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Critiques de Jonathan Carroll (30)
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Flammes d'enfer

Walker, acteur occasionnel et scénariste vient de divorcer de Victoria et vit à Vienne, en Autriche. Son ami Nicolas Sylvian, réalisateur, l'aide à traverser ce mauvais moment et va lui faire rencontrer, Maris. Il va être aussitôt ébloui par cette femme et réciproquement.

Alors qu'ils sont prêts à filer le parfait amour, Walker va faire des cauchemars et des faits étranges et parfois dramatiques comme la mort de son ami Nickolas tué par les balles d'un terroriste à l'aéroport de Munich vont se produire. Et lorsqu'au cimetière, il découvre sur une tombe voisine de celle de son ami, le portrait d'un jeune homme mort dans les années 50, son portrait craché, cela devient dérangeant...

Tout bascule alors dans le fantastique. Walker va découvrir qu'il a vécu des vies antérieures qu'il va pouvoir explorer grâce à des pouvoirs magiques et ainsi apprendre qu'il est poursuivi depuis le début par un diablotin échappé de contes anciens et que la survie de son amour pour Maris ne tiendra qu'à l'élimination de celui-ci. Référence est donc faite dans ce roman aux contes anciens et notamment à ceux des frères Grimm, plus particulièrement à "Oustroupistache". Jonathan Carroll écrit ici, en quelque sorte un remaniement de ce conte.

Je peux dire que ce que j'ai apprécié dans Flammes d'enfer, outre un peu d'humour, c'est la façon dont Carroll utilise ce conte pour étudier la psychologie humaine. Il m'a cependant été difficile d'adhérer à l'histoire même si j'ai tenté de me laisser emporter par la magie et la poésie qui en découle. Ce récit a été cependant trop fantastique pour moi, pour m'embarquer pleinement. D'autre part, la traduction m'a parue parfois ne pas être à la hauteur, d'où, au final, un sentiment mitigé.

C'est grâce à Lecteurs.com et aux éditions Aux Forges de Vulcain que j'ai pu découvrir ce livre, dans le cadre des Explorateurs de l'imaginaire.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Os de lune

Cullen James fait de drôles de rêves la nuit : elle parcourt avec un garçon nommé Pepsi, le monde de Rondua, étrange lieu onirique où des animaux aux prénoms surprenants parlent. Le jour, elle est mariée à Danny et maman d’une petite Mae. Rondua est-il vraiment un monde de rêves, un monde à part ? Cullen a l’impression que doucement, le rêve empiète sur la réalité.

Dans un New York des années 80, Jonathan Carroll imagine un monde complètement étrange. Les noms des personnages de Rondua sont surprenants : un petit garçon du nom de Pepsi, Mr Tracy, Martio… J’avais avoir du mal à accorder de la crédibilité à ce monde de rêve (rien que Pepsi !). Pourtant, les personnages réels sont convaincants, même si Danny est assez absent dans l’histoire. Pepsi, lui, n’est décrit que comme un petit garçon, très courageux et mature.

L’alternance entre monde réel et monde imaginaire est intéressante mais il ne se passe pas grand-chose à part l’amitié entre Cullen et Eliot et son rôle tout nouveau de mère. A Rondua, une recherche des Os de lune va commencer. C’est là que ça devient captivant, il va se passer quelque chose… Mais un peu déçue que ça commence à s’animer dans les cinquante dernières pages. J’avoue qu’un Pocket étiqueté Terreur, je m’attendais à autre chose que ce réalisme magique. J’ai La morsure de l’ange du même auteur, je tenterai prochainement mais je me méfierai des étiquettes qui peuvent gâcher la lecture d'un livre…

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Os de lune

Tout commence par une chronique de vie, douce et banale. Celle de Cullen, jeune New-Yorkaise, dont nous suivons le flux des souvenirs. À l’instar de ceux qui concernent son voisin qui a tué sa famille à la hache, ou encore ceux de ses tristes histoires d’amour, de son avortement et de ses souffrances. Jusqu’à sa rencontre avec Danny, joueur professionnel de basketball. Les deux êtres se rapprochent, se complètent, découvrent l’Europe ensemble et fondent une famille. Ce n’est pas la fin de l’histoire, loin de là. Cullen commence à faire des rêves de plus en plus intenses, des fantasmagories peuplées de créatures fantastiques qui l’entraînent dans le monde de Rondua.



