nous raconte quoi ?

Lieu de culture, d'échanges et de découvertes, la librairie n'est-elle pas le point de rencontre privilégié entre le livre, l'auteur et le lecteur ? de son atmosphère feutrée émane une impression de calme, presque de recueillement. Un sentiment de paix tout à fait étranger à la violence. Ainsi, c'est tout un défi qui a été posé aux seize auteurs des nouvelles de ce recueil : faire de la librairie, cet endroit paisible, une véritable scène de crime, dénaturer ce carrefour de tous les imaginaires en transformant chaque livre qui s'y trouve en témoin de l'énigme, du suspense, de l'insoutenable. Parions qu'après avoir lu cet ouvrage, vous ne verrez plus tout à faire librairie préférée du même oeil…

Richard Migneault réussi son pari car sur les 16 auteurs présents je n'en connaissais que 6. J'avoue j'ai même été étonnée d'en connaitre « autant » (Patrick Senécal ; Martin Michaud ; Chrystine Brouillet ; André Jacques ; Johanne Seymour ou encore Richard Ste-Marie) tant nos cousins écrivains québécois sont mal diffusés en France. du coup avec ses courtes histoires noires ou policières j'ai lu de nouvelles plumes, et j'adore ça ! Faire la connaissance de nouveaux auteurs, s'approprié leur style, leurs mots, partir vers de nouveaux horizons…même si j'ai trouvé que la qualité de toutes ces nouvelles n'était pas égale. J'en ai aimé vraiment certaines, beaucoup moins d'autres. Mais je ne vous dirais pas lesquelles, le mieux c'est que vous, vous fassiez votre propre opinion par vous-même en entrant dans toutes ces belles librairies !


Lien : https://collectifpolar.com
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Crimes à la librairie

Seize nouvelles littéraires dont le thème est le même: un crime (presque tous des meurtres) dans une librairie. Plusieurs de ces nouvelles sont très intéressantes, d'autres le sont moins. J'ai beaucoup aimé la librairie comme scène de crime, cela donnait des meurtres cocasses, des mobiles intrigants, une atmosphère bien différente des polars habituels.



J'ai été amusée par Public cible de Patrick Senécal, Jungle jungle de Jacques Côté et par un Cadavre au crépuscule de Robert Soulières.

J'ai bien aimé le libraire et l'enfant de Martine Latulippe, même si on voit tout de même venir la fin. J'ai beaucoup apprécié la nouvelle de Mario Bolduc intitulée «Mon combat», car le thème politique et le lieu (Croatie) étaient originaux et fascinants.



Ce que je trouve dommage des recueils, c'est qu'après coup, on ne se souvient plus trop de ce qu'on a lu et même si plusieurs nouvelles m'ont plu, deux jours après je ne me souviens plus des titres ni des intrigues.
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Le goût de l'élégance

Un livre qu fait du bien, qui donne de l'espoir, qui réconcilie avec les humains. Bravo à l'auteur qui a réussi par son écriture à me faire vivre les émotions de Simone, sa dépression puis tranquillement sa délivrance. Une belle écriture, un beau livre, un sourire sur mon cœur et dans ma tête. Un livre qui fait du bien.



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Ponts

C’est en découvrant les œuvres de l’artiste visuel James Kennedy, à l’atelier voisin de sa maison, à Montréal, que la romancière Chrystine Brouillet a eu l’idée de ce recueil de nouvelles. C’est que ce dernier, fasciné par l’acier, crée des sculptures murales monochromes saisissantes, dont une série consacrée aux ponts, mariant techniques de gravure et de photographie.




Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Le goût de l'élégance

On traverse ce roman de petits chapitres en suivant Simone. J’avais l’impression d’y retrouver des réflexions similaires au livre Autopsie d’une femme plate.



On découvre Simone à travers son travail, dans une librairie, et son entourage. Plusieurs enjeux sont abordés tels la grossophobie, l’inéquité salariale entre les hommes et les femmes, le racisme, l’homophobie, la non-acceptation des enfants tels qu’ils sont, la santé mentale, les relations toxiques, la violence conjugale, et probablement que j’en oublie.

Puisque le roman est très court, on effleure à peine ces réalités.



Par la suite, le livre prend une deuxième tangeante de recommandation de livres à travers le travail de libraire de Simone. J’ai d’ailleurs ressenti une similarité avec La bibliothèque des cœurs cabossés.



