AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jon Fosse (57)


Il n'y a rien à faire, tu finiras ménétrier toi aussi, a-t-il dit
et le père Sigvald a dit que c'était comme ça, ménétrier il était et ménétrier il serait, et tant pis, il jouait déjà si bien qu'en l'écoutant on pouvait le prendre pour un ménétrier chevronné, et quand on était ménétrier on était ménétrier, il n'y avait rien à faire, ménétrier il serait, son fils aussi, et c'était sans doute normal, car son père à lui, le vieil Asle, et son grand-père, le vieux Sigvald, avaient tous les deux été ménétriers, c'était le destin dans leur famille d'être ménétrier, même si être ménétrier tenait plutôt du mauvais destin, a dit le père Sigvald, mais quand on était ménétrier on était ménétrier, quand c'était comme ça il n'y avait rien à faire, et tant pis, c'était ce qu'il pensait, a dît le père Sigvald, et si on lui demandait pourquoi c'était comme ça il répondrait que c'était lié au chagrin, à une sorte de deuil ou à un chagrin tout court, car la musique allégeait le chagrin et le faisait s'envoler, et dans son envol il se changeait en joie et en bonheur, et la musique servait à ça, c'était pour ça qu'il devait faire de la musique, et ce chagrin, tout le monde en avait sa part et c'était pour ça que tant de gens aimaient la musique, c'était sûrement pour ça, car la musique nous élevait et donnait de la hauteur à notre existence, que ce soit dans les enterrements ou dans les noces ou simplement quand les gens se réunissaient pour festoyer et danser, mais pourquoi on avait ce don pour la musique dans sa famille, il n'en savait rien, il ne saurait l'expliquer, bien sûr que non, car il n'avait jamais eu d'instruction, même s'il avait toujours été un bon ménétrier, ça oui, depuis qu'il était gamin, depuis l'âge qu'avait Asle maintenant, et Asle aussi était déjà un bon ménétrier, ils se ressemblaient sur bien des points Asle et lui, a dit le père Silvag, et tout comme lui-même avait accompagné son propre père quand celui-ci devait jouer dans les noces, c'était maintenant au tour d'Asle d'accompagner le père Sigvald pour apprendre le métier, et plus tard cet été il l'accompagnerait aussi quand le père Sigvald jouerait dans les bals, et il l'accompagnerait quand il jouerait dans les enterrements comme lui-même avait accompagné son propre père dans les noces, dans les enterrements et dans les bals, mais est-ce que ça lui plaisait de voir son fils devenir ménétrier, ça c'était une autre affaire, d'ailleurs personne ne lui demandait son avis, le destin ne demandait son avis à personne, et lorsqu' on ne possédait rien il fallait bien se débrouiller avec les dons qu'on avait reçus de Dieu, c'était ça la vie


P-51-52-53
Commenter  J’apprécie          374
L'INFIRMIÈRE
Qu'est-ce que vous vouliez dire

FREDRIK
Je voulais sans doute dire
qu'un enfant c'est un peu comme
un lien
en quelque sorte
C'est ce qui unit
Non ce n'est pas bien dit
Vous comprenez
Ce n'est pas facile à dire

L'INFIRMIÈRE
Non ce n'est pas facile
à dire
mais je comprends
(Bref silence)
C'est un peu comme la vie
Ou alors
(Elle le regarde, rit)
Ce n'est pas facile à exprimer
tout ça
(Il rit)