Pour court qu’il soit, ce roman donne pourtant l’impression de prendre son temps, avec une économie de moyen qui explose littéralement dans les dernières pages, absolument magistrales. Jonathan Carroll pose d’abord un cadre réaliste, subtilement mené, où ses personnages prennent une belle épaisseur. À peine le lecteur s’est-il habitué que les premiers glissements s’opèrent : on entre dans un monde onirique de plus en plus déstabilisant. Le plaisir est bien évidemment dans les jeux de miroirs déformants qui lient le rêve à la réalité, le tout fonctionnant grâce au magnifique portrait de femme qui nous est ici offert.
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Os de lune

Os de Lune est un roman de Fantasy de Jonathan Carroll paru en 1987, publié en 1990 chez Albin Michel et réédité cette année chez Les Forges de Vulcain.



Os de Lune est un roman étrange, marquant, mélange de littérature générale et de Fantasy.



L'auteur y aborde des thèmes sensibles : l'amour, l'avortement, l'enfantement, la maternité... tant dans la version "réelle" de la vie de Cullen que dans la version "rêvée" qui va bien vite envahir son quotidien et lui parler de sa vie à travers de nombreuses symboliques.



Os de lune m'a plu par sa sensibilité et sa magie, mais c'est finalement plus le côté littérature générale et vie réelle qui m'a parlé, plutôt que son aspect Fantasy un peu barré (mais plein de symbolique quand on s'y attarde !)



Un beau texte qui prend un tour surprenant ! A découvrir !
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Os de lune

J'avais quelques attentes vis à vis de ce livre qui était un coup de cœur de la librairie Gwalarn.

《Quand nous rêvons, nous entrons dans un monde qui n'appartient qu'à nous. Laissons-le nager dans l'océan le plus profond ou planer au-dessus des nuages les plus hauts.》

Cette citation de Dumbledore dans HP3 est une de mes préférées. Elle correspond assez bien à cette histoire.

Lorsque Cullen ferme les yeux, elle est propulsée dans son monde imaginaire, à Rondua. Elle y rencontre Pepsi un petit garçon qui l'appelle maman puis Felina et tout un tas d'autres personnages fantasques. Une quête se dessine peu à peu, celle pour collecter les 5 os de Lune. Au fur et à mesure que Cullen avance dans la vie, son rêve de Rondua évolue. C'est un rêve récurrent, presque une obsession.

Cullen est une femme amoureuse, on la suit dans sa vie de couple avec Danny, ses aventures en Italie, à New York, sa rencontre avec Eliott son meilleur ami, sa grossesse et sa petite Mae.

Juste avant qu'elle ne file le parfait amour avec Danny, Cullen a vécu un avortement.

Cet événement dramatique est le point de départ de Rondua. Un mécanisme psychique pour faire le deuil de cette grossesse avortée.

L'alternance des chapitres entre rêve et réalité est vraiment brillante, plus on avance et plus le rêve empiète sur la réalité et vice-versa.

J'ai adoré le style de l'auteur, et le fait qu'il touche au thème de la maternité. C'est un beau roman sur l'amour maternel pour ses enfants, nés et non-nés.

Chacun est libre d'avoir son avis sur la question mais à partir du moment où la vie pousse en toi, même si ça se termine pour x ou y raison, je pense qu'il reste toujours un petit bout de quelque chose dans ton âme et dans ton cœur.



Quant à cette lecture il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un vrai coup de cœur. L'atmosphère très onirique pourra en laisser certains hermétique. Pour ma part c'est une histoire qui restera en tête mais j'avoue ne pas avoir compris les événements avec le voisin de Cullen. Il y a un petit côté absurde dans la vie réelle de Cullen qui ne m'a pas convaincu.