Le goût de l’élégance à quelque chose de philosophique et de cheminement psychologique. Ça se lit vraiment super rapidement. J’ai vraiment rencontré une deuxième facette de cette autrice que j’avais découvert avec Rinzen et l’homme perdu.
Lien : https://youtu.be/UqZX3irr8xM
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Ponts

Le commentaire de Martine :

Chrystine Brouillet a été tellement conquise par les œuvres de James Kennedy, un artiste montréalais, qu’elle a invité douze auteurs qui écriront une nouvelle inspirée d’une pièce unique de Kennedy.

Quelle chance que j’aie eu, de pouvoir lire ce recueil avec des auteurs que j'aime beaucoup, c’est une richesse de retrouver ensemble des auteurs qui sont très prisés. Chacun nous offre son talent dans un texte qui est en rapport à des ponts d’un peu partout dans le monde. On croise ensemble des imposantes structures d’acier connues dans le monde avec la délicatesse et la sensibilité de chacun des auteurs et auteures. Certains sujets abordés sont assez provocants, percutants, marquants à l’exemple de l’architecture massive de chaque univers.

Certains auteurs vont tourner autour du pont, au lieu du pot, d'autres vont y accéder avec un besoin de liberté, pendant que d'autres vont aussi le quitter sans jamais y remettre les pieds, etc. C’est un peu dans ses eaux que je me suis immergé au cours de la lecture de ce recueil qui m’a vraiment plus, divertit et comblé. C’est aussi un bel hommage aux œuvres de James Kennedy, que partage avec nous, Chrystine Brouillet. Je vous le recommande à 100 %.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Le goût de l'élégance

Une jolie fable de dépression et de bonheur des livres.



Par une journée grise, une femme perd son emploi. Elle s’appelle Simone Vendredi et va aller travailler pour le libraire Crusoé. D’autres employés se nomment Alice Carroll, Verne ou London. On sent qu’il y a là un peu de magie, mais la détresse de Simone est plutôt réaliste. Elle est au bord du suicide, avec un destin bouché avec le vide de sa vie, ses amours toxiques et une estime de soi effritée.



Un bon roman « feel good », où la lumière de la poésie et de l’amitié peuvent redonner le goût de vivre.

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Rinzen, tome 2 : La beauté intérieure

Le coté policier de ce roman porte sur des meurtres qui seront éventuellement reliés à un cartel de drogues mexicain et sur une agression homophobe;correct mais rien de transcendant. Par contre les détresses de Paradis et de Desautels et l'anxiété de Rinzen sont au cœur de ce livre qui porte finalement très bien son nom. C'est la dimension humaine qui fait l'intérêt de ce livre. Sans doute que les adeptes de “page turner” seraient déçus mais pour qui s'intéresse, même juste un peu, à la psychologie des personnes tourmentées, c'est vraiment captivant. Comme dans le précédent opus cependant j'aurais souhaité que l'auteure aille encore plus loin dans son exploration de l'âme humaine. Reste que j'ai passé un bon moment.
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Rinzen et l'homme perdu

Un homosexuel mal dans sa peau et une tibétaine bouddhiste forment une bizarre paire d'enquêteurs. L'auteure exploite bien ce filon mais d'une façon plutôt inattendue. L'intrigue policière en soi est correcte avec juste assez de mystère pour soutenir l'attention. Car on dirait que c'est sur la dynamique de ses personnages et le contexte social que Seymour a mis l'accent: philosophie bouddhiste, courant d'homophobie exacerbé par la présidence de Trump, ravages des problèmes de santé mentale etc. Ce dernier aspect m'a accroché même si j'aurais souhaité qu'il soit plus développé, comme si l'auteure mettait des idées fortes sur la table sans les exploiter réellement. La personnalité complexe de Rinzen en est un exemple frappant. Malgré ce zeste d'inachevé ce fut une bonne lecture.
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Le goût de l'élégance

Un roman qui fait du bien qui vous entoure de ses bras. Quelle plume ,quelle poésie avec quelle justesse l auteure met des mots sur des ressentis des sentiments. On se retrouve plongé dans la vie le mal être de Simone ,mais aussi dans sa renaissance.A lire et relire ,.....
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Rinzen et l'homme perdu

Résumé :

Un enfant qui se sent disparaître, le journal d'un confesseur, un vieillard crucifié… et un étonnant duo d'enquêteurs : Rinzen Gyatso, une bouddhiste qui vit avec son fils de sept ans et ses parents tibétains, et Luc Paradis, un athée insomniaque qui, la nuit, s'entraîne à la boxe et arpente le quartier gai.



