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Critiques de John Wyndham (57)
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Chocky

L'histoire nous est contée par le père de famille dont le fils de 12 ans a un jour un ami imaginaire : Chocky. Avoir un ami imaginaire n'a rien d'inhabituel pour un enfant, mais peut être pas à 12 ans, et sans doute pas un ami comme Chocky. Ce rapide résumé du début du roman peut donner une idée assez claire de ce qui nous attend ici, mais en fait oui et non. J'étais bien loin de m'imaginer la façon dont l'histoire va évoluer et sans en dire plus afin de ne pas spolier, je dois dire que ça ne m'a pas du tout déçu. John Wyndham arrive à faire un certain contre pied au lecteur dans ce récit qui ne manque pas d'imagination ni d'une certaine intelligence ainsi que de finesse psychologique. C'est même un roman qui aborde un thème auquel on ne s'attend pas et qui est quelque peu en avance sur son temps: l'écologie. Un roman court, inquiétant et qui se lit vite et bien, pas un coup de cœur mais une très bonne lecture.
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Chocky

Chucky est une petite déception et je me rends compte que c’est assez symptômatique de l’œuvre de John Wyndham. Ces derniers temps, j’ai lu quelques romans de cet auteur et, s’il a des idées vraiment originales, elles sont plus ou moins bien développées. Et bien souvent, l’intrigue tarde avant de s’installer, il faut attendre une cinquantaine de pages avant d’y arriver (l’auteur tient à présenter en long et en large tout l’historique de la situation). Ce rythme très lent devait convenir à l’époque, et je dois admettre qu’il permet de plonger dans une atmosphère spéciale, mais il ne suffit plus de nos jours, surtout quand le roman doit concurrencer le cinéma.



Ainsi, dans ce roman, le narrateur et sa femme Mary, parents adoptifs d’un jeune garçon, mènent une vie ordinaire en banlieue de Londres pendant environ douze ans. Toutefois, après une terrible fièvre qui le cloue au lit un certain temps, le jeune Matthew commence à entretenir une relation particulière avec un ami imaginaire. Il s’agit du fameux Chucky du titre. Mais s’agit-il vraiment d’une imagination débordante ou bien y a-t-il anguille sous roche ? On commence à penser à la possession, et même à l’invasion d’une créature extra-terrestre venue de très loin. Le doute s’installe : s’agit-il d’une œuvre psychologique ou fantastique ou de science-fiction ?



Mais, comme dans les autres romans de Wyndham, l’intrigue lève peu. Encore une fois, selon moi, le point de vue et le choix des personnages (incluant le narrateur) étaient déterminants. Même si un garçon de douze ans est au cœur de l’histoire, tout est raconté sous l’angle d’un adulte. Le père interragit davantage avec sa femme et des médecins et psychiâtres, c’est-à-dire des personnages cérébraux qui expliquent en long et en large leurs théories scientifiques pour expliquer le phénomène dont semble souffrir Matthew. En somme, ce n’est pas mauvais mais ça devient légèrement ennuyeux. Je comprendre pourquoi Wyndham a sombré quelque peu dans l’oublie.
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Chocky

Attention, chef d'oeuvre méconnu.....



Autant le dire tout de suite, si votre vision de la science-fiction se borne aux voyages dans les étoiles, aux guerres interplanétaires (voir inter galactiques), ou autres guerredesétoiles du même acabit, ce livre n'est pas fait pour vous.

Il est lent, comporte peu d'actions, aucun pistolet laser, rien de tout cela.



Le voyage est intérieur... Intérieur à une famille. Ca s'est passé près de chez vous, peut-être, et vous n'en avez rien su.....

Le génie de l'auteur est de placer l'action au sein d'une famille ordinaire. Tout est raconté par le père, incrédule, puis lentement convaincu qu'il assistait à un phénomène hors du commun. Il n'est alerté en cela que parce que l'enfant (comme beaucoup d'enfants) parle à un compagnon imaginaire.



Or, une entité extra terrestre a pour mission d'étudier la Terre et ses habitants. Elle utilise pour cela une sorte de possession de l'esprit d'un enfant. Cette entité n'est ni hostile, ni bienveillante. Elle est en mission.

Elle va cohabiter avec l'esprit de l'enfant, en essayant de le déranger le moins possible, pour observer. Elle va ainsi tenter de comprendre comment fonctionne notre société.

Et petit à petit, par capillarité, une sorte de complicité s'établit entre l'être et l'enfant. Ce ne sera visible de l'extérieur que par certaines réactions du petit, bien trop évoluées pour son âge.