@lectricearmoricaine
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Collection d'automne

Certains livres errent dans ma pile à lire depuis longtemps puis ressurgissent tout d’un coup. C’est le cas de ce recueil, Collection d’automne de Jonathan Carroll. Acheté un été dans un lot de Pocket Terreur d’occasion, il avait été mis de côté quand il s’est avéré qu’il n’était pas si horrifique et ne correspondait donc pas à mes envies du moment. À tort ! J’ai découvert bien des mois plus tard (ou peut-être des années ?) avec ce petit livre, une plume fine, drôle, mélancolique, dure parcourant toutes les variations possibles entre la parabole philosophique et la fable absurde. Sur les dix-sept nouvelles qui le composent, seule La Main-panique m’a laissé une impression désagréable, en raison de l’âge et de l’action des protagonistes. J’ai au contraire pris beaucoup de plaisir à lire toutes les autres, souvent très courtes, ne dépassant que rarement la dizaine de pages. Seul le premier texte, Le Ménage en grand, est plus étoffé et pourrait surement être qualifié de novella. Dans celui-ci, un universitaire sur le retour voit son quotidien et ses certitudes bouleversées par l’arrivée d’une nouvelle femme de ménage : Dieu elle-même. Douce-amère, cette histoire parle de la culpabilité, et de la différence de perception entre l’image que l’on a de soi et la façon dont les autres nous voient.

La Tristesse du détail va, elle aussi, interroger les relations entre Dieu et les hommes, mais choisir pour se faire une femme au foyer dessinatrice en dilettante. Dans les deux cas, il s’agit pour l’humain d’aider la divinité à remplir son rôle correctement.

À leur manière Collection d’automne, Signe de vie, Florian, Une roue dans le désert, des balançoires au clair de lune ou Coup de foudre parlent tous du deuil, du temps qui passe et de la façon dont on peut faire la paix avec sa vie et sa douleur. Chaque récit a sa propre palette d’émotions, mais ils sont tous aussi touchants.

D’autres comme L’Ange las, L’amour des morts ou La Vie de mon crime sont nettement moins empathiques. Il s’agit de petits contes cruels où les malfaisants sont punis par où ils et elles ont pêché, bien que le lecteur ne découvre qu’à la chute, la morale de l’histoire.

La Gueule de l’ours, L’Examen de passage ou Apprendre à s’en aller sont de petits contes absurdes délicieusement troussés tandis que Salle Jane Fonda, texte le plus ouvertement comique du recueil, est une mise en garde sur les souhaits qui se réalisent. Finalement, seuls Mon Zoondel et Copains comme Chien relèvent de la science-fiction pure telle que pourrait l’écrire Frédric Brown dans ses nouvelles.

En refermant la dernière page de ce recueil, j’ai été touchée, émue, parfois agacée, mais bien plus souvent séduite par le style de Jonathan Carroll. Je ne connaissais pas du tout l’écrivain, mais ces récits courts oscillant entre réalisme magique et fable absurde telle que pratiqués par Italo Calvino ou Dino Buzzati. Je n’aurais donc aucune réticence à découvrir d’autres œuvres de lui, y compris sous forme de roman.
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Le bûcher des immortels

Miranda Romanac est une chrysalide en train de se métamorphoser en papillon. Trentenaire, elle cultive encore une douce nostalgie pour ses années de lycée, tout en assumant son rôle de new-yorkaise dynamique et professionnelle.

Elle se pense agréable, fréquentable et digne d'être aimée... mais les visions bizarres qui commencent à la submerger quotidiennement lui racontent une toute autre histoire.

Frances Hatch, cette vieille femme à la vie si remplie pourra-t-elle, comme le pressent Miranda, la guider sur ce sentier délicat qui l'amènera à découvrir qui elle est vraiment ?



Nous voici en présence, avec « Le Bûcher des Immortels », de l'exemple type du roman fantastique : l'apparition du surnaturel dans un récit réaliste. La vie tranquille de Miranda va ainsi basculer lorsqu'elle prend conscience que ses visions, loin d'être totalement farfelues, sont des extraits de futur et de passé virtuels, des scènes qui auraient pu avoir lieu si...

Qui dit fantastique, dit également horreur, non pas dans le sens « gore », mais plutôt dans celui de l'augmentation progressive de l'angoisse. Et ça, Jonathan Carroll sait très bien l'écrire !

Le récit va ainsi aller crescendo, de la virée innocente entre copines jusqu'à la terreur de l'abandon et du jugement cruel des autres.

