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Critiques de John Corey Whaley (62)
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Phobie douce

Une histoire d'amour mignonne, un regard doux sur les troubles de l'anxiété, ce roman YA m'A beaucoup plu.
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Phobie douce

Sujet à des crises de panique régulières, Solomon a un jour trouvé comment les atténuer de façon radicale : en ne sortant plus de chez lui. Depuis trois ans, il vit donc reclus par choix dans la maison de ses parents et les seules autres personnes qu’ils côtoient sont sa mère, son père et sa grand-mère. Sa scolarité continue par correspondance et il a tout ce qu’il lui faut avec sa passion pour les séries, notamment pour Star Trek.



Pour Solomon, la situation est donc parfaite. Il a trouvé le moyen de juguler sa peur de l’extérieur et tout va bien pour lui. Malgré tout, il est bien conscient que ce qu’il vit rend la vie de ses parents compliquée et que ces derniers souhaiteraient qu’il aille mieux et se construise un avenir ailleurs qu’entre les murs de sa maison d’enfance. Seulement, rien que l’idée de poser un orteil dehors est impensable pour le jeune homme.



L’agoraphobie est ici clairement désignée et l’auteur nous montre un adolescent qui sait parfaitement ce qu’il a et qui fait finalement de son mieux pour continuer à vivre malgré ses peurs. Ce n’est peut-être pas la meilleure solution mais qui sommes-nous après tout pour en juger ? Pourtant, Lisa décide de lui venir en aide et, par là, d’en faire le sujet de son mémoire pour entrer dans une grande université. Dit comme cela, il est vrai que Lisa parait bien antipathique et arrogante. Et, effectivement elle l’est. Malgré tout, chaque personne a ici un contexte et une personnalité qui permet au lecteur de le comprendre et, sans être forcément d’accord avec les personnages, d’avoir envie que tout finisse par s’arranger pour eux.



C’est en tout cas ce que j’ai ressenti pour Solomon, pour Lisa et pour Clark, le troisième larron de cette petite bande disparate qui se forme au fil des pages. Si Solomon est malade, les deux autres ont également des problèmes à gérer et c’est finalement un groupe d’amis qui appairait sous nos yeux, se découvrent et s’apprécient de plus en plus. Mais l’amitié peut-elle se baser sur un mensonge ?



J’ai passé un très bon moment avec ce roman dont je n’ai pas vu défiler les chapitres. Les émotions et les actions de chaque personnage sont crédibles et poussent le lecteur à mieux les comprendre. Autour de Solomon, il y a également sa famille et cette dernière, si elle ne souhaite que son bonheur, rêve qu’il passe un jour la porte de la maison et retourne dans le vaste monde. Malgré tout, aucun d’entre eux ne lui met la pression et on sent ici tout l’amour qui transparaît pour cet adolescent, qui est différent des autres et tellement aimé des siens.



Le roman aborde d’autres thèmes importants et je pense clairement qu’il s’agit là d’une histoire à mettre entre toutes les mains.



En bref un roman qui aborde le sujet de l’agoraphobie de manière intelligente et accessible, ce qui permet de parler de cette maladie bien rarement abordée dans un ouvrage jeunesse.
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Phobie douce

Solomon vit depuis trois ans chez lui, depuis que suite à une crise de panique il a terminé en sous vêtements dans la fontaine de son collège. Ceci dit même avant d’être la proie d’une anxiété généralisée il n’avait jamais été très sociable avec ses camarades ni eu de véritable ami. Ses parents, tout comme lui, ont l’air de se satisfaire plus ou moins de cette situation, même si elle est plus ou moins confortable. Lisa Praytor, elle, n’a pas oublié le jeune homme et, au moment de rédiger un mémoire pour rentrer à la faculté de Woodlawn en cursus de psychologie, elle tente de se rapprocher de lui par la ruse afin d’en faire son sujet d’étude. Elle ambitionne rien moins que le guérir et de décrocher ainsi une bourse intégrale pour ses études. Elle aussi a une personnalité à part dans son genre et ne manque pas de confiance en elle. On pourrait croire que cela en fait quelqu’un de suffisant et d’agaçant, mais contre toute attente elle est attachante, elle a de l’énergie et de l’ambition, mais sa détermination n’en fait pas quelqu’un de méprisant. Clark son petit ami et le troisième personnage important, elle va le tenir au courant de ce qu’elle a prévu et lui fera rencontrer Solomon quand il sera prêt. Ils deviennent tous les trois très copains, Clark et Solomon sont particulièrement complices, mais ce dernier ignore toujours les motivations premières qu’ils ont eu pour le rencontrer. Malgré tout ils ressentent une sincère amitié les uns pour les autres, et même un peu plus pour certains.