FREDRIK
Oui ce qu'il y a de plus important on n'arrive pas
à le dire
Commenter  J’apprécie          41
des hommes sont disséminés de part et d’autre de l’établissement, assis seuls à leur table, en solitaire, totalement seuls avec leur pinte de bière en face d’eux et leur paquet de tabac à côté d’eux, un ici et un autre là, ils se roulent une cigarette, ils s’allument leur cigarette, ils tirent une longue bouffée de leur cigarette, ils recrachent la fumée de leur cigarette, ils lèvent leur pinte de bière, ils boivent une grande gorgée de bière, désespérément seuls à leur table, un ici et un autre là, en solitaire, ils ne semblent même pas remarquer la présence des autres clients dans l’établissement, ni même que nous sommes entrés dans l’établissement, ils sont assis tout seuls à leur table, un ici et un autre là, en solitaire, plongés dans leur monde, enfermés en eux-mêmes, je pense
Commenter  J’apprécie          20
LA JEUNE FEMME
(...)
Non je ne peux pas partir maintenant
Je ne peux pas
Il
(bref silence)
a toujours été gentil avec moi
Il ne savait pas quoi inventer pour être gentil
Et puis il ne sait pas se débrouiller
n'ose pas sortir
il peut passer des journées entières sans oser sortir
même à la boutique du coin
il n'ose pas aller
Et puis il y a ce qu'il écrit
Ça ne va pas du tout
ce qu'il écrit
Je suis sûre que ça ne va pas du tout
C'est la seule chose dont il se sente capable
rester à la maison et écrire
Mais bien sûr personne ne veut publier
ce qu'il écrit
Il n'est pas assez doué
Il n'est pas doué du tout
Il était nul à l'école
Il avait zéro dans plein de matières au lycée
On était ensemble au lycée
Oui tu le sais
Je te l'ai
déjà dit
Je le connais depuis le lycée
On s'aime depuis le lycée
(elle regarde Baste)
et on s'est aimés
jusqu'à maintenant
ou presque

(extrait d'Et la nuit chante)
Commenter  J’apprécie          220
LA JEUNE FEMME
Mais combien de temps est-ce que tu vas continuer
à écrire comme ça
Tu ne vas quand même pas rester là et écrire
années
après années
Tu ne vas quand même pas
(elle s'interrompt. Silence)
Peut-être que ce n'est pas écrire que tu devrais faire
Oui je le pense
Soit tu arrives à te faire publier
soit
il faut que tu trouves autre chose
à faire
Tu ne peux pas rester là
ne jamais sortir
et écrire des choses dont personne ne veut