« Le Bûcher des Immortels » n'est pas un livre incontournable ni inoubliable. Cependant, sa qualité d'écriture est indéniable et son sujet très sympathique. Sa lecture devrait contenter les jeunes lecteurs qui apprécient le fantastique, s'ils acceptent de poser un regard indulgent sur la couverture, proprement ignoble...
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Flammes d'enfer

Le récit commence comme une romance des plus classiques. Walker, acteur et scénariste, rencontre Maris, une jeune femme qui, d'après son ami Nicholas, va le faire retomber amoureux après l'échec de son mariage. Et c'est effectivement ce qui arrive, pendant une centaine de pages durant lesquelles il ne se passe pas grand-chose et que peu d'originalité ne vient vraiment égayer – on a même droit à l'ex petit ami violent et jaloux de la belle.



Le fantastique pointe enfin son nez après ce long préambule. C'est d'abord un portait d'une grande ressemblance avec Walker que Maris découvre dans un cimetière, puis l'acteur commence à faire des rêves étranges et à avoir des visions prémonitoires. Il est même présent lors d'une sorte d'hallucination collective. Ce qui l'amène sur les conseils de ses amis, à rencontrer un chaman réputé, accroc aux séries télé et aux sandwichs variés, pour essayer de comprendre ce qui lui arrive. Pratiquement dans le même temps, des événements dramatiques se déclenchent autour de lui touchant ses proches et ceux de Maris.



Plusieurs changements d'époques interviennent dans l'histoire, digressions temporelles dont je ne donne pas l'explication pour ne pas dévoiler l’un des fondements de l'intrigue.

Jonathan Carroll appui de façon totalement assumée son roman sur l'oeuvre fantasmagorique des frères Grimm, celle-ci prenant de plus en plus d'importance au fil du récit. On en apprend un peu plus au passage sur la manière dont les deux frères recueillaient la matière utile à la création de leurs contes.



J'ai apprécié cette histoire étrange et originale, mélangeant imaginaire et réalité, tout en reconnaissant cependant avoir trouvé le récit un peu confus par moments, comme si l'auteur s'était quelque peu laissé griser par une plongée pas complètement maîtrisée dans l'univers fantastique de Jacob et Wilhelm Grimm.



Je remercie lecteurs.com et les éditions Aux Forges de Vulcain pour cette lecture dans le cadre des Explorateurs de l'Imaginaire.
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Le bûcher des immortels

Ce livre est en deux partie. La première sert finalement à mettre en place l'intrigue principale - qui n'est pourtant développé que dans la deuxième partie.

La première partie est pleine de jolies réflexions, assez contemplative et lente. Même si on se demande un peu pourquoi la partie sur le bal des anciens élèves est aussi longue.

Et puis la deuxième partie arrive comme un cheveu sur la soupe, on bascule brutalement dans le fantastique. Il y a, je trouve, une véritable rupture avec le début du livre.

Finalement, je ne suis pas convaincu. Le dénouement ne me convainc pas du tout, les explications me semblent brouillonnes, l'intrigue elle même me laisse sur ma faim.

Et je ne parle pas de la couverture, que je trouve particulièrement hideuse.
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La morsure de l'ange

Dans ce court roman, J Carroll nous dévoile le visage de la Mort. Non pas un squelette grinçant avec sa faux et son esthétique de pacotille. Non, il s'agit d'un être malfaisant qui s'amuse avec chacun de nous et qui, pour des raisons qui lui sont propres décide de faire passer les vivants soit dans la douleur soit dans la douceur (rarement). Mais, surtout elle prend le visage des gens qui nous sont proches et joue un sadique jeu du chat et de la souris avec Wyatt et Arlen deux gloires hollywoodiennes sur le retour. Pourtant le roman se passe essentiellement à Vienne et l'auteur joue sur les différents points de vue avec une maestria et une facilité déconcertante. On dirait du Dan Simmons qui écrirait avec légèreté. On en regrette la brièveté de l'histoire, mais c'est en même temps une forme d'élégance.
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Le bûcher des immortels

Ou comment découvrir que des êtres différents possèdent l’immortalité. Miranda est une personne égoïste dont l’activité est de trouver des livres rares pour les vendre à des passionnés. Mais lors d’une soirée, elle rencontre Hugh, un homme tout aussi égoïste qu’elle, mais leur amour est plus puissant. Il s’installe ensemble. Un soir, alors qu’elle compte lui annoncer sa grossesse, il décède.

