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Citations de John Muir (107)


Nous sommes maintenant dans les montagnes et elles sont en nous, avivant notre enthousiasme, faisant vibrer chacun de nos nerfs, emplissant chacun de nos pores, chacune de nos cellules.
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Perché comme une mouche sur ce dôme de la vallée de Yosemite, je contemple, je dessine, je me prélasse, me laissant bien souvent aller à une muette admiration, sans espoir précis d’apprendre quelque chose, mais animé pourtant par l’effort impatient, inlassable qui gît devant la porte de l’espoir, humblement prosterné devant le vaste étalage de la puissance de Dieu, et désireux d’offrir l’abnégation et la renonciation, accompagnées d’un labeur éternel, à seule fin d’apprendre une leçon, n’importe laquelle, du divin manuscrit.
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John Muir
Dans la jeunesse éternelle de la nature, tu peux aussi renouveler la tienne. Pars seul, en silence. Il ne pourra t'arriver aucun mal.
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John Muir
Chaque fois que l'on se promène dans la nature, on reçoit beaucoup plus qu'on ne cherche.
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John Muir
Rester proche du cœur de la nature (...) et de temps en temps gravis une montagne ou passe une semaine en forêt. Ainsi tu laveras ton esprit.
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John Muir
Aller dans la forêt, c'est rentrer à la maison.
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Si je regarde en arrière, à travers l'immobilité, la beauté romantique et enchanteresse, la paix du bosquet où nous campons, ce mois de juin m'apparaît comme le plus superbe de tous les mois de ma vie, le plus vraiment, le plus divinement libre; il n'a plus de limite que l'éternité, il est immortel. Tout ce qui le compose me semble également sublime - c'est un transport uniforme, pur, effréné d'amour divin, que rien dans le passé ou le futur ne pourra jamais ni effacer ni brouiller.
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Le vent nocturne raconte les merveilles des hautes montagnes, leurs fontaines et leurs jardins enneigés, leurs forêts et leurs bosquets ; leur topographie elle-même est inscrite dans leurs accents .
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John Muir
Et dans la forêt je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme.
- John Muir
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Aussi longtemps que je vivrai, j'entendrai les chutes d'eau, le chant des oiseaux et du vent, j'apprendrai le langage des roches, le grondement des orages et avalanches. Je me livrerai aux glaciers et aux fleuves sauvages et je resterai aussi près que possible du coeur du monde. Et qu'importe la faim, le froid, les travaux difficiles, la pauvreté, la solitude, les besoins d'argent, le souci d'être connu ou de se marier!
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Partir? Il suffit de jeter un peu de pain et une poignée de thé dans un sac et d'enjamber la barrière.
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Au fond, je n'ai jamais rencontré, au cours de mes vagabondages, personne plus libre que moi -- libre, à chaque instant, de m'asseoir pour observer des oiseaux et des écureuils, ou de m'absorber dans la contemplation d'une fleur, sans que jamais m'effleure le moindre sentiment de hâte.
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Nous sommes dans la montagne et la montagne est en nous, dans chacun de nos nerfs, pénétrant par chacun de nos pores, et notre corps, alors, devient transparent comme du verre à la beauté qui l'environne, comme s'il en était devenu une partie, vibrant avec l'air et les arbres, les courants et les rochers, dans les vagues du soleil -- une partie de la Nature, non plus vieille ou jeune, saine ou malade, mais immortelle.
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Selon le recensement fait l’an dernier, les habitants de ces îles sont au nombre de 2 451. Sur cette population, 82 sont blancs, 479 métis et 1 890 Aléoutes. Les Aléoutes sont beaucoup plus civilisés et plus christianisés qu’aucune autre tribu indienne de l’Alaska. Entre un tiers et la moitié des hommes et des femmes savent lire et écrire. Leur métier consiste à chasser la loutre de mer pour l’Alaska Commercial Company.