A tel point que lors de situations critiques, outrepassant sa mission, l'être interviendra dans un but salvateur.



Evidemment, cette science fiction là parle de nous. de nos moeurs. de nos espoirs. de nos faiblesses. L'autopsie de la vie de famille dans les années 60 est fascinante, même si, parfois, elle semble un peu idéalisée. Le tout avec un style plaisant, concis, d'une limpidité exceptionnelle, tenté d'une pointe d'humour qui traverse le livre de temps à autre, comme une fulgurance. Notez enfin que ce livre est loin d'être un pavé : même pas 200 pages de plaisir.



De la très grande science fiction, où l'extraordinaire naît, comme souvent, d'un subtile décalage avec le réel.



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Consider Her Ways and Others

Un maître anglais de la science-fiction, qui a inspiré, entre autres, « Le Village des Damnés » de Wolf Rilla puis John Carpenter, s'essaye à la nouvelle. Grâce à une drogue indienne, la chinjuatine, Jane Waterleigh est transférée dans un futur où il n'y a plus que des femmes. Un virus, découvert à l'époque par le docteur Perrigan a supprimé tous les hommes. En sortant de son songe, Jane tue le docteur Perrigan et incendie son laboratoire. Elle est jugée. Mais à la fin de la nouvelle, on apprend que Perrigan a un fils, biochimiste. Cinq autres nouvelles : « Odd », « Oh, Where, Now Is Peggy Mc Rafferty ? », « Stitch in Time », « Random Quest » et « A Long Spoon ». Bien souvent, ces textes sont aussi quelque peu satiriques : le sport, l'argent, la mode… Tout cela est diablement efficace et me rappelle Oscar Lemnaru. Ainsi, le monde dans lequel s'est transportée Jane Waterleigh est troublant par sa ressemblance avec le nôtre sur certains points d'une part, d'autre part par la pertinence de certaines considérations, si bien qu'on finit par douter : finalement, et si…
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L'âge d'or de la science fiction, 3e serie

1 - John WYNDHAM, Opération Vénus 1932 Reprise du mythe de Noé . Colonisation de Vénus .Moyen

2 - Henry KUTTNER, le Soleil Noir 1944. Catastophe post atomique ( sacrée prescience!) Interessant.

3 - Isaac ASIMOV, L'Hybride 1939 Histoire de mutation .Un petit Asimov.

4 - Clifford Donald SIMAK, L'Appel de l'au-delà 1950 Comme souvent chez Simak cela fourmille de thèmes et d'idées ( Mutation ,ET ...) Moyen.

5 - Eric Frank RUSSELL, Triste fin 1953

6 - Robert BLOCH, le Lecteur impénitent 1953 Thème exploration spatiale avec planète très surprenante. Moyen

7 - Robert William CHAMBERS, le Chef de port 1899. C'est du fantastique (on peut penser à Lovecraft en plus soft).
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La machine perdue

Un très bon recueil de nouvelles par John Wyndham, l'auteur des Coucous de Midwich (Le village des damnés) et du jour des Triffides. D'ailleurs, ces deux titres ont été adaptés au cinéma et/ou à la télévision.



Pour ceux comme moi qui s'intéressent aux idées, quoi de mieux que des nouvelles. On va direct à l'essentiel.



Un auteur méconnu ! J'ai bien aimé.
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La révolte masculine

Je ne connaissais pas cette collection des Éditions Denoël. Deux auteurs de la grande SF. William Tenn est méconnu en France, pourtant, quelques-unes de ses nouvelles (bien souvent excellentes) furent publiés dans les anciens magazines et anthologies. John Wyndham est, quant à lui, plus connu, notamment avec son roman catastrophe mettant en scène des plantes carnivores géantes appelées Triffides.



« La révolte masculinste » ⭐⭐⭐

William Tenn manie l’humour avec brio. Il signe, ici, une nouvelle déjantée où les femmes et les hommes s’habillent de façons identiques depuis l’avènement de la coupe à la garçonne dans les années d’entre-deux-guerres – les années folles. Des décennies ont passé et depuis, la gent masculine se sent diminuée. Sur un ton amusant, par ailleurs l’un des personnages est surnommé “pépère” et un des magazines s’appelle “Le poitrail velu”, « La révolte masculiniste » se veut une parodie du monde dans lequel nous vivons. Écrit sous la forme d’un documentaire, tout démarre lorsqu’un des protagonistes invente la braguette.