Le récit est divisé en deux parties. La première partie est longue et presque fastidieuse pour le lecteur. Le récit s’allonge dans les rencontres, la vie du quotidien ennuyeuse sans décoller réellement. Bien que l’auteur nous fasse entrevoir la suite par petites touches discrètes, ce n’est pas suffisant pour ne pas tomber d’ennui. La seconde partie, quant à elle, est plus énergique et assez agaçante. Parce nous suivons une personne égocentrique pourvu malgré elle d’un pouvoir légendaire, mythique. Mais le pire, c’est que les seules personnes à posséder ce pouvoir sont identiques. Quelle morale peut-on tirer de ce roman, hormis le fait que pour renoncer à ce don, il le sacrifie par amour à une autre personne en brûlant un symbole ! Le récit est finalement moyen et seule la plume de l’auteur tire le roman vers le haut. Sorti et classé dans la catégorie Terreur, vous ne rencontrerez uniquement qu’un côté limité auprès du fantastique, mais sans plus finalement.

Un roman assez moyen, qui manque d’envergure.
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Le baiser aux abeilles

Sam Bayer, un auteur à succès en panne d'inspiration retourne dans la petite ville de son enfance et se remémore le jour où il a sorti de la rivière le cadavre d'une jeune fille brillante au vécu sulfureux. Il décide de reprendre l'enquête sur son meurtre et d'en faire son prochain roman. En même temps, en plein divorce (le 3ième!) il rencontre une superbe créature (aux dires du narrateur) groupie du Monsieur qui va s'immiscer dans sa vie et l'aider (ou pas) dans ses recherches.

Décevant

Et pourtant l'intrigue promettait une belle histoire pleine de suspense. Mais, c'est un flop ... L'auteur n'a pas su créer de zones d'ombre où nos plus folles théories auraient pu prendre leur essor. Les personnages manquent de substance et de mystère. Surtout la folle Veronica Lake qui agit de manière très improbable ce qui aurait pu être intéressant n'eut été que ses motifs ne sont qu'effleurés ce qui enlève beaucoup de crédibilité au personnage. C'est comme si Jonathan Caroll, n'avait pas su les placer dans des situations qui auraient pu ouvrir la porte à de folles supputations (la clé du suspense à mon avis).

Je me suis ennuyée mais je l'ai lu jusqu'au bout. Même la fin manquait de punch ...
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La morsure de l'ange

Un chassé-croisé très bien construit de personnages attachants, qui se débattent entre la vie et la mort. La dimension fantastique ne nuit absolument pas à la crédibilité des situations et des parcours des différents héros, mais sert au contraire à faire rebondir l'action dans des directions inattendues. Autour du thème classiques : "Que feriez-vous si l'on vous annonçait que vous alliez mourir ?", le roman explore des pistes alternatives. On dit souvent que c'est la conscience de la mort qui fait de nous des êtres humains ... Et si les choses n'étaient pas aussi simples ?
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Flammes d'enfer

Flammes d’enfer porte bien son nom et nous invite à un drôle de voyage, aussi bien symbolique que tout sauf abstrait. Une lecture bien troussée mais à laquelle il manque tout de même un petit je ne sais quoi pour nous laisser terrassés. Il n’en demeure pas moins un livre à découvrir.
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Collection d'automne

Des nouvelles de fantastique contemporain . Un renouvellement des thèmes traditionnels ( la Mort, Dieu et Diable ,Ange et démon, loup-garou et fantômes) parfois très déstabilisant , toujours inattendu . Comment réagiriez-vous si vous appreniez que votre femme de ménage est Dieu ? Et si l’enfer était une salle de cinéma ? Et si votre appartement avait une mémoire ?
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Le pays du fou rire

L’enfance de Thomas Abbey a été marquée par un livre. Pas bercée, marquée !