L’histoire nous est narrée à travers les voix de Solomon et de Lisa en alternance, un chapitre sur deux. Un ton léger, du moins au départ et beaucoup d’humour. Je trouve la citation de Neal Shusterman, qui se trouve sur la 4e de couverture, très juste : « Les personnages de John C. Whaley sont des êtres qu’on aimerait connaître, qu’on a l’impression de connaître, ou qu’on a un tout petit peur de connaître, mais par lesquels on est attiré quoi qu’il arrive.». La tournure des événements à la moitié du roman, bien que prévisible, m’a un peu refroidie, mais la fin me fait à nouveau hésiter... BM 7* je pense ou pépite 8* ? Belle histoire. Même sujet qu’Audrey retrouvée, traité un peu différemment, mais on retrouve un peu le même ton.

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Phobie douce

Un sujet principal peu abordé dans les romans pour adolescent : les désordres mentaux. On découvre un adolescent Solomon qui ne peut plus affronter le monde extérieur; le contact avec les autres le met dans un état d’angoisse douloureux. L’on suit un second personnage ambigu par sa personnalité ambitieuse, manipulatrice et son dévouement : Lisa jeune lycéenne pense d’abord à Solomon comme étant un sujet d’étude. Bien qu’abordant un thème psychologique, c’est avant tout un roman d’amitié sur les relations adolescentes, sur les liens qui peuvent se créer dans un climat d’angoisse psychologique et d’envies personnelles. Une quête identitaire propre à cette époque charnière : ils se découvrent, se questionnent, grandissent ensemble. Un roman ouvert sur des problématiques mentales, sensible, réaliste et plein d’émotions.
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A la Poursuite de Ma Vie

Il ne m’aura donc fallu qu’une grosse semaine pour lire les trois romans publiés par John Corey Whaley jusqu’à aujourd’hui. Après l’excellent Highly Illogical Behavior et l’étrange mais réussi Where Things Come Back, j’ai lu cette fois Noggin, un roman au synopsis un peu déroutant au premier abord :



Listen — Travis Coates was alive once and then he wasn’t.

Now he’s alive again.

Simple as that.



The in between part is still a little fuzzy, but Travis can tell you that, at some point or another, his head got chopped off and shoved into a freezer in Denver, Colorado. Five years later, it was reattached to some other guy’s body, and well, here he is. Despite all logic, he’s still sixteen, but everything and everyone around him has changed. That includes his bedroom, his parents, his best friend, and his girlfriend. Or maybe she’s not his girlfriend anymore? That’s a bit fuzzy too.



Looks like if the new Travis and the old Travis are ever going to find a way to exist together, there are going to be a few more scars.



Oh well, you only live twice.



On parle donc ici d’un adolescent de seize ans, Travis, qui était condamné par un cancer il y a cinq ans et qui a choisi la cryonisation de son cerveau pour essayer d’échapper à la mort. Cinq ans plus tard, la procédure a miraculeusement réussi et Travis se réveille, sa tête attachée au corps d’un autre adolescent mort récemment. L’idée de départ de ce roman est très étrange, et j’avais clairement peur que le livre se transforme en long délire morbide.



En fait, c’est tout le contraire. L’idée de départ n’est qu’un prétexte pour raconter une belle histoire. Travis est parti puis revenu, mais la vie de ses proches a évolué en cinq ans : ses amis ont grandi et ont quitté le lycée, sa petite amie Cate est désormais fiancée, son meilleur ami Kyle qui venait de lui faire son coming-out juste avant sa « mort » est en couple avec une fille, et ses parents semblent l’avoir attendu patiemment pendant cinq ans, même s’ils ont complètement vidé sa chambre. Travis doit retrouver sa place dans tout cela, et ce n’est clairement pas aussi facile qu’il l’aurait pensé.