« Le règne des fourmis » ⭐⭐

Cette nouvelle me fait penser au roman de Franz Kafka (« La métamorphose »). Une femme se réveille dans un hôpital, dans un monde où les hommes n’existe pas. Elle se retrouve dans un autre corps où elle serait la mère d’une colonie de style fourmilière. Narré à la première personne, j’ai trouvé le style lourd. La fin est davantage intéressante, mais qu’est-ce que j’ai eu du mal à la lire.
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Le jour des Triffides

Un jour, le monde devint silencieux. Plus de bruits de moteur, plus de sonneries, plus de conversations à bâtons rompus, rien que le bruit du vent dans les ramures des triffides. John Wyndham, se projetant dans un futur indéterminé (l'ouvrage fut écrit quelques petites années après la fin de la seconde guerre mondiale), imagine une double catastrophe mondiale, dont l'origine restera à jamais indéterminée car l'espèce humaine a quasiment disparu en quelques jours. Des manipulations génétiques incontrôlées ont (pense-t-on) donné naissance à une nouvelle espèce végétale (les fameux triffides) dont des compagnies commerciales ont commencé à tirer parti en extrayant de leurs racines une huile précieuse aux vertus multiples. On s'est aperçu, mais trop tard que ces "plantes", soit disant domestiquées, étaient capables de se mettre en marche et de s'en prendre aux humains, dont la chair s'avère bien plus riche en azote que le sol censé les alimenter. La seconde catastrophe (rencontre de la Terre avec une comète ou guerre bactériologique ou chimique via des satellites ?) va rendre l'humanité aveugle, à l'exception de quelques individus ayant réussi à échapper à ce fléau. Une pandémie foudroyante va parachever cette œuvre de destruction massive. Ce sont deux de ces survivants, et quelques autres qu'ils vont rencontrer au passage, que nous allons suivre au cours de leur quête désespérée pour reconstruire un monde dans lequel vivre. Comme dans d'autres romans de la même veine ("Robinson Crusoe", "La guerre des mondes", "Malévil" et bien d'autres), l'idée d'un monde à reconstruire est un prétexte à réfléchir sur la notion de bien et de mal, de solidarité, de pouvoir, de destin, bref sur ce qui préoccupe de toute éternité l'humanité, sans pour autant passer par l'ennui d'un essai philosophique ou d'une exégèse historique. Et l'on ne s'ennuie guère à la lecture du "Jour des triffides", tant on s'attache à ces personnages hantés par leur destin. Une œuvre d'imagination furieusement prémonitoire, mais aussi un extraordinaire roman d'aventures. Seul regret, mais de taille : la langue française est vraiment malmenée dans cette traduction censée avoir fait récemment l'objet d'une révision. Peut-être aurait-il mieux valu ne pas toucher au travail original…
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Le jour des Triffides

J'ai beaucoup apprécié cette histoire sur l'invasion des triffides couplée à un aveuglement massif de la population.

La quête principale du personnage était à mon sens moins pertinente à développer que le développement d'une nouvelle civilisation avec ses propres lois. J'ai également regretté qu'il n'y ait pas plus de recherche concernant une potentielle élimination des intrus.

Il reste très agréable à lire sans prise de tête.
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Le jour des Triffides

Ce roman est très efficace, même s'il est gentiment ringard par certains aspects. L'action est constante et côtoie des réflexions pertinentes, parsemées de touches d'humour. L'ensemble en fait un livre tout à fait singulier, qui invite le lecteur à se questionner sur le besoin irrémédiable qu'a l'homme de rechercher la compagnie des siens, quand bien même ils ne partageraient pas les mêmes valeurs ni ne viseraient un objectif commun.

L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Le jour des Triffides

Le monde d’ici-bas aurait-il perdu de sa magie au point qu’il me faille m’immerger à nouveau dans celui de la science-fiction ?

Après “L’Aveuglement” du Nobel portugais José Saramago il y a peu, me voici entraîné dans la lecture du roman “Le jour des triffides” de l’écrivain anglais John Wyndham : un double pied-de-nez en quelque sorte à mon penchant par trop cartésien !



La première moitié du siècle dernier est considérée comme l’âge d’or de la science-fiction et “Le jour des triffides” paru dans les années cinquante fait partie des grands classiques de l’époque.

L’intrigue est basée sur l’apparition de deux phénomènes, indépendants l’un de l’autre, dont la juxtaposition va conduire l’humanité au bord du chaos.



