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Citations de John Katzenbach (117)


Jordan ne peut plus être une ado normale - si tant est qu'une telle chose existe. Tout le monde doit un jour affronter la fin, mais ne pas savoir quand cela arrivera permet aux gens de continuer à se traîner. Changez un terme de l'équation, introduisez une maladie mortelle ou un accident ou un assassin sans visage dans l'algorithme de la mort, et ce n'est plus pareil.
(p. 354-355)
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Vivre seule, loin des lumières et de l'énergie de la ville, était un mode d'existence dans lequel elle était tout simplement tombée avec les années. Elle avait été mariée. Ça n'avait pas marché. Elle avait pris un amant. Ça n'avait pas marché. Elle avait renoncé aux types d'un soir croisés dans un bar ainsi qu'aux sites de rencontres d'Internet qui vous promettaient une vraie compatibilité après vous avoir fait remplir un questionnaire et vous laissaient croire que l'amour n'attendait que vous. Rien de tout ça n'avait marché non plus. Karen avait découvert que la solitude ne la tourmentait absolument pas. Elle lui donnait confiance, au contraire.
(p. 29)
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La plupart des gens se réveillent à demi abrutis, agacés à l'idée d'entamer une autre journée de routine déprimante, et ils demeurent dans le brouillard jusqu'à ce qu'ils aient avalé une ou deux tasses de café.
Pas lui.
(p. 92-93)
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C'était le genre d'endroit qui résumait tout ce qu'il y avait de bon et de mauvais en Amérique, parce que derrière les pelouses soigneusement tondues et les parements d'aluminium fraîchement repeints se cachaient des problèmes d'alcool, de drogue, de violences familiales, tous ces maux et d'autres qui exercent couramment leurs ravages sous la surface trompeuse de la normalité.
(p. 416)
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Il existait des mordus des funérailles qui occupaient leurs vies désespérantes en assistant à toutes les cérémonies funéraires dont ils avaient connaissance afin de pouvoir verser des larmes hypocrites et se dire qu'ils avaient finalement de la chance puisque, aussi misérable que fût leur existence, elle n'avait pas pris fin.
(p. 399-400)
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- Je ne veux pas mourir, déclara brusquement Sarah.
Ces mots l'étonnèrent, parce que, jusqu'à cet instant, elle avait cru que c'était tout ce qu'elle désirait vraiment.
(p. 188)
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Tout ce qu'il avait fait était conçu pour provoquer la colère et la peur de Monsieur R., et les menaces exigent des réactions. Un tueur professionnel est un homme d'action. L'analyste, pas du tout. Ricky pensa qu'il avait créé une situation où ses forces et celles de son adversaire s'équilibraient.
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Une déclaration d’impôts, c'est comme une carte routière. Tout y est indiqué, du numéro de sécurité sociale aux dons de charité. Elle met en évidence les chemins les plus fréquentés de la vie de quelqu’un, sans les anecdotes.
Comme une carte, elle montre comment passer d'un endroit à un autre, dans la vie d'un individu, où se dressent les barrières de péage et où commencent les routes secondaires. Il ne manque que la couleur et la description.
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Il ne supportait pas d'être oublié.
Cela faisait quinze ans qu'il n'avait pas publié un mot ni tué qui que ce soit, et cette retraite à demi forcée lui était devenue extrêmement pénible.
(p. 13)
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A l'époque de la table ronde, [...], l'enfer était très réel dans l'esprit de toutes sortes d'idiots, y compris chez les gens instruits et raffinés. Ils croyaient vraiment aux démons, aux diables, à la possession par les esprits du mal, tout ce que vous voulez. Ils pouvaient sentir le feu et le soufre qui attendaient les hérétiques et ne trouvaient pas du tout déraisonnable que les êtres qui avaient mal vécu puissent mériter les feux de l'enfer et les tourments éternels. Tout cela est plus compliqué de nos jours, n'est ce pas docteur? Non, nous ne croyons pas que nous allons subir le supplice des tenailles chauffées au rouge et à la damnation éternelle dans je ne sais quel gouffre brûlant. Qu'avons-nous à la place? Les avocats.