I was a quiet kid who would blush easily when he got too much attention and always walked with his head down and his hands in his pockets. Usually I was sitting in class thinking about something funny to say and never being brave enough to speak up and say it. In my mind I pretended I was too mature and intelligent to clown around with my classmates, but even I knew that wasn’t totally the case. I just wasn’t quite sure how to be one of them.



Il est assez difficile de parler de ce roman sans en dire trop. Il s’y passe finalement peu de choses mais c’est joliment écrit et plaisant du début à la fin. C’est d’abord une jolie ode à la vie mais c’est aussi un beau récit sur la mort, le deuil des amis et de la famille. Il y a quelques beaux passages dans le texte, et des scènes très touchantes dont je ne dévoilerai rien ici pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs.



It made me realize that no matter how often you see or talk to someone, no matter how much you know them or don’t know them, you always fill up some space in their lives that can’t ever be replaced the right way again once you leave it.



Noggin est un roman que je vous recommande chaudement, c’est une jolie lecture, un peu naïve par moments, avec beaucoup de beaux sentiments qui peuvent déplaire parfois, mais le récit est plaisant et les personnages sont attachants. J’étais peut-être dans le bon état d’esprit pour plonger dans ce livre, mais j’en ressors ravi.



They kept on like that for a while, and we laughed and told jokes and made fun of one another. But that’s why they were there, I guess. Even though I was almost gone, they were still there to remind me that I wasn’t quite dead yet. And to be honest, I wouldn’t have minded just closing my eyes right then and letting go. Wouldn’t that be perfect? Just dying right there with your two best friends helping you remember everything you loved about being alive?



And that’s how, five days before having my head sawed off my body and carefully placed in a cryogenic freezer in the basement of the Saranson Center for Life Preservation, I got to have the best day of my life. Isn’t that something? Isn’t that the greatest thing you’ve ever heard? I bet most people don’t even get one person who cares about them that much. And me, I got four of them.



Yeah, maybe I got a bad deal the first time around. Sure, it wasn’t fair to be dead at sixteen. But you know what? At least I got to live every single second before they finally turned off the lights.
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Where Things Come Back

Lorsque j'avais terminé en début de semaine Highly Illogical Behavior j'avais déjà envie de découvrir les autres romans de l'écrivain américain John Corey Whaley. Il ne m'a fallu que quelques jours et la lecture d'un roman très différent de Christophe Donner pour accomplir mon souhait. Il s'agit cette fois du premier roman de John Corey Whaley, intitulé Where Things Comme Back au résumé assez intriguant :



In the remarkable, bizarre, and heart-wrenching summer before Cullen Witter’s senior year of high school, he is forced to examine everything he thinks he understands about his small and painfully dull Arkansas town. His cousin overdoses; his town becomes absurdly obsessed with the alleged reappearance of an extinct woodpecker; and most troubling of all, his sensitive, gifted fifteen-year-old brother, Gabriel, suddenly and inexplicably disappears.



Meanwhile, the crisis of faith spawned by a young missionary’s disillusion in Africa prompts a frantic search for meaning that has far-reaching consequences. As distant as the two stories initially seem, they are woven together through masterful plotting and merge in a surprising and harrowing climax.



This extraordinary tale from a rare literary voice finds wonder in the ordinary and illuminates the hope of second chances.



Le roman nous plonge tout d'abord dans une petite ville de l'Arkansas, où l'événement de l'été est la présumée réapparition d'un oiseau dont l'espèce a pourtant disparu depuis plusieurs décennies. Cullen Witter est un adolescent que cet engouement agace, d'autant que son petit frère âgé de quinze ans a disparu depuis peu.



It was easier for me to hate everyone in town than hate myself for being afraid I’d be just like them.



Dans un second arc narratif, l'auteur nous présente un jeune missionnaire chrétien qui est envoyé en Afrique où sa foi et ses convictions vont être mises à mal. J'ai eu du mal à comprendre le lien entre ces deux récits, jusqu'au dernier quart du livre où cela finit enfin par trouver une explication. Entre temps, le récit du jeune missionnaire se perd en détours, passe d'un personnage à un autre sans qu'on comprendre où l'auteur veut en venir. A la fin, tout finit par s'éclaircir mais le chemin pour y parvenir m'a semblé bien tortueux.