Résultat de manipulations génétiques hasardeuses, le triffide est une plante carnivore se nourrissant surtout d’insectes et qui tire son nom de sa racine à trois fourches. Haute d'environ 1,20 m, elle dispose en son milieu d’une sorte de grand fouet dont l’extrémité contient un poison mortel. Autre particularité et non des moindres : lorsqu’il arrive à maturité le triffide acquiert la faculté de se mouvoir à une vitesse comparable à celle de l’homme.

Le narrateur, Bill Masen, a été l’un des premiers à s’intéresser à cette plante qui prolifère sur les cinq continents. De nombreux laboratoires un peu partout spéculent sur ce végétal riche en protéines qui, sa domestication résolue, pourrait à terme nourrir une population mondiale toujours croissante.



Suite à une opération oculaire, Bill se réveille les yeux bandés dans la chambre d’un hôpital londonien. Il ne sait pas encore que 90% de l’humanité est devenue aveugle. Cette cécité à grande échelle incluant les animaux est la résultante de mystérieux éclairs verts émis par les débris d’une comète passant à proximité de la terre.



Dans ce décor post-apocalyptique, les rescapés de ces rayonnements arriveront-ils à contenir l’agressivité décuplée des triffides maintenant en position de devenir les maîtres du monde ?

D'aucuns pourraient voir dans cette supposée hostilité végétale un réflexe de survie de dame nature à l'agonie, un retour de bâton à la folie destructrice de l'homme à son encontre.



Une amie m’a gentiment conseillé cette lecture surprenante et facile, d’un genre littéraire que je ne connais pour ainsi dire pas et qui s’adresse à un large public.

En guise de remerciement, cette citation du poète et chanteur Julos Beaucarne grand laudateur du monde végétal :



“La rose quand elle se déshabille le soir

ôte une à une ses épines pour pas se faire mal

si elle se retourne dans son lit en dormant”

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Le jour des Triffides

Ce classique de la SF britannique ne m’a guère convaincu. Le début du récit avec le réveil du héros dans l’hôpital, l’humanité aveugle et les triffides s’avère assez angoissant. Hélas, impossible pour moi de croire un seul instant que deux fléaux d'une telle envergure (la cécité à grande échelle des êtres humains et les attaques de dangereux végétaux) s’abattent simultanément sur l’humanité. L’auteur nous présente une succession de modèles de société (pragmatique, individualiste, autoritaire, idéaliste etc.) censés sauver l’espèce humaine. J’ai trouvé les descriptions des règles de vie dans ces communautés antagonistes ainsi que la place réservée dans ces groupes aux voyants et non-voyants d’une lecture laborieuse. D’autant que John Wyndham finit par en oublier ses plantes mortelles. D’ailleurs, il m’est difficile d’imaginer ces dernières se déplaçant hors de leurs racines même dans un roman des années 50… C'est dommage car les réflexions non dénuées d’humour du personnage principal sont plaisantes.
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Le jour des Triffides

Je continue mon exploration des romans de type catastrophes – genre qui visiblement ne me lasse pas.

Pour info, ce livre connut deux noms différents (« Révolte des Triffides » et « Les Triffides ») avant d'acquérir définitivement celui de « Le jour des Triffides ».



Bill Masen se retrouve dans un hôpital lorsque un phénomène étrange et merveilleux se produisit. À la nuit tombée, le ciel fut illuminée par une pluie de comètes. Le lendemain, toute la population semble avoir perdue la vision.

L'idée du début était originale et bien trouvée. L'auteur nous explique son passé et ce qu'est un Triffide. Il s'agit d'un organisme végétal modifié – autrement dit un OGM. Ces êtres ont progresser jusqu'à devenir l'alter égaux des hommes à une chose prêt : la vue. Ces créatures semblent apprécier la viande et sont pourvus d'un aiguillons contenant une substance toxique. Bill travaillait dans une pépinière de Triffides. Sa chance fut d'avoir été attaqué au bon moment. Ainsi, il ne put assister à cette nuit spectaculaire.



Je ressors mitigé. L'enchantement du début c'est vite transformé en une lecture laborieuse. En fait, je n'ai pas du tout aimé l'écriture à la première personne (j'en suis allergique) et le style trop pompeux. Durant tout le livre, l'auteur extrapole sur une narration philosophique. Le rythme est très lent et les actions sont bâclées. Malgré ces quelques tares, j'ai apprécié quelques situations comme au lendemain de cette pluie, les hommes se saoulent dans les bars ou bien l'attaque des Triffides dans la ferme.