Quand le frère Samuel Clément est trouvé mort dans son appartement, Rinzen et Paradis plongent au cœur d'une enquête qui ébranle leurs convictions et les oppose. Et leur supérieur, le lieutenant Gerry Desautels, en pleine crise existentielle de la cinquantaine, ne leur est d'aucun secours. Plus les victimes s'additionnent, plus l'équipe se perd en hypothèses.



Pendant ce temps, l'homme perdu les observe et s'interroge. Qui le sauvera de lui-même ?



Commentaires :



Une histoire relativement simple, mais somme toute captivante. Personnages bien campés. J’ai eu des doutes assez rapidement sur le meurtrier. Une enquête qui nous oriente vers différentes pistes au gré des hypothèses soulevées. Un page turner avec ses courts chapitres. Intéressante cette enquêtrice d’origine tibétaine bien adaptée en territoire québécois. Un bon suspense jusqu’à la fin.



Originalité/Choix du sujet :

*****

Qualité littéraire :

*****

Intrigue :

*****

Psychologie des personnages :

*****

Intérêt/Émotion ressentie :

****

Appréciation générale :

*****
Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Le goût de l'élégance

Quel beau roman qui, malgré qu’il traite de dépression, donne envie de vivre !

Retardée par une explosion inexpliquée plus métaphorique qu’il n’y paraît, Simone Vendredi se fait congédier de son travail dans un magasin grande surface. Pour elle qui traîne une dépression et qui vit d’une paye à l’autre, cela pourrait s’avérer catastrophique, jusqu’à ce qu’elle réponde à une petite annonce placée en vitrine d’une librairie. Elle y fera des rencontres qui changeront sa perspective sur elle-même et sur les autres. Un bel hommage aux librairies et à la bonté du monde.
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Le goût de l'élégance

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Un tout petit livre, mais qui a résulté en un gros coup de cœur.

Je connais Johanne Seymour pour l'avoir lu à maintes reprises, mais pour cette lecture, un style complètement différent que les polars qu'elle nous a offert par le passé, et bien, je dois dire que ça été pour moi une excellente et belle lecture.

Dès le départ, on peut ressentir toute la détresse de Simone, elle est fortement palpable à travers les mots de l'auteure. Avec le temps, Simone s'est isolée, pas d'amis, pas d'amour non plus, elle est seule avec elle-même et ça devient lourd de vivre de cette façon. On sent presque à travers ses mots, qu'elle pense même à en finir et ça fait mal, ça fait mal à notre cœur de ressentir ces sentiments et émotions.

Suite à un congédiement pour un travail qu'elle n'aimait pas vraiment, elle se retrouve à la croisée des chemins, une petite annonce dans une vitrine de librairie, viendra ouvrir une brèche dans ce mur de noirceur qui l'entoure.

À travers le quotidien, les livres, la librairie, elle va reprendre goût à la vie et apercevoir de nouveau la lumière, le soleil, le bonheur.

Une fable qui fait du bien au cœur, qui nous fait sentir que tout n'est jamais aussi noir que ça semble l'être.

Je ne peux que vous conseiller cette lecture, et encore davantage pendant cette période qui affecte tout le monde mondialement. C'est une bouffée d'espoir, c'est un arc-en-ciel de bonheur que nous offre Johanne Seymour, à travers ce personnage de Simone Vendredi, une femme que j'ai trouvé attachante et belle. Tout ça à travers des mots empreints d'une poésie qui coule sur nous avec plein de douceur.
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Le cri du cerf

Ce n'est pas le meilleur thriller que j'ai pu lire , l'intrigue n'est pas particulièrement originale malgré tout cela reste un bon livre, qui se lit bien. Cependant, je trouve que le suspense retombe vite et que l'histoire se résolve trop vite et un peu trop facilement. Mais j'aime assez l'écriture fluide de l'auteure. Le personnage de la flic sexy et efficace, avec une blessure intime, des problèmes avec l'engagement, auquel tout les hommes de son entourage s'attachent, etc.. fonctionne bien. Au final, je pense que je lirai le prochain tome, peut-être les suivants aussi, en espérant toutefois que cet univers gagne en profondeur.
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