My cynicism had been known, from time to time, to get me into accidental trouble. I was especially cynical in groups, perhaps feeling that a witty cut-down about a stranger would earn me the respect and admiration of friends. This rarely worked. You can only act like a jerk so many times before people stop listening to you. Gabriel broke me of this habit one night after I made fun of a couple leaving a movie theater. “You act like you hate everyone. It must be exhausting.” And, having no response, I decided that he was right.



J'ai du mal à me faire un avis définitif sur ce livre qui m'a touché par moments et m'a ennuyé à d'autres moments. C'est un peu embêtant d'alterner le bon et le moins bon en lisant un roman.



Dans le bon, il y a le personnage de Cullen, sa relation avec son meilleur ami Lucas, et surtout celle avec son frère Gabriel, un personnage attachant même si on ne le voit quasiment qu'à travers les souvenirs et l'imagination de son frère aîné.



Dans le moins bon, il y a toute l'histoire autour de l'oiseau présumé disparu, dont j'ai saisi la symbolique mais qui m'a profondément ennuyé, ainsi que le récit secondaire sur le missionnaire et les personnages qui gravitent plus ou moins directement autour de lui, avant que l'explication du lien avec le récit principal ne soit enfin fournie. C'est seulement à ce moment-là que tout prend forme et que le roman devient passionnant pour son épilogue.



Dr. Webb says that losing a sibling is oftentimes much harder for a person than losing any other member of the family. “A sibling represents a person’s past, present, and future,” he says. “Spouses have each other, and even when one eventually dies, they have memories of a time when they existed before that other person and can more readily imagine a life without them. Likewise, parents may have other children to be concerned with—a future to protect for them. To lose a sibling is to lose the one person with whom one shares a lifelong bond that is meant to continue on into the future.”



Pour un premier roman, je dois reconnaître que c'est une réussite. Par contre, je suis content d'avoir lu Highly Illogical Behavior avant celui-ci, car je ne suis pas certain que j'aurais eu envie de suivre cet auteur prometteur uniquement en lisant son premier roman. Il est tout de même rassurant de voir qu'un auteur perfectionne son écriture au fil de ses romans. C'est en tout cas le cas de John Corey Whaley, dont je surveillerai sans doute les prochains romans avec attention.
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Phobie douce

Solomon a seize ans. Depuis trois ans il vit cloîtré chez lui. De toute façon, il a tout ce qu'il lui faut. Quand il sort, il fait des crises d'angoisse. La dernière fois qu'il est sorti, il s'est jeté tout nu dans la fontaine du lycée pour réussir à calmer sa crise qui arrivait. ce qui a aussi calmé ses parents et les a incité à le garder à la maison.

Lisa est une jeune fille de dix-sept ans. Elle est plutôt populaire et sort avec un membre de l'équipe de Water-polo, Clark. Celui-ci est vraiment parfait et elle l'aime, même s'ils ne sont jamais allé plus loin que s'embrasser enlacés sur leur lit. Elle veut faire des études de psychologie dans la meilleure université qu'elle peut trouver, mais aussi celle qui la fera partir du trou paumé dans lequel elle vit. Pour entrer dans ce cursus, elle doit monter un dossier avec un cas pratique. Elle repense alors à ce garçon qui s'est jeté dans la fontaine, lors de leur année de quatrième. Elle s'est souvent demandé ce qu'il était devenu...

Ces trois là vont se retrouver, apprendre à se connaître, à s'aimer, à se détester. Une très belle histoire qui parle d'avenir, de but à accomplir, d'obstacles à surmonter. A lire !
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Phobie douce

On ne va pas se mentir, si je l’ai lu c’est parce que depuis quelques années je souffre d’une légère agoraphobie qui me gâche la vie. J’étais donc très curieuse de découvrir ce roman traitant de ma « maladie » et j’en ai été ravie !

Phobie douce est un roman feel-good tout en douceur et en justesse. Les personnages sont très intéressants parce qu’ils changent de ce que nous avons l’habitude de lire dans les livres d’ado. Nous avons une vraie manipulatrice au grand cœur, elle veut arriver à ses fins à tout prix mais ne cesse de réellement s’inquiéter. Le beau gosse geek, gentil et sportif, ça nous change de de l’éternel bad boy briseur de cœur. Et pour terminer Solomon notre agoraphobie plus qu’attachant, avec un humour très agréable et une vraie philosophie de vie.