Bill rencontre assez vite une femme et leur relation devient vite intime. Puis, divers factions se créées et se brises. Nous avons la brute intelligente qui agit mal mais qui a de bonnes intentions, la mère catholique qui oblige à vivre selon ses principes, sans oublier des seigneurs féodaux. Car dans ce monde, tout le monde n'est pas atteint de cécité et seuls ceux qui voient ont le pouvoir.



Il faut reconnaître la vision de l'auteur et l'applaudir pour cela. Il ne faut pas oublier que ce livre fut écrit en 1951 alors que le monde venait de muter après la seconde guerre mondiale. D'ailleurs, il l'expliqua à moment. « Le jour des Triffides » est au-delà d'un roman catastrophes. L'auteur décrit ses peurs dans ce nouveau monde. Une vision peut-être cynique, mais réaliste dans la mesure où l'homme s'est dirigé vers une agriculture intensive avec des plantes (et animaux) génétiquement modifiées. Sans oublier la conquête spatiale qui n'était qu'au tout début de son développement.
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Le jour des Triffides

En grand fan du genre post-apo je me devais de lire "le jour des triffides".

Le roman à été écrit dans les années 50 et ça se ressent car il a pris un petit coup de vieux.

La lecture reste tout de même agréable mais depuis le temps d'autres auteurs ont réussi a faire bien mieux dans ce style.
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Le jour des Triffides

Mais que j'ai aimé ce livre! Stephen King, merci mille fois de m'avoir fait découvrir cet auteur. J'ai dévoré Choky et les chrysalides puis buté contre le village des damnés - horriblement verbeux - et là! quel plaisir que cette aventure. Partons du principe que vous acceptiez d'office que des vilaines plantes fouetteuses et vénéneuses venues d'on ne sait où envahissent notre Terre et que des éclats de comète rendent l'humanité aveugle...seuls quelques-uns s'en sortent. Eh bien, vous voici en compagnie de Bill dans un Londres dévasté puis une Angleterre dévastée aussi. La nature reprend ses droits, les gens meurent, comment reconstruire la civilisation? Est-ce possible? Comment vivre sans vue? Sur qui compter? Formera-t-on des groupes? Peut-on vivre seuls? Manger, boire, dormir, s'abriter, se soigner? Wyndham, dans ce petit roman qui se lit en quelques heures à peine, réussit à nous faire prendre consciences d'enjeux très modernes: la fragilité de notre condition, le vernis de notre civilisation et que trop jouer avec la nature n'est vraiment pas une bonne chose. Sur ce, je vais chercher un autre livre de Wyndham, yep et je vais profiter de mes yeux et éviter les comètes.
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Le jour des Triffides

Superbe roman de science fiction avec une intrigue très original écrite par John Wyndham . Des la première page on plonge dans l’univers post apocalyptique de ce livre , les plantes qui reviennent à leurs droits , la population humaine aveugle etc… très original et très bine écrit !

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Le jour des Triffides

Bien qu'écrit en 1951, le livre a bien vieilli.

Pas d'inventions qui auraient pu être révolutionnaires en 1951 et totalement désuètes aujourd'hui.

Un style fluide, une lecture facile.



Un traitement original de la fin du monde, aveugles et poursuivis par des plantes. On aurait pu glisser dans le grand guignol, il n'en est rien. Le récit est crédible.



On se bat avec nos héros pour survivre dans ce monde.

A lire.
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Le jour des Triffides

La nuit où la Terre traversa un nuage de débris de comète attira toute la population à l’extérieur. Il faut dire que le spectacle était grandiose avec ces mystérieux éclairs verts. Malheureusement, le narrateur, du se contenter de la version radiophonique de cette féerie venue du ciel. William Masen, est un grand spécialiste des triffides. Cette drôle de plante est apparue un été dans les jardins londoniens et beaucoup de rumeurs circulent à son sujet. La thèse la plus probable viendrait d’une dispersion accidentelle lors d’une manipulation génétique. ..
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Le jour des Triffides