(extrait d'Et la nuit chante)
Commenter  J’apprécie          223
(...) Asle dit qu'il n'a pas beaucoup lu, jute les lectures obligatoires à l'école, et Sigve dit qu'il a alors raté beaucoup de choses mais qu'il va pouvoir lui emprunter quelques livres, il devra les lire et là il comprendra ce qu'il veut dire, dit Sigve, mais après il devra les lui rendre car ce sont deux de ses livres préférés, dit Sigve, et il se lève, et il se met à farfouiller dans sa bibliothèque
Je ne trouve jamais le livre que je cherche, il dit
et Asle tire sur sa cigarette, et il boit une gorgée de bière
Tiens, en voilà au moins un, ce sont des textes narratifs de Samuel Beckett, enfin, narratifs, si on veut, il dit
et Sigve tend le livre à Asle
Tu as entendu parler de lui ? dit Sigve
Non dit Asle
et Sigve continue à chercher
Oui, celui-là aussi il est bien, ce sont des poèmes de Georg Trakl, un Autrichien, donc il écrivait en allemand, il dit, mais ces poèmes sont des traductions libres, ca va de soi, il dit (...)
Commenter  J’apprécie          204
(...) Asle regarde la toile blanche, et il pense que non, non ça ne peut plus continuer, il n'en peut plus, il pense, maintenant ça suffit, il pense, plus question de peindre avec des photos comme modèles, plus question de peindre des cabanes et des granges au soleil, avec des hampes et des drapeaux norvégiens qui flottent au vent, avec des bouleaux qui viennent d'éclore, avec un Fjord bleu tout calme et scintillant, plus question de peindre autre chose que ses images, les siennes à lui, parce que sa tête est pleine d'images, elle en est tellement pleine que c'en est un fléau, oui, car les images se fixent en permanence dans sa tête, non pas comme une action ou un agissement, mais comme une sorte de photographie, prise tel jour, ici et maintenant, si bien qu'il peut en quelque sorte faire défiler les images dans sa tête, les unes après les autres, comme s'il avait un album photo dans sa tête où les images les plus étranges se fixeraient, les bottes noires du Grand-Père sous la pluie, tel jour, ici et maintenant, ou le Père passant une main dans ses cheveux, tel jour, ici et maintenant, ou la lumière tombant de son ciel sur le Fjord, tel jour, ici et maintenant, et à présent une succession d'images de la Sœur morte vient de se fixer dans la tête d'Asle et défile comme une série de diapositives, l'une à la suite de l'autre, et il porte ses mains à ses yeux, il les presse contre ses yeux, mais les images ne disparaissent pas, elles redoublent d'intensité, et il retire ses mains de ses yeux, et dorénavant, il pense, dorénavant, au lieu de peindre des images avec des photos comme modèles, des images de maisons et de propriétés, il va peindre les images qu'il a dans la tête, et il ne va pas les peindre telles qu'il les voit dans sa tête, parce que c'est une souffrance, une douleur, liée à chaque image, il pense, même si c'est aussi une sorte de paix, oui, une paix aussi, oui, il va dé-peindre toutes les images qu'il a emmagasinées dans sa tête, pour autant que ce soit possible, afin qu'il ne reste que la paix...
Commenter  J’apprécie          302
Et je me vois debout face à l'image avec ses deux traits, un marron et un violet, qui se croisent dans le milieu, et je pense qu'il fait tellement froid dans la Grande Pièce, et il est trop tôt pour se lever quelle que soit l'heure qu'il est, alors pourquoi je me suis levé ? je pense, et j'éteins la lumière dans la Grande Pièce, et je retourne dans la chambre, et j'éteins la lumière dans la chambre, et je me rallonge dans le lit, je me pelotonne dans la couette, et Brage se couche contre moi, et je pense que j'ai un peu dormi cette nuit, quoique pas beaucoup, et on est aujourd'hui mercredi, et ce doit être tôt le matin, à moins que ce soit toujours la nuit ? je pense, et il faisait tellement froid dans la Grande Pièce que je ne voulais pas me lever, je pense, et je caresse le dos de Brage, et je plonge mes yeux dans l'obscurité, et je vois Asle assis sur la balançoire dans la cour chez lui, et il ne se balance pas, il reste assis sans bouger, ...
(Incipit)
Commenter  J’apprécie          274
(...) voilà qu'un petit garçon, le petit Johannes, va voir le jour, car dans l'obscurité et la chaleur du ventre de Maria il a grandi et pris des forces, de presque rien il est devenu un petit être humain, un beau petit gaillard, oui dans le ventre de Maria des doigts lui ont poussé aux mains et aux pieds, il a déjà un visage, des yeux et un cerveau, peut-être même qu'il a quelques cheveux, et maintenant, alors que Marta crie et souffre, il va arriver dans le froid de ce monde où il sera seul, séparé de Marta, séparé des autres, seul il sera, toujours seul et puis, quand tout sera fini, quand son heure sera venue, il se dissoudra et retournera au néant, il retournera d'où il est venu, du néant au néant, ainsi va la vie, pour les hommes, les animaux, les oiseaux, les poissons, les maisons, les ustensiles de cuisine, pour tout ce qui existe oui, se dit Olai, et pourtant il y a autre chose, se dit-il, car on a beau se l'imaginer ainsi, du néant au néant, ce n'est quand même pas tout, il y a aussi autre chose, mais c'est quoi cette autre chose ? le ciel bleu, les arbres qui se couvrent de feuilles ? le verbe qui était au commencement, comme il est dit dans les Écritures, et qui nous aide à comprendre ce qui est profond, ce qui est amusant, c'est quoi cette autre chose ? allez savoir, qui peut le savoir ?
Commenter  J’apprécie          250
[Chantonnant, en bercant le coussin qu'elle serre contre
sa poitrine]
Il faut qu'il vienne maintenant
Il faut qu'il vienne maintenant
Et maintenant il va bientôt venir
[Se moquant d'elle-même]
Je suis forte et grande et belle
Et alors il faut qu'il vienne
Car je suis si forte et si grande et si belle
Et alors il devrait venir
Il faut qu'il vienne maintenant
Il faut qu'il vienne
Qu`il vienne auprès de son amie
Qu'il vienne qu'il vienne qu'il vienne
Qu'il vienne auprès de son amie
Qu'il vienne qu'il vienne
Qu'il vienne maintenant
Qu'il vienne auprès de son amie
Qu'il vienne
[elle s`interrompt. Elle regarde le plafond, tend l'oreille.
Puis elle baisse les yeux, et regarde ensuite l'autre coin
du canapé. Elle pose le coussin. Elle sourit de tout son
visage]
Mais tu es là
Seulement je ne te voyais pas
Tu es là
Dire que je ne te voyais pas
Car tu es là
Tu vas bien
Tu
[elle hésite]
Réponds-moi enfin
Tu as passé une bonne journée