Ce que j’ai particulièrement aimé c’est la façon dont l’agoraphobie a été amenée. Au début, on nous l’a présente comme une maladie qui rend complètement fous les gens qui en sont atteints, qu’ils sont bizarres et quelques peu extraterrestres sur les bords. Plus le roman avance et plus on la traite comme une souffrance mentale très forte pouvant amener des crises d’autodestruction. C’était très juste. J’aurais aimé en voir un peu plus par contre, quelques pages supplémentaires afin de mieux l’expliquer n’aurait pas été de tout refus mais je me contente de ça.

Il s’agit d’une lecture très rapide remplit de bon sens sur base d’une histoire d’amitié originale avec derrière des thèmes importants comme la confiance en soi, la quête d’identité, écrite de manière très fluide avec tendresse ce qui rend le roman très lumineux. Il vous fera passer à coup sûr, un excellent moment.
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Phobie douce

Bonjouur,

Vous allez bien ? Que lisez vous en ce moment ?



Pour ma part, je viens tout juste de finir " Phobie Douce", et je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour vous écrire mon avis, et pour partager avec vous ma jolie lecture.



J'ai emprunté à la bibliothèque " Phobie Douce" le résumé assez plaisant m'a convaincu directement de me plonger dès le soir venu dans cette lecture ! Aller je suis sympa, je vous laisse le résumé ;)



"De toute façon, Solomon n'avait jamais besoin de sortir de la maison. Il avait de la nourriture. Il avait de l'eau. Il pouvait voir les montagnes depuis la fenêtre de sa chambre. Ses parents étaient si occupés qu'il organisait sa vie à la maison à sa guise. Jason et Valérie Reed n'intervenaient pas, parce que finalement céder à leur fils était la seule solution pour qu'il aille mieux. A l'âge de seize ans, il n'avait pas quitté le domicile familial depuis trois années, deux mois et un jour. Il était pâle, assez souvent pieds nus, et allait plutôt bien."



Mon avis : 



J'avais envie d'un roman doux et poétique, et c'est exactement le cas de " Phobie Douce", on y suit donc la vie de Solomon, agoraphobe, qui n'est pas sorti des quatre murs de sa maison depuis plus de trois ans, d'où vient ces crises de paniques ? Personne ne le sait, aucun spécialiste n'a réussi à comprendre, Solomon s'est donc résigné à ne plus sortir, à suivre des études par correspondances, et mener sa petite vie tranquille rempli de lectures et de série.



Vous vous en doutez, un événement majeur va bouleverser la vie si lisse de Solomon, et de toute la famille Reed.

Une jeune fille, Lisa, et son petit ami vont débarqué et on pour but de changer Solomon, et de le faire sortir, vont-ils y arriver ? Avec quelles motivations ?



Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal pendant, au moins, toute la première partie du roman à apprécier Lisa, ses motivations ne me paraissaient pas " Honnête" et me faisait mal pour Solomon, mais voilà, chacun à quelque chose à apporter à l'autre.

Contrairement à Clark, le copain de Lisa, qui est juste foncièrement bon, pas une once de mauvais en lui, ce personnage est vraiment une jolie pepite, loin des clichés auxquels sont parfois habitué les sportifs dans les romans ou séries.



Et en fait c'est sa " Phobie Douce", c'est l'histoire d'une rencontre, l'histoire d'une maladie, courante à plusieurs degrés, dont on ne parle pas assez, une maladie pas assez reconnue, et qu'est ce que ce roman fait du bien au moral, il parle de sujets dur, mais avec une finesse incroyable.

J'ai trouvé le récit tellement beau et poétique, à un certain moment, l'émotion est tellement fort que j'en ai eu les larmes aux yeux, j'éprouvais exactement les mêmes sentiments que les personnages présents, je faisais parti intégrante de l'histoire, j'avais vraiment l'impression de faire partie de la famille Reed. Ce sentiment d'appartenance est quelque chose d'important, et ce roman réussi le challenge à 1000% !



Vous l'aurez compris, "Phobie Douce" est une magnifique découverte, je suis totalement conquise par l'écriture de John Corey Whaley, il arrive à faire passer de très beaux messages à travers des histoires de vies.



Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez, vraiment ! Et c'est déjà le cas, qu'en avez vous pensé ? 



En réalisant cet article, j'ai pu voir que l'auteur avait écrit un autre roman " A la poursuite de ma vie", et au vu du résumé, je vais voir pour me le procuré !



Fiche technique du livre :



 Auteur : John Corey Whaley



 Editeur : Casterman



 Nombre de pages : 312








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Phobie douce

Lisa, une jeune fille intelligente est en couple avec le plus beau garçon du lycée. Elle veut absolument quitter ce coin "perdu". C'est pourquoi elle rêverait d'intégrer la meilleur école de psychologie du pays. Pour réaliser son rêve et afin de rentrer dans l'établissement, elle doit rédiger un mémoire sur un cas particulier.

Se souvenant du "garçon qui s'est jeté nu dans la fontaine", elle essayera par tous les moyens d'avoir contact et de le guérir.



Au début, on m'a conseillé de lire ce livre mais le résumé ne m'a pas accroché, tout de même j'ai commencé à le lire.

L'histoire de John Corey Whaley est très bien écrite et touchante et les personnages attachants.

Qu'importe que le personnage soit secondaire ou non, j'ai attribué une grande attention à tous les personnages.

Le sujet principal est la psychologie, une première pour moi et que je n'ai pas regretté de lire !

Quelques touches d'humour ainsi que des "bons" moments y sont ajoutés pour "égayer" l'histoire.

Malgré la fin trop rapide à mon goût, j'ai beaucoup apprécié de consacrer du temps à ce roman que je conseille vivement !



MN
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Phobie douce

Solomon vit sa vie d’adolescent agoraphobe reclus chez lui depuis 3 ans jusqu’au jour où Lisa, une lycéenne de première va vouloir en faire son cas d’étude pour son dossier d’université.

Elle va entrer dans sa vie avec l’idée persistante qu’elle va pouvoir le soigner, lui montrer que le monde n’est pas si terrible que ça et qu’il mérite d’être découvert. Avec l’aide de Clark son petit copain, elle va faire preuve de détermination (sa confiance en elle est parfois très agaçante) pour sortir Sol de son isolement. Ce qui au départ n’était qu’un stratagème pour obtenir une bourse d’étude et une place dans une prestigieuse université va au fil des pages se transformer en une belle amitié.

Ce roman ado, malgré des moments drôles, et des références à la culture geek (Star Trek, Community, jeux de plateau, etc.) est assez décevant. Je m’attendais à une histoire d’amitié entre une fille et un garçon, avec un trio digne de Le monde de Charlie mais j’ai été déçue vers la moitié du livre quand l’auteur inclut des sentiments et un triangle amoureux un peu tiré par les cheveux : après avoir fait son coming-out, Solomon avoue à Clarke qu’il éprouve des sentiments pour lui, alors que ce dernier est amoureux de Lisa, et que celle-ci amoureuse de Clarke pense que celui-ci est homosexuel.

Du coup, le roman est très inégal : la première partie donne vraiment envie de lire la suite, on s’attache aux personnages et on espère que cette nouvelle amitié aidera Sol à se reconstruire, tandis que la seconde partie est bien plus ennuyeuse et tourne sur les déboires sentimentaux des trois ados. Un roman très plat et inégal qui n’est pas mauvais mais qui ne décolle pas. On peut trouver bien mieux sur le sujet. Plaira toutefois aux ados un peu geeks et qui aiment les lectures « légères ».

A partir de 13 ans. Plutôt non.

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Phobie douce

Lisa est décidée à quitter la petite ville dans laquelle elle vit. Une seule solution: obtenir une bourse pour l'université qu'elle a choisi. Un seul moyen pour cela: constituer un dossier dans lequel elle pourra expliquer comment elle a guéri quelqu'un d'un trouble psychologique.



C'est là que Solomon entre en scène. Sujet à des crises d'angoisse, agoraphobe, il vit chez lui depuis 3 ans. Sans jamais mettre le pied ou le nez dehors. Pas même dans son jardin.



Lisa a une idée: le guérir et le faire sortir de chez lui.



C'est la première fois que je lis ce genre de roman. Une histoire où l'héroïne est aussi la méchante. Il fallait oser...



