AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Katzenbach (117)


Il y a toujours ce moment merveilleux, où l’homme voit pour la première fois le corps d’une femme. Un spectacle qui est une aventure en soi. Le regard de l’homme jaillit comme une cascade au-dessus d’une falaise et descend jusqu’au fond. Puis, exactement comme en ce moment, alors que vous devriez regarder entre mes jambes, je vois cette culpabilité dans vos yeux. Comme si l’homme essayait de dire qu’il me considère toujours comme un être humain, en fixant mon visage, alors qu’il pense comme un animal, quels que soient son éducation et son « savoir-vivre ».
Commenter  J’apprécie          00
C’est fascinant comme toutes les professions semblent avoir une icône que leurs membres peuvent mettre au mur. Si je vais chez un curé, il y a toujours quelque part Jésus sur sa croix. Un rabbin aurait une étoile de David ou une menora. N’importe quel politicien à deux sous accroche sur son mur un portrait de Lincoln ou de Washington. Il devrait y avoir une loi contre ça. Les médecins adorent avoir à portée de main ces petites maquettes en plastique d’un cœur écorché, d’un genou ou de n’importe quel organe.
Commenter  J’apprécie          00
Il trouvait étonnamment hypocrite, pour un analyste, d’affronter la nuit en souhaitant que son repos ne soit pas perturbé par des rêves. Les rêves étaient importants, comme autant d’énigmes inconscientes fournissant un reflet de l’âme.
Commenter  J’apprécie          00
Un innocent, et très probablement quelqu’un de jeune, car les jeunes sont beaucoup plus vulnérables.
Commenter  J’apprécie          10
Un analyste avait souvent l’occasion de constater que garder le silence, refuser de répondre aux attitudes les plus agressives et les plus monstrueuses d’un patient, est le moyen le plus sensé de découvrir les véritables raisons de ses actes. Il se leva et fit deux fois le tour de la pièce, comme un chien qui renifle une odeur inconnue.
Commenter  J’apprécie          00
Ce peut aussi être le meurtre. Ça vous obligera à réfléchir. Il pourra être jeune ou vieux. Un homme ou une femme. Riche ou pauvre.
Commenter  J’apprécie          00
Détruire. Quel mot bizarre. Il peut signifier leur ruine financière. Ou leur naufrage social. Ou encore un viol psychologique.
Commenter  J’apprécie          20
Ce n'est pas ce qu'on a dans les mains qui est dangereux, Ricky. Vous devriez le savoir. Au bout du compte, c'est ce que nous avons dans la tête.
Commenter  J’apprécie          30
Un homme sans passé peut écrire n'importe quel avenir.
Commenter  J’apprécie          40
Le Dr Lewis savait des choses sur moi, se dit-il. Désormais, je saurai quelque chose à son sujet et cela change tout.
(...) Il entendit la voix du Dr Lewis avant de le voir:
- c'est assez gênant, j'imagine ?
- Vous lisez dans mes pensées, répondit Ricky.
Une blague d'analyste.
Commenter  J’apprécie          50
Il trouvait étonnamment hypocrite, pour un analyste, d'affronter la nuit en souhaitant que son repos ne soit pas perturbé par des rêves.
Commenter  J’apprécie          10
- Tu en es sûre ? demanda Karen.
Jordan ne répondit pas. Bonne question, pensa-t-elle. Puis lui vint aussitôt la réponse automatique des jeunes à n'importe quel grand doute : Aaah, et puis merde.
Commenter  J’apprécie          10
L'idée d'attendre de mourir me tue, pensa-t-elle, sans être sensible à l'ironie de cette réflexion.
Commenter  J’apprécie          20
Laissons-les s'inquiéter. Laissons-les perdre le sommeil. Laissons-les sursauter au moindre bruit nocturne. Et quand leurs défenses seraient affaiblies par l'épuisement, la tension et le doute, il arriverait. Au moment où ils s'y attendraient le moins. O'Connell frappa du pied sur le trottoir, comme un danseur qui trouve son rythme. Je suis là, à côté d'eux, même quand je n'y suis pas, se dit-il
Commenter  J’apprécie          00
C'était typique du comportement aberrant que le Loup incitait chacune d'elles à avoir : marcher dans la mauvaise direction. Imaginer un tueur de l'autre coté de sa fenêtre. Entendre des bruits. Voir des choses. Ne faire confiance à personne, parce que si vous baissez la garde un seul instant, vous mourrez. Et si vous restez sur vos gardes, vous risquez de vous faire tuer quand même.
Commenter  J’apprécie          40
Vous savez, nous aimons croire que nous sommes capables de reconnaitre le danger quand il se présente. N'importe qui peut éviter le danger quand il est annoncé par des cloches, des sifflets,des feux rouges et des sirènes. C'est beaucoup plus difficile quand on ne sait pas exactement à quoi on a affaire.
Commenter  J’apprécie          10
Il se dit qu'il réussissait (visuellement, en tout cas) dans sa tentative de s'adapter au monde où il avait décidé de s'enfoncer. Mais peut-être était-il plus difficile qu'il ne le croyait de se défaire de ce qu'on a été. On porte avec soi ce que l'on est, à l'intérieur et à l'extérieur.
Commenter  J’apprécie          20
je ne résiste pas à cet hommage à Ponson du Terrail*

Page 383
Et sa voix?
Si je l'entends, je la reconnaitrai peut-être. Surtout de près. Une voix sifflante comme un serpent.

* Pour mémoire le rocambolesque Ponson écrivait "ses mains étaient aussi froides que celles d'un serpent"
C'est sans doute Satan qui tend la pomme à Eve et l'incite à braver l'interdit
Commenter  J’apprécie          40
L'horloge de virginité n'était qu'un détail dans un coin de l'écran, en face du chronomètre général mesurant la durée de Saison 4, et indiquant en rouge le nombre d'heures écoulées depuis que Jennyfer était sous leur emprise.
Commenter  J’apprécie          00
- Ne dites jamais le mot "jamais".
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Katzenbach (1356)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12807 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}