Un livre pour enfant qui encore aujourd’hui le fait rêver. Son titre : Le pays du fou rire. Son auteur : Marshall France.



Et lorsque Thomas découvre une œuvre de Marshall France qu’il ne possède pas, il se sent submergé par une irrépressible envie de l’acquérir, quel qu’en soit le prix.



Mais Thomas caresse aussi un projet grandiose. Pouvoir un jour écrire la biographie de Marshall France, ce qui jusqu’alors n’a pu être réalisé malgré les tentatives de nombreux autres fanatiques comme lui.



Il fait la connaissance de Saxony, une admiratrice fervente comme lui, dans une librairie qui recèle un exemplaire d’un livre que tous deux convoitent. Thomas et Saxony, en dépit de nombreux différents, décident d’enquêter dans e village où Marshall France a écrit la plupart de son œuvre.



Un petit village niché dans le Sud profond des Etats-Unis, et dont les habitants accueillent les deux jeunes gens avec sympathie et même les encouragent à mener à bien leur projet.



Ce qui ne manque pas de surprendre Thomas et sa compagne qui avaient été mis en garde contre la difficulté de pouvoir réaliser une telle entreprise.



Au bout de quelques jours, imperceptiblement l’atmosphère change. Des faits étranges se déroulent, comme si Thomas était de l’autre côté du miroir.







Ce n’est pas Alice au pays des merveilles. La loufoquerie n’est pas poussée comme dans le roman de Lewis Carroll, mais Jonathan Carroll en digne successeur de son presque homonyme entraîne le lecteur vers le merveilleux, l’étrange, en distillant le suspense à doses progressives.



Et le lecteur ne manquera pas de s’identifier, s’il est un lecteur compulsif désirant connaitre toute l’œuvre d’un auteur qu’il apprécie, le lecteur ne manquera pas de se reconnaître en Thomas. La recherche de livres rares est une chasse qui exige de la persévérance et parfois oblige à se surpasser dans la quête.
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Le baiser aux abeilles

Neuf romans et trois mariages. Ratés ! Les mariages, s’entend, car pour ce qui est des romans, ce sont des best-sellers. Mais l’inspiration de Sam Bayer est depuis quelques temps aux abonnés absents et sa plume ne veut plus courir sur le papier.



Son éditeur et son agent littéraire le pressent de leur fournir un nouveau livre rapidement, mais cela ne s’écrit pas à la demande. Cela n’empêche pas Sam Bayer d’entretenir sa popularité lors de nombreuses séances de dédicaces, les lecteurs étant toujours aussi nombreux et friands de petits mots et de signatures sur les bouquins qu’ils possèdent ou viennent d’acheter.



Lors d’une séance organisée dans une librairie new-yorkaise, une jeune femme se présente à lui, avec quelques romans. Elle est collectionneuse et possède des ouvrages traduits en plusieurs langues. Sam Bayer, qui ne baille pas, est subjugué par cette beauté qui se nomme Veronica Lake. Comme l’égérie du cinéma américain des années 1940.



Rentrant chez lui dans le Connecticut, Sam Bayer ressent brusquement le besoin de retourner à sa maison. Pas celle où il vit actuellement, une grande bâtisse dans laquelle il vit seul en compagnie de son peu agréable chien Louie, mais celle de son enfance à Crane’s View. Il a quitté la petite ville trente ans auparavant, et la dernière fois qu’il y est retourné remonte à dix ans. Une bouffée de nostalgie l’étreint.



Il s’arrêt au Scrappy’s Diner, le lieu de rendez-vous des adolescents à son époque, et les souvenirs affluent. Afin de le faire patienter, la serveuse lui propose de consulter l’annuaire du lycée local. Ainsi il pourra reconnaitre d’anciens professeurs qui exercent toujours. Interloqué il aperçoit un visage inconnu mais qui est associé à un nom qui lui ne s’est pas dissolu dans sa mémoire. Pauline Ostrova.