Lisa a un objectif bien clair. Et au premier regard, on pourrait se dire qu'effectivement, elle n'a aucun scrupules. Oui, elle joue avec les émotions de Solomon. Oui, elle lui ment, puisqu'elle ne lui dit pas pourquoi elle lui rend visite si souvent.



Mais au-delà de cela, il y a sa réflexion profonde. Elle a un projet, mais n'avait pas pensé à l'affectif. Et quand elle se retrouve liée d'amitié à Solomon, tout dérape. S'oppose alors sa volonté de réussir pour son obtention de bourse, et celle de réussir pour le bien de Solomon.



Le jeune Solomon est, lui, un personnage vraiment, vraiment génial. Replié sur lui-même et sur son microcosme, il s'est créé son propre univers. Doté d'humour, d'autodérision, et d'un esprit d'analyse à toute épreuve, il est sensible et déroutant.



Enfin, le petit ami de Lisa, Clark, est l'élément stable du trio. Il est doux, calme, émouvant de gentillesse. Et c'est lui qui équilibre les émotions que l'on rencontre dans le livre.



La fin du roman m'a émue. J'aurais eu envie de me lever, les deux mains au ciel, et de crier "Hourra!!!".



L'auteur a fait preuve d'une sensibilité profonde, arrivant à exprimer les angoisses de Solomon, les volontés de Lisa, et les questionnements de Clark. Moi je dis bravo!



C'était le deuxième roman que je lisais de cet auteur, et j'en sors avec une plus grande envie de découvrir ses futurs écrits.
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Phobie douce

il est vraiment genial !
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Phobie douce

Pour intégrer l'université de son choix, Lisa doit rédiger un mémoire sur l'étude d'un cas de désordre psychologique. Elle retrouve la trace de Solomon, un ado qui n'est pas sorti de chez lui depuis trois ans. Elle va réussir à devenir son amie. Mais créer une amitié sur un mensonge et impliquer son petit ami, est-ce raisonnable ?



Un roman intéressant qui parle d'une phobie, mais aussi de l'homosexualité, des relations entre les gens. Solomon est sensible, trop ? Il nous touche par son désarroi, son envie de guérir mais sans réussir. Comment grandir sans souffrir ?


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Phobie douce

Phobie douce, c'est un contemporain fort, émouvant et addictif, qui aborde avec brio des sujets importants. Tout d'abord, c'est une histoire d'amitié entre trois adolescents; Solomon atteint de crises d'angoisse et d'agoraphobie, refuse de sortir de chez lui depuis des années. Lisa rêve d'obtenir une bourse pour une université de psychologie et, afin de la décrocher, décide de tout faire pour guérir Solomon, ce garçon à qui elle n'a pourtant jamais parlé. Pour ce faire, elle va devenir son amie, en lui cachant évidemment ses motivations. Et Chris, le copain de Lisa, se voit contraint de suivre le mouvement.



Cette amitié, qui se construit lentement mais sûrement, donne le sourire et j'ai adoré ce trio. On sent que les liens entre Solomon, Lisa et Chris deviennent de plus en plus forts et que c'est peut-être bien grâce à ses nouveaux amis que Solomon se libérera de ses craintes. Le récit reste pourtant crédible et les phobies de Solomon ne sont pas minimisées. Solomon avance, trébuche, tombe et se relève, toujours accompagné de Lisa et Chris, prêts à tout pour l'aider. D'autres sujets, tel que l'homosexualité ou la phobie sociale sont abordés, toujours avec cette même finesse qui caractérise l'histoire. L'auteur n'en fait ni trop, ni pas assez et l'on ne tombe jamais dans les clichés.



Les trois personnages sont eux aussi authentiques, et c'est d'ailleurs ce qui les rend attachants. Si je me suis d'emblée attachée à Solomon qui, malgré ses multiples peurs, est un adolescent drôle et sincère, j'ai eu plus de mal avec Lisa. Elle m'a même carrément agacée au début du livre à cause de sa trop grande ambition. Mais, si elle a un impact positif sur Solomon, c'est aussi réciproque; plus l'histoire avance, plus elle se dévoile au contact de son nouvel ami. Chris est également un personnage que j'ai pris plaisir à découvrir. Bien qu'il semble très stéréotypé au début, il est finalement plein de surprises.