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Ricky avait du mal à respirer. Toute sa vie, il avait essayé d’aider les gens à comprendre les forces émotionnelles à l’origine de ce qui leur arrivait. Le travail de l’analyste consiste à identifier les rancoeurs pour être capable de les neutraliser, car il sait que le désir de vengeance est une névrose aussi dangereuse que celles qui menacent chacun d’entre nous. L’analyste veut que le patient trouve le moyen de dépasser ce désir et d’aller au-delà de sa colère. Il n’est pas rare qu’un patient entame une thérapie en exprimant une colère qui exige une réponse spectaculaire. Le traitement est alors conçu pour éliminer cette tentation, afin que le patient puisse vivre sa vie sans être perturbé par le besoin compulsif de prendre sa revanche.
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Un des principes de la psychanalyse est que, même si la thérapie tire à sa fin, même si les séances quotidiennes s'interrompent, le processus n'est jamais terminé. Ce que la thérapie apporte, c'est une nouvelle manière de se regarder, et elle fait en sorte que ce nouveau regard sur soi puisse influencer les décisions et les choix qui détermineront votre avenir. Au mieux, par conséquent, ces choix ne sont pas paralysés par les évènements du passé. Ils sont soulagés des dettes que chacun a à l’égard de son éducation.
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C'est lui, ce n'est pas lui.... Elle porta une main au-dessus de ses yeux pour regarder le public, mais elle ne vit que des formes indistinctes dans une caverne sombre.
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Le Dr Lewis savait des choses sur moi, se dit-il. Désormais, je saurai quelque chose à son sujet et cela change tout.
(...) Il entendit la voix du Dr Lewis avant de le voir:
- c'est assez gênant, j'imagine ?
- Vous lisez dans mes pensées, répondit Ricky.
Une blague d'analyste.
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Il est beaucoup plus facile d’écouter quelqu’un brièvement et d’improviser une réponse que de s’asseoir près de lui jour après jour et de traverser les couches du banal et du trivial pour arriver aux profondeurs.
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« - Bien professeur. Maintenant, on va entrer dans les zones obscures.
Le désir semblait lui donner une voix plus aiguë que d'habitude. Il enfonça une touche. Des enfants apparurent à l'écran. Ils jouaient dans un parc, par une journée ensoleillée. [...] La lumière du jour et le parc laissèrent la place à une chambre aux murs blancs, meublée d'un simple lit. »
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« - Une dernière question, Numéro Quatre.
Jennifer ne bougea pas. Elle attendait.
- Est-ce que tu es vierge, Numéro Quatre ?
Jennifer avait un goût amer sur ses lèvres. Elles étaient si sèches qu'elle dut les lécher plusieurs fois pour les humecter. La vérité, c'était « Oui ». Mais était-ce la bonne réponse ? Jennifer sentit la peur monter en elle. Cette allusion au sexe la faisait suffoquer. Il veulent me violer, se dit-elle.
- Est-ce que tu es vierge, Numéro Quatre ?
Si elle répondait « Non », ne serait-ce pas une sorte d'invitation ? Si elle affirmait qu'elle avait déjà fait l'amour, n'était-ce pas leur donner la permission ? Est-ce que son ingénuité était un avantage, ou pas ? Elle devait prendre une décision, et elle détestait cela. Dans les deux cas, ce serait mauvais.
- Oui, répondit-elle d'une voix légérement tremblante.
La femme se mit à rire.
- Tu peux retourner sur le lit, fit-elle d'une voix moqueuse. »
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- Si j’en crois mon expérience, dit-il, les conclusions rapides sont insaisissables. Mais qu’entendez-vous par « problème » ?
(…)
- J’appelle « problème tout ce qui pourrait venir du chiffre 911 sur un cadran de téléphone, et des questions désagréables que pourraient poser des hommes en uniforme bleu et dépourvus d’humour.
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Ce sont les enfants qui ont peur du noir, pas les adultes. Surtout s’ils ont passé leur vie, comme moi, à déterrer des secrets et des terreurs cachées.
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Un homme sans passé peut écrire n'importe quel avenir.
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