Sa Pauline Ostrova était la tante de celle dont le portrait figure sur cet annuaire. Etait, car la Pauline Ostrova qu’il a connu est morte. Il avait repêché son corps flottant dans l’Hudson, un soir qu’il s’amusait avec ses copains, une petite bande vauriens. Il n’avait que quinze ans, et cet épisode l’avait fortement marqué. Un coupable présumé avait été arrêté, le petit ami de Pauline. Or Edward Durant, c’était son nom, avait avoué, et incarcéré à Sing Sing. Le jeune homme s’était pendu dans sa cellule ne supportant plus de servir de fille aux caïds de la prison.



Sam Bayer est persuadé tenir le sujet de son prochain roman et il en informe son éditeur et son agent. Il en fait part également à sa fille Cassandra, seize ans ainsi qu’au petit ami de celle-ci, lequel va l’aider dans ses recherches. Car il se demande si Edward Durant, malgré ses aveux, était réellement coupable Pauline étant connue comme une jeune fille volage butinant les jeunes pousses et les vieilles tiges. Il retrouve également quelques anciens amis, dont Frannie McCabe, qui est devenu le responsable de la police de Crane’s View. L’ancien loubard devenu policier, Sam Bayer n’en revient pas. Veronica Lake elle aussi apporte son soutien et sa possibilité d’effectuer des recherches sur certains des habitants de Crane’s View, ceux qui étaient susceptibles d’être à l’origine du meurtre de Pauline Ostrova.



Mais ces recherches dans le passé semblent importuner quelqu’un et Sam Bayer reçoit des messages l’invitant à calmer ses ardeurs de détective, tandis que d’autres, au contraire, sont pressés de lire son futur manuscrit. Et quelques cadavres vont parsemer ses recherches.







Le seul reproche que l’on peut effectuer à propos de ce roman, et encore n’est-ce qu’un avis personnel, réside dans la longueur de cette enquête particulière. En effet plus d’une année va s’écouler entre le début de la résolution de Sam Bayer de remonter le passé, et l’épilogue final qui apportera la solution.



Malgré cette petite réserve, l’intrigue de ce roman est particulièrement intéressante pour plusieurs raison. L’enquête en elle-même bien évidemment, mais aussi les rapports parfois ambigus entre les différents protagonistes. Entre Veronica Lake et Sam Bayer surtout.



Cette relation est un peu du genre Je t’aime moi non plus, car la jeune femme apporte des éléments confidentiels sur des événements passés qu’elle puise auprès de personnages peu recommandables parfois. Et Sam Bayer apprend par des moyens détournés des épisodes peu glorieux sur la jeunesse de Veronica, ce qui lui chamboule l’esprit. L’ami de cœur de sa fille Cassandra lui non plus n’est pas inactif car malgré son jeune âge, il s’infiltre dans des réseaux informatiques et soulève de nombreux lièvres.



Il existe entre Sam Bayer et l’auteur une certaine corrélation. Et la difficulté de trouver l’inspiration de la part de l’écrivain de papier est peut-être celle que peut ressentir l’écrivain de chair. Une impression qui se dégage dans les premières pages, et la rencontre entre Veronica Lake et le romancier peut se traduire par un épisode réel, vécu. Car le lecteur ne se rend pas toujours compte du travail de l’écrivain pour la promotion d’un roman.



Les tournées de promotions peuvent être exaspérantes et épuisantes. Trop de villes en trop peu de jours, des interviews avec des gens qui n’ont pas lu votre livre mais ont besoin de vous pour remplir quelques minutes d’une émission télé ou radio sans queue ni tête, des repas solitaires dans des restaurants lugubres… A mes débuts, ces tournées me semblaient excitantes et romantiques ; à présent, je m’en acquittais comme je serais allé pointer à l’usine.



Une réflexion qui sent le vécu. Et le sexe dans les romans, qu’en pensent l’auteur et son double ?



Quoique mes romans comportent beaucoup trop de scènes de sexe de bas étage, je ne tenterai même pas de décrire ce qu’a été mon expérience avec Veronica Lake. Les mots sont impuissants à traduire le sexe. Bien sûr, on peut toujours faire monter les blancs en neige afin de créer des simulacres, d’accoupler verbalement des éléments de corps, mais le résultat est aussi éloigné de la réalité que peut l’être une carte postale d’un authentique paysage.
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Os de lune

Ca n’a pas l’air étrange, au début. Jonathan Carroll nous happe aussitôt en nous plongeant dans la tête de Cullen, cette jeune femme qui après avoir connu une première grosse désillusion amoureuse et un avortement, trouve enfin le bonheur auprès de celui qui va devenir son mari et avec qui elle aura une adorable fillette. Ces premières pages qui brossent un portrait subtil du personnage central de Cullen et du chemin qui l’a menée jusqu’à ce paisible petit appartement new-yorkais ont pourtant déjà un je-ne-sais-quoi de magique et de très chaleureux. Je crois que j’aurais pu lire trois cent pages de discussion entre Cullen et Danny dans la cuisine sans me lasser.