En conclusion : Un contemporain comme je les aime avec un sujet relativement rare (l'agoraphobie), des personnages bouleversants et des scènes tantôt légères, tantôt poignantes.
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Phobie douce

Lorsque j'ai vu venir Lisa et son projet, j'ai eu envie de la détester, Purement et simplement. Parce qu'elle a l'air hautain de celle qui sait tout et veut juste partir de sa petite ville. Parce que son intérêt et son rapprochement pour Solomon ne sont pas gratuits. Parce que son personnage dégage une aura aussi repoussante qu'attirante. Alors finalement, je me suis habituée à son personnage. Et j'ai doucement laissé tomber tout ce que je pensais a priori d'elle.

C'est l'effet que m'a fait tout le récit ! Son apparence douce et légère n'empêche pas l'histoire de posséder une profondeur qui nous fait succomber presque instantanément à l'ouverture du roman. La plume de John Corey Whaley est d'une simplicité efficace : l'auteur n'en fait pas trop dans les émotions mais leur donne les mots qu'il faut. Il utilise les mots justes, et créé de quelques phrases une musique qui résonne directement dans notre coeur. L'histoire, les personnages, sont touchants, non dans l'intensité, mais davantage dans la justesse. Ils s'imprègnent alors en nous, au plus profond de nous.

J'ai adoré l'histoire ! Depuis l'année dernière, on en voit passer de plus en plus, des intrigues qui nous parlent d'adolescents qui ne sortent plus de chez eux. C'est la première de ce genre que je lis, et pendant quelques heures, Phobie douce ne m'a plus donné envie de sortir non plus. L'intrigue y est franche, vraie. Et pose sans en avoir l'air un vrai problème de société : l'impact du regard des autres, la maladie et l'isolement.

Heureusement, Solomon possède quelque chose de solaire, comme une aura rayonnante. C'est un protagoniste frais, vivant, complètement désarçonnant. En commençant ma lecture, j'avais peur d'avoir affaire à un personnage plus abattu, moins sensible. Ce fut, à ma joie, le contraire. Solomon est plein de vie, de rêve et d'espoir. Drôle et sarcastique. Il nous fait rire, ne se prend pas toujours au sérieux. Phobie douce nous donne d'abord peur de le connaître, mais ensuite, on ne veut que ça.

Je n'ai pas eu un coup de coeur, mais tout m'a littéralement faite craquer dans ce roman ! L'humour, les personnages, l'écriture, John Corey Whaley m'a surprise autant qu'il m'a fait mourir de rire. Il m'a émue par ses personnages profonds et leur histoire qui l'est plus encore. Il m'a touchée par des mots simples, qui se sont ancrés au plus profond de moi. Dès le premier chapitre, c'était comme si Phobie douce me parlait, de l'intérieur.
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Phobie douce

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A la Poursuite de Ma Vie

Je me suis attaché à ce jeune. Dès les premiers pages Travis devient un personnage simple, réaliste, touchant. Il incarne à merveille ce que l'on peut ressentir face à la maladie. A aucun moment on tombe dans le misérabilisme. Jusqu'à où ira la science? Roman réaliste avec une touche de "science fiction"? Peut être pas...
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A la Poursuite de Ma Vie

Un garçon appelé Taris est atteint d'une leucémie. Un chercheur lui propose d'être cobaye pour une expérience qui est de lui enlever la tête et de la greffer sur le corps d'un donneur. Il revit 5 ans plus tard mais tout a changé pour lui, sa petite-amie ne veut plus de lui. De 16 ans à 21 ans tout change.

Un livre super hors du commun. C'est un livre triste et un beau personnage auquel on s'accroche.

A lire absolument si ce n'est pas encore fait.
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A la Poursuite de Ma Vie

Un début de roman qui nous plonge totalement dans la science-fiction pour malheureusement revenir à la réalité et surtout aux sentiments amoureux de Travis pour son ancienne petite amie, Cate. On reste un peu trop bloqué là-dessus et on s’essouffle au final. Dommage, car l’idée était vraiment intéressante mais cela devient un roman à l’eau de rose un tantinet pathétique. On apprécie néanmoins le style de l’auteur, qui nous donne réellement plaisir à lire …
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