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Citations de John Hopkins (17)


page 123
[...] 28 août. Une expérience inoubliable : à 3 heures du matin, arrêt à Abou Simbel. (Statues colossales taillées dans la paroi d'une montagne.) Visite à la lumière des flambeaux et de la lune. Impossible de décrire l'effet irréel et inquiétant produit par ces sculptures monumentales (de 15 à 18 mètres de haut) qui nous toisent. Elles sont menacées par l'eau du lac Nasser qui ne cesse de monter et l'on évoque un projet consistant à les transporter au sommet de la montagne. Difficile d'imaginer comment. Mais nous avons eu le privilège de les admirer, comme des millions d'autres personnes avant nous, c'est à dire avant que Thomas Edison invente l'ampoule électrique, avec un guide et un flambeau. Dans la galerie au-dessous : bas-reliefs, sculptures et hiéroglyphes. Expérience mystérieuse, étrange, hors du temps. [...]
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Quand le présent paraît vide, et l'avenir dénué de sens, c'est le passé qui rassure et fait que l'avenir se poursuit. On ne peut absolument pas modifier le passé, et l'amour comme le désir restent à jamais notre lot.
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- (...) Qu'est-ce que vous êtes?
- Professionnellement vous voulez dire? Je travaille à mon compte. Mon beau-père dirait que je ne travaille pas. Je n'ai pas d'occupation définie mais ma préoccupation est le tragique.
- Jamais entendu parler d'un métier comme ça, patron.
- Mon beau-père pense que je suis un bon à rien fini parce que je ne vais pas travailler dans un bureau tous les jours. Pour lui, ce qui est tragique, c'est de ne pas avoir de travail. Ce qu' il ne peut pas comprendre c'est que pour moi c'est de travailler à plein temps qui l'est. Je suis trop occupé à me poser des questions angoissantes sur ma vie pour travailler.
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Quiconque fait ses vingt kilomètres de jogging tous les jours ne peut être que cinglé.
p.25 éd. 10/18, 1993
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Il n'est pas évident de trouver un bon compagnon de voyage. Qui a écrit ça ? Moi. Etre avec Joe constitue véritablement une expérience éducative incroyable. S'il n'était pas là, j'appréhenderais l'avenir. (Encore plus.) Mais si j'ai le courage d'affronter ce qui apparaît maintenant comme un vide complet, c'est parce que Joe a conscience du même vide, il le sent lui aussi, il le partage. (...) Ce que je suis en train d'acquérir, c'est de la bouteille : une immense expérience sur deux continents primitifs en l'espace d'une année. Seul, cela n'aurait pas été possible. Avec Joe on fait bloc. Nous avançons ensemble. C'est un voyage dicté par le caprice, la soif d'aventure et une foi constante dans l'inconnu. (p179)
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John Hopkins
Les émotions deviennent dangereuses lorsqu’on cherche à y échapper
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La situation économique empirant, l'illégalité s'empara des campagnes. On commença à relater d'étranges incidents dans les journaux. On aurait cru que chacun des mécontents du pays prenait le train en marche pour dépasser son voisin en atrocité(...)
p.45
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24 décembre, 10 heure du matin. / Abasourdi par les nouvelles à la radio qui annoncent qu’un tremblement de terre a dévasté le Nicaragua. Managua est détruite, en ruine. Le Gran Hôtel, où nous avons séjourné il y a deux mois presque jour pour jour, n’est plus qu’un tas de gravats. Les oiseaux perchés en attente sur la façade du teatro étaient donc au courant. Ils savaient qu’une catastrophe allait arriver Ils étaient prêts à déguerpir à tout moment.
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Ici, à Tanger, j'ai découvert une variété de mouches qui ne bourdonnent pas. En ce moment, il y en a une douzaine environ qui évoluent sans bruit au milieu de la chambre, virevoltant de-ci de-là, se poursuivant dans leurs jeux. Elles sont sereines et ne font nullement attention à moi; j'aime les observer. (...°
Incipit p.9
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1962
12 juillet 1962 Hotel Olid, calle Cristianos, Tanger
(...) La première personne que nous avons rencontré était Franck Wisner occupé à se laver les pieds dans une fontaine devant la vieille poste espagnole. Il a été envoyé ici par le ministère des Affaires Etrangères pour apprendre l'arabe. Nous sommes resté assis au café central sur le Zoco Chico à boire du Fundador jusqu'à quatre heures du matin, nous remémorant nos souvenirs de Princeton et du Pérou. Les petits mendiants ne voulaient pas nous laisser tranquilles. Ces quémandeurs modèle réduit ne dorment-ils donc jamais?Ont-ils des parents qui e demandent où ils sont? Le Zoco Chico est apparemment la place qui a inspiré Tennessee Williams pour "Camino Real". D'après Wisner, le maître se trouve à Tanger en ce moment même.
p.33
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On ne tourne pas le dos à l'amour. L'amour vous colle au corps, plus encore que votre propre peau.
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Pas d'éducation pour les femmes ; on ne peut pas s'empêcher de s'en offusquer. La cuisine, la chambre à coucher et le voile. L'islam traditionnel porte des œillères qui le poussent à dévaloriser les femmes. La moitié de la population n'a pas le droit de prendre part activement à l'éducation, la justice, la médecine, le commerce et à d'autres domaines qui pourraient aider leur nation à prospérer. (p167)
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En Afrique, les contrastes sont terribles. A la fin, vous vous demandez : qu'est-ce qui était mieux, les épreuves ou le soulagement ? La réponse est : ni l'un ni l'autre. Ou les deux. L'un définit l'autre. Ensemble, ils rendent l'aventure inoubliable. (p158)
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Ici un simple bonjour vous vaut un sourire et de la sollicitude. Les gens les plus chaleureux du monde résident dans les pays pauvres. C'est ce que j'ai appris au Pérou. (p89)
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Ce qui est génial avec un journal, c'est que vous n'avez pas besoin d'inventer, vous enregistrez les moments de votre vie au fur et à mesure. (p114)
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Avant ce voyage, le Pérou m'avait paru fait de poussière brune et de Pacifique gris. Les rues de Lima étaient souvent vides. Des sons tels que l'aboiement des chiens et tous les divers bruits de la ville faisaient ressortir ma solitude sur un fond qui me paraissait aussi solitaire que moi-même. Peut-être était-ce pour cela que je l'aimais. Je ne pense pas que la jungle m'ait apporté autant.
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Nous avions passé presque toute la nuit dans le camion, voyageant sur le toit de la remorque, qui formait une avancée au-dessus de la cabine du conducteur(...) néanmoins il faisait si froid et c'était si inconfortable qu'il m'avait été impossible de dormir.(...)
De temps en temps je me soulevais sur les coudes pour regarder la mer. Elle était toujours là, sur la gauche distante parfois de plus d'un kilomètre, parfois seulement de quelques centaines de mètres.
incipit p.9
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