Dans les premières années de leur vie de couple, Cullen et Danny partent s’installer en Italie et c’est là que débute la série de rêves de Cullen. Nuit après nuit, elle rêve du même monde imaginaire, Rondua, aux paysages fantastiques et peuplé d’animaux géants. En compagnie d’un petit garçon nommé Pepsi, d’un chien et d’un dromadaire aux dimensions improbables, Cullen s’embarque dans cette fameuse quête des Os de lune.



On a rarement évoqué le rêve avec autant de talent. Un mélange de fantasme, d’absurde, d’angoisses et une transposition éclatante de la réalité de l’inconscient comme un autre Carroll en très grande forme… En suivant les aventures nocturnes de Cullen et la foule de personnages incongrus aux discours cryptés qu’elle va rencontrer, vous aurez peut-être un sentiment extrêmement familier. On rêve la nuit d’un ami qu’on a pas revu depuis des années parce qu’on a vu une chose totalement anecdotique qui nous l’a rappelée plus tôt dans la journée. Et le fait qu’il ait quatre bras et qu’il chevauche une licorne pratiquant le krav-maga n’en est pas moins révélateur. Les frontières sont parfois facilement abolies. Voyez le délire ?



Alors je suis restée un peu sur ma faim concernant cette fameuse quête, que j’aurais voulue encore plus chargée en symbolisme, tant le reste l’est. Mais cet univers à la Alice au pays des merveilles, oscillant toujours entre imaginaire de gosse fabuleux et sourire du chat de Cheshire qui fait froid dans le dos vaut à lui seul son pesant d’or. Ca, et ce style sur lequel on a du mal à mettre des mots mais qui fait des merveilles.
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Os de lune

Cullen James est une femme comblée, malgré l'échec d'une première relation qui l'a menée à un avortement, elle s'épanouit aux côtés d'un mari attentionné et de leur petit bébé Mae. Jusqu'au jour où elle se met à rêver régulièrement d'un monde étrange nommé Rondua, où elle part à la recherche des Os de lune avec son fils Pepsi et tout une cohorte d'animaux bizarroïdes. J'ai bien aimé le début du livre, qui décrit la façon dont Cullen et son mari sont tombés amoureux, c'est plutôt émouvant... Mais finalement dès que les rêves commencent le personnage du mari s'efface au profit du voisin, qui devient le meilleur ami du couple et confident de Cullen. Je suis passée à côté de cette histoire, le monde de Rondua ayant l'inconsistance des rêves, cela ne m'a pas beaucoup intéressée. En dehors du fils imaginaire, je n'ai pas compris grand chose. Ni la symbolique des os de lune, ni à quoi servait cette quête, ni pourquoi Cullen . Il y a une piste lancée avec un autre personnage qui rêve aussi de ce monde, piste qui n'aboutit à rien selon moi. C'est bien dommage car l'écriture est agréable et les personnages sont plutôt attachants, j'avais vraiment envie d'aimer cette histoire.
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Os de lune

Roman très original où se mêlent deux mondes: la vie au quotidien d’une mère de famille en alternance avec une autre vie en rêves dans un monde imaginaire, magique et questionnant, le monde de Rondua où elle est accompagnée par un petit garçon Pepsi et un grand chien à chapeau. Tout au long de la lecture, passionnante, on se demande le but de ces rêves récurrents, qui se poursuivent dans la continuité dans une quête d’os de lune.

Roman à la fois court, bien rythmé, avec une finalité un peu trop abrupte à mon goût. Seul bémol, car j’ai beaucoup aimé ce livre dans l’ensemble, essentiellement par son originalité.
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