Un bon chasseur se fait de quatre cents à huit cents dollars par an. Pour cela, ils parcourent des centaines de milles dans leurs frêles canoës de peau, qui sont tellement légers qu’on peut facilement les porter sous le bras. À gagner tant d’argent, ils vivent dans des conditions hors de portée de la plupart des classes laborieuses européennes. Pourtant, en dépit de tous leurs avantages, ils déclinent comme les autres Indiens. Les morts dépassent les naissances dans presque tous leurs villages et le moment de leur disparition de la face de la terre n’est qu’une question de temps.
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Quand le glacier qui a formé ce qu’on appelle aujourd’hui la baie du Plover était dans la force de l’âge, il avait environ trente milles de long, entre cinq et six milles dans sa plus grande largeur et environ sept cents mètres d’épaisseur. Il avait au moins cinq affluents majeurs, qui, lors de la fonte du tronc principal, vers la fin de la période glaciaire, devinrent des glaciers indépendants, lesquels fondirent ensuite pour former peut-être soixante-quinze (ou plus) petits glaciers résiduels de moins d’un mille à quelques milles de long, qui, pour autant que j’aie pu le voir, ont finalement disparu, eux aussi, quoiqu’il puisse toujours en subsister certains vestiges qui continuent de s’atrophier sur les réservoirs les plus hauts et les mieux protégés, au-dessus de l’extrémité du fjord. J’ai fait une jolie glissade le long de la vallée d’un glacier affluent dont les moraines frontales indiquent la même mort progressive que celles de la Sierra. Les montagnes d’ici, pour ce qui est de la forme des pics, des arêtes, des bassins lacustres, des morceaux de prairie, pour leur sculpture et leur aspect en général, ressemblent à celles de la grande Sierra de Californie, où la roche est moins résistante.
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mon père de son côté me faisait apprendre un si grand nombre de versets de la Bible qu’à l’âge de onze ans je savais par coeur les trois-quart de l’Ancien Testament et la totalité du Nouveau - par coeur et au prix de combien de meurtrissures ! Je pouvais réciter le Nouveau Testament du début de Matthieu à la fin de l’Apocalypse sans m’arrêter
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pour tout ce qui n’atteignait pas la perfection, le martinet fut illico mis à contribution. Nous devions absorber trois leçons de latin par jour, trois de français et autant en anglais
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Comment dire le bonheur parfait où nous mit ce brusque plongeon dans l’état sauvage - ce baptême à même le coeur chaud de la Nature ? La Nature qui nous pénétrait, qui nous inculquait par la séduction ses prodigieux enseignements, tellement différents des mornes cendres de la grammaire dont on nous imprégnait à force de raclées depuis si longtemps.
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Dans toute la maison, il n’y avait en fait de feu que le fourneau de la cuisine, avec son foyer de cinquante centimètres de long sur vingt cinq de large et autant de haut – à peine de quoi y mettre trois ou quatre petites bûches-, autour duquel, lorsqu’il faisait – 20 dehors, les dix personnes que nous étions dans la famille grelottaient, et sous lequel nous trouvions, le matin, nos chaussettes et nos grosses bottes imprégnées d’eau gelée en bloc. Et nous n’avions pas même le droit de ranimer ce misérable petit feu dans sa boîte noire pour les dégeler. Non, nous devions y comprimer nos pieds endoloris et tout palpitant d’engelures, au prix de douleurs pires qu’une rage de dent, et filer au travail.
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Comme à l’ensemble des petits écossais, on nous enseignait la plus stricte abnégation, à propos et hors de propos, à faire fi de la chair et à la mortifier, à veiller à garder nos corps soumis aux préceptes de la Bible et à nous punir sans merci pour toute faute commise ou simplement imaginée. Lorsque, en aidant sa sœur à ramener les vaches, un gamin usa un beau jour d’un terme défendu : « faudra que je l’dise à papa, fit la jeune fille horrifiée. J’le lui dirai, qu’t’as dit un vilain mot…
-J’ai pas pu l’empêcher d’me v’nir répondit l’enfant par manière d’excuse. C’est pas pire de le dire tout haut que de l’ penser tout bas ! »
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