p. 17.
Commenter  J’apprécie          00
...je me lève et je regarde le ciel et je vois les nuages se mouvoir dans leur blancheur sur le bleu du ciel et je regarde la mer dans son bleu plus profond et la mer est pleine de mouvements blancs et je me dis que Lars est comme la mer et comme le ciel, toujours changeant, de la lumière à l'obscurité, du blanc au noir le plus noir, c'est comme ça qu'il est, Lars, exactement comme la mer, me dis-je, alors que moi je suis plutôt comme la pierre ou comme les marais, pas vraiment inégale, mais marron et jaune, et moi aussi j'ai sans doute mes fleurs, me dis-je ...
Commenter  J’apprécie          366
Oline monte la côte depuis la mer, appuyée sur sa canne elle monte pas à pas, et elle a si mal aux pieds qu'elle arrive à peine à marcher, mais elle avance, pas à pas elle avance, Oline, sa canne dans une main et dans l'autre le poisson accroché à un anneau, et oh que ça fait mal, se dit Oline, et oh qu'elle est raide cette côte qui monte depuis la mer jusqu'à sa maison, et tous les jours elle souffre dans cette côte, entre les deux rangées de maisons qui se serrent les unes contre les autres, dans cette côte raide qui monte depuis la mer, et c'est tout en haut qu'elle habite.
(Incipit).
Commenter  J’apprécie          242
Le Jeune Homme
Est-ce parce que j'avais l'air trop misérable
que vous ne vouliez pas venir avec moi

La Femme
Non
c'était
Elle s'interrompt. Elle baisse le regard
Non ce n'était pas pour ça
Je n'y pensais même pas
Commenter  J’apprécie          10
La Femme
Mais où allons nous