LE JOUR DES TRIFFIDES/THE DAY OF THE TRIFFIDS

John WYNDHAM

Folio – 2007 fr/1951 uk – 349 pages



Officiellement, le passage de notre planète dans la queue d’une comète a rendu aveugle la quasi totalité du genre humain. En tout cas, pour qui a contemplé ce magnifique spectacle, ce fut le dernier. Mais avant cela, il y a eu l’apparition de ces végétaux que l’on a baptisés triffides. Au départ bien innocents, ils fournissaient une huile combustible qui convenait parfaitement aux humains. L’origine de cette plante reste inconnue. Les ennuis ont commencé quand un avion transportant un flacon de cette huile à la couleur rose fut abattu en plein vol. Le liquide s’est alors répandu dans l’atmosphère, dispersant par la même occasion des germes sur toute la planète. L’Homme allait découvrir les propriétés inattendues de ce végétal agressif, carnivore, charognard et pouvant se déplacer de manière autonome. Le film de Steve Sekely (1962) tiré de ce roman a été rebaptisé « La Révolte des Triffides ». Je me demande encore pourquoi car à aucun moment ils ne se révoltent, ils envahissent !



« La race doit survivre ! » (sic !). L’humanité bien sûr, pas la plante ! Donc on va s’organiser dans ce but. Mais au royaume des aveugles, le borgne est roi. Ici, le voyant est empereur. Des communautés se forment avec des règles strictes et le plus souvent débiles. On ne pouvait s’attendre à mieux. Ici prévalent des principes religieux ; là on crée un système esclavagiste, asservissant en gros les non voyants au profit de ceux qui voient. Système féodal. En même temps, renforcement d’un sexisme outrancier : la femme doit pondre (des bébés voyants) et l’homme peut en avoir plusieurs (des femmes, pas des bébés). Elles ne peuvent contourner cette obligation ou alors elles doivent quitter la communauté. L’auteur dénonce-t-il ce système ou l’encense-t-il ? Plus j’avançais dans la lecture du roman, plus je devais me rendre compte que c’était bien dans la philosophie de l’auteur. Au fil des pages, Wyndham confirme son machisme. La femme est un être stupide. Seul l’homme est doué d’intelligence lui permettant de sauver le monde et de le diriger selon sa Loi.

Idée reçue de l’époque ? Sans doute en partie. L’homme est le guerrier, la femme est la pondeuse. Wyndham fait l’apologie du Barbare en imaginant ces sociétés où, comble du comble, la femme accepte de bon gré d’être le jouet du mâle et de le partager avec d’autres. Bien sûr, en contrepartie, l’auteur a imaginé un autre type de communauté qui respecte encore les anciennes valeurs… mais elle ne survit pas parce que « ces valeurs n’ont plus cours » dans cette apocalypse. Entendez par valeurs : l’amour, le respect mutuel et la fidélité malheureusement pourris par des préceptes religieux intégristes. C’est donc surtout les idées libertines de ces groupes, retranchées derrière l’adage « nécessité fait Loi », qui révolteront certains lecteurs mais nul doute qu’il y en aura toujours pour cautionner la dictature du phallus ! Dans le contexte machiste de l’auteur, il n’est pas surprenant de constater que les adeptes du libertinage « nécessaire » sont dirigés par un homme tandis que c’est une femme qui régit son groupe aux valeurs morales anciennes mais s’appuyant sur des principes religieux les plus stricts.



En résumé, faisant abstraction de ces idées, quelles qu’elles soient, le roman est bien dans le style des années 50, sans doute un peu naïf pour l’homme du XXIe siècle mais il comporte quand même de belles images poétiques et des réflexions interpellantes sur la solitude et le chaos. Car il s’agit bien sûr d’un récit de fin du monde. Et au bout du compte, quand on sait qu’à l’époque où se déroulent les faits on a envoyé dans l’espace les premiers satellites transportant des armes bactériologiques, peut-être la comète n’est-elle en rien responsable de la cécité générale et que l’Homme, une fois encore, serait le seul responsable de son autodestruction.



Le final est un peu décevant. Je ne vous le révèle pas mais le moins que l’on puisse dire c’est que l’on reste sur sa faim. El Jice.

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Le jour des Triffides

Un roman de SF post apocalyptique des année 50, qui franchement a bien vieilli.

Une nouvelle espèce végétale est trouvée sur terre, mais celle-ci n'a absolument rien en commun avec les espèces connues a ce jour.



J'ai franchement survolé ce roman tant l'écriture est fluide et légère, et pourtant le sujet lui est brûlant... puisqu'il peut conduire a l'extinction d'une espèce.

C'est aussi l'occassion pour l'auteur de pointer du doigts certaines idées de l'angleterre bien pensante de l'époque et bien entendu du conservatisme.



Un roman bien agréable, et qui devrait être plus connu. ( merci a Do pour m'en avoir parlé ;) )



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