Le Jeune Homme
Où vous voulez
vraiment où vous voulez

La Femme
C'est si ennuyeux
d'avoir a décider
Commenter  J’apprécie          10
Qui prend plaisir à regarder des animaux en cage
Commenter  J’apprécie          00
... et elle a vu Asle se lever et sortir et Alida s'est couchée sur le lit de la mansarde et elle a étendu les jambes et fermé les yeux et elle est si fatiguée, si fatiguée, et elle voit le père Sigvald avec son violon et il sort une bouteille et s'en envoie une bonne rasade et elle voit Asle qui est là aussi, ses yeux noirs, ses cheveux noirs, et elle sursaute, car il est là, son amoureux est là, et elle voit le père Sigvald faire signe à Asle et Asle rejoint le père Sigvald et elle voit Asle coincer le violon sous son menton et il se met à jouer et à l'instant même elle sent quelque chose l'envahir, et quelque chose la soulève et elle s'envole, elle s'envole, et sur la musique elle entend le père Aslak qui chante et elle entend sa propre vie et son propre avenir et elle sait tout ce qu'elle sait et elle est présente dans son propre avenir et tout est ouvert et tout est difficile mais la chanson est là et cette chanson, ça doit être ce qu'appelle l'amour, et Alida est là dans la musique et elle ne veut être nulle part ailleurs...
Commenter  J’apprécie          140
Asle et Alida arpentaient les rues de Bjorgvin, Asle portait à l'épaule deux ballots renfermant tout ce qu'ils possédaient et il tenait à la main l'étui contenant le violon qu'il avait hérité de son père Sigvald, et Alida était chargée de deux sacs de provisions, et cela faisait plusieurs heures qu'ils arpentaient les rues de Bjorgvin à la recherche d'une chambre, mais il n'y avait pas moyen de trouver une chambre à louer ; non, disaient les gens, on n'a pas de chambre à louer, non, disaient les gens, tout ce qu'on a est déjà loué, voilà ce que disaient les gens, et Asle et Alida se voyaient obligés de continuer à arpenter les rues, à frapper aux portes et à demander si on pouvait louer une chambre à louer, et où aller, où s'abriter du froid et de l'obscurité de cette fin d'automne, quelque part ils trouveraient bien une chambre à louer, et heureusement qu'il ne pleuvait pas, mais bientôt il se mettrait surement à pleuvoir et ils ne pourraient pas continuer à errer comme ça, et pourquoi les gens refusaient-ils de les héberger, était-ce parce qu'on voyait qu'Alida allait bientôt accoucher, ce n'était plus qu'une question de jours, ou parce qu'ils n'étaient pas mariés et ne formaient pas un couple légitime...
(Incipit)
Commenter  J’apprécie          369
(...) c'était le destin dans leur famille d'être ménétrier, même si être ménétrier tenait plutôt du mauvais destin, a dit le père Sigvad, mais quand on était ménétrier, on était ménétrier, quand c'était comme ça il n'y avait rien à faire et tant pis, c'était ce qu'il pensait, a dit le père Silgvad, et si on lui demandait pourquoi c'était comme ça il répondrait que c'était lié au chagrin, à une sorte de deuil ou à un chagrin tout court, car la musique allégeait le chagrin et le faisait s'envoler, et dans son envol il se changeait en joie et en bonheur, et la musique servait à ça, c'était pour ça qu'il devait faire de la musique, et ce chagrin, tout le monde en avait sa part et c'est pour ça que tant de monde aimait la musique, c'était sûrement pour ça car le musique nous élevait et donnait de la hauteur à nos existences, que ce soit dans les enterrements ou dans les noces ou simplement quand les gens se réunissaient pour festoyer et danser, mais pourquoi on avait ce don de la musique, il n'en savait rien (...)
Commenter  J’apprécie          100
(...) il ne peut pas s'endormir maintenant, et pourtant il ferme les yeux et alors il voit que le fjord est calme et d'un bleu éblouissant, et la mer est là-bas tout aussi bleue, et le bateau se balance doucement dans la crique et les collines qui entourent la remise à bateaux sont vertes, et il est assis sur le banc et dans sa main il tient le violon et il met son violon à l'épaule et il joue et là, au loin, près de Brotet, il y a Alida qui accourt, et on dirait que sa musique à lui et ses mouvements à elle se fondent dans la clarté verte du jour, et son bonheur est si grand que sa musique se fond dans tout ce qui pousse et qui respire, et l'amour pour Alida l'inonde et l'inonde et l'amour inonde sa musique et l'amour inonde tout ce qui pousse et qui respire et Alida le rejoint (...)
Commenter  J’apprécie          30
Je ne sais pas si j’aime l’amour
Je crois que je suis contre l’amour
L’amour
qui pousse les pères à abandonner leurs enfants
Je suis contre
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jon Fosse (232)Voir plus

Quiz Voir plus

Monstres de la mythologie grecque

Je suis une créature hybride, mi-homme mi-cheval.

Le Minotaure
Le Centaure
La Cavale
La Manticore

12 questions
3435 lecteurs ont répondu
Thèmes : monstre , mythologie grecque , créatures mythologiques , mythologie , mythesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}